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Paire de consoles aux griffes de lion

Samedi 04 février 2023

par Georges-Alphonse Jacob-Desmalter


Georges-Alphonse Jacob-Desmalter (Français, 1799-1870)

Paire de consoles aux griffes de lion


en acajou et placage d'acajou, ouvrant en ceinture par un tiroir décoré de filets de citronnier. Elle repose sur d'importants pieds antérieurs en jarrets surmontés de volutes et terminés par des pattes de lion. Les pieds postérieurs simulant deux pilastres. L'ensemble repose sur une plinthe à partie centrale en retrait.
L'une estampillée "*JACOB".
Dessus de marbre blanc à chant en demi-cercle.

Époque Louis-Philippe, vers 1835.

Haut. 90 Larg. 111 Prof. 64 cm.
(petits accidents et restaurations)

Louis-Philippe, ca.1835. A pair of mahogany and mahogany veneer console tables on lion claw feet by Georges-Alphonse Jacob-Desmalter. White marble top.

Georges-Alphonse Jacob-Desmalter prend la succession de son père François-Honoré (1770-1841) et de son grand-père Georges Jacob (1739-1814). Son travail est marqué de différentes estampilles : "*IACOB" de 1815 à 1824, puis "A.JACOBFs&Cie" de 1825 à 1831, enfin "*JACOB" entre 1831 et 1847. Travaillant sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, il continue de livrer la Couronne en proposant des meubles aux lignes soignées et inspirées par Charles Percier (1764-1838) dont il est l'élève. Malheureusement, la réalité économique le rattrape : cédant le pas à la production industrielle, il se voit contraint de céder ses ateliers à Janselme en 1847.

Notre paire de consoles en acajou offre un important travail de sculpture sur les pieds antérieurs. Une console vers 1835 provenant de l'ancienne collection Suber propose un décor comparable. Reproduite in Denise Ledoux-Lebrard, "Le mobilier français du XIXe siècle, dictionnaire des ébénistes et menuisiers", Paris, Les éditions de l'Amateur, 2000, p. 367 et dans Yolande Amic, "De G. Jacob à Girouse. Chefs d'œuvres des grands ébénistes. 1790-1850 " cat. exp. Musée des Arts décoratifs, Paris, s.n., 1951. Les griffes sont l'une de ses signatures, à l'instar de celles présentes sur un guéridon en acajou figurant dans les collections de Louis-Philippe au château de Neuilly (Ledoux-Lebrard, op.cit, p. 361).
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