32ème VENTE GARDEN PARTY - II

BAGUE en or jaune 750 millièmes, ornée d'une émeraude rectangulaire à pans coupés, dans un entourage de onze diamants ronds de taille brillant et navette.

Tour de doigt : 50,5. Poids brut : 5,1 g.
Poids présumé de l'émeraude environ 1,80 à 2,10 ct.
(égrisures).

Yellow gold ring set with a rectangular emerald surrounded by brilliants.

ALLIANCE en or jaune 750 millièmes, entièrement sertie de vingt-quatre diamants ronds de taille brillant et navette alternés.

Tour de doigt : 48.
Poids brut : 2,3 g.

Yellow gold wedding band set with round and shuttle diamonds.

BAGUE en or jaune 750 millièmes figurant un serpent enroulé, le corps partiellement serti de diamants ronds de taille brillant, la tête ornée d'un diamant poire plus important.

Tour de doigt : 43 environ.
Poids brut : 7,2 g.
Poids présumé du diamant principal environ 0,50 à 0,60 ct.

Yellow gold ring featuring a snake set with diamonds.

BRACELET rigide ouvrant, en or jaune 750 millièmes uni, le fermoir orné d'un diamant rond de taille brillant.

Tour de poignet 17,5 cm environ.
Poids brut : 25 g.
(usures).

Rigid bracelet in yellow gold the clasp adorned with a diamond.

BROCHE FLEUR en or jaune 750 millièmes gravé, les pistils sertis de petits saphirs ronds.
Travail étranger.

Haut. 4 cm.
Poids brut : 14,1 g.

Flower brooch in yellow gold, the pistils adorned with sapphires.

BAGUE en or gris 750 millièmes ajouré, le centre orné de quatre diamants ronds et coussin de taille ancienne.

Tour de doigt : 49 environ (boules).
Poids brut : 13 g.
Poids présumés des quatre diamants environ 0,50 à 0,70 ct chaque.
(manque à un diamant).

Ring in openwork white gold, decorated with four round and cushion-shaped diamonds.

BAGUE en or gris 750 millièmes et platine 850 millièmes, ornée d'un saphir rectangulaire dans un entourage de douze diamants ronds de taille brillant.

Tour de doigt : 49 (boules).
Poids brut : 8,6 g.
Poids présumé du saphir environ 5,50 à 6,30 ct.
(égrisures).

White gold and platinum ring set with a sapphire of approximately six carats.

BRACELET ARTICULÉ en or gris 585 millièmes (14 kt), serti de saphirs de forme rectangulaire de part et d'autre d'une ligne mouvementée sertie de diamants baguettes et ronds alternés.

Long. 17,5 cm.
Poids brut : 26,7 g.

Yellow gold bracelet set with sapphires and diamonds.

BAGUE en or gris 750 millièmes, ornée d'un diamant rond de taille brillant.

Tour de doigt : 50.
Poids brut : 2,7 g.
(pierre à ressertir).

Accompagnée de la copie d'une attestation de garantie de la CCIP n° 099900 du 17/05/1984, précisant masse : 1,69 ct ; couleur : H, pureté : SI1 ; fluorescence : aucune ; dimensions : 7,70 x 7,86 x 4,48 mm.

White gold ring set with a round brilliant cut diamond of more than a carat and a half.

BAGUE en or jaune 750 millièmes et platine 850 millièmes, ornée d'un diamant rond de taille ancienne serti clos.

Tour de doigt : 49.
Poids brut : 5,7 g.
Poids présumé du diamant environ 2,90 à 3,10 ct.
(égrisures).

Yellow gold and platinum ring set with a three carats round diamond.

BROCHE pouvant former deux CLIPS de REVERS, en or gris 750 millièmes et platine 850 millièmes à décor géométrique, entièrement sertie de diamants ronds et coussin de taille ancienne, certains plus importants.

Travail français, vers 1930.

Long. 7,5 cm. Haut. 3,3 cm.
Poids brut : 54,5 g.
Poids approximatif des deux diamants principaux : 1 à 1,20 ct chacun.
(égrisures, manque l'épingle et une partie de fixation).

Pin that can form clips in white gold and platinum decorated with diamonds. French work of the Belle Époque.

JANESICH. BAGUE en platine 850 millièmes, ornée d'un diamant rectangulaire entre deux diamants trapèzes.
Signée et numérotée.

Tour de doigt : 51.
Poids brut : 3 g.
Poids présumé du diamant : 1,8 à 2 ct.
(manque à un coin du diamant et usure à l'anneau).

Platinum ring set with a rectangular two carat diamond signed by Janesich.

VAN CLEEF & ARPELS. CLIP de REVERS en or jaune 750 millièmes gravé figurant un épouvantail, la tête ornée d'une boule de chrysoprase, le corps serti de diamants ronds de taille brillant, saphirs et rubis cabochons. Signé et numéroté (B 4802 - 750 c 65).

Haut. 5,5 cm.
Poids brut : 23,7 g.
(accident à la chrysoprase).

Provenance : offert par Florence Gould à la grand-mère de l'actuelle propriétaire.

Van Cleef & Arpels yellow gold lapel clip showing a scarecrow.

BAGUE en or jaune 750 millièmes, ornée d'une émeraude rectangulaire à pans coupés sertie clos entre deux diamants poires.

Tour de doigt : 52. Poids brut : 12,4 g.
Poids présumé de l'émeraude environ 3,80 à 4,20 ct.

Yellow gold ring set with a rectangular emerald of approximately four carats.

BAGUE en or gris 750 millièmes ornée au centre d'une émeraude rectangulaire à pans coupés, l'anneau entièrement serti de diamants rectangulaires.

Tour de doigt : 55,5. Poids brut : 9,1 g
Poids présumé de l'émeraude, environ 6,08 ct.
Accompagnée d'un rapport d'analyse pierre de couleur du L.F.G.
(égrisures légères).

White gold ring with a rectangular emerald of more than six carats.

ÉPINGLE de JABOT en or gris 750 millièmes et platine, les extrémités de forme ronde, chacune ornée d'un diamant coussin de taille ancienne dans un entourage de quatorze diamants coussin également de taille ancienne.

Long. 6,3 cm. Poids brut : 6,4 g.
Poids approximatif des deux diamants : 1,10 à 1,40 ct et 1,30 à 1,70 ct.
(égrisures, manques et traces de réparation).

Cushion-shaped white gold frill pin with diamond-patterned ends.

BAGUE en or 750 millièmes de deux tons, ornée d'un diamant de forme COEUR de taille ancienne.

Tour de doigt : 47 (boules).
Poids brut : 13 g.
(manque au diamant).

Accompagnée d'un rapport d'analyse du L.F.G. n° 368499 du 20/01/2020, précisant : masse : 12,21 ct ; couleur : I ; pureté : SI1 ; fluorescence : faible ; dimensions : 15,61 x 15,45 x 7,79 mm.

Exceptional ring adorned with a heart-shaped diamond of more than twelve carats.

BROCHE en or gris 750 millièmes ajouré à décor d'agrafes et d'une fleur au centre, entièrement sertie de diamants taillés en rose, de taille ancienne et de taille brillant, certains plus importants.

Long. 5,2 cm.
Poids brut : 15 g.
(manque un diamant).

Brooch in openworked white gold with a flower motif adorned with diamonds.

MONTRE-BRACELET de DAME en or gris 750 millièmes et platine 850 millièmes, la montre de forme rectangulaire, cadran émaillé blanc, chiffres arabes pour les heures, tour de lunette et attaches entièrement sertis de diamants ronds taillés en huit-huit et de taille ancienne, quatre plus importants, bracelet articulé.
Mouvement mécanique.

Long. 18 cm. Poids brut : 46,6 g.
Poids présumé des diamants : environ 0,30 à 0,40 ct chaque ; puretés supposées SI.
(Manque un rivet, ne semble pas fonctionner, prévoir révision, sans garantie).

Ladies' wristwatch in white gold and platinum entirely set with diamonds.

BAGUE en or jaune 750 millièmes ornée au centre d'un rubis ovale dans un entourage de douze diamants ronds de taille brillant.

Tour de doigt : 52,5.
Poids présumé du rubis : environ 1 à 1,30 ct.
Poids brut : 5,7 g.
(égrisures au rubis).

Yellow gold ring adorned with a ruby of about 1 to 1.30 ct set with 12 brilliant-cut diamonds.

BRACELET articulé en or 750 millièmes et argent 925 millièmes, décoré de motifs fleurettes en chute ornées de diamants taillés en rose et de taille ancienne, certains plus importants, entre deux lignes de diamants également taillés en rose.
Travail français du XIXe siècle.

Long. 18,5 cm.
Poids brut : 43,2 g.
Poids présumé des diamants environ 0,40 à 0,50 ct, 0,25 à 0,35 ct et 0,20 à 0,30 ct ; puretés supposées SI.
(égrisures).

Articulated gold and silver bracelet decorated with diamonds and falling flower motifs.

BAGUE en or gris 750 millièmes, la monture à décor mouvementé entièrement sertie de diamants ronds, retenant au centre une aigue-marine ovale.

Tour de doigt : 55.
Poids brut : 24,0 g.
Poids présumé de l'aigue-marine environ 20 à 23 ct.

White gold ring with an oval aquamarine of more than twenty carats.

BRACELET ARTICULÉ en or gris 750 millièmes, les maillons allongés, certains ornés de diamants ronds de taille ancienne, retenant au centre un motif serti d'une pierre de synthèse bleue cabochon dans un entourage de diamants ronds et coussin de taille ancienne.

Long. 16,5 cm.
Poids brut : 12,8 g.
(égrisures).

Articulated white gold bracelet adorned with diamonds and a blue cabochon.

BAGUE en or gris 750 millièmes et platine 850 millièmes, ornée d'un diamant coussin de taille ancienne, dans un entourage de douze diamants ronds et coussin de taille ancienne.

Tour de doigt : 61.
Poids brut : 6,6 g.
Poids présumé du diamant principal : 2,09 ct ; couleur supposée L piqué ; fluorescence forte.
(manques à certains diamants - un diamant à ressertir).

White gold and platinum ring set with one cushion diamond weighing over two carats.

BAGUE en or jaune 750 millièmes et platine 850 millièmes, ornée d'un diamant coussin de taille ancienne entre deux lignes de diamants taillés en rose.

Tour de doigt : 58,5.
Poids brut : 3,1 g.
Poids présumé du diamant : environ 2,58 ct.
(égrisures).

Yellow gold ring set with an antique cushion shaped diamond.

Large BRACELET ruban ARTICULÉ en or et platine, orné au centre d'une montre bracelet carrée à mouvement mécanique dans des attaches serties de brillants et diamants huit-huit. Le fermoir monogrammé. Le cadran, la platine de la montre et le boitier signés Rolex.

Vers 1930-1940.

Long. 19, Larg. 2,8 cm.
Poids brut : 133,1 g.
(petites bosses aux maillons).

Provenance :
- collection Eva Esfandiari, mère de la Princesse Soraya ;
- écrin de la Princesse Soraya ;
- vente de la succession de son Altesse Impériale la Princesse Soraya, vente Paris, 29 mai 2002, n°16.

Rolex watch of the Princess Soraya with large gold and platinum bracelet.

BAGUE "Toi & Moi" en or gris 750 millièmes et platine 850 millièmes, ornée d'un diamant rond de taille ancienne, et d'un diamant coussin de taille ancienne, entre deux diamants rectangulaires.

Tour de doigt : 53.
Poids brut : 4,4 g.
Poids présumé des diamants : le rond 1,07 ct ; le taille coussin 2,12 ct.
(manques aux diamants - les deux diamants à ressertir).

"Toi & Moi" ring in white gold and platinum set with two cushion and round diamonds.

COLLIER de cinquante et une, quarante-sept et quarante-cinq PERLES de culture blanches en chute, le fermoir en or jaune 750 millièmes polylobé, émaillé bleu translucide orné de lignes torsadées de petits diamants, le centre serti d'une émeraude cabochon gravée à décor de fleurs.
Fermoir René Boivin vers 1950.

Long. du fermoir : 32 mm.
Poids brut : 76,3 g.
Dimensions de l’émeraude environ : 19,30 x 14,30 x 8,62 mm.
(petits manques à l’email).

Dans un écrin en velours de la Maison Boivin.
Nous remercions Madame Françoise Cailles et Monsieur Jean-Norbert Salit pour leur aide.

Pearl necklace, yellow gold clasp signed René Boivin circa 1950.

BAGUE en or gris 750 millièmes, ornée d'un diamant coussin de taille ancienne.

Tour de doigt : 48. Poids brut : 3,9 g.
Poids présumé du diamant : 3,73 ct.
(égrisures et manques, pierre à ressertir).

Gold ring set with a cushion diamond weighing 3.73 carats.

BAGUE en or jaune 750 millièmes, ornée d'une pierre gravée figurant une femme en buste de profil, entre deux motifs en nacre.

Tour de doigt : 52.
Poids brut : 14,4 g.
(traces de colle).

Yellow gold ring decorated with an engraved stone showing a woman in profile.

COLLIER SOUPLE en or jaune 750 millièmes, les maillons à décor de chevrons retenant au centre un motif orné d'un rubis coussin serti-clos entre des lignes de diamants ronds de taille brillant.

Long. 44,5 cm.
Poids brut : 38,1 g.

Supple yellow gold necklace adorned with a cushion-cut ruby between brilliant-cut diamonds.

ÉTUI à CIGARETTES en or et argent (poinçon de l'alliage or et argent) de forme carrée, laqué noir, le couvercle décoré de motifs géométriques émaillés bleu et jaune.

Travail français, vers 1930.

Long. 8,2 Larg. 8,2 cm.
Poids brut : 136,1 g.
(accidents et usures).

Cigarette case in gold and silver. French work, circa 1930, close to the UAM productions.

VAN CLEEF & ARPELS. MONTRE modèle "CADENAS" de dame en acier. Le cadran argenté, index bâtons, orné d'un diamant à midi, "swiss made" à six heures.
Le boîtier numéroté 129110, "3 ATM", signé.
Mouvement quartz. Bracelet en cuir noir.

Long. maximum 17,5 cm.
Pochette Van Cleef & Arpels.

A padlock bracelet, a lady's watch by Van Cleef & Arpels.

JAEGER-LECOULTRE. MONTRE BRACELET modèle REVERSO LADY. Montre de dame en or jaune 750 millièmes. Le boitier réversible dévoile un cadran émaillé blanc figurant les heures en chiffres arabes autour d'un chemin de fer. Aiguilles glaives en acier bleui. L'intérieur du boîtier signé Jaeger-Lecoultre. La couronne siglée JL. Boucle ardillon en or jaune siglée JL.
Modèle : "260.1.08", numéro de série : "1771403".
Mouvement quartz. Le bracelet en lézard.

Haut. 33, Larg. 19 cm. (du boîtier).
Poids brut : 34,4 g.

Reverso lady, gold bracelet watch with tilting case by Jaeger-Lecoultre.

VACHERON & CONSTANTIN. MONTRE de DAME en or jaune 750 millièmes.
Le boîtier de forme rectangulaire à fond or, figurant les heures par des arêtes. Bracelet en maille gourmette en or.
Signée Vacheron et Constantin, poinçon aigle. Numéro 8184, modèle 1134.
Mouvement mécanique.

Boîtier : Long. 20,4 Larg. 8,6 mm.
Bracelet : Long. 16,5 Larg. 0,9 cm.
Poids brut : 61,11 g.

Avec son certificat d'origine et de garantie de la manufacture Vacheron & Constantin datant du 24 janvier 1969.

Lady's yellow gold watch with a gold bracelet by Vacheron & Constantin.

