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12ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

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Lot 71
Maurice de VLAMINCK (1876-1958).

«Voiles à Chatou».

Exécuté en 1905.

Huile sur toile. Signée Vlaminck en bas à droite.

Haut. : 54 cm, Larg.: 65 cm.

Provenance : collection particulière L.

Acquis en 1952, conservé dans la même famille depuis quarante-huit ans.

Expositions :

– 1910, A. Vollard, «Exposition de Peintures et Faïences décoratives de Vlaminck», n° 2, «Voiles à Chatou» (?) ;

– avant 1952, Galerie Pétridès;

– 1962, Galerie Charpentier, Paris, «Les Fauves», n° 143;

– 1965, exposition itinérante au Japon, en France et en Suisse, organisée par le journal Asahi, « 60e anniversaire du Fauvisme» ;

– 1979, Salon d'Automne, Paris, «Les Fauves», n° 74.

Cette œuvre sera incluse au «catalogue raisonné Maurice de Vlaminck» actuellement en préparation par le Wildenstein Institute (réf. 1554).

Certificat de libre circulation à l'étranger.



En 1900, au cours d'un voyage en train de Paris à Chatou, Vlaminck fait la connaissance de Derain. Cette rencontre est décisive: ils prennent un atelier commun sur l'île de Chatou ou ils peignent ensemble pendant près d'un an. En 1901, Vlaminck découvre Van Gogh chez Bernheim. Il est bouleversé par cet autre F1amand dont les peintures reflètent vraiment la personnalité, un peintre qui a tout donné à sa peinture.

La pratique autodidacte de Vlaminck participe de sa révolte contre les conventions et les institutions. «Je voulais brûler avec mes colbalts et mes vermillons l'Ecole des beaux-arts, et je voulais traduire mes sentiments sans songer à ce qui avait été peint. »

Les couleurs pures étalées par grands aplats de Derain, l'École de Chatou, autrement dit le duo Vlaminck-Derain, rencontre Matisse, Signac et Cross. Le mélange se fait, en 1905, aux Indépendants puis au Salon d'Automne dans la «Salle des Fauves ». La touche épaisse, nerveuse et emportée, posée en virgule, en tourbillon, insuffle un dynamisme puissant à la composition retranscrivant l'émotion de l'artiste.

Pour Vlaminck, le scandale n'est pas cherché, non... mais réussi. À cette époque, en pleine période fauve, Vlaminck peint essentiellement sur le motif, les bords de Seine et les bateaux, le plus souvent à Chatou.

«Je haussais tous les tons, je transposais dans une orchestration de couleurs pures tous les sentiments qui m'étaient perceptibles, j'étais un barbare tendre et plein de violence. »

OEUVRES EN RAPPORT

"Les maisons à Chatou", 1905-1906, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à droite, 82,5 cm x 100 cm, The Art Institute of Chicago

"La Seine à Chatou", 1906, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à gauche, 82,5 cm x 102 cm, collection Geldman

"Paysage ", 1906, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à droite, 38 cm x 46 cm, collection Capt. Molyneux

"Le Pont de Chatou", 1907, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à gauche, 68 cm x 96 cm, StaatUche Museen, Nationalgalerie, Berlin

"Vue de Chatou", vers 1907-1908, huile sur toile, signée Vlaminck en bas à gauche, 46,5 cm x 55,5 cm, Tel Aviv Museum
Adjugé : 1 737 919 €
Maurice de VLAMINCK (1876-1958). 
«Voiles à Chatou». 
Exécuté en 1905....
Lot 71
Lot 123
IMPORTANT NÉCESSAIRE de VOYAGE en acajou et laiton de forme rectangulaire, le couvercle orné d'un monogramme timbré d'une couronne comtale, comprenant: tasse et sous-tasse en porcelaine, Il boîtes ou flacons en verre montés en vermeil, 1 petite verseuse en verre montée en vermeil, 1 verre en verre blanc à pans, salière et poivrière en verre montées en vermeil, 1 bougeoir à main, 2 verseuses et 1 lampe en vermeil, 1 support et 1 étui en métal doré, 1 couvert à entremets, 1 cuiller à café, 1 couteau à fruits et 1 couteau à fromage en vermeil, 3 brosses en bois et divers ustensiles à ongles et à écritures montés en vermeil et écaille. Le couvercle renfermant un miroir chevalet et un porte-documents.

1819-1838.

Maître orfèvre : François Dominique NAUDIN pour le couvert et Pierre Noël BLAQUIERE pour le reste.

Poids des pièces pesables : 1 249 g. Le coffret gravé «AUCOC AINE rue de la Paix 4 bis». Il est protégé par une housse en cuir.

D'après la tradition familiale, ce coffiet a été offert en cadeau de mariage et porte le monogramme d'Henriette de Maupéou décédée en 1870. Il fut conservé dans la famille Maupéou d'Ableiges jusqu'à ce jour.

