27ème VENTE GARDEN PARTY
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Lot 26
Maurice de VLAMINCK (Paris, 1876 - Rueil-la-Gadelière, 1958)L'entrée du port,1912.
Huile sur toile.
Signée en bas à droite : "Vlaminck".
54 x 65 cm.
Cette Œuvre sera incluse dans le tome 2 du catalogue raisonné de l'Œuvre peinte en cours d'élaboration par Maïthé Vallès-Bled : "Maurice de Vlaminck : la période cézannienne (1907-1916)" sous l'égide de l'Institut Wildenstein.
Provenance :
- Galerie Georges Moos, Genève
- 1962, collection particulière
- 20 mai 1998, Vente Christie's Londres
- Galerie de la Présidence, Paris
- Collection privée, France
Expositions :
- 2001, Sao Paulo, Brésil, Musée d'Art Brésilien, Fondation Armando Alvares Penteado, Vlaminck, n°17 reproduit au
catalogue.
- 2009, Exposition itinérante à Madrid et Barcelone (Espagne), CaixaForum, Vlaminck un instinct fauve, peintures de
1900 à 1915.
- Barcelone, Espagne, CaixaForum : "Vlaminck, un instinto fauve. Pinturas de 1900 a 1915". Juillet 2009.
Rouillac.com le plus :
- "Entrée de Port" par Vlaminck.
- Texte en anglais.
Maurice de VLAMINCK. Port entrance, c. 1912. Canvas. Signed.
"L'entrée du port" est une Œuvre représentative de la période de transition que connaît Vlaminck entre 1908 et le début de la première guerre mondiale. À cette époque il voyage ou expose beaucoup à travers l'Europe : Belgique, Allemagne, France,Royaume-Uni. Il représente fréquemment les bords de Seine, à Bougival, au Havre ou à Rouen, mais aussi ceux de la Tamise au cours de son voyage en 1911 à Southampton et Londres. En 1913, sous l'impulsion de son ami Derain, il découvre la lumière du midi et représentera également le Vieux-Port de Marseille.
Après avoir utilisé les ressources de la couleur pure, durant sa période fauve, Vlaminck en découvre les limites : un jaune reste le même jaune, un outremer toujours un outremer. En même temps que s'éloigne le fauvisme, il se met à suivre une inspiration plus cézanienne le poussant à aborder la construction de ses toiles avec rigueur.
Au cours de ces années d'avant-guerre, il commence à peindre des paysages aux contrastes saisissant entre ombre et lumière, où l'introduction de tons plus sombres contribuent à l'harmonie de la toile. Il transpose son ancienne prédilection pour les couleurs vives en une maîtrise de la forme, des plans angulaires, dans une atmosphère lourde et dramatique.
Sa peinture devient plus sombre et véhémente, les couleurs contrastées . Vlaminck joue avec le noir et le blanc qu'il utilise aussi bien dans ses ciels orageux que dans ses étendues de mer profondes et inquiétantes.
À une époque où le modernisme en France fait l'objet d'une transition délicate du fauvisme au cubisme, cette volonté de rupture rend alors son travail intéressant et annonce les prémices de la phase de création que les critiques qualifieront de "lyrique" qui sera reçue avec beaucoup d'enthousiasme.
Estimation : 150 000 € ~ 200 000 €
Lot 26
Lot 51
Étienne LE HONGRE (Paris, 1628-1690), d'après.Statue équestre de Louis XIV en empereur romain.
Bronze patiné sur son socle en marbre blanc.
Réduction du groupe équestre dessiné par Mansart et commandé par les États de Bourgogne en 1686 pour la place royale de Dijon.
Fin du XVIIe, début du XVIIIe.
Bronze : Haut. 34,5, Long. 32, Larg. 15 cm.
Socle : Haut. 10,5, Long. 28, Larg. 15,5 cm.
Haut. totale : 45 cm.
(Queue et guide droite restaurées, altération de la patine).
Provenance :
- Martin Durey comte de Noinville (Paris, c. 1658 - Dijon, 1728), architecte de la place royale, Dijon.
- Par descendance, Alix Durey de Noinville, épouse Octave Raguenet de Saint-Albin, 17 rue d'Illiers, Orléans, 1882.
- Par descendance, collection particulière, Orléans.
CERTIFICAT DE SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS
Rouillac.com, le plus :
- "Une statue équestre de Louis XIV par Le Hongre".
- Vue à 360°.
- Texte en anglais.
- Vu à la télévision : "Tout sur un plateau", TV Tours, mardi 17 mars 2015.
After Etienne LE HONGRE. Equestrian portrait of King Louis the XIV as a Roman emperor. Patinated bronze on its white marble base. Reduction of the equestrian statue commanded by the States of Bourgogne for the Royal Square of Dijon. 17th - 18th centuries. Provenance: in the family of the architect of the Royal Square of Dijon until today.