ROLEX. MONTRE BRACELET modèle OYSTER PERPETUAL LADY BLUE vers 2000, Réf 76080. Montre de dame à lunette lisse. Boîtier en acier à fond et couronne vissés. Cadran bleu à index appliqués, points et aiguilles spatules luminescentes. Bracelet Rolex d'origine en acier à boucle déployante numéroté 78240 et 566 B, n°A334980.
Mouvement calibre mécanique à remontage automatique. Référence cadran : 30250.

Diam 25 mm.

Boîte et sur-boîte d'origine. Avec sa garantie du 14 octobre 2000.

Rolex Oyster Perpetual Lady Blue watch. Full set lady's watch.

CARTIER. MONTRE BRACELET chronographe modèle PASHA 1847, vers 1997
en or jaune 750 millièmes, à lunette tournante unidirectionnelle, cadran blanc à trois compteurs figurant les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Le cadran à 12h donnant la date, les aiguilles de forme glaive. Marquée au centre Cartier 1847 et " L cœur C Swiss " dans un losange à 6h, en référence à Louis Cartier fondateur de l'entreprise.
Les trois couronnes ornées d'un cabochon saphir.
Mouvement quartz. Bracelet cuir avec boucle ardillon en or jaune 750 millièmes.

Diam. 35 mm.

Avec sa facture de révision de la maison Cartier en date du 11 juin 2019.

Pacha watch by Cartier, a model edited in limited series for the 150th anniversary of the manufacture.

Cette montre dont le cadran est marqué 1847 a été éditée en série limitée pour les employés de la manufacture à l'occasion de son cent-cinquantième anniversaire.

BROCHE en or blanc 750 millièmes en forme d'aile.
Elle est ornée de trente-huit diamants taille brillant et de quinze diamants taille baguette.

Poids brut : 6,7 g.
Poids total des diamants taille brillant : environ 1,45 carat.
Poids total des diamants taille baguette : environ 0,98 carat.

White gold wing-shaped pin adorned with diamonds.

COLLIER en or jaune 750 millièmes, chaine corde, perle de culture Tahiti et perle de culture Akoya, orné de quarante-neuf diamants, pierres précieuses et pierres fines dont : onze diamants, sept rubis, sept tourmalines roses, six grenats rouges, quatre grenats verts Tsavorites, neuf tourmalines vertes, six émeraudes.

Poids brut : 29,92 g.
Diam. perles : 8 et 7,5 mm.
Poids des diamants : 0,45 carat.

Yellow gold necklace adorned with pearls, diamonds and colored stones.

ANNEAU MULTICOLORE en or 750 millièmes orné de vingt-quatre pierres fines montées en griffes dont : onze grenats rouges, cinq tourmalines roses, trois péridots, cinq tourmalines vertes.

Tour de doigt : 56.
Poids brut : 3,9 g.

Multicoloured gold ring adorned with garnets, tourmalines and peridots.

PAIRE de BOUCLES d'OREILLES ornées chacune de deux perles de culture et un total de trente-deux pierres fines dont : dix grenats rouges, quatre aigues-marines, deux tourmalines roses, quatorze tourmalines vertes, deux péridots montées en griffes. Fermoirs Alpa.

Diam. des perles : 7 et 5,5 mm.
Poids brut : 5,72 g.

Pair of earrings adorned with pearls and colored stones.

BAGUE en or jaune 750 millièmes ornée d'une perle de culture entourée de quinze pierres fines dont : six tourmalines vertes, un péridot, cinq grenats rouges, trois tourmalines roses, toutes montées en griffes. Anneau réducteur mis à taille.

Tour de doigt : 55.
Poids brut : 5,8 g.
Diam. de la perle : 8 mm.

Yellow gold ring decorated with a pearl, tourmalines, garnets and peridot.

BAGUE en or blanc 750 millièmes, ornée d'un diamant de taille ancienne sur fond d'onyx entourée de six diamants de taille brillant. L'épaule du chaton en fleur de lys.

Tour de doigt : 54.
Poids brut : 5,3 g.
Poids approximatif du diamant central : 0,4 ct.
Poids approximatif des autres diamants : 0,16 ct.

White gold ring set with a diamond on an onyx background.

BAGUE en or jaune 750 millièmes, ornée de feuilles stylisées en émail vert grand feu et d'une perle baroque. Elle prend la forme d'un fruit sortant une branche feuillagée.

Tour de doigt : 54.
Poids brut : 8,6 g.

Yellow gold ring decorated with enamel leaves and a pearl.

BROCHE CIRCULAIRE en platine 850 millièmes entièrement sertie de diamants rectangulaires et ronds de taille brillant en chute, l'épingle en or gris 750 millièmes.

Hauteur : 4,1 cm.
Poids présumé du diamant le plus important : environ 0,30 ct.
Poids brut : 16,9 g.

Circular platinum brooch set with rectangular and round brilliant-cut falling diamonds.

LINGOT OR. Bulletin d'essais du 22 mars 1968: n°147409. Titre d'or 996,8. Poids brut 1.000 g. Or fin 996,8 gr.

Vente sur désignation. Frais 12 % TTC.

Or conservé dans un coffre en banque.
Exposition et enlèvement sur rendez-vous à la banque.
Règlement par virement bancaire ou chèque de banque uniquement.

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GOLD INGOT
Sale by appointment. Fee 12 % TTC.

Gold kept in a bank safe.
Exhibition and collection by appointment at the bank.
Payment by bank transfer or bank cheque only.

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TABATIÈRE avec une SCÈNE PORTUAIRE

en or jaune de forme ovale, le couvercle orné d'une miniature figurant une scène de port avec une ville du Nord. Frise en or ajourée de motifs de fleurs, le médaillon entouré de rubans et de rinceaux. Fond à décors rouge antique en vernis dit Martin.

Poinçons des Fermiers Généraux.

Haut. 4 Long. 8,2 Larg. 6,3 cm.
Poids brut : 132 g.

Snuffbox in gold and martin varnish to the port scene.

Deux COUTEAUX de VOYAGE

dans un étui en galuchat. L'étui de couleur verte renfermant deux couteaux, le premier à lame d'argent, le second à lame d'acier. Les manches pierres dures, viroles et culots dorés à deux tons.

Poinçons du XVIIIe, notamment pour la lame en argent : Amiens 1780-1790.

Long. 21 cm (petite déchirure au galuchat).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Two 18th century travel knives in a shagreen case.

PARIS. NÉCESSAIRE de BOUCHE de VOYAGE

comprenant une CUILLÈRE et TIRE-BOUCHON, une FOURCHETTE et petit CANIF, un COUTEAU à deux lames, l'une en argent et l'autre en acier gravé "GAVET coutelier du roi".
Écrin gainé de chagrin noir.

Poinçon 2nd Coq, Paris 1809-1819.
Orfèvre : non identifié JT.

Long. 13 cm.
Poids brut : 235 g.
(accidents et manques à la nacre).

Travel kit containing silver cutlery. Late Empire period early Restoration period.

BOÎTE à MUSIQUE AUTOMATE à l'OISEAU SIFFLEUR

en argent. Sur le couvercle, un médaillon gravé en relief d'une tête portant un panier fleuri, dans un encadrement de couples d'oiseau à la fontaine, s'ouvre pour découvrir un oiseau automate paré de plumes naturelles. La façade reprend le visage du médaillon, entouré de deux dauphins ; les autres faces sont gravées de motifs de volatiles et d'entrelacs.
La boîte repose sur quatre pieds appliqués dont les chutes d'angle présentent des femmes en armure. Le mécanisme s'ouvre par un appui-pouce prenant la forme d'un oiseau aux ailes déployées.

Orfèvre : Karl GRIESBAUM (Allemagne, 1872-1941).
Poinçonné : Strerling, 925, ED.

Haut. 6,2, Long. 10,8 Prof. 6,7 cm.
Poids brut : 590 g.
(avec sa clef).

Automaton music box with whistling bird, by the silversmith Karl Griesbaum.

Bibliographie : des modèles extrêmement proches illustrés dans le catalogue de Karl Griesbaum.

Pour des boîtes à musique comparables :
- vente Paris, 21 septembre 2018, lot n°137
- vente Paris, 19 mars 2018, lot n°185
- vente Me Paul Pastaud, 8 avril 2018, lot n°37

COFFRET à CIGARES et CIGARETTES des FORCES AÉRIENNES de la FRANCE LIBRE

en argent guilloché à fond en amati, frises florales. De forme parallélépipédique à double doucines, il ouvre par un mécanisme pivotant actionné sur les côtés par deux têtes de lion retenant dans leurs gueules une barre. Il dévoile quatre réceptacles gainés de bois, sur le couvercle et les longueurs.
Sur le devant l'insigne des FAFL à la Croix de Lorraine.
Inscription gravée : "les Forces Aériennes Françaises de Grande Bretagne à leur chef le Colonel Pierre Coustey, Londres 5.3.1946 "

Poinçon anglais, lettre date "m", Londres, 1927 .

Haut. 16, Long. 23, Prof. 15 cm.
Poids brut : 2 646 g.

Provenance :
- offert à Pierre Coustey, promu chef d'État major des forces aériennes de la France Libre au quartier général basé à Londres pendant 363 jours, d'avril 1942 à mars 1943.
- offert par la veuve du colonel Coustey au baron Bernard de Lécluse (1922-2018), autre as de l'aviation, en témoignage d'estime et d'amitié.

Silver cigar and cigarette box of the Free French Air Force.

SOUPIÈRE et son DORMANT par TÉTARD FRÈRES en VERMEIL.

La soupière couverte de forme oblongue présentant un fretel en forme de graine fermée prenant place sur une terrasse rayonnante de feuilles lancéolées, la bordure à motif de palmettes. Deux anses à la grecque se terminant par des attaches en forme de palmettes et feuilles d'acanthe. Elle repose sur un pied douche se terminant par une frise de palmettes. Le dormant également orné en bordure d'une frise de palmettes.

Style Empire-Restauration.
Poinçon Minerve. Orfèvre Tétard frères.

Soupière : Haut. 25,5 Long. 30,2 Larg. 17,2 cm.
Dormant : Haut. 3 Long. 39,5 Larg. 26,4 cm.
Haut. totale : 28,5 cm.
Poids : 2 520 g.
(petites rayures).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Soup tureen and its tray in gilded silver. The Empire style by Tétard frères.

Modèle à rapprocher : vente Me Christophe Joron-Derem, Paris Drouot, 12 mai 2017, n°276.

La maison Tétard est fondée en 1880 par Edmond Tétard (1860-1901), après avoir racheté l'atelier d'orfèvrerie Hugo. Le succès ne tarde pas. Edmond Tétard obtient effectivement une médaille d'or en 1889 lors de l'Exposition universelle à Paris. La maison Tétard se spécialise dans la réalisation de pièces produites dans les styles anciens du XVIIIe siècle, en concordance avec le goût contemporain pour l'éclectisme. Au décès du fondateur en 1901, la maison d'orfèvrerie est reprise par ses trois fils : Henri, Jacques et Georges. Ils lui donnent la dénomination sociale " Tétard frères " et continuent à produire des pièces dans les styles Louis XV, Louis XVI et Empire à l'exemple de notre pièce. Ses frises de palmettes et son fretel en forme de graine fermée rappellent en effet le vocabulaire de l'Empire. Ce n'est qu'à partir de 1920 que la maison abandonne les styles du passé pour adopter un registre décoratif moderniste, en collaboration avec Valéry Bizouard (1875-1945) et Louis Tardy (1881-1978).

POT-À-FARD, ou TIMBALE TULIPE COUVERTE d'époque Louis XIV

en argent, orné à mi-corps de motifs de lambrequins alternant avec des feuilles lancéolées. Piédouche à frise godronnée. Le col souligné de filets.
Le couvercle à doucine présente une bordure ornée d'une frise godronnée. Fretel figurant une flore-graine épanouie.

Poinçons aux Fermiers Généraux de la Juridiction de Rennes.
Poinçons de charge ( 9) et de décharge ( couronne fermée) pour Rennes 1705-20.

Poinçon de Jurande pour Rennes 1708-10 ( H Couronné)
Poinçons du Maître Orfèvre ( sur corps et couvercle) : Joseph CAILLEAU reçu en 1699.

Armoiries sur le fronton.

Haut. 14 cm.
Poids : 252,6 g.

Rare Louis XIV period silver pot-à-fard by a Rennes silversmith.

Rarissime témoignage de la somptueuse orfèvrerie louis-quatorzienne, envoyée généralement à la fonte, pour renflouer les caisses de l'État, payer les soldats, suite aux édits somptuaires de 1689, 1699 et 1709.

Pour prolonger : vue à 360° sur rouillac.com.

PAIRE de FLAMBEAUX

en argent. Fût balustre à pans coupés, base à doucine à huit pans.
Armoiries gravées d'une couronne comtale.

Poinçons aux Fermiers Généraux de la Juridiction de Rennes, 1710-12, garde poinçon Le Tailleur Gilles-Antoine mis en service le 2 décembre 1710.
Maître Orfèvre probablement Jean PIGEON reçu maître en c.1692.

Haut. 20,5 cm.
Poids : 770 g.

Pair of silver torches with count's coat of arms, Louis XIV period work by a goldsmith from Rennes.

Remerciements à M. Maupas pour leurs informations.

Bibliographie :
Jacques BERROYER, "Orfèvrerie en Haute-Bretagne", éds Cloître, 2004, p. 247 pour une biographie de Jean Pigeon, p. 322 n°85 pour une paire de flambeaux très proches de 1702 par Nicolas Fremont.

AIGUIÈRE et son BASSIN en argent doré par Gilles Claude GOUËL, 1742

L’AIGUIÈRE de forme balustre sur piédouche à contours de filets et rubans en rappel. Anse gracieusement contournée, seule demeure rectiligne la bague qui cerne en son milieu le corps de la pièce, et le feuillage appliqué alternant avec le typhus-roseaux en partie inférieure. Les autres moulures s’incurvent gracieusement, épousant le contour du bec et du couvercle. Le décor de canaux, de coquilles et de feuillages offre la même liberté aimablement retenue tant sur l’aiguière que le bassin. Bec verseur à cartouche rocaille et frise de cuirs, bordé. Anse en crosse surmontée d’une coquille. Couvercle à coquille.
Le BASSIN de forme oblongue aux côtes trilobées, à frise de cuir et réserve à quatre coquilles, flanquées de thyphas.

Orfèvre Gilles Claude GOUEL, reçu maître à Paris en 1727.
Paris, 1742.

Long. du bassin : 34 cm.
Haut. de l’aiguière : 23 cm.
Poids total : 2 144 g.
(revermeillé.)

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Certificat de libre circulation.

Ewer and its rocaille silver basin gilded by Gilles Claude Gouël in 1742.

Référence :
À rapprocher de l’aiguière et son bassin par Jean Fauché 1739-1742, aux armes de la famille de Cottereau, conservés au Metropolitan Muséum de New York.
Reproduction in « les grands orfèvres de Louis XIII à Charles X », Connaissance des arts,
Hachette, 1965, p.134-135.

Pour prolonger : vue à 360° sur rouillac.com.

"D’une dynastie d’orfèvres parisiens, Gilles Claude Gouël est le fils du maître Gilles Gouël (reçu en 1694), le frère du maître Pierre-Aimé (1749), et le père du maître Antoine (1758). Il est établi à Paris demeurant quai des Orfèvres, puis en 1748 au Pont Saint-Michel, paroisse Saint-Barthélémy.
Son poinçon est une fleur de lys couronnée surmontant des initiales G.C.G., deux grains et un raisin. En 1751 il devient garde de la corporation et en 1764 grand-garde. En 1767 l’assemblée des orfèvres le propose comme consul, il meurt en 1767 et est enterré à Saint Barthélémy."
in « Le poinçon de Paris, répertoire des maîtres-orfèvres de la juridiction de Paris depuis le moyen-âge jusqu’à la fin du XVIIIe siècle ». Fleury, 1927, p. 268.

