8^ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

LE MOBILIER DE LA FERTÉ-IMBAULT A CHEVERNY

Édifié sous Louis XIV, par le maréchal d'Étampes -le château de La Ferté– Imbault domine en Sologne par son pari architectural de vaste quadrilatère délimité par des douves, sur des fondations du Xe siècle. Passé entre diverses mains dont un physiocrate anglais William Lee, sous la Restauration, qui «révolutionna» les pratiques agraires du domaine solognot, le château devint, en 1900, propriété du Dr Bouilly chirurgien parisien. Praticien de renommée européenne, il soigna ainsi les enfants du couple royal belge. Son nom a été donné en souvenir et en hommage à un service d'un des plus grands hôpitaux parisiens.

A l'aube du XXe siècle, La Ferté-Imbault revit et reçut ainsi sa dernière décoration d'ensemble -au meilleur goût du jour chez les grands décorateurs et ensembliers. Le château de La Ferté-Imbault fut ainsi «meublé fin de siècle» comme un hôtel particulier de la plaine Monceau -avec le mobilier de l'hôtel particulier de la rue de Beaujon au quartier de l'Étoile -appartenant parallèlement au Dr Bouilly.

Tentures, velours, ameublement de qualité de style Louis XVI-Impératrice, objets et bibelots japonisants, bronzes et tableaux des Salons, emprunts au néo-gothique, recherches balbutiantes de l'Art nouveau... tout respire le faste de la fin du XIXe siècle.

Ensemble cohérent, très symbolique de cette période d'avant la Belle Époque: un petit goût des «fêtes impériales» en Sologne – où rien n'a bougé depuis cette vente. C'est rendre hommage, ainsi, à ses initiateurs, le docteur et Mme Bouilly – descendante elle-même de la célèbre famille Japy de Besançon.

Vente-témoignage du goût de l'époque qui vit parallèlement en Val de Loire les Schneider au château de la Rivaulde, les Broglie au château de Chaumont, être pareillement installés et recevoir aussi fastueusement qu'à la Ferté-Imbault.

P.R.

Rare PIANO pyramidal de SCHNEIDER, Berlin, vers 1830.

Le piano est signé Schneider sur la plaque de nom ovale en nacre. L'étendue est de 78 notes : 6 octaves + 3 notes du mi grave au la. La caisse est en ronce de thuya, soie jaune et bois doré.

La partie supérieure de la caisse comporte une lyre et quatre palmettes d'angle en bois doré sur fond de soie jaune (accidentée), l'ensemble surmonté d'un pot à feu encadré de guirlandes dorées et d'une frise de palmettes.

Le pédalier à 5 pédales de bois est surmonté d'un losange avec en application sur la soie une tête de Mercure ailé en bois doré.

La mécanique viennoise est d'origine, incomplète et en mauvais état, le pédalier hors d'usage.

L'ensemble nécessite une restauration.

Haut. : 265 cm. Long. : 129 cm. Larg. : 59 cm.

]OHANN SCHNEIDER : facteur à Berlin et Charlottenburg, actif de 1812 à 1836 cité par Franz Josef HIRT : « Meisterwerke des Klavierbaus », Ursgraf-Verlag, Olten, 1955.

Rare et très beau PIANOFORTE carré en acajou flammé par PLEYEL.

L'instrument est signé « Pleyel à Paris », sur la plaque de nom, et signé « Ignace Pleyel, auteur à Paris, an 1813, n° 282 » sur la table d'harmonie en épicéa.

La caisse est en acajou moucheté à réserves d'acajou blond.

Les quatre pieds fuseaux sont gainés de chapiteaux en bronze doré à décor de muses.

Le couvercle est orné de très belles appliques en bronze doré: « Amour au tambour, singe musicien, trophées musicaux, etc. »

L'étendue du clavier est de 73 notes, six octaves du fa au fa. Les touches diatoniques sont en nacre, les touches chromatiques en ébène. La plaque de nom est recouverte de fixés sous verre églomisés bleu et rouge sur fond d'or, avec en médaillons: « Apollon à la lyre» et « Mercure au caducée », dans des réserves or sur fond noir.

Le pédalier en forme de lyre (à 5 pédales) comporte un décor de bronze doré. La table d'harmonie est en bon état, le sommier est fendu. La mécanique a été restaurée en 1978.

Époque Empire.

Haut. : 88 cm. Long. : 180 cm. Larg. : 73 cm.

Ignace PLEYEL, fondateur en 1807 à Paris de la firme PLEYEL.

Provenance : selon la tradition familiale, aurait été livré en 1813 à Madame Mère, Laétitia Bonaparte, mère de l'empereur Napoléon 1er, par le célèbre Ignace Pleyel. Transporté par bateau vers la Corse, ce piano a été débarqué en 1814 à Bastia en Corse chez la sœur de Laétitia Bonaparte, Mme Pierangeli-Ramolino, dans la famille de laquelle il a été conservé jusqu'en 1978.

Il sera remis à l'acquéreur les pièces de famille de cet instrument unique d'une qualité exceptionnelle.

PIANOFORTE carré français en ronce de noyer, piétement en X, vers 1830. Signé sur la plaque de nom , « Duport, 83, rue Neuve des Petits Champs, à Paris ».

N° 1176 (manuscrit Sur la table).

Table d'harmonie d'origine (fendue), signée Duport.

Étendue : 6 octaves 1/2 du do au la.

Haut. : 92 cm. Long. : 185 cm. Larg. : 91 cm.

Nevers. ASSIETTE à bord uni, en faïence de grand feu, à décor en camaïeu bleu de berger. Sur l'aile, décor floral, avec chien et oiseau. Au revers, décor floral et de filets.

XVIIe.

Diam. : 24 cm.

Nevers. ASSIETTE à bord uni, en faïence de grand feu à décor en camaïeu bleu de fleurs, fruits et insectes. Au revers, décor géométrique de fleurs et de filets. (Accidents.)

XVIIe.

Diam. : 24,5 cm.

ALBARELLO, en faïence polychrome, à décor de grand feu, de personnages dans des médaillons, et de fleurs.

Travail italien ancien, Venise (?).

Haut. : 27 cm. Diam. : 17 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de VASES COUVERTS, en faïence polychrome. Décor peint de scènes galantes et d'éléments rocailles, ceux-ci dans le goût des productions rouennaises du milieu du XVIIIe. Décor rapporté de mascarons liés par des câbles. Marque « R V » sous la base.

Fin XIXe.

Haut. : 38 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

AIGUIÈRE et son PLATEAU, en faïence polychrome, à décor de scènes mythologiques et d'animaux parmi les ondes. Protome de bouc en relief. L'anse de l'aiguière est en forme de chimère. (Manque à une aile de la chimère.) Signé A. MONTAGNON.

Nevers, 1889-1899. Dans le goût de Nevers XVIIe.

Haut. de l'aiguière : 51,5 cm.

Diam. du plateau : 40 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

PLAT rond, à bord côtelé, en faïence polychrome. Décor central de scène historique peinte signée Ulysse : épisode de l'assassinat du duc de Guise, un garde défend l'entrée d'une porte à des courtisans. Sur l'aile, fond bleu foncé, et décor de culots et bouquets fleuris. Signé « Ulysse à Blois» au dos, et daté mai 1885.