LA STATUE DE LOUIS XIV POUR LA PLACE ROYALE DE DIJON
La première statue équestre de Louis XIV arrive à Versailles en novembre 1685, depuis Rome où le cavalier Bernin l'a réalisée. Le traitement mouvementé de ce groupe ne convient cependant pas au Roi, qui envisage de le faire briser avant de se raviser et de demander sa transformation. Son premier architecte, Jules Hardouin-Mansart (Paris, 1646 - Marly-le-Roi, 1708), supervisera désormais tous les projets à venir. 11 portraits équestres en bronze sont initiés entre 1685 et 1686 à travers le royaume, mais seulement six sont réalisés : à Paris (place Louis le Grand et place des Victoires), Lyon, Dijon, Rennes et Montpellier, auxquels il faut ajouter la statue en pied de l'Hôtel de ville de Paris. Si le portrait équestre de Dijon est le dernier à être commandé, il occupe une place de choix pour le Roi Soleil : sa réduction en bronze trône en effet au centre du salon ovale de ses appartements privés, là où sont réunies les plus grandes pièces des bronzes de la couronne.
Louis XIV est représenté en empereur romain, comme le Marc Aurèle antique du Capitole à Rome. Dès le début du règne personnel du Roi, en 1661, une "Petite académie" se réunit autour de Colbert pour uvrer à la diffusion de l'image royale. Afin de magnifier la gloire personnelle du souverain deux lignes directrices ont été choisies : la personnification à l'astre solaire et l'identification aux empereurs romains. Le groupe équestre de Dijon se distingue par une grande retenue et un véritable sens de l'équilibre. Le cheval, puissant et rond, "parade au passage partant du pied droit » ; il ne repose que sur deux sabots, contrairement par exemple à celui de Desjardin pour Lyon. Le Roi le guide de sa main gauche, tandis que de sa droite il tient son bâton militaire de commandement. Il est ceint d'une cuirasse et d'un ample manteau. Les symboles royaux des fleurs de lys et les mufles de lion d'Hercule parsèment tant ses vêtements que le harnachement. Le Roi, coiffé d'une perruque, regarde vers la gauche en direction du palais des États et chevauche sans étrier. Si l'allure générale de la statue rappelle celle de Girardon à Paris, le mouvement du cheval y est plus vif et suscite dès sa création "l'admiration des plus habiles écuyers". Particularité : ce n'est pas un glaive, mais une épée comparable à celle du sacre qui bat sur le flanc gauche du roi.
Commandé en mai 1686 par les élus des États de Bourgogne, dont le gouverneur de la province est le Prince de Condé, ce portrait équestre de Louis XIV en empereur romain est destiné à orner la place royale de Dijon. Cette place, sur laquelle donne le palais des États, est alors en profonde transformation, sous la direction de Mansart. Étienne Le Hongre (Paris, 1628-1690), sculpteur ordinaire des bâtiments du roi est à son apogée et reçoit ce marché. Académicien, formé par Sarrazin, Le Hongre a déjà eu l'occasion de travailler pour Condé, et participe activement aux décors intérieurs et extérieurs de Versailles : avec notamment le marbre de l'Air (1684) et les bronzes monumentaux de « la Seine » (1689) et de « la Marne » (1690). Le modèle est achevé en 1690, année de la mort de l'artiste. Ses élèves, Roger Schabol et Francois Aubry supervisent dans la foulée sa fonte monumentale par les frères Keller : plus de huit mètres de haut et 26 tonnes au total. Cependant, le mauvais état des routes empêche son transport immédiat. Cavalier et cheval restent ainsi entreposés près de trente ans à proximité d'Auxerre ; le groupe monumental n'est finalement inauguré à Dijon qu'en... 1725 ; la décoration de son socle n'est achevée qu'en 1747 ! En août 1792, un décret de l'Assemblée législative prescrit "l'enlèvement et le renversement des statues élevée à la tyrannie". Celle de Dijon part donc à la fonte, à destination des fonderies de canons du Creusot et de la Monnaie de Paris.
Les seuls témoignages qui nous restent de ce groupe mémorable sont donc deux dessins préparatoires de Mansart et deux vues du XVIIIe par Lallemand. Sept réductions en bronze et une en plâtre sont répertoriées en 1986 par Michel Martin dans les plus grandes collections : musée des Beaux-Arts de Dijon, collections Duveen, Straus & Meyer, David Weill... Toutefois, les dimensions, quelques détails et surtout la qualité de ciselure variant d'une réduction à l'autre, il est probable que toutes ne sont pas issues de l'atelier parisien de Le Hongre, vers 1690. Deux ou trois sources différentes sont probables et il n'existe pas un moule unique. Certaines ont probablement été réalisées lors de l'inauguration du groupe à Dijon, en 1725, ou plus tard.... Ainsi, la cuirasse du bronze acquise par le Château de Versailles à l'occasion de l'exposition "Louis XIV, l'homme et le roi" en 2009 est traitée des plus simplement, tandis que, sur le nôtre, la ciselure est parfaitement finie.