Rares sont les aiguières et leurs bassins en vermeil sous Louis XV conservés de nos jours.
Celle de Charlotte-Aglaé d’Orléans, fille du Régent Philippe II d’Orléans et de Mademoiselle de Blois (fille de Louis XIV et de Madame de Montespan) duchesse de Modène est reproduite en couverture de l’ouvrage de Paul Micio « Les collections de Monsieur frère de Louis XIV ». Œuvre de Besnier, elle est datée de 1719.

Avant le XVIIIe siècle, la coutume exigeait le lavage des mains à table dans une grande maison. Souvent, un serviteur tenait une bassine pour les convives tandis qu'un autre versait l'eau d'une aiguière. Cette pratique était particulièrement importante avant que l'utilisation des fourchettes ne se répande, mais au début du XVIIIe siècle, les ensembles de fourchettes, de couteaux et de cuillères assortis étaient d'usage courant. Ainsi, après environ 1700, les aiguières et ses bassins de grande taille ont été produits principalement à des fins d'exposition et auraient été logés sur un buffet ou un buffet à étages. En revanche, les plus petits modèles comme celui-ci étaient destinés à être utilisés pour la toilette, le rituel quotidien de bain et de toilette qui avait lieu dans la chambre à coucher.

« En dehors des orfèvreries royales ou princières, les maîtres parisiens créent des pièces d’une élégance plus simple mais tout aussi raffinée. »

TROPHÉE de CONCOURS par FROMENT-MEURICE, 1858

en argent ciselé et repoussé.
Coupe circulaire gravée de rinceaux et de symboles agraires, inscrite sur le pourtour "CONCOURS RÉGIONAL D'ALENCON PRIME D'HONNEUR 1858". Un fût balustre auquel sont adossées deux figures allégoriques féminines avec gerbes de blé, bouquet de fleurs, outils, charrue et chien. Elle repose sur une base à quatre pieds en sabot, ornée de quatre médaillons avec des têtes saillantes : taureau, bélier, cheval et cochon.

Poinçon Minerve.
Marque d'orfèvre au revers.

Haut. 43,6, Diam. 37,4 cm.
Poids brut : 8 700 g environ.
(petits manques).

Froment-Meurice competition trophy in silver, identical to the one preserved in the museum of Compiègne.

Modèle similaire : Paul-Émile Froment-Meurice, Coupe sur pied, argent, Musée national de Compiègne, (C.78.001).

La dynastie Froment-Meurice figure au rang des plus grands orfèvres du XIXe siècle, comme en atteste le surnom donné à François-Désiré : "Le Cellini". Cette référence au grand sculpteur italien de la Renaissance démontre toute sa virtuosité. Ses chefs-d'œuvre d'argent en attestent, à l'instar de la coupe des Vendanges conservée au Musée du Louvre (OA 11O11). François-Désiré Froment-Meurice se présente alors comme un maître pour son fils, Paul-Émile, qui reprend l'atelier familial après la mort de son père survenue en 1855.

Sous la direction de Paul-Émile, l'atelier prolonge la tradition en reprenant certains modèles et formes. Les deux figures agraires de notre coupe ne sont effectivement pas sans rappeler les femmes des candélabres du surtout du duc de Luynes (Musée du Louvre, OA 1250 1 et 2) et précisément les guirlandes de fleurs dont le dessin est fourni par le maître-sculpteur Jacques Feuchère, à partir de 1846.

Paul-Émile Froment-Meurice adapte toutefois l'iconographie au répertoire agricole. L'une tient un bâton de berger, l'autre une faucille et une gerbe de blé entre râteau, pelle et outil de labour. La base offre quant à elle quatre têtes d'animaux de ferme : taureau, bélier, cheval et cochon. La référence agricole résulte de la destination de notre trophée, qui vient récompenser le lauréat du concours agricole d'Alençon de 1858.

Cet exemplaire reprend la forme du trophée dit de Montbrison datant de 1857, aujourd'hui conservé au Musée national du château de Compiègne (C.78.001). Ces deux trophées se présentent alors comme des "modèles prototypes". À partir de 1843, le concours de Poissy, ancêtre du Concours général agricole, récompense en effet par un trophée les éleveurs fournissant la capitale. Des concours régionaux sont organisés dans la foulée. À ces occasions, les plus grands orfèvres comme Christofle, Fannière, Froment-Meurice ou Odiot rivalisent d'imagination pour proposer au concours le trophée de la récompense. L'orfèvre retenu livre alors les récompenses des lauréats des expositions agricoles pendant cinq ans, avant qu'une nouvelle compétition ne soit ouverte.

La patine oxydée de cette coupe n'est pas sans rappeler les affres qu'ont subi les surtouts de Napoléon III pour le palais des Tuileries, retrouvés dans les ruines fumantes après l'incendie de 1870.

IMPORTANTE COUPE de PRIX par CHRISTOFLE, 1865

en argent, décernée par le ministère de l'agriculture, du commerce et des travaux publics.
Coupe circulaire à décor estampé de quatre scènes des travaux des champs légendées "PATURAGE, MOISSON, VENDANGE, LABOURAGE. "
Inscrite sur le pourtour " MINISTERE DE L'AGRICULTURE DU COMMERCE ET DES TRAVAUX PUBLICS MDCCCLXV ".
Surmontée au centre de la déesse Cérès tenant dans sa main droite une couronne de laurier et dans sa main gauche une corne d'abondance. Elle est dans la position debout sur un socle cylindrique orné de l'Aigle impérial.
La coupe pose sur un fût à collerette et nœud en forme d'urne, décoré de godrons, assorti de larges volutes et rinceaux terminés en feuilles de vigne et épis de blé.
La base circulaire à aile concave moulurée d'oves et au décor crénelé alternant épis de blé et feuilles de vigne, pose sur quatre pieds ajourés de gerbes de feuillages de plantes fourragères : trèfle, lotier, sainfoin, luzerne. Un bœuf, un bélier, une brebis, une faucille et des gerbes de plantes fourragères y sont représentés en ronde-bosse.
Doucine à décor d'une frise géométrisée alternant motifs de feuilles de vigne et d'épis de blé sur fond amati. Repose sur quatre pieds à enroulement feuillagé ajourés, richement décoré et ciselé de bouquets de feuilles.

Poinçon Minerve.
Oeuvre de Charles CHRISTOFLE (1805 -1863), Eugène CAPY (1829 - 1894) et Pierre ROUILLARD (1820 -1881).

Haut. 63, Diam. du plateau 41,5 cm.
Poids: 9.300 g.

Important Christofle silver prize cup with allegorical decoration of grazing, harvesting, yielding and ploughing.

Bibliographie : Yves BADETZ in Daniel ALCOUFFE (dir.), L'Art en France sous le Second Empire, cat. exp. Paris, Grand Palais, 11 mai - 13 août 1979, Paris, Ed. RMN, notice 79.

Le modèle de notre trophée est présenté pour la première fois à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Outre Charles Christofle, qui obtient à l'occasion de cette manifestation une nouvelle distinction, les sculpteurs Eugène Capy et Pierre-Louis Rouillard collaborent à la réalisation de cette importante pièce d'orfèvrerie. Le premier livre le modèle de Cérès, tandis que le second s'investit dans la réalisation des animaux et vraisemblablement des bas-reliefs. Il semble cependant que le prototype de cette pièce ait été conçu au moins un an auparavant, comme le laisse suggérer les recueils photographiques des pièces d'orfèvreries de la maison Christofle (archives Christofle). Au Salon de 1861, Charles Christofle expose effectivement une " coupe or et argent " qui est donnée par le Ministère de l'Agriculture aux concours régionaux de la même année. Comme pour notre trophée, Eugène Capy participe à ce projet. En revanche, le sculpteur Auguste Madroux qui prête son concours au prototype, est remplacé par Pierre-Louis Rouillard.

La figure de Cérès est traitée dans le style néo-classique. Les drapés aux plis tombant ou la couronne de laurier, entre autres, rappellent l'art de l'antiquité. Cette coupe offre ainsi un répertoire stylistique composite. Les bas-reliefs apposés sur le pourtour de la coupe sont traités avec réalisme, tandis que le bœuf et les moutons sont figurés avec naturalisme. Dans tous les cas comme le souligne Yves Badetz, conservateur en chef du patrimoine, les motifs figuratifs de ce trophée se retrouvent dans d'autres pièces destinées à être offertes à l'occasion de concours agricoles. Par exemple, la Cérès a été éditée seule pour être placée sur un marbre, alors que la scène de labour se retrouve sur le socle d'un prix coiffé d'une figure de laboureur.

Notre coupe figure parmi la quinzaine d'exemplaires recensés par Anne Gros, conservateur du patrimoine de la Maison Christofle. Une est conservée au Musée d'Orsay (OAO 2083), tandis qu'une autre datée de 1866 est présentée au Musée d'Auxerre. D'autres exemplaires sont passés en ventes publiques, à l'exemple d'une coupe réalisée pour le concours régional agricole d'Épinal de 1864 (Christie's, 1er décembre 2016, n°389 et Delon-Hoebanx, 20 juin 2018, n°261) ou pour le concours régional de Rennes de 1863 (Rennes enchères, 6 mars 2017, n°50), ou de Caen de 1867 (Bordeaux, 29 novembre 2017, n°217). Des exemplaires similaires ont aussi été remis à l'occasion des concours de Narbonne de 1870 et de Chartres en 1877.

COFFRET en métal doré

gravé à décor ciselé d’entrelacs, rinceaux et motifs floraux sur toutes les faces et vis apparentes, la partie supérieure à poignée mobile. L'intérieur découvre un mécanisme à complication. Quatre pieds boules.

Travail dans la tradition de Michael MANN, actif à Augsbourg, puis à Nuremberg, entre 1590 et 1630.

Haut. 5, Long. 8, Larg. 5,5 cm.

Provenance : descendance de Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III, protégé du baron James de Rothschild.

Mechanical casket in the tradition of Michael Mann in Nuremberg.

Œuvre en comparaison : vente Noudel et Pichon-Deniau, Cannes, 25 juin 2010, n°65.

Horloger et serrurier Michael MANN donne son nom à de petits coffrets en métal aux faces finement gravées. Avec leurs serrures placées sur le dessus ils ne sont pas sans évoquer une version miniature et précieuse des coffres de corsaires réalisés dans la même ville.

FAUTEUIL à la REINE RÉGENCE

en noyer mouluré et sculpté, le dossier chantourné décoré à l'amortissement d'une fleur à la tige asymétrique entourée d'une part de feuilles d'autre part d'une fleurette. L'épaulement à motifs de feuilles d'acanthe, les accotoirs à manchettes reposant sur des consoles cambrées, la ceinture ornée d'une fleur entourée de feuilles. Quatre pieds cambrés présentent des fleurettes dans les écoinçons, se terminent par des feuilles d'acanthe et sont réunis par une entretoise en "X" parée au centre d'une fleurette.

Époque Régence.

Garni d'une tapisserie aux petits points aux motifs floraux.

Haut. 93,6 Larg. 67 Prof. 67,5 cm.
(entretoise postérieure).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

French Regency period armchair whose legs are connected by an later "X" spacer.

TABLE de CHANGEUR

de forme rectangulaire en placage de noyer, filets de prunier, bois clair. Piétement et entretoise en hêtre. Le plateau marqueté de fleurs et de lambrequins, ouvre en deux parties. Une partie dévoilant trois compartiments dont un central contenant un écritoire. Une serrure ancienne permet d'ouvrir le meuble.
Il repose sur un piétement rapporté à six pieds à balustres réunis par une entretoise, deux pieds pivotant pour supporter le plateau ouvert.

Fin XVIIe, vallée du Rhin.

Haut. 78, Larg. 85,5 Prof. 33,5 cm.
(restaurations, ressort du compartiment central cassé, bouts de pieds rapportés).

Money changer table with compartments and tilting top from the 17th century.

COFFRE de NUREMBERG, dit aussi "COFFRE de CORSAIRE"

en plaques de fer rivetées de Nuremberg, deux moraillons et une fausse entrée de serrure en façade, l'abattant dévoile son complexe système de serrure interne à pênes. L'intérieur cachant un petit coffre.
Poignées de transport en fer forgé.

Travail allemand du XVIIIe siècle.

Haut. 41,5, Long. 87,5, Larg. 45,5 cm.
(accidents, dont un sur le couvercle supérieur ; le mécanisme fonctionne).

Sur un SOCLE contemporain en fer ouvragé.

Les coffres de Nuremberg étaient utilisés par les trésoriers des armées comme coffres forts mobiles, on les retrouve également à bord des navires où ils assurent la même fonction. Ils sont particulièrement appréciés pour la beauté esthétique de leurs serrures, qui illustrent la volonté de créer un système inviolable.

Riveted metal Nuremberg privateer's chest. Nuremberg work from the 18th century.

Importante PAIRE de CANDÉLABRES par BARBEDIENNE

en bronze doré et ciselé à huit bras de lumière, coiffés d'une toupie supportée par quatre consoles à décor de feuilles d'acanthe et petites boules en relief, les bobèches à décor de feuillage surmonté d'une guirlande circulaire. Le fût orné de motifs de rinceaux, feuilles d'acanthe et bouquets de fleurs inscrits dans des vases présente deux anses stylisées. La base circulaire ornée de rinceaux. Dix-sept coupelles en verre.

Signée : "F.BARBEDIENNE".
Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892);

Haut. 87, Diam. 24 au pied cm.
(légères usures à la dorure, fêles, égrisures, casses et restaurations aux coupelles).

Important pair of gilt bronze candelabra by Barbedienne.

COMMODE dite "A BAMBOCCI"

en noyer mouluré et sculpté et ronce de noyer. Le plateau de forme rectangulaire orné de godrons en bordure, la commode ouvrant par six tiroirs sur quatre rangs. Les montants en console sont à décor de personnages dénudés, masculin à gauche et féminin à droite, évocation probable d'Adam et Ève. Elle repose sur une corniche surélevée par des pieds en feuilles d'acanthe.
Chacune des huit poignées est sculptée en relief d'un musicien individualisé, entrées de serrure prenant la forme de dauphins affrontés. Le petit tiroir au centre du premier rang présente deux chérubins retenant un médaillon. Chaque tiroir est encadré d'une frise d'oves, les traverses présentent des godrons torsadés se déployant depuis le centre.

Travail génois, région de Ligurie, XVIIe siècle.

Haut. 99,5 Larg. 148, Prof. 72,5 cm.
(accidents et restaurations).

Provenance : collection particulière normande.

COMMODE called "A BAMBOCCI" in walnut. Genoese work of the 17th century.

Bibliographie :
- Alvar GONZÁLEZ-PALACIOS, " Mobile in Liguria ", Genoa 1996, p. 47 pour des commodes " a bambocci " comparables.
- C. STEINER, " Mobili e Ambienti Italiani dal gotico al floreale, Vol I ", Milan, 1963, fig. 186 pour une commode comparable conservée à Castello Sforzesco à Milan.

Pour des commodes comparables :
- vente Sotheby's Londres, 6 décembre 2011, lot n°11,
- vente Artcurial, Paris, 25 novembre 2015, lot n°147.

OPUS SECTILE en marbre, PLAQUE en MARQUETERIE de PIERRES DURES
Le joueur de Zampogna.

Travail ancien, probablement florentin.

Haut. 14,3 Larg. 10 cm.

Provenance : collection particulière, Orléans.

The player of Zampogna, a Florentine hard stone marquetry plate.

La zampogna est un antique instrument de musique de la famille des cornemuses. Typiquement italien, elle est représentée sur cette plaque par un rare travail d'opus sectile ou "commesso fiorentino" dite aussi mosaïque florentine.