Diam. : 41,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de VASES CORNETS en faïence fine polychrome. Décor d'échassiers dans une jungle. Socles à motifs stylisés extrême-orientaux en bois noirci tourné. Sous l'un d'eux figure l'étiquette « Molgatini Fres., Joailliers Orfèvres, 2, rue Bannier, Orléans ».

Travail européen, dans le goût de l'Extrême-Orient, attribuable à Gien à ses débuts.

Haut. : 36,5 cm. Larg. : 21,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

PLAT circulaire à ombilic, en faïence fine polychrome, dédicacé « A monsieur le Professeur Bouilly», avec les initiales « GB ». Répertoire décoratif Renaissance: acanthes, volutes, lambrequins. Au dos figure l'étiquette « Mon Perrier, A. Clain Sucr., 54, rue du Bac & 242, boulevard Saint-Germain ». Marque peinte de Gien ancien.

Diam. : 40,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

LUNÉVILLE. SUJET en terre de Lorraine illustrant l'épisode de « Léda et le cygne », sur un socle circulaire à décor de source. Marqué sous la terrasse « Terre de Lorraine» et « LA ». (Accident, restauration.)

Manufacture de Cyfflé (?), XVIIIe.

Haut. : 22 cm. Larg. : 19 cm.

« Ce thème tiré des "Amours des Dieux" fut repris au XVIIIe siècle par les peintres (Boucher notamment), mais aussi par Falconet, directeur des travaux de sculpture à Sèvres. »

Référence: C. Humbert, Les arts décoratifs en Lorraine, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1993, reproduit p. 94-95.

NIDERVILLER. BISCUIT représentant Apollon cytharède. Marque « Niderville », et «M » en creux sous la base. (Accident à une main.)

XVIIIe siècle.

Haut. : 25 cm.

SUJETS en faïence de petit feu: personnages mythologiques: Bacchus et Ariane (?) (restauration).

Lunéville, 2e moitié du XVIIIe.

Haut. : 21 et 21,5 cm.

Des sujets semblables sont conservés au Musée national de céramique de Sèvres.

NIDERVILLER. D'après Cyfflé. SUJET en faïence: Bêcheur. (Manque la bêche.)

XVIIIe siècle.

Haut. : 16,5 cm.

Référence : C. Humbert, op. cit., p. 92, où un berger est à rapprocher de notre bêcheur.

LUNÉVILLE. Manufacture de Cyfflé. SUJET en terre de Lorraine illustrant un enfant de la série des Cris de Paris. (Accidents, restauration.) Marque sous la terrasse « Cyillé à Lunéville », et à la plume « 8476 gtt ».

Deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Haut. : 18 cm.

Référence : C. Humbert, op. cit., p. 94-97.

SUJET en terre de Lorraine illustrant un paysan tenant son chapeau.

Lunéville, Saint-Clément, XVIIIe.

Haut. : 24,5 cm.

NIDERVILLER. BISCUIT représentant un éphèbe et une chèvre. (Accident, restauration.) Numéroté « 20 » en creux.

XVIIIe siècle.

Haut. : 18,5 cm.

NIDERVILLER. «Le baiser ». BISCUIT, d'après Cyfflé. Sur une base rocheuse reposant sur un socle carré. Marque « Niderville ». (Accident, restauration.) .

Deuxième moitié du XVIIIe siècle.

Haut. : 23 cm. Larg. : 14,5 cm.

« Le groupe "Le baiser" ou "Les œufs cassés" est l'un des plus connus de Cyfflé, qui a souvent été reproduit avec quelques différences. Il s'inspire des thèmes galants de Boucher, et répond au goût du temps pour les sujets aimables. »

Référence : C. Humbert, op. cit., p. 90 avec reproduction.

VASE couvert sur piédouche en porcelaine, et monture en bronze doré. Décor peint polychrome de scènes de genre d'après Teniers, et de fleurs jetées au naturel. Le couvercle est orné d'un putto en ronde bosse tenant une guirlande de fleurs. La monture se compose d'un piédestal à décor de rosaces, cartouches, cuirs et tores de laurier; les anses sont formées de deux guirlandes mobiles insérées dans des volutes que prolongent des termes féminins; une frise de rinceaux sépare le vase de son couvercle.

Dans le goût de la manufacture de Berlin, XIXe.

Haut. : 57,5 cm. Diam. : 29 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de CANDÉLABRES à quatre lumières en porcelaine polychrome et or. Des paires d'amours reposent sur un socle rocaille. Marque de la Manufacture impériale de Saxe. (Accidents et restaurations.)

Haut. : 44 cm. Larg. : 27 cm. Prof. : 25,5 cm.

POT A OILLE et son dormant, en faïence fine. Anses de forme rocaille, pieds consoles et frétel en graine. Décor polychrome et or de filets, guirlandes et trophées militaires. (Restauration.)

Saint-Clément, XVIIIe.

Haut. : 21 cm. Larg. : 35 cm.

Paire de CACHE-POTS en barbotine. Fond bleu de four et décor polychrome en relief de cuirs découpés, rosaces et culots. Anses en forme de têtes de boucs.

Marque en creux sous la base: «BD» et une ancre, et les nos « 658 » et « 2 ». (Reproduction sous le n° 211.)

Fin XIXe, dans le goût de la Renaissance.

Haut. : 30,5 cm. Diam. : 37,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

AIGUIÈRE DÉCORATIVE en poterie vernissée lustrée à glaçure marron. Décor beige et vert en application de mascarons, losanges et feuillages (restauration au bec).

Saintonge,fin XVIe - XVIIe siècle.

Haut. : 23 cm.

Des aiguières de modèle similaire sont conservées au Musée national de céramique, à Sèvres.

ROUGELET Benoît, dit Bénédict (1834-1894). Bacchanale de putti. Terre cuite. Signée sur la terrasse. Dessous figure une étiquette numérotée « 3526 ». Socle en velours.

Haut. : 55 cm. Long. : 46,5 cm. Larg. : 33 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de VASES balustres couverts, en porcelaine, à monture en bronze doré. Les couvercles sont ornés de roses rapportées. Décor peint de fleurs au naturel. Les vases reposent sur des socles à pans coupés, surmontés de tores de lauriers; le col est décoré de cordages et cannages. (Éclats.) Sous un socle figure l'étiquette « Delafontaine, Bronzes, 10, rue de l'Université ».

Style Louis XVI, fin XIXe.

Haut. : 21 cm.

«Auguste Delafontaine s'établit au 10, rue de l'Université, en 1870. La période la plus féconde de la firme correspond à sa direction. Son catalogue propose divers objets d'art et d'ameublement. Poursuivant ses activités, son fils Henri lui succède en 1884. »

Référence : Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1987, p. 659.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

SÈVRES. POT COUVERT, de forme balustre, en porcelaine, à fond gris-beige orné d'une frise d'amours aux fruits en émaux blancs, rehauts or et applications chocolat, et de volutes et coquilles. Couvercle cerné de bronze doré.

Marques : Sèvres, 1880-1882.

Haut. : 22 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

SÈVRES. VASE CORNET, en porcelaine. Fond turquoise à décor doré de fleurs exotiques.

Marques : Sèvres, 1898-1899.