L'histoire de notre bronze est établie : il ne s'agit pas de l'exemplaire personnel du Roi, aujourd'hui non identifié, mais celui de l'architecte exécuteur de la place royale de Dijon : Martin Durey comte de Noinville (c. 1658-1728). Né à Paris, il passe pour être un fils naturel du Grand Condé, dans l'armée duquel il est ingénieur géographe. Il s'installe à Dijon en mai 1682, comme inspecteur du bâtiment des États de Bourgogne, sous la direction des architectes Gittard puis Mansart. Il fait toute sa carrière dans l'ancienne cité des ducs de Bourgogne, avec la confiance du Premier architecte du roi. Actif jusqu'à la fin de sa vie, il collabore encore en 1724 avec Jacques Gabriel à l'érection du piédestal de la statue de Louis XIV. Notre groupe arrive par alliance à Orléans en 1882, dans l'hôtel particulier des Raguenet de Saint-Albin, échevins orléanais et industriels du sucre. Il échappe miraculeusement, en 1944, à l'incendie de leur hôtel de la rue d'Illiers et de ses collections ; il avait été précautionneusement enfoui au fond du parc d'une propriété de Sologne, quelques années plus tôt. Cet enfouissement explique l'atténuation de la patine brune originale. La queue a été restaurée et le rêne droit manquant moulé d'après le gauche. En l'absence de marque d'usure sur le flanc gauche, l'épée est présumée n'avoir jamais été disposée.
Bibliographie :
- Yves Beauvalot, "À l'origine des projets de Jules Hardouin-Mansart pour le palais des États à Dijon une œuvre de Daniel Gittard : le portail du logis du roi", Association pour le renouveau du vieux Dijon, Dijon, extrait de : "Mémoires de la Commission des Antiquités du Département de la Côte d'Or", t. XXXI, 1978-1979.
- Stéphane Castellucio, "Les Bronzes de la Couronne sous l'Ancien Régime" in "Les Bronzes de la Couronne", sous la direction de Stéphane Castelluccio et Amaury Lefébure, [cat.expo, Paris, Musée du Louvre, Hall Napoléon, 12 avril-12 juillet 1999], Paris, Réunion des Musées Nationaux, 1999, pp.13-23.
- Catherine Gras, "Louis XIV au cœur de Dijon : la statue équestre d'Étienne Le Hongre", Musée des Beaux-Arts, Dijon.
- Alexandre Maral, "Les Sculptures en bronze de Louis XIV" et "Un Sanctuaire du bronze" in "Louis XIV : l'homme et le roi", sous la direction de Nicolas Milovanovic et Alexandre Maral, [cat.expo, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, 19 octobre 2009-7 février 2010], Paris, Skira-Flammarion ; Versailles, Château de Versailles, 2009, p. 304 et p. 310.
- Michel Martin, "Les Monuments équestres de Louis XIV : Une grande entreprise de propagande monarchique", Paris, Picard, 1986, pp. 157-164.
- Gérard Sabatier, "La gloire du roi. Iconographie de Louis XIV de 1661 à 1672". In : Histoire, économie et société. 2000, 19e année, n°4. Louis XI V et la construction de l'État royal (1661-1672) pp. 527-560.
- Thomasso Brothers Fine Art "Equestrian Portrait of King Louis XIV of France" [cat.expo Sculpture II - du 15 au 24 octobre 2009], New-York, Williams Moretti & Irving, 2009, cat. 22.
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Estimation : 40 000 € ~ 60 000 €
Lot 51
Lot 52
Grand CABINET EN LAQUE à motifs or sur fond noir, dans des encadrements " fond de poire " aventurine et marqueterie de nacre. Il ouvre en partie supérieure par deux tiroirs et deux vantaux illustrant à l'extérieur la fable taoïste du " Prince et de l'oiseau " avec danseurs, comédiens et musiciens et, à l'intérieur, une scène de chasse à courre et une scène de triomphe au char. Les vantaux dévoilent une façade de 11 tiroirs, représentant des animaux exotiques, entourant une petite porte poursuivant, à l'intérieur et l'extérieur, la fable, protégeant elle-même 12 tiroirs en doucine autour d'une niche. Bâti de bois résineux et façade plaquée en noyer en support du décor. Sur un PIÈTEMENT en tilleul SCULPTÉ ET DORÉ à sept pieds figurant des termes masculins et féminins en gaines, surmontés par deux tiroirs à décor laqué, et réunis en partie basse par une tablette en bois vernis illustrant une promenade attelée dans un jardin, reposant sur sept pieds à pattes de lion terminés par des boules aplaties.
Travail parisien d'époque Louis XIV, c. 1670-1680.
(restaurations d'usage)
DIMENSIONS
Cabinet : Haut. 99,3 Larg. 145 Prof. 49,6 cm,
Piétement : Haut. 98,8 Larg. 146,3 Prof. 56,4 cm
Haut. totale : 198,1 cm,
PROVENANCE
Ancienne collection Jose Leite da Cunha Martins BARBOT de Azevedo Mavigne, Porto (Portugal).