La « mosaïque florentine » apparaît à la Renaissance, incluant luxueusement de nombreuses pierres dures de couleurs vives, tels : lapis-lazuli, cornaline, améthyste, agate... Cette technique d'insertion de pierres semi-précieuses est encouragée au XVIe siècle par les Médicis et se perfectionne au fil des siècles grâce à la création, en 1588, de l'Opificio delle Pietre Dure par le grand-duc Ferdinand Ier de Médicis.

Les dessins, fleurs, paysages et figures sont réalisés à l'aide de pièces de pierres de couleur, assemblées les unes à côté des autres, jusqu'à obtenir des effets chromatiques d'effet particulier, semblables à un tableau, tel que défini par Vasari en 1550.

Le terme commisso vient du latin "committere", signifiant "joindre" des morceaux de pierre taillés avec un fil métallique selon une conception initiale. A partir d'un carton composé de sections servant de composition, les différentes pièces sont collées sur un support rigide, puis polies.

De ce modèle florentin naissent plus tard les célèbres manufactures de Prague à la demande de Rodolphe II de Habsbourg, et des Gobelins à l'instigation de Louis XIV, en 1668 .

À la fin du XVIIe siècle, les Corbarelli, une importante famille de marqueteurs de pierres semi-précieuses florentins qui travaillèrent à Brescia, Padoue, Vicence, Modène et Mantoue, introduisent l’art du commisso alla fiorentina dans l’architecture sacrée de décoration d'autels. Ce sont eux qui sont chargés de réaliser les décorations de l'autel de l'église San Domenico de Brescia, aujourdhui disparu. D'autres sculpteurs de Brescia passent également maîtres dans cette technique, en particulier ceux de la famille Gamba.

FAUTEUIL CURULE CANNÉ

en bois mouluré, sculpté, laqué rouge et rehaussé de fleurettes et feuillages polychrome et or, l'amortissement est ajouré d’un décor de fleurons ajourés. Quatre pieds en sabots d’animaux en façade et réunis par une entretoise en "H".

Italie, milieu XVIIIe.

Haut. 88,5, Larg. 56, Prof. 47 cm.
(accidents, cannage moderne, décollements).

Curule cane armchair, legs joined by an "h" spacer. Italian work of the mid-18th century.

COMMODE SCRIBAN HOLLANDAISE

en marqueterie et incrustations d'ivoire sur les trois faces. La façade mouvementée ouvre à quatre tiroirs et à un abattant de pente à doucine. Il dévoile un serre-papiers agrémenté de huit tiroirs et une porte centrale flanquée de piles à chapiteaux ioniques. Les pieds antérieurs en griffe se prolongent en saillies transversales aux angles.
La marqueterie multicolore prend la forme de vases fleuris, fleurs épanouies traitées de façon naturaliste et d'entrelacs.

Travail hollandais du XVIIIe siècle.

Serrures et poignées de tirage aux béliers probablement rapportées.

Haut. 105, Larg. 124, Prof. 68 cm.
(marqueterie en partie postérieure, fentes sur les côtés, serrures modernes).

Dutch inlaid scriban chest of drawers from the 18th century.

Pour des modèles proches mais moins riches :
- vente Paris, 14 juin 2013, lot 209 ;
- vente Paris, 4 décembre 2009, lot 143.

MALLE de CARROSSE en CUIR

Sur une âme en bois gainé d'un cuir, prend place un décor cloué en laiton et bronze de rangs de fleurs de lys, cabochons et de motifs géométriques. Prise annulaire aux bustes de femmes accolés et entrée de serrure figurant un grotesque, surmontant l'astre solaire et le profil de Louis XIV. Poignées latérales en fer forgé.

Fin XVIIe, début du XVIIIe siècle.

Haut. 63, Long. 108,5 Prof. 51 cm.
(accidents).

Leather coach trunk in the profile of Louis XIV. Late 17th, early 18th century.

Compte tenu des nombreux emblèmes propres au Roi (fleurs de lys, effigie du Roi, l’emblème du soleil et la richesse des motifs géométriques) cette malle a pu être utilisée par Louis XIV.

dans le goût de Jean-Baptiste MONNOYER (Lille 1636 - Londres 1699).
Corbeille de fleurs

Toile.

Haut. 71 Larg. 91 cm.
(restaurations anciennes).

Provenance : collection du docteur V. Châtellerault.

Basket of flowers, canvas in the taste of Jean-Baptiste Monnoyer.

DEUX FAUTEUILS à la REINE LOUIS XV

en hêtre mouluré et sculpté, les dossiers de forme violonée, ornés à l'amortissement de fleurettes entourées d'une guirlande végétale ou d'un bouquet , les accotoirs à manchettes se terminant en enroulements, les consoles légèrement mouvementées. Les ceintures chantournées décorées de fleurettes. Quatre pieds courbés, les antérieurs ornés en partie supérieure de fleurettes.

Un fauteuil estampillé " I.CHENAVAT " pour Jacques CHENAVAT, reçu maître le 6 décembre 1763.

Époque Louis XV.

Garnis d'une soie vert d'eau à motif central d'un bouquet de fleurs lié par un ruban fini par deux glands.

Haut. 94,5 Larg. 62,5 Prof. 59,5 cm.
Haut. 94, Larg. 64, Prof. 59 cm.
(accidents et restaurations).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Two Louis XV period armchairs with moulded beechwood floral motifs.

Jacques Chenavat est reçu maître en 1763 et s'installe rue de Cléry, sous l'enseigne à la Croix d'or. Sa carrière est référencée une dizaine d'années, au cours desquelles il produit principalement des fauteuils et chaises de style Louis XV, qui se caractérisent par des guirlandes fleuries et bouquets composés de deux fleurs. La ceinture de notre fauteuil reprend ces motifs à l'instar du châssis de fauteuil cabriolet conservé au Mobilier national (Salverte, 1975, p. 57) et de la ceinture du fauteuil de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais. Si sa production de qualité est relativement classique, elle inspire toutefois les menuisiers du Second Empire. En effet, le fauteuil du Mobilier national sert de modèle pour un ensemble comprenant une paire de Causeuse (GMT1243), un second fauteuil (GMT1244/2) et deux chaises (GMT 1245).

PAIRE de grandes APPLIQUES en bois sculpté et doré, à quatre bras de lumière sur deux registres en forme de culots d’acanthe. Décor ajouré baroque de feuilles au naturel, d’enroulements d’acanthe, de palmettes, de fleurons d’acanthe, de coquilles et de motifs géométriques.

Travail italien, milieu XVIIIe.

Haut. 100, Larg. 42 cm.

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Pair of large carved wooden sconces. Italian work from the mid-18th century.

BARGUENO dit aussi "ESCRITORIO DE SALAMANCA"

de forme rectangulaire en noyer. L'abattant est orné d'une serrure à moraillon à deux pênes et quatre verrous. Deux pendeloques et six coquilles Saint-Jacques. Des motifs en métal découpé sur fond de velours rouge.
Il dévoile quatorze tiroirs dont trois doubles et deux portes. Chaque tiroir orné de part et d'autre d'une arcature à double colonne, en os marqueté de bois doré et noirci, bouton de tirage prenant la forme d'une pomme de pin en métal.

Travail du XIXe siècle dans le goût espagnol du XVIIe.

Haut. 68 Larg. 108, Prof. 44,5 cm.
(petits accidents).

Sur un PIÉTEMENT avec montants à trois colonnes de chaque côté dont la centrale torsadée, reliées par une entretoise à arcatures. Tirettes avec prises à motifs végétaux.
Style Haute Époque. XIXe.
Haut. 81 Larg. 86 cm.

Haut. totale 148 cm.

Provenance : descendance de Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III, protégé du baron James de Rothschild.

Escritorio de Salamanca, cabinet in the Spanish taste of the 17th century.

Bibliographie : Maria Paz AGUILO ALONSO, "El meuble en Espana siglos XVI-XVII", à comparer avec la façade du meuble illustré sous le numéro 218, p.291.

CHAISE à BRAS aux MUFLES de LION

en noyer tourné. Le dossier droit est réuni par des bras torses, terminés par des mufles de lion. Les supports d’accotoirs et le piètement réunis par une entretoise en « H » sont également torses, assemblés par des dés de raccordement à sections carrées.

XVIIe siècle, travail des Flandres.

Velours rouge.

Haut. 95, Larg. 60,5, Prof. 46 cm.
(accidents).

Armchair with lion muffles, turned wooden seat. Work from Flanders in the 17th century.

HORLOGE RÉVEIL LANTERNE

en laiton, coiffée d'une toupie supportée par quatre autres réunies par une entretoise au-dessus de la cloche. Chacune repose sur une colonne dorique. Trois frontons à décor de dauphins aux corps entrecroisés entourés de rinceaux et fleurs. Le cadran principal à décor de deux tulipes affrontées indique les heures par des chiffres romains en alternance d'un décor végétal, les minutes signalées par un chemin de fer. Le cadran tournant du réveil, orné d'une fleur épanouie, présente les heures en chiffres arabes. Repose sur quatre pieds toupies.
Marquée "William Speakman in / Hatton Garden London ".

Travail anglais de la fin du XVIIe, début du XVIIIe siècle.

Haut. 39, Larg. 14,7 Prof. 14,7 cm.
(en l'état).

Lantern alarm clock by an English horologist from the end of the 17th and beginning of the 18th century.

William Speakman est l'apprenti de William Colson. Il est reçu maître à la Compagnie des Horlogers en 1701. Il installe son atelier à Westminster puis à Hatton Garden, où cette horloge lanterne a d'ailleurs été réalisée, comme l'indique les inscriptions relevées sur son cadran. La production de Speakman en particulier s'inscrit pleinement dans la production britannique des horloges lanternes. Elles tirent leur nom de leur forme caractéristique et sont le premier type d'horloge apparaissant dans la sphère civile en Grande-Bretagne à partir de la fin du XVe siècle. Toutefois, l'usage de ces pièces ne devient courant qu'à partir du début du XVIIe siècle.

Jacob de WITT (Amsterdam, 1695-1754)
Trois putti

Crayon noir, plume et encre brune, lavis avec des rehauts de blanc.
Signé " J.de Wit " en bas à droite.

Haut. 27,3 Larg. 24 cm.
(piqures).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Three putti, plume and lavish by de Witt.

MIROIR à PARECLOSES en bois sculpté et doré à décor de motifs végétaux, entrelacs et coquilles, carquois et torches enflammées en trophée. Dans la partie supérieure un masque de satyre à la couronne de laurier voit ses moustaches se prolonger en entrelacs. Les miroirs d'encadrement sont biseautés.

Travail en partie du XVIIIe siècle.

Étiquette au dos « Maison fondée en 1814 LEON DVORJAK DIJON magasin de glaces, atelier d’étamage, dorure sur bois… »

Haut. 190, Larg. 107 cm.
(petits manques et accidents).

Provenance : descendance de Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III, protégé du baron James de Rothschild.

Pareclose mirror in gilded wood. Partly 18th century work.

DEUX FAUTEUILS à la REINE RÉGENCE et LOUIS XV

en bois naturel mouluré et richement sculpté, les dossiers décorés à l'amortissement d'une fleur. Les accotoirs mouvementés, à manchette pour l'un, se terminant par des enroulements présentant des feuilles d'eau et d'acanthe qui se prolongent sur des consoles mouvementées. Les ceintures chantournées à décor de coquilles et rinceaux. Quatre pieds cambrés se terminant par des enroulements et présentant sur les antérieurs un décor de feuilles d'eau et feuilles d'acanthe.

Fin d'époque Régence pour l'un et Louis XV pour l'autre.

Garnis d'un tissu jaune à motifs floraux.

Le fauteuil Régence : Haut. 99,5 Larg. 71, Prof. 71,4 cm.
Le fauteuil Louis XV : Haut. 94,6 Larg. 61, Prof. 66 cm.
(accidents et restaurations).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Two Regency and Louis XV period armchairs in moulded wood.

Belle COMMODE LOUIS XIV

en marqueterie de palissandre et de bois de violette, la façade légèrement bombée. Elle ouvre par quatre tiroirs sur trois rangs, les montants arrondis, leurs cannelures et les traverses incrustées de laiton. La marqueterie alterne les essences de bois sombre et foncé dans des encadrements. Le plateau à décor de cercles et de demi-cercles autour d'un motif central polylobé.
Garniture de bronzes dorés tels entrées de serrure, mains tombantes et lingotière. Ils prennent la forme de bouquets fleuris, figures couronnées, dauphins, coquilles et frises de perles.

Travail parisien, fin XVIIe, début du XVIIIe siècle.

Haut. 83,5 Larg. 118,5 Prof. 63 cm.
(replacages, restaurations).

Provenance : descendance de Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III, protégé du baron James de Rothschild.

Beautiful Louis XIV period Parisian chest of drawers in rosewood marquetry.

PAIRE de MIROIRS avec VÉNUS et DIANE

de forme mouvementée, dans un encadrement Rocaille en bois doré à motifs de fleurs épanouies et entrelacs ; les glaces ornées au centre de Vénus pour l’une, de Diane pour l’autre en verre églomisé.

Travail probablement italien du XVIIIe siècle.

Haut. 87, Larg. 56 cm.
(encadrement redoré, miroir piqué, accidents et restaurations du cadre, portes lumières manquant).

Provenance : collection particulière, Rennes.

Pair of 18th century Italian mirrors with églomisé figures of Diana and Venus.

MIROIR dit de MERCURE

en bois sculpté et doré L’encadrement du miroir est légèrement en trapèze et mouvementé en partie haute. Le miroir gravé présente une scène mythologique figurant Mercure. De profondes feuilles d‘acanthe enroulées et ajourées de fleurs forment le cadre.

Italie, milieu XVIIIe siècle.

Haut. 71, Larg. 65 cm.
(accident au cadre).

Mirror so-called Mercury in golden wood. Italian work from the mid-18th century.

VERRE à JAMBE au ROI de POLOGNE

en verre soufflé, de forme évasée à décor gravé à la meule. Riche ornementation à décor monogrammé "AR" sur un cartouche surmonté d'une coupe à guirlandes perlées et à l'orbe crucigère pour la couronne royale, cerné de cornes d'abondance, de rinceaux et de guirlandes fleuries. Jambe creuse torsadée à inclusion sulfurisée de couleur rouge vermillon et paillettes d'or, sur une base circulaire ornée d'une tige de roseau aux entours de rinceaux.
Verre de tradition germanique, probablement de Bohême.

Le chiffre "AR" signifie "Augustus Rex" en hommage au roi de Pologne Auguste II (1709-1733) ou son fils Auguste III (1733-1763).

Deuxième quart du XVIIIè siècle.

Haut. 18,5 Diam. du pied 9 cm.

Provenance : ancienne collection du XIXe siècle d'un général lillois, par descendance.

Leg glass to the King of Poland. Blown glass with engraved decoration.

Remerciements à M. Brenard Dragesco pour ses utiles précisions.

École FRANÇAISE du XVIIIe siècle,
Entourage de Hyacinthe RIGAUD
Portrait d'Auguste III roi de Pologne, prince électeur Frédéric-Auguste de Saxe, fils d'Auguste Le Fort.

Toile.

Haut. 31, Larg. 24.8 cm.
(restaurations anciennes).

Provenance : au dos une étiquette indique que le tableau a été acheté à la vente des collections de la Princesse Alix Faucigny-Lucinge, née de Choiseul-Gouffier en novembre 1917, n° 92. Catalogue joint.

Portrait of Augustus III King of Poland, Elector of Saxony by the entourage of Hyacinth Rigaud.

Le musée des Beaux-art de Dresdes conserve l'original de Rigaud, peint en 1715. Le musée des Beaux-arts de Tours conserve un tableau de l'atelier de Louis de Silvestre peint après 1749 reprenant la même composition.