Haut. : 31 cm. Diam. : 11,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

SÈVRES. VASE à long col, et base évasée, en porcelaine, à deux cylindres en application. Décor floral de campanules sur fond jaune et crème, soulignées de filets dorés.

Marques : Sèvres, 1900-1901.

Haut. : 53 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Grand VASE DÉCORATIF sur piédouche, en faïence polychrome, à décor de scènes mythologiques dans des médaillons. Ornementation de grotesques. Les anses sont en forme de sphinges d'où naissent des volutes feuillagées. (Accident.)

Dans le goût des majoliques italiennes, fin XIXe.

Haut. : 113 cm. Larg. : 50 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Grand VASE pansu aux naïades, en matière friable. Les naïades sculptées en haut-relief font office d'anses. Signé PÊCHEUR (?). Sous la base figurent la marque de «Friedrich Goldscheider, Wien» sous une allégorie de la sculpture, les nos 0724, 88 et 35 marqués en creux et XI peint.

Vers 1900.

Haut. : 79,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

SÈVRES (genre de) : paire de VASES balustres sur piédouche couverts, en porcelaine bleue, blanche et or, à décor polychrome dans des réserves de nids parmi les fleurs, avec papillons. Les anses, mobiles naissent d'une console ornée d'acanthes et de tores de laurier en application. Frétels en pomme de pin. Décor peint doré de rameaux d'oliviers, volutes, guirlandes et culots. Monture en bronze doré et ciselé. (Accidents.)

Style Louis XVI - Impératrice.

Haut. : 91,5 cm. Larg. : 50 cm.

Provenance : château de Bellay en Picardie.

Paul DUBOIS (1827-1905). «Jeanne d'Arc équestre». Bronze à deux patines. Signature en terrasse du sculpteur et du fondeur « F. Barbedienne, fondeur », et cachet: « Réduction mécanique A. Collas ». Base en marbre rouge.

Haut. : 83 cm. Long. : 70 cm.

Ce bronze dérive de la Jeanne d'Arc de Reims, bronze de 4 m de haut inauguré en 1896. TI a été édité en 3 dimensions.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 296-298.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

D'après une fonte ancienne: « Lion rugissant ». Bronze à patine noire. Socle en pierre.

Haut. : 29 cm. Long. : 53 cm.

Provenance : château de l'Orléanais.

D'après Jean de BOLOGNE. « Mercure ». Bronze à 2 patines, noir et or. Socle cylindrique en marbre griotte reposant sur une terrasse en bronze doré.

Haut. : 80 cm.

Jean de BOLOGNE (vers 1529-1608) exécuta plusieurs statuettes de Mercure qui aboutirent à celle envoyée en 1564 à l'empereur Maximilien II, et au Mercure, dit de Médicis (Florence, Bargello).

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Émile PICAULT (1833-1915). «Le souvenir ». Une muse, un stylet à la main, s'apprête à écrire, devant une borne ornée d'un portrait où figure l'inscription: «La gratitude est la mémoire du cœur. » Bronze à patine brune. Titré et signé sur la terrasse. Socle en velours.

Haut. : 79 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 542-544.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Henri CHAPU (1833-1891). «Jeune fille à la branche de laurier ». Haut-relief en bronze à patine médaille. Signature sur le socle du sculpteur et du fondeur «F. Barbedienne, fondeur », et cachet «Réduction mécanique A. Collas ».

Haut. : 73,5 cm. Prof. : 20 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 199-200.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Alfred BOUCHER (1850-1934). « Au but! ». Bronze patiné noir. Signé à la base et cachet du fondeur: « Siot-Decauville, fondeur, Paris». Porte le no B.580.

Haut. : 44 cm. Long. : 68 cm.

Ce groupe en bronze, son œuvre la plus connue et la plus reproduite, est présenté au Salon de 1887. Des exemplaires en sont conservés aux musées d'Aix-en-Provence et de Reims.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 118-120, reproduit p. 119.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Alfred BOUCHER (1850-1934). « Terrassier ou l'Effort ». Bronze patiné médaille. Signature en terrasse du sculpteur et du fondeur: « F. Barbedienne, fondeur », et cachet: « Réduction mécanique A. Collas ».

Haut. : 41 cm.

Bronze tiré en 3 formats : 67, 56 et 41 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 118-120, reproduit p. 120.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Théophile BARRAU (1848-1913). « La vanneuse». Bronze à patine brune. Signé sur le socle et cachet du fondeur « Susse frères, éditeurs, Paris », avec la lettre W.

Haut. 47 cm.

Le plâtre a été présenté au Salon de 1885. « La vanneuse» a été édité en bronze en 2 dimensions : 47 et 31 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 46.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Louis-Étienne ALBERT-LEFEUVRE (1845-1924). «Fondeurs du Moyen Age ». Bronze doré et étain. Signature sur la cloche du sculpteur et du fondeur « Siot, fondeur, Paris. » Socle en velours.

Haut. : 47 cm. Larg. 44 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 38.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

D'après « La baigneuse de FALCONET, bronze à patine noire. Porte sur la base l'inscription « Falconet 1757» et «Jardaix » (?).

Haut. : 84 cm.

Auguste MOREAU (1834-1917). «Amour envoyant des baisers». Bronze à patine brune, signé sur la base.

Haut. : 64 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 505-508.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Henri CHAPU (1833-1891).« La Vérité» ou« La Pensée» (?). Une femme soulève un voile devant une gaine ornée du buste d'Athéna. Bronze à patine brune, sur fond et socle de marbre griotte. Signé à la base, et cachet du fondeur : « Thiébaut frères, fondeurs, Paris ».

Haut. : 40 cm. Larg. : 24,5 cm. Prof. : 10 cm.

« Remportant le premier grand prix de sculpture en 1855, il se rend à Rome et y demeure jusqu'en 1861. Sa production très abondante est souvent inspirée de l'antique. »

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 199-200.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

GUERRIER GREC. Bronze à patine brune sur un socle en bronze à patine noire.

Haut. : 40 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

André MASSOULE (1851-1901). « Guerrier portant une épée ». Bronze à patine brune. Signature du sculpteur et cachet « Thiébaut frères, fondeurs, Paris ».

Haut. : 40 cm.

Édition d'après sa statue en bronze intitulée « Un ancêtre» présentée au Salon de 1884, et destinée au square des Invalides. Ce bronze a été édité en quatre formats: 75, 57, 40 et 25 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 464, avec reproduction.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Deux TORCHÈRES, en fonte de fer: « L'aurore» et « Le crépuscule ».

Fonte du val d'Osne, fin XIXe.

Haut. : 169 cm et 170 cm.

Références : J.-C. Renard, L'âge de la fonte, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1985, reproduites p. 220. Me Renard nous a aimablement précisé que ces statues peuvent être l'œuvre des sculpteurs Carlier (1827-1879), Mathurin Moreau (1821-1912) ou Carrier-Belleuse (1824-1887).

Provenance : hôtel particulier de Saint-Maur-des-Fossés, bâti en 1863.

Clovis MASSON (1838-1913). « Cerf au brame ». Bronze à patine brune. Signature en terrasse du sculpteur.

Haut. : 42 cm. Long. 36 cm.

« Sculpteur animalier, élève de Barye, il participe régulièrement au Salon, de 1867 à 1909, avec en majorité des fauves et des cerfs. »

Références : P. Kjellberg, op. cit., p. 462-463.