BIBLIOGRAPHIE
Daniel Alcouffe, "Les vernisseurs du faubourg Saint-Antoine sous le règne de Louis XIV", Les secrets de la laque française, le vernis Martin, Les arts décoratif, Paris, 2014. Cabinet reproduit pp. 34 et 35.
CERTIFICAT DE SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS
Rouillac.com le plus :
- "Le cabinet du Prince et de l'Oiseau".
- Texte en anglais.
Exceptional LAQUERED CABINET representing the fable of the Prince and the bird, and a series of exotic animals. The cabinet rests on a richly ornamented base with seven terms in sculpted and gilded wood. Parisian work of the time of Louis XIV, c. 1670-1680. Probably for the royal court of Portugal.
Estimation : 1 000 000 € ~ 1 500 000 €
Lot 52
Lot 53
CHÂTEAU de RICHELIEU, LAMBRIS et DÉCORS.Ensemble de boiseries : deux portes, (divers montants moulurés) - et quatre panneaux centrés d'un médaillon.
Bois sculpté, mouluré à panneaux et entrelacs. Décor peint.
Porte : Haut. 288, Larg. 103 cm.
Panneaux : Haut. 45,5, Long. 133 cm.
Provenance :
- Château de Richelieu (Indre-et-Loire).
- Remontées postérieurement dans une maison particulière, rue de la gare, à Richelieu. Ces portes appartiennent au même ensemble de boiseries vendu au château de Cheverny le 11 juin 2006.
Bibliographie :
- Christine Toulier, "Richelieu, le château et la cité idéale", Berger M. édition, 2005. Porte reproduite en plein p. 110.
- "Richelieu à Richelieu, architecture et décors d'un château disparu", Sivana editoriale, 2011.
Rouillac.com le plus : "Les décors du château de Richelieu".
Wooden PANNELINGS and DOORS from the CASTLE OF RICHELIEU. Sculpted and painted wood.
LES DÉCORS DU CHÂTEAU DE RICHELIEU
Richelieu est une ville aux confins de la Touraine et du Poitou. La seigneurie de Richelieu appartenait à la famille du Plessis depuis 1468. Armand du Plessis, cardinal de Richelieu dès 1622 et devenu premier ministre du roi Louis XIII en 1624, fait ériger la seigneurie en duché. Simple village, Richelieu se développe sous l'impulsion et l'œil averti du cardinal. Après la difficile journée des Dupes en 1631, Richelieu lance la construction du château familial ainsi que la reconfiguration de la ville dont il veut en faire la capitale de son duché. Ce château au projet ambitieux est achevé en 1640 et devient l'archétype des châteaux du XVIIe rivalisant d'audace et de magnificence. Aujourd'hui seuls les murs du parc et les canaux restaurés témoignent de la réalisation d'une demeure quasi royale que les l'Europe visitait et admirait. Pillé par la Bande noire et détruit vers 1835, rares en sont les vestiges, telles ces boiseries.
Estimation : 4 000 €
Lot 53
Lot 56
Grand VASE sur piédouche à décor de TOURNESOLS en pierre recomposée. Sur la panse, trois fleurs allégoriques illustrent le cycle de la vie et de la mort du tournesol. De riches frises de feuillages, lambrequins et rinceaux agrémentent le vase.Sur un socle à sections rectangulaires et doucines.
Réduction de la paire de vases dessinée par Mansart pour l'allée Royale de Versailles et sculptée par Slodtz et Marc Arcis en 1687.
Pierre recomposée.
Probablement un moulage ancien des ateliers Gilbert Cuel à Billancourt.
Vase : Haut. 130, Diam. 95 cm.
Gaine : Haut. 110, Larg. 73, Prof. 73 cm.
Hauteur totale : 240 cm.
(micro-fissures)
Provenance : famille de Cassin, parc du manoir de la Richardière, en bordure du parc de Chanteloup, Amboise.
CERTIFICAT DE SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAIS.
Rouillac.com le plus :
- Rachel Chenu et Lauranne Stainier, "Les vases de jardins de Versailles à Chanteloup", Rouillac, Tours, 2015.
- La sculpture de Versailles à Chanteloup.
Great VASE WITH SUNFLOWERS, after the original in the Royal alley of Versailles. 17th-18th century. From the ancient collection of the Chanteloup castle.
LES VASES AUX TOURNESOLS DE VERSAILLES
"À l'instar des vases du Soleil, les seize vases en marbre de l'allée Royale furent conçus par paires (Haut. 206, Diam. 151 cm). Piganiol de La Force indique à leur propos en 1701, que "tous ces vases sont des profils et dessins de M. Mansart." Le nom du sculpteur chargé de réaliser les modèles en trois dimensions à partir des dessins donnés par le maître d'uvre pourrait être celui de Girardon, qui n'est toutefois pas explicitement attesté par les sources. Arcis et Slodtz réalisent d'admirables bouquets de tournesols traités avec naturalisme et noblesse, reflétant une image solaire et prospère. De ces deux derniers sculpteurs, Arcis, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture depuis 1684, était relativement nouveau sur le chantier de Versailles, où il avait collaboré aux décors de la petite écurie du roi et de la grande Galerie, tandis que, pour Slodtz, issu de l'atelier de Girardon, l'allée Royale représenta sa première intervention pour Versailles."