41 x 27 x 14,5 cm.

BLAQUIÈRE, spécialiste comme garnisseur de nécessaires de 1806 à 1837, établi rue Saint-Honoré fait... «les garnitures des nécessaires, les réchauds, plats à barbe, boîte à pâte, écritoires complètes... » selon l'Almanach Azur de 1812.

AUCOC, orfèvre réputé et récompensé – tant par les souverains, que lors des expositions –s'intitulait fabricant de nécessaires du roi et des princes et produisant des «nécessaires de toilette pour hommes et dames, pupitres de voyage, portefeuilles en tout genre... » selon l'Almanach du Commerce de 1826, 1830.
Adjugé : 9 147 €
IMPORTANT NÉCESSAIRE de VOYAGE en acajou et laiton de forme...
Lot 123
Lot 127
COMMODE «de l'Est» galbée, de forme tombeau, en bois de placage. Dessus en bois marqueté. Marqueteries à décor géométrique en frisage, parures courantes des «commodes nancéennes»: cartouches de ronce de noyer et croisillons sur fond contrasté. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs. Ornementation de rocaille feuillagée, en bronze doré, aux entrées de serrure, mains, chute et sabots. Clef aux armes du roi Stanislas 1er Leczinski.

Région de Nancy. 2e moitié du XVIIIe siècle.

(Restaurations).

Haut. 81,5, Larg. 126,5, Prof. 63 cm.

Selon la tradition familiale, le roi Stanislas 1er Leczinski, sur ses vieux jours, s'était retiré chez des religieuses de Nancy qui lui avaient laissé la disposition d'un appartement dans lequel il fit apporter son mobilier. A sa mort, il le laissa au couvent. Les religieuses le conservèrent mais, à la fin du siècle dernier, souhaitant s'en défaire, elles demandèrent à Mgr Trouillet, leur évêque, de leur trouver un acquéreur digne de ces souvenirs respectables. Celui-ci leur proposa, le comte Eugène Didier-Jeanqui en fit donc l'acquisition. Conservé par la famille Didier-Jean, directeur de la Manufacture de cristaux de Saint-Louis jusqu'à ce jour, en son hôtel du Hautoy à Nancy.

Modèle comparable estampillé «+ ANC + MONTBÉLIARD» Abraham Nicolas COULÉRU, maître en 1750 à Montbéliard sous la protection du duc Charles Eugène de Wurtemberg.

Les fameuses marqueteries dites de « l'Est». Les Lorrains ont suivi les goûts de la cour et le mobilier bourgeois révèle la prépondérance d'une influence française avec cependant des particularismes locaux. Les menuisiers lorrains puisèrent généralement leur inspiration dans les styles Louis XIV puis Régence et Louis XV. Mais l'élément déterminant des meubles lorrains est, semble-t-il, le décor traité en marqueterie avec un grand raffinement.

Les plus beaux modèles de marqueteries «de l'Est» sont apportés par les commodes, adaptation provinciale du mobilier parisien. Elles sont devenues au XVIIIe un des éléments de base du mobilier adopté par la cour et la bourgeoisie lorraine. Elles ont d'ailleurs souvent -comme la commode que nous présentons -des dessus de bois, beaucoup moins coûteux que le marbre. Une commode, fabriquée aux environs de 1789-1792, est en bois plaqué, marqueté de noyer et de bois précieux; elle porte l'inscription révolutionnaire: «Vive la Nation la Loy et le Roy et LXploit de la Patrie (sic) ».

Les marqueteries, principale originalité du mobilier lorrain, présentent le plus généralement un décor géométrique pour atteindre leur apogée fin XVIIIe. Cependant, elles offrent parfois des motifs ornementaux plus fouillés.

Plus tard, Émile Gallé s'inspira de cette longue tradition lorraine pour dessiner l'un de ses premiers meubles, dit «le buffet Callot» de 1875 (Musée de l'École de Nancy).

Emprunts et remerciements à Chantal Humbert, Les Arts décoratifs en Lorraine de la fin du XVIIe siècle à l'ère industrielle, «Les Éditions de l'amateur», p. 179 à 195.
Adjugé : 10 824 €
COMMODE «de l'Est» galbée, de forme tombeau, en bois de...
Lot 127
Lot 136
Important FAUTEUIL de CABINET, dit fauteuil «en hémicycle », en acajou sculpté et placage d'acajou. Dossier ajouré à grille et surmonté d'une large traverse cintrée, débordant des montants qui la portent, et reliée à la ceinture par une courbe concave. Supports d'accotoirs sculptés de lions ailés, prolongés par des jarrets articulés et reposant sur de larges patins à griffes. Pieds arrière «en sabre ».

Estampillé G. IACOB.

Restauration ceinture avant.