Suite de DIX ASSIETTES d'après le Service des oiseaux d'Amérique du Sud

en porcelaine à décor polychrome et or au centre d’un oiseau exotique posé sur une guirlande de feuillage en or nouée sur deux supports à la grecque, l’aile décorée d’une frise de plante variée sur chaque assiette.
Les oiseaux nommés sur un cartouche à fond or : toucan du Para, carouge orange, roi des gobe-mouches, eurylaine de Java, merle de la Guyane, Manu ode, rodier vert, martin chasseur, drongo azur, martin rose.
Les plantes nommées en noir au revers.

Marques et date apocryphes de Sèvres, 1818.
Dans le style de Sèvres, XXe siècle.

Diam. 24,5 cm.
(deux assiettes avec égrenures).

Suite of ten procelain plates after the South American Bird Service in the style of Sèvres, 20th century.

Entre 1818 et 1825, Alexandre Brongniart fait appel pour la manufacture de Sèvres à Pauline Knip pour la décoration d'un service à dessert nommé Service des oiseaux d'Amérique du Sud. Pauline Knip visita le Museum d'Histoire naturelle pour sélectionner les oiseaux qu'elle souhaitait représenter. Elle refusa de venir travailler à la manufacture de Sèvres, préférant peindre dans son atelier à Paris, boulevard du Montparnasse, où chaque élément du service lui fut apporté pour être décoré. Ce service fut livré en 1826 sur ordre de Charles X à la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Une glacière est conservée au National Museums and Galleries of Wales de Cardiff et a récemment fait l'objet d'un article (Oliver Fairclough, "An ice-cream pail from the Sèvres Service des oiseaux de l'Amérique du Sud", The French porcelain Society journal, vol. II, 2005, pp.133-143). Huit assiettes, deux sucriers Melissen et trois jattes à fruits hémisphériques sont conservés au Musée Hillwood à Washington (Liana Paredes Arend, Sèvres Porcelain at Hillwood, 1998, pp. 89-91 et Marcelle Brunet, Marvin C. Ross, "The Sèvres Service of South American Birds at Hilwwod", The Art Quaterly, 1962, pp. 196-208).

Les présentes assiettes reprennent le principe et le style des oiseaux de Pauline Knip, se détachant sur le fond blanc de la porcelaine, posés sur une guirlande or.

CARTEL D'ALCOVE et son CUL de LAMPE par FURET

en marqueterie Boulle. Laiton gravé sur fond d'écaille brune, avec une ornementation de bronzes dorés tel putto reposant sur une sphère sur l’amortissement. Cadran à douze compartiments émaillés figurant les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Signé "André FURET, PARIS". Mouvement à fil. Sonnerie à chaîne au passage et à la demande.

Début du XVIIIe siècle.

Jean- André Furet (circa 1690-1778), reçu Maître horloger en mai 1710.

Haut. 50,5 Larg. 23, Prof. 13,5 cm
Haut. totale 72,5, Larg. 26, Prof. 15,5 cm.
(échappement et aiguilles changés, manques et accidents de la marqueterie, éléments rapportés).

Provenance : collection particulière, Rennes.

Cartel of alcove in marquetry Boulle by André Furet ringing on demand.

TABLE de MILIEU DIRECTOIRE

en placage d'acajou, ouvrant par un tiroir en ceinture. Elle repose sur des pieds gaines. Garnie d'un marbre gris Saint-Anne.
Elle est surmontée d'un plateau amovible adapté. Double-face il est foncé d'un cuir pour faire table à écrire de l'un, et d'un velours vert pour faire table à jeu de l'autre.
Sabots et entrée de serrure en laiton.

Époque Directoire.

Haut. 74,5 Long. 82, Prof. 44 cm.
(le plateau amovible peut être rapporté).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Directoire period middle table with a removable top.

TROIS CHAISES CANNÉES par TILLIARD

en hêtre mouluré et sculpté, le dossier de forme violonée décoré à l'amortissement de fleurettes entourées de guirlandes feuillagées, l'épaulement orné de rinceaux d'acanthe. La ceinture chantournée présentant au centre des fleurettes parées sur chacun des côtés de guirlandes végétales. Quatre pieds cambrés en console ornés en partie supérieure de fleurettes et se terminant par des feuilles d'acanthe.

Estampillées TILLIARD, pour Jean-Baptiste I TILLIARD père, reçu maître en 1717, ou Jean-Baptiste II TILLIARD fils, reçu maître le 16 juillet 1752.

Haut. 94, Larg. 50,5 Prof. 51 cm.
(accidents, restaurations et renforts métalliques, un pied anté).

Provenance : descendance de Jean Marie-Pie Michel Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Three moulded beech caned chairs stamped by Tillard in the 18th century.

La dynastie des Tilliard naît avec Jean-Baptiste Tilliard Ier (1665-1766). Installant son atelier à Paris, rue de Cléry, il reçoit les commandes de prestigieux amateurs à commencer par le prince de Soubise, mais surtout le mobilier de la Couronne. La richesse de son vocabulaire esthétique associée aux nombreuses formes de siège proposées font de lui l'un des menuisiers les plus reconnus de son temps, à l'instar des Foliot. Sa production est prolongée par son fils Jean-Baptiste II Tilliard (1752-1797) qui se joint à l'atelier familial dans lequel il réalise son apprentissage. En raison des connaissances acquises auprès du père et la reprise de la même estampille, les productions personnelles des Tilliard père et fils sont difficilement distinguables.

Probablement École ITALIENNE du XVIème ou du XVIIème siècle
Tête de dragon

Fragment de sculpture en marbre beige rosé.

Haut. 11,5 Larg. 8, Long. 15 cm.

Présenté sur un SOCLE en marbre vert veiné moderne.
Haut. totale : 15 cm.

Provenance : collection particulière parisienne depuis les années 1950, transmis pas descendance vers 1990 ; Château de l’Indre.

Dragon head in pinkish beige marble, probably by an Italian school of the 16th or 17th century.

FAUTEUIL à la REINE RÉGENCE

en noyer mouluré et sculpté, le dossier décoré à l'amortissement d'une coquille entourée de deux rinceaux surmontant un motif losangé, l'épaulement à enroulement végétal, les accotoirs ornés de feuilles d'acanthe reposant sur des consoles mouvementés à décor feuillagé. La ceinture chantournée présentant au centre une coquille entourée d'une guirlande de feuillage, sur les petits côtés des coquilles. Quatre pieds jarrets se terminant par des enroulements et feuilles d'acanthe et réunis par une entretoise ceint au centre d'une fleur.
Porte une étiquette ancienne présentant la mention " M. Claret ".

Époque Régence.

Garni d'une tapisserie aux petits points à motifs végétaux.

Haut. 93, Larg. 63, Prof. 65 cm.
(petits accidents et restaurations, anciennement canné).

Provenance : descendance de Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Régence period armchair à la Reine.

Francesco CASANOVA (Londres, 1727 - Mödling, 1802)
La halte du troupeau

Crayon noir, lavis brun et aquarelle.

Haut. 23,9 Larg. 35,2 cm.
(tâches).

Provenance : descendance de Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

The halt of the herd, plume and watercolour by Casanova.

Attribué Willem Van DIEST (La Haye 1610 - 1673)
Baleiniers dans une crique

Panneau de chêne, deux planches, non parqueté.

Haut. 43 Larg. 70 cm.
(restaurations anciennes).

Whalers in a cove, oak panel attributed to Willem Van Diest.

PAIRE de PIQUE-CIERGE TRIPODE

en bois polychrome mouluré et sculpté. La partie supérieure ornée d'un rang d'ove, le fût balustre se terminant par un panier ajouré surmontant un motif torsadé. La base triangulaire supportée par des pieds en enroulement.

Travail vraisemblablement italien du XVIIe.

Haut. 152,5 Larg. 72, Diam. 38,5 cm.
(accidents, manques).

PAIRE d'APPLIQUES

à deux bras de lumière en bronze doré et patine brune à décor d'angelots musiciens. Les bras de lumière à décor de feuilles d'acanthe émanant du nœud au torse de l'enfant sont soutenus par deux enroulements se terminant par des fleurs.

Style Louis XVI, XIXe.

Haut. 45, Larg. 25 cm.
(électrifiés, petites usures à la patine).

D'après un modèle de Jean HAURÉ livré en 1787 pour le Château de Saint-Cloud. L'exemplaire est aujourd'hui conservé au Victoria and Albert Museum à Londres.

Pair of sconces with cherubs, based on a Louis XVI period model delivered for the chateau de Saint-Cloud.

TABLE à JEU DEMI-LUNE de style LOUIS XVI

le plateau plaqué d'un damier et décor de cubes en bois de rose, amarante et prunier. Elle ouvre par un tiroir supporté par un pied. L'intérieur foncé d'un velours vert avec un galon. Elle repose sur cinq pieds en gaine.
Sabots en laiton à section carrée.

Style Louis XVI, XIXe.

Haut. 71, Diam 108 cm (petits sauts de placage).

Provenance : descendance de Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Louis XVI style half-moon game table with marquetry of cubes.

PAIRE de FLAMBEAUX LOUIS XVI

en bronze ciselé et doré. Le fût à cannelures rudentées à pointes d’asperge, sur une base au cordon de laurier et frise de perles. Les porte-bobèches façon en vases sur piédouches à frises de perles. Bobèches d'origine. Dorure à l'or moulu.

Époque Louis XVI.

Haut. 27,5 cm.
(restaurations, un fût ressoudé).

Provenance : descendance de Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III protégé du baron James de Rothschild.

A pair of Louis XVI period gilt bronze torch.

PAIRE de BERGÈRES EMPIRE

en acajou et placage d'acajou sculpté, à dossier droit, les accotoirs à feuilles de palmettes, bague festonnée et feuilles de lotus, la ceinture cintrée. Elles reposent sur quatre pieds sabres.

Empire-Restauration.

Garnies d'un velours bleu au bouquet de fleurs dans un cartouche et fleurettes.

Haut. 95, Larg. 60,7 Prof. 65,7 cm.
(petits accidents et restaurations).

Provenance : descendance de Claret (1805-1886), architecte-décorateur de Napoléon III et protégé du baron James de Rothschild.

Pair of Empire mahogany armchairs with lotus decoration.

PAIRE de TORCHÈRES

à cinq bras de lumière et une lumière sommitale en bronze alternant bronze doré et bronze à patine canon de fusil. Les bras de lumière à enroulements feuillagés rayonnant autour d'une toupie reçoivent chacun des bobèches à décor de rinceaux. Elle repose sur un triple fût réuni par une bague centrale. La base tripode à enroulement sur un piédestal en bronze doré mouvementé.

Époque Empire ou Restauration.

Haut. 75, Diam. 34,5 cm.

Pair of candelabra close to Thomire's productions, alternating gilded bronze and bronze patina in the gun barrel style.

Rare travail de qualité s'apparentant aux productions finales de Thomire décédé en 1843, le grand bronzier de l'Empereur.

John-Lewis BROWN (Bordeaux, 1829 - Paris, 1890)
Le perroquet affolé

Toile signée en bas à gauche.

Haut. 195, Larg. 97 cm.
(petits accidents et restaurations)

The frightened parrot. Canvas by John-Levis Brown.

Amoureux des animaux, John-Lewis Brown ne se destinait pas à entamer une carrière de peintre. Formé d'abord à l'école vétérinaire d'Alfort, il abandonne finalement cette carrière pour se consacrer à la peinture. Il gardera toute sa vie un goût pour les figures animalières, à l'instar de son maître à penser Eugène Delacroix. John-Lewis Brown livre dans notre tableau un condensé de son œuvre. Tandis qu'un chat angora tente de dévorer un paon, des chiens de terriers s'efforcent d'attraper un Ara. Cette confusion entre chiens et perroquet n'est pas sans rappeler sa charmante toile intitulée "Le jour de sortie des pensionnaires ; jardin zoologique d'acclimatation", qu'il présente au Salon en 1865 (Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, E651).

PENDULE aux TROIS GRÂCES à CADRAN TOURNANT d'après CLODION

en bronze doré. La base en forme de colonne circulaire ornée de feuillages et d'enroulements. Les trois grâces d'après Clodion, en pied, portant un globe avec une pendule à mouvement horizontal surmonté d'un amour.

Travail de qualité de la fin du XIXe ou début du XXe siècle, de style Louis XVI.

Haut. 52 cm.
(mécanisme à réviser, petits accidents et manques)

Provenance : collection particulière, Cagnes-sur-Mer.

Clock with the three graces with a revolving dial after Clodion.

Le modèle de la pendule aux Trois Grâces est conçu à la fin de la décennie 1760 par le bronzier François Vion et l'horloger Jean-André Lepaute, d'après un dessin aujourd'hui conservé à l'Institut national d'Histoire de l'Art à Paris. La composition et l'ornementation reprennent pleinement le goût pour l'Antiquité qui se développe depuis les années 1750, grâce notamment au voyage en Italie du Marquis de Marigny. Reprenant la fraîcheur de la composition des Trois Grâces de Clodion, lui-même inspiré du groupe de Germain Pilon pour le monument au coeur d'Henri II, cette pendule offre un répertoire néo-classique abouti au travers des consoles en enroulement et couronnes de laurier.

Le premier exemplaire de cette pendule "doré d'or de Germain" est livré par le marchand-mercier Simon-Philippe Poirier à la comtesse du Barry en 1769 pour la somme de 2.400 livres. Saisie en 1794, la pendule entre, semble-t-il, dans les collections de la Générale Moreau. Elle en est retirée en 1804 pour être réparée par son concepteur et placée au château de Fontainebleau, comme l'indique le mémoire du 15 frimaire an XIII (6 décembre 1804). Disposées d'abord dans la salle de bain de l'Empereur, les Trois grâces parent finalement entre 1807 et 1810 le salon de l'Appartement du prince. Ce n'est qu'en 1900, pour l'Exposition universelle de Paris, qu'elle est présentée au grand public. Il semble en ce sens, que notre pendule produite ait été inspirée directement par le premier exemplaire, revenue aujourd'hui à Fontainebleau après son exposition jusqu'en 1986 au Louvre. Outre l'exemplaire de Lepaute, des pendules similaires sont livrées dès le XVIIIe siècle par Gudin, Montjoye ou Dutertre.

Attribué à Giovanni Battista GATTI (Florence, 1816-1889)
Trône de Bacchus

Fauteuil curule en marqueterie d'ivoire et de bois foncé, le dossier droit architecturé orné d'une scène de Bacchante au vase en partie supérieure et d'un Faune trayant un bouc en partie basse. L'ensemble est orné de décors de grotesques, rinceaux, chimères et mascarons.

Haut. 128,5, Larg. 58,5 Prof. 51 cm.
(en l'état).

Provenance : ancienne collection du château de Loncheray-en-Maine et Loire ; par descendance, Touraine.

Ivory inlaid throne of Bacchus attributed to Gatti.

Giovanni Battista Gatti est un ébéniste italien spécialisé dans la marqueterie d'ivoire, d'ébène et d'écaille de tortue. Au XIXe siècle, le mouvement historiciste remet à l'honneur les techniques et les motifs du passé. En Italie, la Renaissance est copiée comme le modèle d'un âge d'or. Gatti reprend ainsi les motifs de grotesques qui ont été popularisés par Raphaël dans les Loges du Vatican suite à la découverte des décorations de la Domus Aurea de Néron excavée au XVIe siècle. Les ébénistes italiens sont fameux pour leurs cabinets d'ivoire et d'ébène, notamment dans la région napolitaine vers 1600. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, Gatti et ses émules font revivre ces traditions pour des meubles de prestige présentés aux expositions universelles à l'occasion desquelles l'ébéniste triomphe, notamment à Paris en 1855, 1867 et 1878.

Spécimen en ivoire (elephantidae spp) pré-convention. Antérieur au 1er juillet 1947.
Pour une sortie de l'Union Européenne, un CITES de réexport sera nécessaire. Celui-ci sera à la charge de l'acquéreur

Alfred BARYE (Paris, 1839-1882)
Saint Bernard

Épreuve en bronze du XIXe sur un socle à doucine.
Signée "A. Barye". Cachet de fondeur "C&L déposé bronze garanti au titre" et numéroté "(?)1427". Fondeur Coutenot-Lelièvre.