Alexandre Maral, "Le Versailles de Louis XIV, un palais pour la sculpture par ", éd. Faton, 2013. Texte p. 216-219 ; vase reproduit p. 218, 273 (détail) et 279 (allée royale).
Estimation : 10 000 €
Lot 56
Lot 59
ARMOIRE CABINET à deux corps en retrait, ouvrant à quatre portes et deux tiroirs. La partie inférieure en retrait présente une façade rythmée de trois termes en bois sculpté et doré, formant ressauts, pour soutenir le corps supérieur, posé en encorbellement.Riche marqueterie florale d'essences de bois divers polychromes sur fond d'ébène - avec incrustations d'ivoire en gouttelettes.
En partie d'époque Louis XIV, dernier quart du XVIIe.
Ce meuble a du subir des modifications dans sa composition, sa structure et son agencement au XIXe.
Haut. 203, Long. 170, Prof. 63 cm.
Provenance : château du Nivernais
Rouillac.com le plus : "Les armoires de Thomas Hache".
CABINET composed of two sections in marquetry attributed to Thomas HACHE. Louis XIV period with interventions in the 19th century.
LES ARMOIRES EN CABINET DE THOMAS HACHE (Toulouse, 1664 - Grenoble, 1647)
Ce meuble combine des productions qui s'apparentent à celles des HACHE et de GOLE - plusieurs influences sont manifestes.
La structure d'un autre meuble deux corps est donnée par Madame Françoise Rouge comme un travail toulousain de Thomas Hache vers 1685-1690 (Vente à Aix-en-Provence, Me Hours, 13 décembre 2014).
On retrouve dans la marqueterie des portes supérieures le même répertoire décoratif de vases fleuris que dans un meuble à deux corps (ancienne collection Gildas Guédel-Jacques Pellegrin) attribué à des ébénistes de Toulouse. La présence de fleurs en ivoire le confirme. Il est probable que le jeune Thomas Hache a vu ce type de marqueteries exécutées par les contemporains et suiveurs de son père, à Toulouse lors de son apprentissage chez son beau-père.
La marqueterie des portes inférieures est à rapprocher du travail de l'armoire-dressoir attribuée à Thomas Hache, conservée à Grenoble au Musée du Dauphinois : placage de ronce de noyer, encadrement stylisé de bois sombre.
Les gaines à termes et chutes en bois sculpté et doré figurant des bustes en cariatides et se terminant par des pieds griffes :
- se retrouvent de façon identique sur une table attribuée à Pierre Gole, ou à la Manufacture des Gobelins, (vente Drouot, Me Massol, 4 avril 2007, n°64),
- sont à rapprocher des termes d'un cabinet de Gole provenant d'une collection particulière reproduit dans l'ouvrage de Lunsingh Scheurleer; P. Gole ébéniste de Louis XIV, page 138,
- sans oublier des termes sans bras du château de Mareil-le-Guyon (vente le 18 mars 2007, n°32, Mes Boisgirard et assoc).
Bibliographie :
- P. F. Rouge, "Le génie des Hache", éditions Faton. Pour le meuble deux corps toulousain pages 32, 33.
- "Hache ébénistes à Grenoble", Musée Dauphinois, Glénat, 1997. Pour l'armoire-dressoir, pages 34, 35.
- Th. H. Lunsingh Scheurleer, "Pierre Gole ébéniste de Louis XIV", éditions Faton, 2005. Pour le cabinet, pages 138 à 141.
Estimation : 30 000 €
Lot 59
Lot 62
René Antoine HOUASSE (Paris, 1645-1710).Le combat d'Hector contre Ajax.
Toile.
63 x 153 cm.
Inscription sur le cadre HECTOR ADEST SECUMQUE DEOS IN PRAELIA DUCIT.
Provenance :
- collection du marquis de Hauteroche ;
- collection tourangelle depuis les années 1950.
René-Antoine HOUASSE. The Hector and Ajax figth. Canvas. Richly decorated wooden frame. Provenance: the collection of the marques de Hauteroche succession.
Rouillac.com le plus :
- "Le combat d'Hector contre Ajax" par HOUASSE.
- Texte en anglais.
UN RARE ÉPISODE DE LA GUERRE DE TROIE PAR UN DÉCORATEUR DE VERSAILLES
Notre tableau décrit un épisode de la Guerre de Troie conté par Ovide au livre XIII et rarement représenté. Aidé par les Dieux, Hector, le prince Troyen, défend les murs de Troie. Au premier plan à gauche Priam, roi de Troie récupère la dépouille d'un de ses fils tué par Ajax. Hector s'élance dans le combat terrorisant les plus braves comme Ulysse qui fuit dans l'ombre en direction de la flotte des Danéens. À ses pieds, Ajax, coiffé d'un panache rouge, l'affronte la lance à la main. En reprochant à Ulysse d'avoir fui le combat sans secourir Nestor qui demandait son aide, Ajax plaide sa cause et sa bravoure face à son lâche rival.