Garniture de cuir fauve.

Haut. 95, Larg. 65, Prof. 69 cm.

Georges JACOB reçu maître le 4 septembre 1765.

Provenance:

Selon une tradition familiale, le tragédien TAIMA (1763-1826), offrit ce fauteuil à l'une de ses actrices préférées, Marie Thérèse ETIENNETTE (1781-1833), entrée à la Comédie Française en 1799, puis sociétaire à partir de 1801. Conservé par ses descendants jusqu'à ce jour.

Historique :

Mme Ledoux-Lebart précise que c'est dans un projet dessiné pour Georges JACOB que l'architecte PERCIER donna les lignes de ce fauteuil en forme de trône étrusque (Denise Ledoux-Lebart, Les ébénistes du XIXe siècle, 1984, p. 283). Certains exemplaires exécutés à l'époque de la Convention portent également l'estampille de SÈNE.

Ce fauteuil eut une grande fortune jusque sous l'Empire, où il fut exécuté par JACOB-DESMALTER.

Modèles identiques :

– Fauteuil reproduit sur un dessin anonyme, conservé dans la collection Lefuel: Napoléon dans son cabinet de travail aux Tuileries (Nicole de Reyniès, Le mobilier domestique, t. II, reproduit p. 964.)

– Fauteuil peint par BOILLY (1761-1845), sur le portrait du compositeur BOIELDIEU (1775-1834), conservé au musée des Beaux-Arts de Rouen (op. cit., t. I, reproduit p. 120).

– Fauteuil conservé au Grand Trianon.

– Fauteuil conservé à la Malmaison (Guillaume Janneau, Le mobilier français, les sièges, 1974, reproduit n° 351, p. 182).

Modèles similaires :

– Fauteuil estampillé de Georges JACOB (Denise Ledoux-Lebart, op. cit., reproduit p. 283).

– Fauteuil estampillé de JACOB DESMALTER, rue Meslée, vente Paris, 14 mai 1997, Me Renaud.

– Fauteuil conservé au musée Marmottan à Paris (référence M. M. 347).

Modèles à rapprocher :

– Fauteuil peint sur le portrait d'Eugène Isabey par BOUCHET, vente Paris, 17 juin 1994, Mes Oger-Dumont.

– Paire de fauteuils, vente Monaco, 20 janvier 1994, n° 262, Christies.

– Fauteuil estampillé Georges JACOB, vente Paris, 14 juin 1983, Mes Ader-Tajan.

– Fauteuil estampillé Georges JACOB, collection prince Murat, vente Paris, 3 juin 1931.
Adjugé : 54 882 €
Important FAUTEUIL de CABINET, dit fauteuil «en hémicycle », en...
Lot 136
Lot 141
Exceptionnelle COMMODE ouvrant à deux tiroirs sans traverse -en laque du Japon, vernis européen à fond noir et rehauts d'or sur des reliefs -, décorée en façade d'une scène à la pagode encadrée d'un échassier cigogne et d'un guépard; sur les côtés, décor de scènes animées.

Époque Louis XV.

Marques de B. V. R. B. Riche garniture à tableau de bronzes ciselés et dorés rocailles à cartouche central, incluant des volutes formant des poignées, des chutes formant des rocailles feuillagées, et de petits motifs à palmettes. Dessus de marbre brèche d'Alep à bec de corbin.

Haut. 86,5, Larg. 141, Prof. 62 cm.

MODÈLE À RAPPROCHER D’EXEMPLAIRES DE COMMODES DE B. V. R. B. CONSERVÈS:

– au Louvre (inv. OA 11193), livré pour le cabinet de retraite de la reine Marie Leczinska à Fontainebleau, le 26 septembre 1737: premier meuble en laque connu, daté et entré au garde-meuble de la Couronne.

Le mobilier du Musée du Louvre, t. l, n° 42, p. 140 et suiv.

– dans les collections de S. M. la reine d'Angleterre Elizabeth II à Windsor Castle.

Les ébénistes français de Louis XVI à la Révolution, p. 182 et suivantes.

– au palais du Quirinale à Rome, fourni à la duchesse de Parme entre 1748 et 1753.

Il patrimonio artistico deI Quirinale, p. 312 et suiv.

– collection privée à Paris, exposé en paire en 1946 à l'Orangerie des Tuileries.

– en ventes publiques: Christie's, New York, 24 novembre 1988 (commode destinée à Versailles pour la chambre de la Dauphine livrée en 1745), Sotheby's, New York, 3 mai 1986, Christie's Monaco, 19 juin 1999 (ancienne collection Machaut d'Arnouville).

Provenance : ancienne collection du Comte de Brancourt, château de Châteaurenard (Loiret).
Adjugé : 381 123 €
Exceptionnelle COMMODE ouvrant à deux tiroirs sans traverse -en laque...
Lot 141
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