Provenance : château de l'Orléanais.

Thomas-François CARTIER (1879-1943). Cerf. Bronze à patine noue. Signé en terrasse. Haut. : 29,5 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 194-196.

Provenance : château de l'Orléanais.

Charles ANFRIE (1833-?). « Paul et Virginie ». Bronze à patine brune. Signé en terrasse.

Haut. : 36 cm.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 4l.

Provenance : château de l'Orléanais.

Désiré ATTARGE. Coupe en bronze patiné argent, à décor végétal et de rubans noués. Piédestal en marbre griotte. Signature du sculpteur et du fondeur: « Maison F. Barbedienne, Paris ».

Fin XIXe, d'après l'Antiquité romaine (trésor de Boscoreale).

Haut. : 21,5 cm. Larg. : 19 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Jules MELIODON (1867-?). VASE en bronze doré et patiné, à décor en haut-relief de nymphe et satyre. Signé. Porte sous la base la marque « Louchet ».

Vers 1900.

Haut. : 17,5 cm. Diam. : 10,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Garniture de cheminée comprenant une PENDULE et deux CANDÉLA¬BRES à six bras de lumière, en marbre blanc et bronze doré et ciselé. Répertoire décoratif Louis XVI: quatre-feuilles, guirlandes, rubans, godrons, cornes d'abondance, fleurs de lotus, trophée. Le cadran est signé Victor Raulin, à Paris, 226, boulevard Saint-Germain.

Style Louis XVI - Impératrice, fin XIXe.

Pendule : Haut. : 42 cm. Larg. : 32 cm. Prof. : 14,5 cm.

Candélabres : Haut. : 51,5 cm. Larg. : 21,5 cm. Prof. : 19,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de CHENETS en bronze doré et ciselé à décor de pots à feu ornés de têtes de fauve et de guirlandes, et de pommes de pin sur piédouche. Elles reposent respectivement sur une colonne ornée de canaux torses à motifs de culots, et sur une colonne cannelée décorée de feuilles d'eau et de perles. Ces colonnes sont reliées par un bandeau décoré de rinceaux, amours, trophées militaires, quatre-feuilles, volutes et acanthes.

Travail ancien de qualité et d'inspiration Louis XVI.

Haut. : 39 cm. Larg. : 43 cm. Prof. : 22 cm.

C'est Caffieri qui inspira le modèle de feux dominés par un vase à têtes de bélier et guirlandes, reposant sur un fût de colonne, modèle d'ailleurs repris par Gouthière.

Référence : Nouvelles acquisitions du Département des objets d'art 1990-1994, Édi-tions de la RMN, 1994, p. 156-158 et notamment fig. 57 b.

Paire d'APPLIQUES en bronze ciselé, doré et patiné, à deux bras de lumière. Répertoire stylistique XVIIIe: des tiges de fleurs sont nouées par des rubans à passementerie. Marque « BV ».

Travail ancien de qualité.

Haut. : 56 cm. Larg. : 23 cm.

Provenance : château de Maillebois, Eure-et-Loir.

PENDULE à enfant et chèvres de Guydamour. Le socle ovale en marbre blanc, encadré de perles de bronze doré, repose sur six petits pieds. Sur le ressaut central et sur les côtés sont placées des guirlandes de fruits et de fleurs nouées de rubans. Sur ce socle s'élève un pilastre orné à sa base d'une moulure de feuilles d'acanthe et sur sa face principale d'un ornement d'arabesques à cassolette fumante et cornes d'abondance chargées de grappes de rai¬sin. De chaque côté du pilastre, deux cupidons ailés soutiennent un entablement orné de rais de cœur. Sur ce dernier est posé le mouvement encadré de deux chèvres mangeant des grappes de raisin s'échappant d'un panier placé au sommet du mouvement. Sonnerie au passage des heures et des demies. Cadran en émail blanc, avec des chiffres arabes, signé « Guydamour à Paris» en caractère doré.

Louis XVI, XVIIIe.

Haut. : 48 cm. Long. : 3 7 cm.

Origine: collection impériale russe.

Vente Lepke, Berlin, 6 novembre 1928, n° 169.

Vente galerie Charpentier, collection M. D., 9 décembre 1952, n° 45. En 1928, le gouvernement soviétique organisa à travers la galerie Lepke à Berlin les ventes d'une partie des anciennes collections impériales. Cette pendule fit partie de la vente du 6 novembre 1928 qui comprenait des œuvres d'art venant du Palais de l'ERMITAGE, du Palais MICHEL et du Palais de GATCHINA, tous trois anciennes demeures impériales.

Le grand-duc Paul, futur Paul 1er, et sa femme MARIA FEODOROVNA firent en 1781 et 1785 un tour d'Europe sous le nom de comte et comtesse du Nord. Ils furent fêtés par la Cour de France, et le roi leur fit de somptueux présents dont la célèbre toilette en porcelaine de Sèvres. Ils s'arrêtèrent chez le marchand mercier D. DAGUERRE; Mme d'Oberkirch en témoigne dans ses mémoires, et y achetèrent meubles et objets d'art, dont un bureau à plaques de porcelaine aujourd'hui conservé au musée Getty à Los Angeles, une pendule conservée au Rikjsmuseum d'Amsterdam et un coffre à bijoux à plaques de porcelaine conservé au musée de Detroit. Ces trois objets faisaient aussi partie des objets vendus par le gouvernement soviétique dans les années 1930. Le marchand mercier DAGUERRE, successeur de Poirier, fournit à Lord Palmerstone en 1791 une pendule du même modèle avec un cadran de Lépine.

DAGUERRE a certainement fourni cette pendule à MARIA FEODOROVNA qui la plaça dans son Palais de GATCHINA, d'ailleurs une autre pendule de Guydamour est toujours conservée au Palais de Pavlovsk, autre résidence de MARIA FEODOROVNA.

Pendules similaires :

― Frick Collection, New York, Inv. n° 196.15, mouvement de Guydamour, socle de bronze doré.

― Broadlands-Romsey Hampshire, mouvement de Lépine, socle en bronze patiné.

Edme Philibert Guydamour (1756-1799) fut reçu maître en 1783. Il habita rue Saint-Denis, Saint-Germain-l'Auxerrois, de 1788 jusqu'à sa mort. Issu d'une dynastie d'orfèvres, il épousa Marie-Angélique Baudin. Lors de son décès le 9 novembre 1837, il n'est fait aucune mention d'un inventaire concernant son mari.

Certificat et dossier joints.

Paire de CANDÉLABRES à trois lumières, en bronze ciselé, doré et patiné et marbre blanc. Les fûts sont en forme d'amours dévêtus tenant des cornes d'abondance stylisées, les bras à rinceaux feuillagés, rosaces, panaches et chaînettes. Bases cylindriques à perles, feuilles de laurier et moulures.

Louis XVI, XVIIIe.

Haut. : 78 cm. Larg. : 26 cm. Prof. : 17 cm.

Paire de VASES ovoïdes de forme étrusque en opaline bulle de savon.

Premier quart du XIXe siècle.

Haut. : 29 cm.

Une paire de vases similaires, mais à monture de bronze doré est reproduite page 30 dans l'ouvrage Opalines par Édith Mannoni; une autre, à monture différente, a figuré dans la vente de la succession Castille, à Versailles, le 17 mars 1991.