Par sa composition et son sujet, notre tableau se rapproche du Combat de Josué (Toile, 194 x 262 cm) conservé au musée des Beaux-Arts de Brest (voir P. Rosenberg, " Acquisitions de tableaux français du XVIIème siècle ", dans La revue du Louvre, 1972, n° 4-5, p. 306, reproduit fig. 9).
Peintre d'histoire et de portrait, garde des tableaux du Roi à l'hôtel de Gramont, René Antoine Houasse est un des plus proches collaborateurs de Charles Le Brun, auteur notamment de grands décors à Versailles tel que le plafond du salon de l'Abondance et de tableaux mythologiques pour le Grand Trianon. Né à Paris, René Antoine Houasse est reçu académicien en 1673 puis il part à Madrid travailler pour le roi Charles II. Son fils Michel Ange Houasse le succède comme peintre du roi à Madrid et René Antoine part à Rome diriger l'Académie de France de 1699 à 1704.
Estimation : 20 000 € ~ 30 000 €
Lot 62
Lot 70
REMBRANDT VAN RIJN (Leyde, 1606 - Amsterdam, 1669), d'après.Serait par Dominique VIVANT-DENON (Chalon-sur-Saône, 1747 - Paris, 1825).
Essai de trois têtes d'homme et de femmes.
Plaque de cuivre répertoriée dans le New Hollstein 155, copie i.
5, 2 x 11, 8 cm
(cuivre non biffé en bon état).
Rouillac.com le plus : Rembrandt aquafortiste.
Adjugé : 300 €
Lot 70
Lot 77
SAINT-PIERRE. Ivoire sculpté polychrome.
Travail colonial hispano-philippin, XVII-XVIIIe siècle.
Haut. 22, Larg. 20 cm.
Rouillac.com le plus :
- "Un rarissime saint Pierre d'ivoire" d'après Zurbaran.
- Textes en anglais et en espagnol.
RARE CARVED AND POLYCHROME IVORY PIECE representing Saint Peter. Philippine work for the Mexican Market: 17th-18th century.
UN RARISSIME SAINT-PIERRE D'IVOIRE D'APRÈS ZURBARAN
Cet ivoire est un exemple extraordinaire de la qualité du travail des artisans asiatiques pour les marchés américains et européen. Il est resté dans la propriété d'une vieille famille mexicaine d'origine espagnole, depuis sa commande jusqu'au début du XXIe siècle. Le goût de l'aristocratie coloniale, hommes d'état ou hommes d'Église, dans les villes de Mexico, Guadalajara et Puebla, suscite le développement des productions asiatiques d'ivoire et de porcelaine. À l'époque coloniale, le "Nao de China", ou galion de Manille à Acapulco, reliait les Philippines sous domination espagnole à travers le Pacifique vers le Vice-royaume du Mexique. 110 galions prirent la mer entre 1565 et 1815. Plus de 1.000 passagers participaient chaque fois au voyage, déversant ensuite sur l'Espagne, via le Mexique, tous les trésors de l'Asie.
L'iconographie de notre crucifixion est des plus rares pour un ivoire. Il ne s'agit en effet par du Christ mais de Saint-Pierre, crucifié la tête en bas à sa propre demande, car il ne se sentait pas digne de mourir de la même façon que Jésus. Son perizonium n'est en effet pas tourné vers ses pieds, comme le pagne de pureté du Christ en croix, mais vers sa tête, indiquant le martyr de l'Apôtre. " L'apparition de Saint-Pierre à Saint-Pierre de Nolasque " par Francisco de Zurbarán en 1629 (Musée du Prado, Madrid) est un des chefs-d'œuvre du baroque espagnol. Saint-Pierre de Nolasque est agenouillé devant la figure tourmentée, la tête en bas, de l'apôtre fondateur de l'Église Romaine. Il est probable que notre rare ivoire y trouve son inspiration, à la demande d'un commanditaire appelé Pierre, ou Pedro Pablo, fêté le 29 juin.
Estimation : 10 000 € ~ 15 000 €
Lot 77
Lot 86
CLODION, Claude Michel, dit (Nancy, 1738 - Paris, 1814), atelier de.Satyresse jouant avec un satyre enfant.
Tondo en terre cuite signé.
Diam. 30,5 cm (accidents, restauration et trou).
Provenance : collection particulière, Moulins.
Rouillac.com le plus : "Clodion à l'Hôtel Bourbon-Busset".
Workshop of CLODION. Grown satyr playing with a young satyr. Terracotta medallion. Signed
Estimation : 2 000 € ~ 4 000 €
Lot 86
Lot 95
COFFFRET À ÉCRITURE quadrangulaire en bois incrusté en nacre sur fond d'écaille de tortue, au décor de fleurs stylisées. Elle repose sur quatre courts pieds ronds en bois noirci. Ferrage originel. Avec ses deux petites clefs qui servent à ouvrir respectivement la section aux encres et le dépôt des feuilles.