Haut. totale 31, Long. 35, Larg. 15 cm.

Large Saint Bernard in bronze by Alfred Barye.

MEUBLE à HAUTEUR d'APPUI aux VINGT-DEUX PLAQUES de PORCELAINE

de forme rectangulaire, en marqueterie de frisage, satiné, avec ornementation de bronzes dorés et vingt-deux plaques de porcelaine sur fond bleu céleste et rehauts d'or dans le style de Sèvres. Les montants et le bandeau, ceints entre deux lingotières, alternent cartouches de plaques de porcelaine aux bouquets de fleurs et appliques en bronze à motifs végétaux.
Le meuble ouvre par un vantail orné au centre d'un grand médaillon en porcelaine illustrant une scène galante dans un paysage avec Pierrot offrant un bouquet de roses à Colombine. La scène - inscrite dans un riche cadre à fleurettes, enroulements et rinceaux - est entourée aux quatre coins de plaques de porcelaine aux bouquets floraux. Le meuble repose sur une plinthe chantournée ornée également d'un décor de bronzes. Très riche ornementation de bronzes dorés dont lingotière, cadres de bronze et appliques.
Coiffé d'un marbre blanc mouluré.

Travail de qualité du XIXe siècle, dans le goût de DIEHL.

Haut. 110,5 Long. 85,5 Prof. 48 cm.
(serrure désolidarisée, éclats au marbre, manques et petits accidents).

"Meuble à hauteur d'appui" decorated with twenty-two porcelain plates. Work in the taste of Diehl in the 19th century.

Les plaques de notre meuble font indéniablement référence au style des premières porcelaines du XVIIIe siècle par la Manufacture de Sèvres. Nombreux sont les ébénistes du Second Empire à proposer des meubles en ce goût. Henry Dasson, Charles-Guillaume Diehl, Paul Sormani, Moritz-Meyer, la dynastie des Monbro ou encore la maison Giroux en collaboration avec des maîtres ébénistes s'inscrivent dans ce genre et vont même jusqu'à dépasser leurs illustres prédécesseurs. Notre meuble à hauteur d'appui n'est pas signé par l'un de ces ébénistes. Il n'en demeure pas moins que l'important médaillon placé au centre du vantail rappelle le traitement de Charles-Guillaume Diehl (1811-1972- . Plusieurs meubles comparables lui sont attribués, dont un cabinet ouvrant par deux portes (vente New York, Christie's, 19-20 octobre 2011, n°6), présentant une composition proche. Les importants médaillons sont inscrits au centre dans un riche encadrement de bronzes dorés. Toutefois des productions anonymes proposées dans le commerce offrent aussi des formes générales très proches et des ressemblances frappantes dans le dessin des bronzes.

Edme-Alexandre-Francisque ROUSSEAU
Partie de service

en porcelaine de trente pièces comprenant une cafetière couverte, une théière couverte, un pot à sucre couvert, un pot à lait, une jatte, douze tasses et douze soucoupes, un plat à gâteaux carré, une assiette à gâteaux, décor polychrome de bouquets de fleurs dans des cartouches à fond or sur fond platine orné d’entre lacs d’arabesques, les verseuses inspirées de formes ottomanes.
Marquée "F. R. Fournisseur du Roi", décoration inaltérable.

Paris, vers 1847-1848.

Hauteur de la plus grande verseuse : 32 cm.
(le plat à gâteaux accidenté, éclat à un couvercle de verseuse, quelques usures.)

Part of a cake service of thirty picèces in porcelain by Rousseau, a king's supplier ciraca 1847.

Edme-Alexandre-Francisque ROUSSEAU tient un atelier de décoration et de dorure de 1837 à 1853, 49 boulevard Saint Martin et 54 rue Meslay à Paris. Il dépose en février 1844 le brevet d'un procédé de dorure inaltérable et devient fournisseur du roi en 1847.

Théodore RIVIÈRE (Toulouse, 1857 - Paris, 1912)
Carthage, 1892

Bronze à la cire perdue, signé, à la spectaculaire patine polychrome, brun, vert médaille, cuivre et rehauts d'or.
Titré et daté. Cachet de fondeur : "Susse Frère éditeurs".

Haut. 42 cm.

Provenance : d'après la tradition familiale, ancienne collection Alfred Lamouroux (1840-1900) vice-président de la commission du Vieux Paris (1897-1900) ; par héritage, collection particulière, Berry.

Carthage, bronze with a spectacular polychrome patina by Théodore Rivière in 1892.

Bibliographie : Élisabeth LEBON, Dictionnaire des Fondeurs de bronze d'art, Romainville, Marjon éditions, 2003, un modèle d'édition Susse reproduit p. 48.

Sculpteur orientaliste et voyageur, Rivière triomphe au Salon des artiste français de 1895 avec ce groupe inspiré du roman de Gustave Flaubert " Salammbô ". L'artiste fige pour l'éternité le moment où le chef barbare Mâtho expire aux pieds de Salammbô, la fille de son ennemi carthaginois, en criant : "Je t'aime ! Je t'aime !".

Le musée du Luxembourg achète l'œuvre pour 6.000 francs (Orsay, RF 2521, LUX 131), tandis que le musée des Beaux-arts de Dijon conserve l'esquisse en plâtre originale. La manufacture de Sèvres obtient, elle, son édition en biscuit, mais ce sont les frères Susse qui emportent le contrat de commercialisation en plusieurs grandeurs. La patine polychrome virtuose de notre bronze participe pleinement aux mouvements impressionniste et symboliste, renforçant de façon tragique le personnage de "femme fatale" qu'est Salammbô.

VITRINE en placage de BOIS de ROSE

à marqueterie de frisage ouvrant par une porte battante. L'attique présente une succession de deux importantes doucines. La façade et les côtés bombés offrent trois cartouches dans lesquels sont présentés une marqueterie losangée à fleurettes. L'intérieur découvre trois étagères en verre, le fond est ceint d'un miroir. Quatre pieds cambrés. Très riche ornementation de bronzes dorés à motifs végétaux comme sabots, chutes d'angle, entrées de serrure, filets d'encadrement ou agrafe centrale.

Travail de qualité du XIXe siècle, de style Louis XV.

Haut. env. 195, Larg. 110, Prof. 55 cm.
(petits accidents).

Rosewood showcase in the Louis XV style. Work from the 19th century.

Victor SÉGOFFIN (Toulouse, 1867-1925)
Portrait de William Nelson Cromwell, c. 1925

Cire.

Haut. env. 39,7 Larg. 23, Prof. 18,5 cm.
(petites traces de poussière sur la cire, petit enfoncement à l'arrière).

Présentée sous une VITRINE CAGE avec un support en bois portant un cartouche "Ségoffin (Victor)".
Haut. vitrine 73,6 Larg. 40,8 Prof. 33,3 cm.

Wax portrait of the American patron William Nelson Cromwell by the sculptor Victor Ségoffin, circa 1925.

Avocat américain, William Nelson Cromwell (1854-1944) intervient principalement dans la promotion du Canal de Panama. Il défend ainsi le Syndicat français du Canal en faisant pression auprès du Congrès américain pour construire le canal à travers le Panama et non le Nicaragua. Par ailleurs, Cromwell endosse des causes bénévoles en se mettant notamment au service des personnes atteintes de cécité. Il s'installe en France après la Première Guerre mondiale.

Le sculpteur portraitiste toulousain Victor Ségoffin réalise son portrait en bronze en 1925. Il est vraisemblable que notre modèle soit une étude préparatoire. En effet, un exemplaire en bronze est aujourd'hui présenté devant l'école dentellière de Bailleul pour rendre hommage aux qualités de mécène de Cromwell, qui relance l'activité textile dans le Nord de la France. Un autre exemplaire en bronze est aussi conservé au Musée franco-américain du château de Blérancourt.

Joseph CORMIER dit Joe DESCOMPS (Clermont-Ferrand, 1869 - Paris, 1950)
Baigneuse au drap

Épreuve en bronze à patine brune nuancée de vert, signée sur la terrasse "Cormier JP" et cachet du fondeur "Leblanc Barbedienne Fondeur", numérotée "n°1".

Haut. 68, Larg. 34, Prof. 20 cm.
(pâtine usée, petits accidents).

Provenance : collection particulière, Rennes.

Bather with sheet, bronze with green patina, by Joseph Cormier.

MEUBLE à HAUTEUR d'APPUI aux PUTTI en vernis dit Martin

de forme demi-lune, en bois de placage, satiné, vernis genre Martin et ornementation de bronzes dorés. Le bandeau, décoré d'une frise en bronze, à décor végétal et enroulements, est inscrit entre deux lingotières et ouvre par un tiroir.
Deux pilastres séparent la façade de façon tripartite. Chaque pilastre est orné d'un bouquet de quatre feuilles d'acanthe surmontant des chutes d'angle à têtes de bélier, dont les cornes stylisées rappellent les volutes d'un chapiteau ionique. Le meuble ouvre en façade par un tiroir et un vantail décoré au centre d'une ornementation de bronzes de forme rectangulaire aux angles rentrés, qui inscrit un décor en vernis genre Martin orangé représentant une réunion de putti jouant sous un arbre.
Les côtés en marqueterie de frisage losangé, sont parés de la même ornementation de bronzes aux angles rentrés. Ils présentent, au centre, une applique en bronze doré en forme de vase balustre fleuri, au col godronné, aux anses grecques et décoré sur la panse d'une danse de Pan et Flore.
Le meuble repose sur quatre pieds toupies. Riche ornementation de bronzes dorés, dont entrées de serrure, lingotières, chutes d'angle, appliques, console, frise et sabots.
Dessus recouvert d'un marbre cipolin sanguins d'Oran.

Travail de qualité du XIXe siècle, dans le goût de BEURDELEY.

Haut. 113,5 Long. 113, Prof. 45 cm.
(un pied arrière accidenté, une moulure décollée, ébréchures au marbre, petits accidents).

"Meuble à hauteur d'appui" with putti decor. In varnish said "Martin" in the taste of Beurdeley in the 19th century.

Notre meuble d'entre-deux figure une réunion de putti sous un arbre, traitée en vernis dans le genre Martin. Quatre jouent avec des oiseaux, deux cueillent des fleurs tandis que deux autres supportent un miroir. La scène est inscrite dans un paysage à l'antique symbolisé par un piédestal supportant une cassolette, qui prend la forme d'une pomme de pin. Parmi les meilleurs ébénistes usant de la technique du vernis Martin au XIXe siècle, figurent François Linke, Henry Dasson et Louis-Auguste-Alfred Beurdeley. Notre meuble d'entre-deux peut davantage être comparé aux manières de ce dernier atelier famillial. D'une part la frise de la ceinture supérieure présente un motif de rinceaux très proche de l'important meuble à hauteur d'appui conservé au Musée des Arts décoratifs (inv. 46514). D'autre part, les putti très potelés avec leurs petits cous se confondant dans leurs mentons sont semblables à sa manière de les représenter.

Importante PAIRE de VASES COUVERTS aux MARINES de VERNET

en porcelaine blanche émaillée polychrome, rehauts d'or et ornementations en bronze doré. Chacun des couvercles est coiffé d'un amour tenant une flèche. Le rebord orné de rinceaux, motifs floraux et formes géométriques donnent appui à deux importantes anses épousant la silhouette du vase jusqu'à la panse. Les longs cols et les panses sont décorés à l'avant de scènes portuaires d'après Joseph Vernet inscrites dans des cartouches richement ornés. L'arrière reçoit un décor de rinceaux stylisés et de bouquets de fleurs composés de différentes espèces, telles que tulipes et violettes. Les piédouches sont enrichis d'une guirlande florale reposent sur des socles en bronze.

Chacun des couvercles découvrent au revers l'inscription apocryphe "Offert par son Altesse le Régent de France à la princesse Henriette d'Angleterre".

Marque apocryphe aux épées croisées.

Seconde moitié du XIXe siècle.

Haut. 80 cm. (fêles et restaurations).

Pair of covered porcelain vases decorated with marines by Vernet. 19th century work.

Cette importante paire de vases couverts en porcelaine de Paris, datant de la seconde moitié du XIXe siècle, fait appel à un fantasme historique de la part de son auteur. Au revers de chacun des couvercles, est ainsi inscrit : " offert par son Altesse le Régent de France à la princesse Henriette d'Angleterre ". Il s'agirait donc d'un cadeau de qualité pour un récipiendaire royal. Or cette mention flatteuse doit être accompagnée de réserves, car les décors de marine par Joseph Vernet (1714-1789) ne peuvent correspondre à la vie de celle à qui ces vases sont censés être destinés. Le port de la mer orientale au lever du soleil, (Munich, Alte Pinakothek, 2348), ayant inspiré la composition de l'un des cartouches, est en effet commandé en 1751 et daté de 1755.Or, Henriette d'Angleterre décède en 1670 tandis que le Régent Philippe d'Orléans s'était éteint en 1723 ! La composition inversée entre le tableau et la scène portuaire de ce vase prouve par ailleurs que le décor a été peint d'après des gravures éditées a posteriori, et certainement en Saxe, comme la marque aux épées croisées de Meissen voudrait le faire croire. En ce sens, ces vases témoignent particulièrement bien du courant historiciste au XIXe siècle, qui s'appuie sur des vérités historiques... accompagnées de quelques écarts.

FACE à MAIN dit de CHARLES QUINT

en bronze doré et finement ciselé.
Riche ornementation de trois paires de personnages à l'Antique, entourant un miroir à pans coupés.
Dans la partie supérieure scène de bataille, et inférieure une Renommée dans un médaillon.
Anneau de suspension au revers.
Inscriptions: "CONCOURS CROZATIER" et "PLUS ULTRA", devise de Charles-Quint, empereur du Saint-Empire.

Haut. 22,5 Larg. 9,5 cm.
(petits manques).

Provenance : collection de l'Indre.

Mirror "face à main" said of Charles V in finely chiselled bronze.

Charles CROZATIER (1795-1855) sculpteur, fondeur, ciseleur institue un prix à son nom pour promouvoir son métier à travers un concours. Enseignement et émulation comme voie de perfectionnement animent ce concours dont ce premier prix de ciseleur était doté d'une récompense. Force est de constater que, bien que recherché, ce prix conforte des carrières déjà assises plus qu'il n'en révèle de nouvelles.

Jeanne ITASSE-BROQUET (Paris, 1867-1941)
Vide-poche aux Naïades, 1906

Bronze doré, figurant deux baigneuses alanguies et dénudées.
Signé, daté et marqué sur le côté "première épreuve".

Haut. 23,5, Long.68 cm.
(petites rayures).

Provenance : collection particulière, Rennes.

Empty pocket at the Naïades, 1906 a first gilt bronze by Jeanne Itasse-Broquet.

Louis Comfort TIFFANY (New-York, 1848-1933)
Suite de quatre coupes "Favrile Glass"

et soucoupes en verre. Toutes les pièces signées "L.C.T".

Haut. 5,5 Diam. (de la soucoupe) 15,5 cm.

Provenance : collection parisienne de la place Clichy.

Four "Favrile Glass" cups and saucers by Louis Comfort Tiffany.

Le "Favrile Glass" est un type de verre irisé développé et breveté par Tiffany en 1894. Contrairement aux autres verres iridescent la couleur n'est pas uniquement en surface mais incorporée dans la pâte. Tiffany remporte le grand prix de l'Exposition universelle de 1900 pour cette invention.
Parmi les couleurs distinctives du verre Favrile, on trouve le "Samian Red", "Aquamarine", "Mazarin Blue" ou le "Gold Lustre" celle de nos coupes.