TÉLESCOPE grégorien en bronze et maroquin gaufré et doré, à piètement tripode, avec clés de réglage.

XVIIIe-XIXe.

Long. du tube : 63 cm. Diam. : 9,3 cm.

Provenance : propriété du Blésois.

CARTEL d'applique et son socle en marqueterie de Boulle, d'écaille rouge et cuivre ciselé et découpé à décor de rinceaux fleuris, lambrequins, bouquets, singes.

Riche ornementation de bronze doré et ciselé: pots à feu, feuilles d'acanthes, quatrefeuilles, termes laurés et gainés, guirlandes, spirales, mufle de lion et palmettes, mascarons. Le cadran, à cartouches émaillés à chiffres romains, est ciselé d'écureuils, griffons, rinceaux, buste. Dessous, Apollon et Diane cernent un cartouche signé « F. Mulot à Paris ». De même le mouvement est signé: « François Mulot Paris ». (Accidents et manques.)

Louis XIV.

Haut. Totale : 73,5 cm. Larg. 47,5 cm. Prof. : 24 cm.

Le modèle est très proche d'une gravure de l'ornemaniste Daniel Marot parue dans le Nouveau livre de boîtes pendules, de coqs et étuis de montres et autres nécessaires aux orlogeurs, inventé par D. Marot.

Provenance : château de la vallée du Loir.

Paire de VASES COUVERTS, en porcelaine bleu de four. Monture en bronze doré et ciselé, au répertoire décoratif Louis XVI : feuilles d'eau, tores de laurier, godrons, feuilles d'acanthe. Les anses sont en forme de cols de cygnes qui tiennent en leurs becs des guirlandes fleuries. Fretels en forme de grenades ouvertes.

Style Louis XVI, fin XIXe, dans le goût des productions de Sèvres.

Haut. : 50,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de VASES EN SPATH FLUOR et bronze ciselé et doré, de forme ovoïdale surmontés d'un couvercle terminé par un motif de pomme de pin. Le col dans lequel est enchâssée une frise d'arabesque est orné de chaque côté d'une tête de satyre dont les cornes torsadées forment anses. Ces têtes retiennent une guirlande de fleurs et de fruits. Le pied du vase serti d'un ruban tournant repose sur un culot en bronze doré à motif de feuilles d'acanthe. Le socle en bronze doré d'or moulu est sculpté de feuilles d'acanthe.

Fin XVIIIe.

Haut. : 28 cm. Long. : 20 cm.

Le spath fluor : appelé également Derbyshire ou blue John, il s'agit en fait d'une pierre calcaire à laquelle la cristallisation a donné ces merveilleuses couleurs chatoyantes allant du violine au vert pâle. Il fut extrait des carrières de Tray Cliff et de Castleton dans le Derbyshire dès l'époque romaine; redécouvert en 1743 il ne fut exploité qu'aux environs de 1760.

Les marchands merciers français tels que Poirier, Daguerre, Darnault en importèrent et les ornèrent de bronze doré fondu et ciselé par les plus grands maîtres.

Ce matériau fort rare ne se retrouve qu'exceptionnellement dans les collec¬tions privées et dans les ventes publiques du XVIIIe au XXe siècle:

― Collection de Marie-Antoinette. Une coupe, un gobelet et un sceau.

― Vente du 14 décembre 1776, n° 447. « Deux vases de prime d'améthyste d'Angleterre garnis de masques, couvercles et socles de bronze doré. » Vendus 148 livres.

― D'autres vases apparaissent dans les ventes suivantes :

– Vente du marchand Lebrun, 12-16 mars 1782, nos 26 et 27.

– Vente du 10 janvier 1791, n° 97.

– Vente du 16 avril 1792, nos 255, 256 et 257.

– Vente du 10 mai 1793, n° 110.

– Vente du 23 janvier 1837, n° 222.

– Vente Kraemer, 28-29 avril 1913, n° 109, non ill.

« Vase en spath fluor vert, orné d'une monture en bronze ciselé et doré, composée d'un col cannelé et de deux anses feuillagées reliées par des guirlandes de laurier retenues par deux mascarons d'hommes barbus. Le piédouche feuillagé est bordé d'un faisceau de baguettes enrubannées et reliées par une moulure au culot godronné. Époque Louis XVI. »

– Vente du 9 décembre 1852, n° 40.

Un vase en spath fluor est conservé dans la collection Wallace à Londres cf. F. Watson, Wallace collection catalogue, Furniture, Londres, 1956, F. 345. Le bronze doré: le décor particulier des bronzes en têtes de satyre dont les cornes forment anses permet de rapprocher nos deux vases de modèles connus :

― vase conservé au J. P. Getty Museum, en porcelaine de Chine (Inv. 70.DE.115).

― Un vase identique au précédent conservé dans les collections de la reine d'Angleterre. Ce vase fut acheté en 1814 par George IV au bronzier Thomire.

― Coupe en jade conservée au musée du Louvre (Inv. 0A.436) dont les montures sont attribuées à Thomire. Ces mêmes montures se retrouvent sur une paire de coupes conservées au J. P. Getty Museum (Inv.74.DF.4).

Certificat et dossier joints avec annexes.

DEUX ÉCRANS A MAIN circulaires, en soie peinte, à manches en bois doré à motifs de feuilles. Sur l'un figurent des œillets, sur l'autre une libellule sur un iris. Signés A. Colombo.

Vers 1900.

Long. : 46,5 cm. Diam. : 26,5 cm.

« L'écran à main, qui sert à se protéger le visage de la chaleur, était précédé par l'esmouchoir, sorte d'éventail fait de tissu, de plumes de papier qui servait à éventer les personnes et à chasser les mouches. L'usage de l'écran à main se perdit quelque peu au XIVe siècle pour renaître aux XVIIe et XVIIIe siècles. »

Référence : « Objets civils domestiques », Paris, Imprimerie nationale, 1984, p. 452. (Reproduction sous le n° 36.)

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de CHENETS, en bronze patiné et doré. Un éphèbe porteur de torche prend appui sur une rocaille ajourée qu'orne une vasque remplie de fleurs.

Style Louis XV, fin XIXe.

Haut. : 50 cm. Long. : 28,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire d'APPLIQUES à termes, en bronze ciselé, patiné et doré. Les termes, qui tiennent une branche se scindant en trois bras de lumière, prolongent une console.

Style rocaille, fin XIXe.

Haut. : 56 cm. Larg. : 36 cm. Prof. : 21,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de FLAMBEAUX en bronze ciselé et doré, d'après un modèle de Juste-Aurèle MEISSONIER (1675-1750). Une base mouvementée reposant sur 3 pieds consoles supporte une haute tige ornée d'angelots, et se terminant en un binet en forme de vasque. Très riche ornementation de rocailles, feuillages, coquilles, volutes, cartouches.

Style Louis XV, Napoléon III.

Haut. : 42,5 cm.

Une paire de flambeaux dans le même esprit, à sujet de faune et faunesse assis, ont été attribués à Caffieri, d'après un dessin de Meissonier.

Paire de CANDÉLABRES, en bronze argenté, à deux bras de lumière, de forme mouvementée, au répertoire décoratif rocaille de volutes et de fleurs.

Style rocaille, fin XIXe.

