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ARTS+DESIGN #6

 
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Lot 12

Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...
Georges Jouve (Français, 1910-1964)Lampe anthropomorphe, c. 1953Rare piétement de lampe...

Georges Jouve (Français, 1910-1964)
Lampe anthropomorphe, c. 1953

Rare piétement de lampe en céramique émaillée blanche et oxydes noirs, signé et monogrammé.

Haut. 45 cm.
Électrifiée. Haut. totale avec la douille : 50,5 cm.

Provenance : achetée avant 1954 et offerte en 1983 comme cadeau de mariage à l'actuelle propriétaire par son mari, Wissous.

Références bibliographiques :
- Philippe et Patricia Jousse, « Georges Jouve », Paris, Jousse Entreprise éditions, 2005, modèle présenté sur le stand d'exposition de Marion Bestyl, Sydney p.285 et croquis du modèle reproduit p.307.
- Michel Faré, « Jouve céramiste », édition Art et Industrie, 1965, p.77 pour une pièce dans le même esprit.
- Plusieurs lampes comparables sur le marché de l'art : sur le site web de la Galerie Chastel-
Maréchal à Paris en 2017 ; un petit modèle chez Phillips de Pury & Company, Londres le 28 avril 2010 sous le n° 67 ; ce même grand modèle chez Sotheby's, New York, le 17 décembre 2009, n°275 ; chez Rouillac, Tours, le 22 septembre 2017, n°8 ; chez Christie's, New York, 9 décembre 2021, n°33.

Cette lampe anthropomorphe de Georges Jouve répond à la règle implicite de l'artiste suivant laquelle "tout dans la nature s’organise autour du cône, de la sphère et du cylindre" tant les formes circulaires sont, comme chez Cézanne, au cœur de sa création. Pour autant, la succession des quatre ronds n’est pas parfaite. Jouve délaisse ainsi le tour pour modeler la matière, à l’instar du sculpteur. Son dessin préparatoire préfigure par la vivacité de ses traits toute l’expression de l’œuvre finale. L’émail noir et blanc apporte quant à lui un sentiment de paix, qui n’est pas sans rappeler le propre vestiaire de Georges Jouve : à la ville, veste blanche et chemise noire ; à l’atelier, pull-over noir et pantalon clair. Créée dans la première moitié des années 1950, on ne connait que quelques exemplaires de cette lampe. L’un d’eux est présenté sur le stand de l’exposition de Marion Beststyl à Sydney en 1956. Installée entre deux colonnes et présentée à hauteur d’homme, cette lampe se perçoit comme une œuvre majeure de l’artiste.
Brice Langlois

Adjugé : 55 000 €

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