Les Sottsass de Philippe Méaille sous le marteau des Rouillac
Vendredi 09 novembre 2018
The New Art Newspaper, Alexandre Crochet
Ettore Sottass, cabinet Stéréo
Pour sa deuxième vente « Arts + design » au CCC OD de Tours, le 11 novembre, la maison Rouillac propose huit pièces importantes du designer italien Ettore Sottsass, pourvues d’une double provenance, d’abord celle de son marchand et éditeur Ernest Mourmans (Knokke-le-Zoute), puis celle de Philippe Méaille. Ce dernier avait mis en dépôt son important ensemble du collectif Art Langage au MACBA à Barcelone, avant de le rapatrier en 2017 au château de Montsoreau-Musée d’art contemporain (Maine-et-Loire), dont il est à l’origine. «
Nous avions montré ces pièces au château de Montsoreau, confie-t-il, et certaines dans une exposition des verreries de Sottsass à Venise en 2017 à la Fondation Cini ». Tel un vase-sculpture de 1995 formé de plusieurs tubes en verre de Murano (est. 25 000-30 000 euros). Les lots phares sont un surprenant Cabinet Stéréo (est.40 000-60 000 euros), une table en marbre éditée en cinq exemplaires (est.50 000-80 000 euros) et une bibliothèque en plaques d’aluminium anodisé (est. 40 000-60 000 euros). Techniquement trop complexe, elle n’a jamais été éditée.
« Je les vends car le marché pour l’artiste est porteur, poursuit Philippe Méaille. Des musées d’art contemporain montent des collections de design partout dans le monde. Pour moi, Sottsass, avec Gaetano Pesce, est le plus grand designer de la seconde moitié du XXe siècle ».
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