Haut. : 27,5 cm. Larg. : 22,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

PARADIS TERRESTRE, en verre filé émaillé, coquillages, papier découpé et miroirs de fond: Dieu le père, avec à ses pieds un agneau, est entouré de deux personnages (Adam et Ève, en costumes d'époque), il fait le signe de Rédemption, dans une grotte peuplée d'animaux, et à la végétation luxuriante.

Nevers, XVIIIe.

Haut. : 28 cm. Larg. : 32 cm. Prof. : 16 cm.

Une crèche de Nevers du XVIIIe siècle en verre filé émaillé est conservée au musée Grobet-Labadié de Marseille. (Reproduction dans le catalogue du musée, p. 59.)

POCHINI. Pensée. Buste de jeune femme. Marbre. (Éclats.) Signé.

Fin XIXe.

Haut. : 61 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

BUSTE de Diane. Marbre.

Haut. : 57 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

FRANCESCHI Jules (?) (1825-1893). « Le réveil». Marbre. Signé sur la base.

Haut. : 64 cm. Prof. : 41 cm. Larg. : 31,5 cm.

Élève de Rude, Jules Franceschi fut médaillé en 1861, 1864 et 1869, et fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1874. Il exposa au Salon à partir de 1848. Nombre de ses œuvres sont conservées au musée de Troyes, notamment « Le réveil », également conservé aux musées de Besançon et de Nîmes (Bénézit).

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

STATUE en marbre avec dépôt calcaire. (Manquent la tête, les bras, la jambe gauche en dessous du genou et le pied droit.) Le corps est appuyé contre une colonne qui prend naissance en bas des fesses. Debout, nu, il tient dans sa main gauche un oiseau appuyé contre sa poitrine.

Il pourrait s'agir de la représentation d'un giton auquel la statue aurait été dédiée par un barbon (homme d'un âge avancé), l'oiseau en étant le symbole.

Époque hellénistique, IIe-Ier siècle avant J.-C.

Haut. : 55 cm.

Provenance : offert au XIXe siècle à l'ambassadeur de France en poste à Constantinople par la Sublime Porte. Conservée dans la famille depuis.

PUGI. Femme à la cruche. Marbre. Signé derrière le puits.

XIXe siècle.

Haut. : 72 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

D'après l'antique. « Le tireur d'épine ». Marbre.

Haut. : 59,5 cm. Long. : 39,5 cm. Larg. : 36 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

MOBILIER DE SALON comprenant: 6 fauteuils et une bergère -modèle à médaillons, en bois laqué crème. Décor sculpté de rosaces et de cannelures rudentées, à pointes d'asperge. Dossiers cabriolet. Les six fauteuils sont estampillés M. JULLIEN.

Louis XVI.

Bergère : Haut. 94, Larg. 65, Prof. 67 cm

fauteuils : Haut. 90, Larg. 57, Prof. 57 cm

Martin Jullien, reçu maître le 23 juillet 1777. « Sa production se compose de sièges Louis XVI classiques, de proportions bien équilibrées et de fabrication très soignée. On a évoqué à son sujet le nom de Georges Jacob. »

Référence : Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe, Paris, Les Éditions de l'Amateur, 1989, p. 458-460.

Provenance : château de Sologne.

Petit CABINET, en bois de placage marqueté, ouvrant à deux vantaux, découvrant onze tiroirs, et une porte en plein cintre soulignée de bossages, et entourée de quatre colonnes. Marqueterie de fleurs, damiers et lambrequins. Anses latérales en fer forgé.

Italie (?), XVIIIe.

Haut. : 40,5 cm. Larg. : 48,5 cm. Prof. : 32 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

GLACE. Encadrement en bois de loupe et bois noirci, à doucine.

Hollande, XVIIIe.

Haut. : 101 cm. Larg. : 91 cm.

COMMODE galbée à deux rangs de tiroir sans traverse. Elle est en bois de placage, marquetée sur la façade et les côtés, dans des réserves, de fleurs, de feuillages et d'oiseaux. Belle ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de rocailles et de rinceaux feuillagés, en chute, sabots, cul-de-lampe et entrées de serrures. Dessus de marbre de Sarrancolin. (Accidents au marbre.) Estampille P. ROUSSEL.

Louis XV

Pierre Roussel, reçu maître le 21 août 1745.

Haut. : 88 cm. Larg. : 130 cm. Prof. : 62 cm.

Provenance : collection d'un amateur parisien.

TABLE DE SALON et quatre CHAISES, en bois noirci. La TABLE est de forme violonnée reposant sur des pieds fortement cambrés, reliés par une entretoise en X ornée d'une coupe godronnée, cernée de chefs d'oiseaux. Décor de lambrequins en incrustation de laiton sur le plateau. Riche ornementation sculptée de fruits et coquilles en ceinture, de consoles et volutes sur les pieds. Rehauts de dorure. Marques au crayon « Savaud ».

Haut. : 73 cm. Long. : 126 cm. Larg. : 83 cm.

Les CHAISES, à dossier cabriolet en chapeau de gendarme, sont capitonnées de satin cramoisi. Pieds antérieurs fuselés et cannelés, et postérieurs galbés. Décor de volutes et rosaces. Les dossiers sont surmontés de médaillons ornés de trophées en laiton incrusté, soulignés de branchages et d'un ruban en ronde bosse.

Haut. : 93 cm. Long. : 49 cm. Prof. : 54 cm.

Napoléon III.

BAS d'ARMOIRE-SECRÉTAIRE à ABATTANT ARMOIRE, à partie supérieure en retrait, en acajou de Cuba et placage.

Il ouvre à quatre vantaux encadrant un abattant, qui dissimule six tiroirs et cinq casiers. Montants antérieurs supérieurs arrondis, à cannelures; les autres montants à pilastres. Il repose sur quatre pieds toupies bagués. Entrées de serrure à trèfles. (Accidents.)

Louis XVI, fin XVIIIe.

Porte la signature à deux reprises: «JACOB ».

Haut. : 234,5 cm. Larg. : 120,5 cm. Prof. : 36 cm.

Provenance : château de Maillebois, Eure-et-Loir.

BERGÈRE GONDOLE en bois naturel mouluré et sculpté. Pieds fuselés cannelés et rudentés. Riche décor de rubans, feuilles et rosaces. Estampille de C. CHEVIGNY.

Louis XVI.

Haut. : 96,5 cm. Larg. : 66 cm. Prof. : 70 cm.

Claude Chevigny, reçu maître le 27 avril 1768. On le trouve établi jusqu'à la Révolution, rue de Cléry, où il produit des sièges de très belle qualité, très soignés, simples mais délicatement sculptés. Il travaille pour le duc de Choiseul à Chanteloup.

Références: P. Kjellberg, op. cit., p. 180-182.

TABLE BOUILLOTTE en acajou et placage d'acajou, ouvrant par deux tiroirs et deux tirettes en ceinture, et reposant sur quatre pieds fuselés à cannelures. Sabots à roulettes. Dessus de marbre blanc cerclé d'une galerie de bronze ajourée.

Louis XVI.

Haut. : 74 cm. Diam. : 64,5 cm.

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

TABOURET carré en bois rechampi blanc et bleu. Décor sculpté de rosaces et de cannelures.

Louis XVI.

Haut. : 41 cm. Larg. : 41 cm.