Mexique, XVIIIe.
Haut 13, Long. 25, Prof. 25 cm.
Rouillac.com le plus : textes en anglais et en espagnol.
WRITING SMALL COLONIAL BOX. Wood chassis inlayed with mother of pearl on a tortoiseshell bottom. Decorated with the forms of stylized floral motifs. Sophisticated Mexican (Neo-Hispanic) work of the 18th century.
Estimation : 8 000 € ~ 10 000 €
Lot 95
Lot 97
TABLE MÉCANIQUE DITE " À DEUX FINS " à bâti de chêne et marqueterie de bois exotiques et indigènes polychromes. Le plateau de forme mouvementée est orné en son centre d'une corbeille fleurie reposant sur une console à coquille dans un entourage de treilles, rinceaux et arabesques ; aux quatre coins figurent une allégorie des quatre éléments : un aigle pour l'air, un cygne pour l'eau, une salamandre pour le feu et un lion pour la terre. La ceinture galbée est marquetée de fleurs en guirlande ; elle présente sur chaque petit côté un trou afin de régler le mécanisme grâce à une manivelle ; sur le côté droit, une entrée de serrure permet de déclencher l'ouverture d'un tiroir. La ceinture ouvre automatiquement en façade par un tiroir central tripartite, foncé en son centre d'un panneau de laque or à fond noir, relevable grâce à un autre mécanisme actionné par un bouton secret, et pivotant pour présenter une écritoire foncée d'un cuir ; les couvercles des casiers latéraux sont marquetés de bouquets de fleurs ; les pans latéraux du tiroir sont marquetés d'un treillage renfermant des quadrilobes de fleurs. La table repose sur quatre pieds cambrés à coupe triangulaire, ornés de réserves en placage. Ornementation de bronzes dorés à têtes de bélier sur les chutes, reliée aux sabots en feuilles stylisées enroulées.
Estampillée deux fois J.F. OEBEN.
Jean-François Oeben (1721-1763) ; " ébéniste privilégié du Roi " en 1754 puis " ébéniste mécanicien du Roi ", aurait accédé à la Maîtrise en 1761.
Époque Louis XV, c. 1754-1757.
Dimensions fermée : Haut. 72,5 Larg. 95,5 Prof. 47,5 cm.
Dimensions ouverte : Haut. 72,5 Larg. 121 Prof. 82,5 cm.
(Restaurations d'usage, parfait état de marche des mécanismes fonctionnant avec une clé et une manivelle)
Provenance : grande collection française, descendance d'un capitaine d'industrie de la Sarre.
Rouillac.com, le plus :
- "Une table mécanique inédite "à deux fins" par Jean-François Oeben, Rouillac, 2015;
- 2 vues à 360° : la table ouverte et la table fermée.
- Texte en anglais.
Exceptional "TABLE À DEUX FINS" by JEAN-FRANÇOIS OEBEN. Mechanical table in marquetry with the four elements on the top. Diversity of wood types and rich gilded bronze ornaments with ram head. Period: Louis XV. In perfect operational state. From the collection of a French captain of industry, Sarre. Assimilate to the group of tables preserved in the Louvre museum, in the Metropolitan musuem and from the former Lindengbug collection at Ahrensburg castle.
Cliquer pour voir le 360°, table ouverte
Cliquer pour voir le 360°, table fermée
Estimation : 500 000 € ~ 800 000 €
Lot 97
Lot 101
Jean-Baptiste TIERCE (Rouen, 1737 - Florence ?, vers 1790) pour le voyage d'Italie du marquis de Sade
Ariccia.
Pinceau et lavis brun sur esquisse au graphite.
46 x 62 cm.
« À un mille de ce tombeau est Ariccia, que quelques auteurs croient bâtie cinq siècles avant la guerre de Troie par Archilous, Sicilien. Quelque temps après, on y porta une statue de Diane Erycine et de là lui vint le nom d'Aricie. »
Notre œuvre de Tierce est reproduite dans l'ouvrage le Voyage d'Italie de Sade sous le n°39.
Particularité et rareté, Tierce s'est représenté dessinant en compagnie du Marquis de Sade, en bas à gauche.
Provenance :
- Marquis de Sade, conservé par ses descendants.
- Vente Cheverny 31 mai 1997, n°8. Cachet au verso « Collection marquis de Sade - Cheverny, 1997 » ; dédicace de Xavier, marquis de Sade.
- collection Nabon de Blois.
Expositions :
- Paris, Art Center, 1989.
- Paris, Musée Nissim de Camondo, 1995.
- Avignon, Musée Calvet, printemps 1996.
- Lac de Côme, Villa d'Oste, été 1996.
- Tours, Bibliothèque municipale, automne 1996.
- Rome, Palais Farnèse, hiver 1996.
Bibliographie :
- Petits et grands théâtres du marquis de Sade, Paris, Art Center, 1989, 9 « vues italiennes» de Tierce.