HARPE IRLANDAISE par MORLEY

en bois laqué doré à décor d'une frise de feuilles de trèfle et rinceaux sur le corps. La colonne cannelée et baguée est entourée de deux lions à cornes.
Marque au tampon : "J.GEO.MORLEY / HARP MAKER / from ERARD'S / Sussex South Kensinghton. LONDON" pour Joseph George MORLEY (Londres, 1847-1922).

c. 1900.

Haut. 115,5 Larg. 60 cm.

An Irish harp in lacquered and gilded wood by Morley circa 1900.

Modèle similaire : vente Bonhamns, Londres, 10 septembre 2007, n°252.

La harpe, au même titre que le trèfle, est le symbole de l'Irlande. Sa pratique s'y développe entre la fin du Xe et le début du XIe siècle sous le règne de Brian Boru (941-1014), dernier haut-roi irlandais, à la fois bon guerrier et talentueux musicien. Mais c'est surtout Henry VIII (1491-1547) qui participe à sa démocratisation. Sous son règne, la harpe devient le symbole du royaume irlandais et est apposé au revers de chaque monnaie. Après une période de désintérêt manifeste à la fin du Moyen-Âge, la harpe reprend ses lettres de noblesse en Irlande à la clôture du XVIIIe siècle.

La dynastie Morley participe activement à la fabrication de harpes depuis 1817. Fondée par George Morley (1790-1852), la fabrique s'installe au 95 High Street, White Chapel, à Londres. George est rejoint par son frère Charles (1796-1858) en 1820. Chacun de leurs fils poursuit l'épopée familiale en se formant dans les ateliers de la maison Erard à Paris, où ils se perfectionnent. Joseph George Morley (1847-1922) s'installe au 6 Sussex Place, dans le quartier de South Kensington où il profite de la clientèle et des stocks d'Erard, qui a quitté Londres en 1890. Notre petite harpe est l'œuvre manifeste de ce facteur d'instrument, dont l'entreprise est toujours active aujourd'hui.

René LALIQUE (Ay, 1860 - Paris, 1945)
Pendentif anneau "Lézards", c. 1928

en verre moulé-pressé patiné opalescent vert.
Avec sa cordelière en soie d'origine (modèle créé en 1914).
Signé "Lalique".

Haut. 5, Larg. 4,5 cm.

Pendant with "Lizards", emblematic work of Lalique around 1928.

Bibliographie : Félix MARCILHAC, René Lalique, 1860-1945), maître-verrier analyse de œuvre et catalogue raisonné, Paris, Ed.de l'amateur, 1994, illustré p. 83, réf. 1648. et p. 578 "pendentif anneau "Lézards".
Modèle créé en 1920, verre blanc patiné opalescent et couleur (moule n°1355), haut. 4,5 cm figure au catalogue en 1928 puis est supprimé du catalogue en 1932 non repris après 1947".

TIFFANY, NEW-YORK
Lampe Nautile

en bronze doré reposant sur six sphères. La base ornée de cabochons de nacre.
Marquée sous la base : "Tiffany Studios New-York" monogramme "CO", numéroté "S1545", et "2" deux fois.

Haut. 34, Diam. de la base 14 cm.
(petits accidents et manques, réélectrifiée).

Nautile lamp, in gilt bronze and mother-of-pearl cabochons by Tiffany in New-York.

Pour un modèle extrêmement proche : vente Cottone auctions, 26 mars 2011, Geneseo NY, États-Unis, lot n°596.

Émile GALLÉ (Nancy, 1846 - 1904)
Mobilier de chambre à coucher aux feuilles de vigne

en bois de noyer verni et marqueté comprenant :
- ARMOIRE s'ouvrant par un vantail paré d'un miroir découvrant trois étagères. L'entablement en bois de loupe à décor de branches et feuilles de vigne repose sur des colonnes cannelées et fuselées. La partie inférieure s'ouvre par un tiroir orné du même décor, signé "Gallé".
Haut. 228, Larg. 87, Prof. 4 cm.
- LIT, l'amortissement chantourné surmontant un décor marqueté de feuilles de vigne, les montants couverts flanqués de colonnes détachées surmontées d'une toupie. Signé "Gallé".
Haut. 120, Larg. 129,5 Long. 202,5 cm.

Art Nouveau.

JOINT : CHEVET ouvrant par un tiroir et un vantail à décor marqueté sur fond de loupe à motif de feuilles de vigne. Quatre pieds cannelés et fuselés réunis par un plateau. Dessus de marbre blanc. Non signé.
Haut. 80, Larg. 35,5, Prof. 35,5 cm.

Wardrobe and bed by Émile Gallé, bedroom furniture with its Art Nouveau marquetry.

Louis MAJORELLE (Toul, 1859 - Nancy, 1926)
Petite table tripode de forme rognon

en bois exotique, le plateau à décor de marqueterie d'iris. Trois pieds à décor de bague.
Signé sur le plateau " Majorelle Nancy ."

Art nouveau

Haut. 69,5 Larg. 47,5, Prof. 35 cm.

Small " rognon " shaped tripod table signed Majorelle.

Théophile Alexandre STEINLEN (Lausanne, 1859 - Paris, 1923)
"Chat couché en boule, tête dressée", c.1905-1906

Épreuve en bronze, fonte ancienne à patine brune nuancée.
Signée sur la terrasse, sans cachet de fondeur.

Haut. 7, Larg. 16, Prof. 15,5 cm.

"Cat lying in a ball, head erect", circa 1905-1906, bronze without foundry mark by Steinlen.

VITRINE à DEUX-CORPS, ART NOUVEAU

en bois naturel et marqueterie, la partie supérieure ceint d'une vitrine s'ouvrant par un vantail orné au dessus de tiges et feuilles de fleurs noués, l'intérieur composé de deux étagères. Elle est coiffée à l'attique d'une étagère et est entourée de quatre autres. La partie inférieure s'ouvre par un tiroir et un vantail. Le côté gauche est orné d'un décor marqueté de fleurs d'iris, le côté droit ouvert, découvre une étagère. Les petits côtés gravés d'une branche fleurie. Quatre pieds liés aux montants par un motif végétal. Ornementation de bronzes et laiton.
Marque au tampon au dos " Tapissier décorateur / Gaquin Rebond / Maison / Ameublement "

Travail français vers 1900,
à rapprocher des productions de Louis MAJORELLE et d'Eugène GAILLARD.

Haut. 178, Larg. 65,5 Prof. 34,5 cm.
(petits accidents, deux verres fêlés, manque une entrée de serrure).

Provenance : collection particulière, Paris.

Art Nouveau showcase close to the productions of Gaillard or Majorelle.

GARNITURE de CHEMINÉE au "SONGE de l'AMOUR"
en bronze ciselé et doré attribué à RAINGO Frères et PICARD

La PENDULE représente une jeune femme étendue et vêtue à l'antique, qui a retiré son alliance et la regarde songeuse. Elle est accoudée sur un tertre fleuri refermant le mouvement. Il entoure un cadran de forme ronde, émaillé en blanc, indiquant les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes signé "Raingo Fres / à Paris". La base de forme oblongue est richement ornée d'enroulements feuillagés et de fleurs, d'une frise de godrons et de joncs rubanés.

La paire de CANDÉLABRES à huit bras de lumière feuillagés figure des amours. L'un, l'index levé et armé d'un gourdin, invite la jeune femme à la prudence ; tandis que le second, muni d'une paire de ciseaux, s'apprête, résigné, à se couper une aile... Ils reposent sur des bases de forme carrée ornées de façon similaire à la pendule.

Milieu du XIXe.
Attribuée à RAINGO Frères et à Henri PICARD (actif à Paris de 1831 à 1864).

Pendule : Haut. 45, Long. 69, Prof. 21,5 cm (manque clef et balancier).
Candélabres : Haut. 76, Larg. 42, Prof. 22 cm. (restauration).

Provenance : château du Dauphiné.

Clock and candelabras of the Dream of the Guilty Love, gilded bronze by the brothers Raingo and Henri Picard, in the middle of the 19th century.

Œuvres comparables :
- pendule : Christie's Londres, 30 septembre 2008, n°656 ;
- candélabres : Sarasota Estate Auction, Floride, 30 juillet 2016, n° 96; pour l'amour prudent : Christie's New York, 20-21 avril 2005, n°566 et Sotheby's New York, 22 octobre 2008, n°146.

Cette garniture est née de l'association de deux fournisseurs de la cour de Napoléon III : les frères Raingo pour l'horlogerie et le fondeur doreur Henri Picard. Ce dernier est actif, de 1831 à 1839, au 6 rue de Jarente ; puis, de 1840 à 1864, au 10 rue de la Perle. Il participe au chantier de réunion des Tuileries et du Louvre, y réalisant la dorure des Petits Appartements de Napoléon III.

La maison Raingo Frères est fondée à Paris en 1823 au 8 de la rue de Touraine par les quatre fils de Zacharie Raingo, horloger-mécanicien du Garde-Meuble de la Couronne. Elle remporte la médaille de bronze de l'Exposition des produits de l'industrie française en 1844, avec notamment " une pendule, la Poésie et l'Éloquence, avec candélabres à enfants. " Le journal l'Illustration relève en 1847 qu'elle est : " l'une des premières [maisons] de Paris (...) par le mérite de ses produits. " Travaillant d'après l'Antique, mais aussi avec Pradier, Moreau, Carrier-Belleuse ou Linke, elle crée, à partir de 1860, de remarquables pièces pour l'Empereur et l'Impératrice Eugénie.

Jean-Léon GÉRÔME (Vesoul, 1824 - Paris, 1904)
Anacréon, Bacchus et l'Amour

Épreuve en bronze pâtiné et signé. Fondeur : "F.BARBEDIENNE, Fondeur ". Cachet "Réduction mécanique / A. Colas / Breveté".

Haut. 73,5 cm.

Anacréon, Bacchus et l'Amour in bronze by Gérome, edited by Barbedienne.

Bibliographie : modèle reproduit in Florence RIONNET, Les bronzes Barbedienne. L'œuvre d'une dynastie de fondeurs, Paris, Arthena, 2016, p. 152.

Fontes Barbedienne conservées dans des collections publiques :
- Chicago, Art Institute, (inv. 1893.287), Haut. 72,4 cm ;
- Vesoul, Musée Georges-Garret (inv. 882.7.1), Haut. 54 cm.

Gérome réinterprètre ici un sujet qu'il propose en peinture dès 1848 (Musée des Beaux-Arts de Toulouse). Sur fond de fête bachique, Anacréon, couronné de myrte, joue d'une lyre à sept cordes entouré par Bacchus et l'Amour. Les deux enfants incarnent l'hédonisme du poète lyrique le plus célèbre de Grèce, auteur des "Odes anacréontiques". Ce bronze est édité par Barbedienne à partir de 1878-1881.

DAGUERRÉOTYPE
Adolphe-Hyacinthe-Joseph de M. de LOOS, comte de Madre, c. 1847

Mention à l'encre au dos du montage : « De 1845 à 1848 – Sans doute 1847 »

Format ovalisé : Haut. 7,3 Larg. 6,2 cm
Montage : Haut. 11, Larg. 9,3 cm.

Daguerreotype circa 1847 showing Adolphe-Hyacinthe-Joseph de M. de Loos Count of Madre.

Condition : le daguerréotype présente plusieurs auréoles d'oxydation. Compte tenu de son intérêt, une restauration est souhaitable.

La famille de Madre de Loos issue de la noblesse du nord de la France est apparentée aujourd'hui par des mariages successifs à la famille royale du Luxembourg, du Liechtenstein et à celle d'Autriche. Adolphe-Hyacinthe-Joseph de M. de Loos (Cambrai, 1813 - Paris, 1894), comte de Madre, fut créé comte héréditaire par décret impérial du 29 mai 1861.

Il est joint :

Louis-Auguste BISSON (Paris, 1814-1876)
Blason de la famille de Madre de Loos
Dessin en couleur, aux tonalités très bien conservées, portant, en son centre, les initiales de Auguste BISSON qui, avant de pratiquer le daguerréotype, aidait son père pour ses travaux de peinture héraldique. Au dos du blason un texte manuscrit, daté de juin 1853, décrit la généalogie de la famille de Madre de Loos.
Blason ovalisé au format : Haut. 16,4 Larg. 13 cm.
Montage : Haut. 21,5 Larg. 16,3 cm.

Auguste Bisson célèbre photographe de montagne demeure avec son frère comme un des daguerréotypistes de renom, laissant aussi bien des images du Mont-Blanc qu'un important portrait de Balzac.

Un autre dessin de blason d'écartelé , en couleurs non identifié portant l'inscription "Pinxit Ludovicus de Malortie Compigny anno 1838", au format 16,3 x 21,6 cm, est également joint.

Gustave LE GRAY (Paris, 1820 - Le Caire, 1884)
Portrait d'homme élégant, vers 1856

Épreuve d’époque sur papier albuminé.
Très belle épreuve, ovale, présentée sous passe-partout.

Étiquette d’époque du photographe apposée au dos de l’encadrement : Gustave LE GRAY, inventeur des procédés au collodion & au papier ciré à sec. Photographie de Gustave LE GRAY & Cie. Portraits sans retouches. Portraits retouchés à l’aquarelle en miniature et à l’huile. Boulevard des Capucines, 35, à Paris. Imprimerie Photographique et laboratoire de Chimie, 7, Chemin de ronde de la Barrière de Clichy. 

Haut. 25, Larg. 18 cm. 
Format du cadre : Haut. 47, Larg. 38 cm.

Portrait of an élegant man, circa 1856, period print of a photograph by Gustave le Gray.

Gustave LE GRAY (Paris, 1820 - Le Caire, 1884)
Bateaux quittant le port du Havre, 1856 / 1857

Épreuve d'époque sur papier albuminé d'après négatif verre au collodion.
Signature Gustave Le Gray sur l'épreuve par un timbre encré en rouge à l'angle inférieur droit.
Partie du timbre sec de l'atelier en bas au centre du support de montage d'époque.

Format de l'image : Haut. 30,6 Larg. 40,5 cm,
Montage : Haut. 42,5 Larg. 54 cm,
Présentée sous passe-partout conservation au format : Haut. 50, Larg. 65 cm.

Boats leaving the port of Le Havre, period proof on albumen paper by Gustave le Gray circa 1856-1857.

Rapport d'état / Condition report :
Cette photographie a été miraculeusement sauvée par un amateur éclairé. Les piqûres qui apparaissent sur l'épreuve, en particulier dans le ciel, sont dues à l'acidité du carton de montage. Elles ont été, pour certaines, diminuées grâce à une habile restauration. Les mouillures présentes sur le carton de montage ont également été neutralisées.
Quelques repiques d'époque destinées à masquer les défauts du négatif, apparaissent dans le ciel et dans la partie inférieure de l'image. Elles se retrouvent dans les autres épreuves connues de cette photographie.

Littérature :
- Gustave Le Gray, Paris, BNF, Gallimard, 2002 : ill. n°273 (cat.125) p. 237 (reproduction de l'épreuve de la collection Roger Thérond). Ouvrage collectif sous la direction de Sylvie Aubenas qui écrit à propos de cette photographie : Reste à souligner la grâce et la majesté de ces silhouettes de brigantines, dans un contrejour qui évoque les effets précédemment cultivés par le peintre Caspar David Friedrich, spécialement dans son tableau Les trois âges de l'homme. Page 365.
- The lovely sea-view. A study of the marine photographs published by Gustave Le Gray 1856-1858 par Ken Jacobson, Petches bridge, 2001 : pl.7 page 39. Reproduction de l'épreuve présentée en 2000 par Bearne's -Devon-, titre : "Napoleon III's leaving harbour".
- Une passion française, photographies de la collection Roger Thérond, P. Apraxine, R. Thérond, catalogue par Anne de Mondenard, Filipacchi-MEP, 1999. Reproduction cat 151 page 206-207, titre : "Flotte de Napoléon III, Cherbourg 1858".
- The photography of Gustave Le Gray par Eugenia Parry Janis, The Art Institute of Chicago and The University of Chicago Press,1987 : pl.3 page 63, titre : "Napoleon III's fleet leaving the Harbor, Le Havre, 1856/58". Reproduction de l'épreuve de la collection du Museum of Art, Rhode Island School of Design, Bequest of Lyra Brown Nickerson, by Exchange.