PERROQUET en porcelaine polychrome. Volatile exotique aux ailes déployées reposant sur un branchage. Dans le goût des porcelaines de Saxe. Marque en bleu: flèches croisées sur un M.

Haut. : 35 cm (restauration).

SELLETTE, en bois noirci sculpté en forme d'animal fantastique ailé. (Accidents.)

Fin XIXe.

Haut. : 119,5 cm. Larg. : 54. Prof. : 61,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

TABLE TRIC-TRAC en placage de bois exotiques et filets contrariés de marqueterie de citronnier. Piètement balustre dit « en double poire », bagué de bois clair, à roulettes. Le plateau mobile découvre un espace au jeu de tric-trac en placage d'ébène et d'ivoire, et deux compartiments latéraux ouvrant en ceinture. Avec jetons.

Charles X.

Haut. : 76,5 cm. Long. : 113,5 cm. Larg. : 58 cm.

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

BUREAU MAZARIN à gradin frontal, en bois noirci. Le gradin ouvre à six tiroirs et une niche sur deux rangs. Les caissons latéraux, présentant chacun trois tiroirs, reposent sur huit pieds fuselés, réunis par des traverses; ils entourent une porte et un tiroir en retrait. Marqueterie en ivoire et nacre ciselés de rinceaux feuillagés et fleuris, grotesques et vasques.

Italie, XIXe, dans le goût du début du XVIIIe.

Haut. : 109 cm. Larg. : 147 cm. Prof. : 69 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

PAIRE DE BOUGEOIRS montés en candélabres à deux bras de lumière en bronze ciselé et argenté, sur une base circulaire à décor de perles, tores de laurier et cannelures. Fût à renflement, de forme évasée, orné de cannelures et guirlandes. Bras feuillagés et frétel en grenade. Marque « 60 » sous la base.

Louis XVI, fin XVIIIe.

Haut. : 32 cm.

DEUX FLAMBEAUX de toilette pouvant former une paire, en bronze reposant sur une base ronde à contour, doucines et gorge; le fût, renflé, porte un binet de forme hexagonale. (Variantes de modèle.)

Travail ancien de qualité. Haut. : 15 cm.

BOUGEOIR porte-éteignoir en laiton, à anse-volute, et anneau de préhension. Décor de perles. Abat-jour en tôle laquée noire. Joint mouchettes en laiton. XIXe siècle. Haut. : 37,5 cm.

SALON de douze pièces en noyer, comprenant: un CANAPÉ trois places, une paire de FAUTEUILS et neuf CHAISES. Dossiers enroulés repercés à larges traverses ouvragées et à barreaux de préhension. Des supports balustres soutiennent des accotoirs courbes. Pieds antérieurs tronconiques bagués ou postérieurs sabres.

Décor de rosaces, feuilles stylisées, losanges et cannelures. Les dossiers, ajourés, sont tous ornés d'oiseaux exotiques différents, généralement figurés sur une branche: aigle, cacatoès ...

Époque Directoire, fin XVIIIe. (Quelques variantes, accidents, restauration.)

Marqué au fer à de multiples reprises: « CY ».

Canapé : Haut. 92,5, Larg. 175, Prof. 91,5

Chaise : Haut. 86, Larg. 41, Prof. 58,5

Fauteuil : Haut. 91,5, Larg. 58,5, Prof. 65

Les oiseaux sont sans doute copiés d'après les planches de Martinet dans l'Histoire naturelle des oiseaux de Buffon (1770-1786) qui comporte plus de 1 000 planches. Ces mêmes planches ont inspiré la manufacture de Sèvres qui livre le 6 brumaire an IV (28 octobre 1795) au citoyen Speelman son service en porcelaine « Aux oiseaux d'Amérique ». Selon la tradition familiale, ce mobilier aurait été donné par Napoléon 1er au maréchal Gourgaud (île d'Aix), compagnon de l'Empereur à Sainte-Hélène. Conservé dans la famille depuis ses origines dans une propriété de Bourbonnais.

FAUTEUIL A BASCULE, en chêne et noyer sculptés, et assise recouverte de cuir de Cordoue. Répertoire décoratif Renaissance de lions, mascarons, vouivres et coquilles.

Fin XIXe.

Haut. : 104. Larg. : 72. Prof. : 120 cm.

De tels fauteuils furent introduits aux États-Unis et en Grande-Bretagne dans les années 1760, mais ce sont les Américains qui contribuèrent le plus à la mode des rocking-chairs pendant le siècle suivant, ceux-ci arborant plus volontiers un style rustique. Notre fauteuil, s'il relève de cette mode, y conjugue celle pour les styles du passé, en s'inspirant de motifs Renaissance.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

COMMODE-SCRIBAN, en bois laqué dans le goût de l'Extrême-Orient, à fond noir reposant sur quatre pieds miches. Il ouvre à un abattant et quatre tiroirs sur trois rangs. Intérieur à six tiroirs, quatre casiers et un panneau coulissant. Décor corail et or à l'orientale de scènes cynégétiques, jonques, avec semis de fleurs, grenades, loirs, insectes, coqs et poules. Plaques d'entrée de serrure mouvementées et anses en cuivre ciselé et estampé.

Travail dans le style du XVIIIe siècle.

Haut. : 101 cm. Larg. : 94,5 cm. Prof. : 55 cm.

Provenance : ancienne collection Van Hoboken.

2 SUPPORTS en bois naturel, le plateau est orné d'une plaque de marbre.

Chine, fin XIXe.

Haut. : 48 cm. Larg. : 42 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Belle COMMODE en laque du Japon à fond noir et réhauts d'or sur des reliefs, décorée en façade d'une carpe jaillissant des flots et de petits bouquets de fleurs aquatiques; sur un côté, décor d'enfants jouant au cerf-volant.

Elle ouvre à un large et profond tiroir surmonté de trois petits tiroirs sur un rang. Montants à angles vifs en placage d'ébène incrustés de filets de cuivre. Hauts pieds fuselés à canaux simulés en cuivre. Rosaces de bronze, poignées de tirage et « cul-de-lampe» feuillagés.

Estampillée LEVASSEUR.

Louis XVI. Dessus de marbre vert.

Haut. : 82,5 cm. Long. : 127,5 cm. Prof. : 52,5 cm.

Étienne Levasseur (1721-1798) reçu Maître en 1767, ce maître est célèbre pour la simplicité élégante des lignes, la perfection dans le dessin des bronzes. (Cf. l'ouvrage de Jean NICOLAY.)

Symbolisme :

La carpe occupe une très bonne place dans la légende japonaise, elle personnifie une résolution indomptable, la persévérance et la ténacité car elle affronte courageusement les plus forts courants d'eau et saute même des cascades. KO-JI-HO-TEN.

La carpe peut être aussi le symbole de l'amour par la similitude du mot KOI dont la traduction est à la fois la carpe et l'amour.

Provenance : cette commode provient avec certitude du château de Laigle dans l'Orne. A la fin du XVIIIe siècle, ce château appartenait à la marquise de Laigle, très proche de la famille royale. Conservée dans une autre famille depuis le début du XIXe.

MÉRIDIENNE de forme bateau, en acajou et placage d'acajou, reposant sur quatre pieds consoles et roulettes. Volutes moulurées.

Empire, XIXe.

Recouverte de lampas rouge et or.