- Voyages d'Italie, D.-A.-F. marquis de Sade, chez Librairie Arthème Fayard, 1995. 2 volumes sous emboîtage spécial :
- tome 1 : 525 pages «... dissertations critiques, historiques, philosophiques sur les villes de Florence, Rome, Naples, Lorette et les routes adjacentes à ces quatre villes. Ouvrage dans lequel on s'est attaché à développer les usages, les mœurs, la forme de législation, etc., tant à l'égard de l'antique que du moderne, d'une manière plus particulière et plus étendue qu'elle ne paraît l'avoir été jusqu'à présent ».
- tome 2 : 125 pages d'illustrations, avec toutes les reproductions couleurs des œuvres de J.-B. Tierce.
- Viaggio in Italia, Marchese di Sade, chez Bollati Boringhieri, Turin, 1996 : 420 pages, avec 38 reproductions couleurs des œuvres de J.-B. Tierce.
Rouillac.com, le plus : Cheverny 1997, "Le voyage du marquis de Sade en Italie".
Jean Baptiste TIERCE. A study for the trip in Italy of the Marquis de Sade. Paintbrush. Wash drawing on a graphite sketch. Conserved by the descendants of the Marquis de Sade until 1997.
Estimation : 2 000 €
Lot 101
Lot 137
GLOBE TERRESTRE de PARQUET.Sphère reposant sur un anneau méridien divisé sur laiton, reposant sur un pied tripode en acajou mouluré et sculpté d'enroulements et flots. Les trois pieds supportent une boussole maintenue par trois traverses.
Le globe est signé "NEWTON'S New and Improved TERRESTRIAL GLOBE Accurately delineated from the observations of the most esteemed NAVIGATORS AND TRAVELLERS to the Present Time Manufactured by NEWTON & SON, 66 Chancery Lane & 3 Fleet St. Temple Bar Published 1st January 1842".
Diamètre de la sphère 49,5 cm. (18 inches).
Hauteur totale : 115 cm.
Provenance : collection blésoise.
Rouillac.com le plus : texte anglais.
EARTH GLOBE. A world sphere that rests on a meridian ring, the whole reposing on a moulded and sculpted mahogany tripod. Signed Newton.
Les intérêts de ce beau globe d'époque Victoria sont multiples, puisqu'il baptise la mer entre la Corée et le Japon "Gulf of Corea" et fait état des dernières découvertes du XIXe siècle : les îles au nord du Canada par le Capitaine Parry en 1819-1820, les explorations du lieutenant Anjon au nord de la Sibérie de 1821 à 23, l'expédition au cercle polaire américain par Franklin en 1827 - sans oublier la découverte du rocher "Clarks" dans le Pacifique au large des îles Sandwich en 1822. Les dernières découvertes datent de 1831-33 de la terre Adélie par Dumont d'Urville, et de 1841 de la terre Victoria par sir James Ross, dans laquelle il situe le mont Érèbe, volcan en pleine activité. L'ensemble de ces découvertes constitue ce que l'on appelle les terres antarctiques.
Estimation : 13 000 € ~ 15 000 €
Lot 137
Lot 146
BUFFET deux CORPS à retrait en bois peint. Il ouvre à deux portes pleines dans le bas, un tiroir en façade, et une large porte vitrée en partie supérieure. Montants peints à décor polychrome de style Pompéien. Il est orné de porcelaines encastrées : une plaque peinte XIXe à décor d'Allégorie signée Sauvage, et 15 porcelaines asiatiques anciennes : 4 assiettes (2 accidentées), 2 bols à thé et 9 coupelles.
Seconde moitié du XIXe.
Haut. 260, Long. 140, Prof. 68 cm.
Provenance : bureau de Victor Hugo au 37, rue de Trévise à Paris IXe, qu'il occupait en tant que président du Comité de secours pour les Israélites de Russie.
Bibliographie :
- Corinne Charles, "Victor Hugo, visions d'intérieurs : du meuble au décor", Paris musées, 2003, p. 32.
- Hauteville house museum guide, Paris musée, 2010.
- Victor Hugo, dessin signé et daté 1857, 28,6 x 20,7 cm. Paris, maison Victor Hugo.
Rouillac.com le plus :
- "Un buffet aux porcelaines de Victor Hugo".
- Texte en anglais.
Painted wood BUFFET with porcelain dishes. Second half of the 19th century. Former property of Victor Hugo at his parisian office of the Comité de secours pour les Israélites de Russie.
Les archives de Nantes conserve une lettre datée du 21 juin 1882, signée de Victor Hugo - sur papier à en tête de ce comité. Le musée Victor Hugo, en son appartement 6, place des Vosges à Paris, conserve ce type de décor présentant des porcelaines plaquées sur des panneaux. Un dessin de Victor Hugo, figurant un buffet deux corps, illustre son goût de l'assemblage. Remerciements à Madame Marie-Laurence Marco du Musée Victor Hugo pour sa documentation et ces précisions.
Estimation : 1 000 €
Lot 146