Bicentenaire de la naissance de Gustave Le Gray

Né le 30 août 1820 à Villiers-le-Bel dans le Val d'Oise près de Paris, il décède le 29 juillet 1884 au Caire en Égypte. En hommage au plus grand des photographes français, inventeur, précurseur, visionnaire, nous célébrons le bicentenaire de la naissance du Maître en présentant une nouvelle épreuve de l'une des icônes de la photographie du XIXe siècle : Bateaux quittant le port du Havre,1856 /1857.

165 ans après sa création, ce chef-d'œuvre magistral de l'art photographique aux douces et riches tonalités homogènes dues au virage à l'or, exerce une irrésistible fascination. La composition singulière, le contre-jour qui dessine les contours des bateaux de commerce et les silhouettes des personnages qui se pressent sur la jetée du Havre lui confèrent une atmosphère à la fois mystérieuse et étonnamment contemporaine. Les bandes blanches, peintes le long des coques simulent l'emplacement de canons fictifs, sont destinées à éloigner les pirates en leurs faisant croire qu'il s'agit de navires armés. Cette illusion perdurera jusqu'à nos jours, comme en témoignent les titres en référence à la flotte de Napoléon III des épreuves conservées dans de prestigieuse collections (voir Littérature ci-dessous).

Une photographie très recherchée :
Soulignons le record mondial réalisé en 2011 pour une épreuve de Bateaux quittant le port du Havre
provenant de l'ancienne collection de Charles Denis Labrousse (1828-1898), enseigne de vaisseau pendant la guerre de Crimée :
- Vendôme, 18 juin 2011, Rouillac commissaires-priseurs, Yves Di Maria expert (917 000 € soit 1 311 000 $, frais inclus).
- New York, 17 février 2016, Christie's (965 000 $ soit 867 000 €, frais inclus). Cette même épreuve atteindra à nouveau un prix important aux enchères sans égaler toutefois le record mondial précédent. Cela confirme une nouvelle fois l'exceptionnelle attractivité de cette icône de la photographie dont il ne subsiste que de très rares épreuves.

BRASSAÏ (Brasov, 1899 - Beaulieu-sur-Mer, 1984), Hàlasz, Gyula, dit
Aristide Maillol et l'Île de France à Marly-le-Roi, 1934

Épreuve gélatino-argentique des années 1960.
Titre et date au stylo bille, à l’encre bleu, au dos.
Cachet "BRASSAÏ 81, rue du Faubourg St Jacques Paris XIVe Port Royal 23 41" apposé deux fois.

Format : Haut. 29,8 Larg. 22,3 cm.

Condition : repiques d’époque, traces de manipulation, rayures, angles émoussés.

Aristide Maillol et l'Île de France à Marly-le-Roi, gelatine-silver photograph circa 1960 by Brassaï.

BRASSAÏ (Brasov, 1899 - Beaulieu-sur-Mer, 1984), Hàlasz, Gyula, dit
La Présentation, Chez Suzy, 1932

Épreuve gélatino-argentique des années 1960.
Signée à l’encre noire au dos de l’image.
Mentions au dos : « Pl. 363 » et titre de l’œuvre à la mine de plomb. Cachets : « COPYRIGHT by BRASSAÏ 81, Faubourg St Jacques Paris 14e Tél.707.23.41 », « Tirage de l’Auteur », « Photographie originale ».

Format : Haut. 29 Larg. 21,8 cm.

Condition : très belle épreuve qui comporte toutefois quelques traces de manipulation et un trait en creux sur la gélatine, sur une hauteur de 17 cm, de bas en haut, au centre de l’image.

La présentaiton chez Suzy, gelatine-silver photograph circa 1960 by Brassaï.

BRASSAÏ (Brasov, 1899 - Beaulieu-sur-Mer, 1984), Hàlasz, Gyula, dit
La Môme Bijou, Bar de la Lune, Paris, vers 1932

Épreuve gélatino-argentique des années 1960.
Signée à la mine de plomb au dos de l’image.
Mentions au dos : « Pl.385. » à l’encre noire. Cachets : « COPYRIGHT by BRASSAÏ 81, Faubourg St Jacques Paris 14e Tél.707.23.41 », « Tirage de l’Auteur » et autre cachet identique au premier avec la mention « Copyright » en minuscules.

Format : Haut. 30,2 Larg. 23,9 cm.

Condition : épreuve au très beau glaçage. Quelques traces de manipulation, légère pliure et petite restauration en haut à gauche.

La Môme Bijou, gelatine-silver photograph circa 1960 by Brassaï.

Littérature : Brassaï, par Annick Lionel-Marie, Paris, Seuil, 2000, illustration page 20.

INTAILLE ROMAINE

en jaspe rouge figurant une femme assise. Montée sur une bague en or. Deux globules d’or ornent les épaules à l’endroit où l’anneau se rattache au chaton.

IIIe-Ve s. après J.-C.

Haut. intaille 10, Larg. 18 mm.
Tour de doigt : 57.
Poids brut : 6 g.

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Roman intaglio of the 3rd century in red jasper mounted on a gold ring.

Attribuée à Giovanni PICHLER (1734-1791) ou à Luigi PICHLER (1773-1854)
La déesse Aphrodite

grande intaille. Signature en grec sur le côté.

Haut. 28 Larg. 20, Prof. 6 mm.
Poids 5,7 g.
(éclat au revers).

Large intaglio of Aphrodite attributed to Giovanni or Luigi Pichler.

SARCOPHAGE-RELIQUAIRE de LÉZARD

en bronze avec inscription hiéroglyphique sur deux côtés.
Socle en marbre vert portant une ancienne étiquette.

Égypte, Basse époque (664-332 av. J.-C.).

Long. 10 cm.

Provenance : collection Andres Lataillade, collectionneur franco-espagnol ; transmis par héritage à sa filleule en 1969 ; par descendance, château du Poitou.

Bronze lizard sarcophagus. Egypt, low period.

Remarquable par sa taille et sa qualité.
Le socle creux des ex-voto de ce type recevait une momie de l'animal représenté.

STATUETTE du DIEU MARS

en bronze, vêtu d'une cuirasse et du paludamentum, tenant de sa main gauche un glaive le long du bras, à la manière des Mars découverts à Blicquy et à Ambleteuse (une caractéristique de la Gaule belgique ?). Notre exemplaire s'éloigne des représentations classiques, inspirées par la statue du temple de Mars Ultor, construit à Rome par Auguste en mémoire de l'assassinat de son père adoptif, Jules César. Un large tenon de fixation présent à l'arrière indique que la statuette était un élément ornemental, inséré dans une composition.

Empire romain, II-IIIe siècle après J.-C.

Haut. 14 cm.
(main droite manquante).

Provenance :
- Gorny & Mosch, Munich, 17 décembre 2014, n°25,
- collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Statuette of the god Mars in bronze. Roman Empire, 2nd-3rd century A.D.

STÈLE du ROYAUME de SABA

en calcaire avec inscription sudarabique. Quinze lignes partiellement conservées.

Royaume de Saba, vers 600 avant jusqu'à 300 après J.-C.

Haut. 60 Larg. 41,5 Prof. 13,5 cm.
(accidents et manques).

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Limestone stele with fifteen lines of Sudarabic inscriptions. Kingdom of Sheba, ca 600 BC to 300 AD.

STÈLE du ROYAUME de SABA

en calcaire avec décor architectural et inscription sudarabique. Quatre lignes conservées ainsi que le début de la cinquième.

Royaume de Saba, vers 600 av. jusqu'à 300 après J.-C.

Haut. 40, Larg. 41,5 Prof. 13,5 cm.
(accidents, remploi (?) et manques).

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Limestone stele with architectural decorations and Sudarabic inscriptions. Kingdom of Sheba, ca 600 BC to 300 AD.

STATUE fragmentaire d'ÉROS ENFANT, un lapin dans le dos.

Haut. partie supérieure env. 25, Larg. env. 31 cm.
Haut. partie inférieure env. 38, Larg. env. 35 cm.
(conservé des genoux au cou. Manque et accidents).

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine.

Fragmentary statue of Eros as a child with a rabbit on his back.

BRIQUE de FONDATION du ROI GOUDÉA

dédiée au dieu Ningirsu pour la construction du temple E-Ninnu. Inscription sumérienne en écriture cunéiforme : " "Pour Ningirsu, le héros fort d'Enlil, son roi, Gudéa, prince de Lagash, exécuta ce qui convenait, son E-ninnu, l'oiseau-tonnerre resplendissant, il construisit et il le restaura."

Mésopotamie, Tellô (ancienne Girsu), v. 2120 av. J.-C.

Long. 32 Larg. 27,5 Prof. 8 cm.
(accidents et manques).

Provenance :
- vente Me Gérard de Dianous et Me Emmanuel Dard, Marseille, 27 juin 2015, n° 117,
- collection d'un consul honoraire de France, Touraine.

Foundation brick of King Gudea dedicated to the god Ningirsu for the construction of the E-Ninnu temple. Mesopotamia, Tellô (ancient Girsu), c. 2120 BC.

BRIQUE de FONDATION du ROI AMAR-SÎN

dédiée au dieu Enki pour la construction du temple Apsu. Inscription sumérienne en écriture cunéiforme : "Amar-Sîn, choisi par (le dieu) Enlil, de Nippur, redresseur du temple d'Enlil, roi puissant d'Ur, roi des quatre régions (du monde), pour (le dieu) Enki, son seigneur bien aimé, a construit son bien aimé (temple) Apsu".

Mésopotamie, Eridu, v. 2046-2038 av. J.-C.

Long. 26,2 Larg. 23,8 Prof. 7 cm.
(manques).

Provenance :
- vente Me Gérard de Dianous et Me Emmanuel Dard, Marseille, 27 juin 2015, n°118,
- collection d'un consul honoraire de France, Touraine.

Foundation brick of King Amar-Sin dedicated to the god Enki for the construction of the Apsu temple. Mesopotamia, Eridu, c. 2046-2038 B.C.

EPICHYSIS à vernis noir décoré d'un ÉROS

avec une couronne et des motifs végétaux en rehauts polychromes (beige, orangé, brun). Deux visages en applique de part et d'autre du bec. Panse cannelée.

Grande Grèce, deuxième moitié du IVe siècle avant J.-C.

Haut. 20,1 Diam. 11.9 cm.
(col et anse cassés et recollés ; petits éclats au bec et à la base).

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Black varnish epichysis decorated with Eros. Greater Greece, second half of the 4th century BC.

PÉLIKÈ à FIGURES ROUGES aux DEUX COUPLES

avec un intéressant décor mythologique. Sur la face A, une femme donne un enfant emmailloté à un personnage barbu. Sur la face B, un jeune homme, à la nudité héroïque, offre une peau de loup à une femme.

Apulie, v. 350-320 av. J.-C.

Haut. 29,5 Diam du col. 14.9 cm.

Provenance :
- galerie Schönbrunn, Vienne, 20 décembre 1984 (certificat d'authenticité) ;
- collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Red-figure Pelike with mythological decorations. Apulia, c. 350-320 B.C.

GRAND CRATÈRE en cloche à FIGURES ROUGES

Sur la face A, au centre, une femme tenant un thyrse se tourne à gauche vers un satyre porteur d'une situle et présentant un oiseau. A droite, un homme muni d'un thyrse, une coupe à la main. La face B est ornée de trois jeunes gens drapés

Apulie, début du IVe siècle av. J.-C. Peintre de Tarporley ou de Dolon ?

Haut. 39,5 Diam. 44.4 cm.

Provenance :
- galerie Sol invictus, Londres, 7 février 2000 (certificat d'authenticité),
- collection E. G . Seggelen Mayer, Pays-Bas.
- collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Large bell-shaped red-figure crater with thyrse carriers. Apulia, early 4th century BC. Painter of Tarporley or Dolon?

SKYPHOS ATTIQUE à FIGURES ROUGES au JEU de BALLE.

Sur une face, un jeune homme vêtu d'un himation, tenant un strigile dans sa main droite et une balle dans sa main gauche, une boite à ses pieds. Sur l'autre face, une jeune fille drapée regardant dans la direction du jeune homme, une balle et un ustensile suspendus derrière sa tête, une boite au sol devant elle. Trois cercles peints sous la base.

Grèce, région d'Athènes, Vème siècle av. J.-C.

Haut. 13,1 cm.
(fêlure verticale derrière la jeune fille).

Provenance :
- collection Julie & Ugo Rempte, New York (acquis avant 1980) ,
- Artemis Gallery Ancien Art, Louisville, Colorado, 17 août 2016 (certificat d'authenticité) ;
- collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Red-figure Skyphos from the ball game. Attica, 5th century BC.

La représentation d'un jeu de balle sur les vases de cette époque est une allégorie à connotation érotique pour les Grecs en âge de se marier. Cf. Véronique Dasen, "Jeux de l'amour et du hasard en Grèce ancienne ", Kernos [En ligne], 29

SKYPHOS à FIGURES ROUGES au SATYRE DANSANT

au décor de femme nue sur une face. Sur l'autre, un satyre dansant.

Paestum ? IVeme siècle av. J.-C.

Haut. 14,2 Diam. 12.8 cm.

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Red-figure skyphos with dancing satyr. Paestum? Fourth century BC.

AMPHORE à COL à FIGURES NOIRES, avec ATHENA et DYONISOS

peinte sur deux registres.
Sur la face A, le registre principal, sur la panse, figure un homme avec son équipement militaire (casque sur les épaules et bouclier à ses pieds) tendant la main droite vers Athéna, elle-même armée et tendant sa main gauche. De part et d'autre une femme avec des palmes. Un cippe à l'extrême droite. Le registre supérieur, sur l'épaule, présente au centre un duel d'hoplites, avec à gauche une femme tenant une palme et à droite un homme barbu tenant un bâton (pédotribe). Le tout encadré par deux grands yeux.
Sur la face B, le registre principal est centré sur Dionysos, un canthare à la main, entouré de deux silènes portant un lièvre, des feuilles de lierre et une œnochoé. De part et d'autre, deux ménades avec du lierre dans les mains. Le registre supérieur représente un athlète, à une femme gauche et le pédotribe à droite avec un cheval derrière lui. Le tout encadré par deux grands yeux.

Grèce, région d'Athènes, entourage du peintre d'Antiménès, vers 530-500 av. J.-C.

Haut. 41,7 Diam col. 16,7 cm.
(cassures et collages visibles, sans manque notable. Mériterait une restauration).

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Amphora with black figure neck painted on two registers with Athena and Dynonisos. Athens, entourage of the painter of Antimenes, c. 530-500 BC.

IDOLE FÉMININE dite de VARNA

en pierre polie grise. Personnification assise de la fécondité avec des formes généreuses et anguleuses. La tête et les bras sont simplement suggérés.

Indication à l’encre au dos : « M. Commont, 1933, Coll. E. Licent. Varna – Bulgarie ».  Emile Licent (1876-1952), Jésuite et préhistorien français, est connu notamment pour ses travaux en Chine.

Très probablement culture de Hamangia, période néolithique.

Haut. 13, 2 cm.
(collage sous la poitrine.)

Provenance : collection d'un consul honoraire de France, Touraine. Cette collection a fait l'objet d'un contrôle de provenance par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières en 2015.

Female idol known as the Varna idol. Polished stone probably from the Hamangia culture, Neolithic period.