Haut. : 85 cm. Larg. : 136 cm. Prof. : 62 cm.

Paire de FAUTEUILS, en acajou et placage d'acajou, à dossier droit, accotoirs renversés à chapiteaux palmiformes, et ceinture bombée. Piètement balustre dit « en double poire» à l'avant, pieds sabres à l'arrière. Motifs sculptés de consoles.

Empire, XIXe.

Recouverts de lampas rouge et or.

Haut. : 95 cm. Larg. : 59 cm. Prof. : 55 cm.

FAUTEUIL, en acajou et placage d'acajou, à dossier droit. Montants en fourreaux de glaive antique terminés par des bouterolles; pieds sabres à l'arrière. Ceinture bombée.

Empire, XIXe.

Recouvert de lampas rouge et or.

Haut. : 90 cm. Larg. : 59,5 cm. Prof. : 54 cm.

TABOURET en X, en acajou et placage d'acajou. Les arceaux reposent sur quatre pieds griffes. (Accidents.)

Empire, XIXe.

Recouvert de lampas rouge et or.

Haut. : 43 cm. Larg. : 48 cm. Prof. : 40 cm.

COFFRET de voyage en acajou formant écritoire, avec compartiments, petit classeur à rideau. Foncé d'une glace au tain. Ornementation en laiton doré.

Début XIXe.

Haut. : 25 cm. Long. : 51 cm. Larg. : 35 cm.

TABLE de milieu toutes faces, en bois sculpté et doré, à ceinture ajourée, reposant sur quatre pieds fuselés cannelés. Motifs iconographiques Louis XVI: feuilles d'acanthe, volutes, guirlandes fleuries, tores de lauriers, palmettes et feuilles d'eau. Dessus de marbre jaune dit « Napoléon ».

Travail ancien de qualité.

Haut. : 84 cm. Long. : 110 cm. Larg. : 65 cm.

Provenance : d'un grand hôtel particulier parisien.

TABLE DE MILIEU violonée mouvementée et ajourée, en bois sculpté et doré, à décor de fleurettes, rocailles, volutes et palmettes. Elle repose sur quatre pieds galbés se terminant par des acanthes.

Dessus de marbre blanc à doucine.

Style rocaille, Napoléon III.

Haut. : 78,5 cm. Long. : 123 cm. Larg. : 80 cm.

SALON LOUIS XVI, en bois relaqué crème, de sept pièces comprenant: un canapé trois places, une paire de grands fauteuils et deux paires de plus petits. Dossiers cabriolet à chapeaux de gendarme cernés de graines éclatées. Ceinture bombée, dés de raccordement à quatre-feuilles. Piètement à cannelures à pointes d'asperge. Fine tapisserie d'Aubusson (restauration) polychrome à rehauts rouges, à décor d'enfants jardiniers (d'après J.-B. Huet) et des Fables de La Fontaine (d'après J.-B. Oudry).

Louis XVI.

Modèle attribué à Jullien. Martin Jullien, maître le 23 juillet 1777.

Canapé : Haut. 103, Larg. 177, Prof. 72 cm

Fauteuils : Haut. 88,5, Larg. 63, Prof. 60 cm

Fauteuil bergère : Haut. 96,5, Larg. 70, Prof. 69 cm

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

MEUBLE D'APPUI, en placage de bois de violette. De forme galbée sur trois faces, il repose sur des pieds cambrés. Il ouvre à un vantail peint en polychromie d'une scène pastorale galante de pêche, dans le goût de Lancret. Riche ornementation de bronzes dorés et ciselés: chutes, encadrements, astragales, ceinture, agrafes, sabots -à motifs de fleurettes, coquilles, volutes, rocailles.

Dessus de marbre brocatelle (Accidents, restauration.)

Style Louis XV, fin XIXe.

Haut. : 117 cm. Larg. : 103 cm. Prof. : 48 cm.

Provenance : propriété blésoise.

MEUBLE à hauteur d'appui en placage de bois exotiques, marqueterie dite « à la Reine» dans des réserves, de losanges aux quatre-feuilles. De forme galbée sur les trois faces, il repose sur des pieds cambrés. Il ouvre à une porte ornée d'une scène peinte en polychromie, dans la tradition de l'école ancienne : Bacchus rencontre Ariane sur l'île de Naxos, tandis que la nef de Thésée s'éloigne au loin; le couple, alangui, des aiguières en or à ses pieds, et un faune lui présentant une corbeille de fruits, est survolé de deux putti. Très riche ornementation de bronzes dorés et ciselés: espagnolettes, chutes, encadrements, astragales, moulures, ceinture, cul-de-lampe, sabots, consoles ― à décor de coquilles, volutes, rocailles, mascarons, acanthes. Les espagnolettes, à termes féminins ou masculins, sont toutes quatre différentes.

Dessus de marbre sarancolin à double bec de corbin.

Marque de la maison Boudet, 43, boulevard des Capucines, dans la serrure.

Style Louis XV, fin XIXe.

Haut. : 125 cm. Larg. : 130 cm. Prof. : 58 cm.

« Boudet, importante maison spécialisée dans les ameublements d'art, les bronzes et les objets d'art, et même la bijouterie et la maroquinerie est citée 43, boulevard des Capucines à partir de 1886. »,

Référence : Denise Ledoux-Lebard, Les ébénistes du XIXe siècle, Paris, Les Editions de l'Amateur, 1985, p. 95.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

LAPINI Césaré né en 1848 à Florence. « Zéphir enlacée ». Marbre blanc de Carrare, signé sur la base et daté 1913.

Haut. : 108 cm.

COMMODE en placage de bois exotiques marqueté d'une réserve à enroulements, ouvrant par deux rangs de tiroirs sans traverse. Montants arrondis, pieds cambrés. Ornementation de bronzes ciselés et dorés: entrées de serrure, anneaux de tirage, sabots. Dessus de marbre gris veiné blanc.

Travail provincial, transition Louis XV - Louis XVI.

Haut. : 89 cm. Larg. : 110 cm. Prof. : 56 cm.

MIROIR en bois et stuc doré, en assemblage d'ornements. Travail contemporain de la styliste Eugénie Seigneur. Signé.

110 × 65 cm.

Suite de quatre FAUTEUILS cabriolet, en bois relaqué blanc. Dossier médaillon. Décor sculpté de rosaces et de cannelures à pointes d'asperge. Louis XVI. Estampillés N.-T. Porrot.

Haut. : 90,5 cm. Larg. : 61 cm. Prof. : 59 cm.

Noël-Toussaint PORROT reçu maître le 22 juillet 1761.

Référence : P. Kjellberg, op. cit., p. 668-669.

Provenance : propriété de Sologne.

LIT DE REPOS en bois relaqué gris-bleu, à chevet mouvementé, reposant sur huit pieds évasés cannelés. Décor sculpté de rosaces.

Style Louis XVI ancien, premier tiers du XIXe.

Haut. : 86 cm. Long. : 185 cm. Larg. : 81 cm.

Provenance : propriété de Sologne.

Paire d'ENCOIGNURES en bois de placage marqueté de fleurs et rinceaux dans des encadrements à volutes. Façade en arbalète, ouvrant à deux vantaux et reposant sur trois pieds. Ornementation en bronze doré: chutes, entrées de serrures, cul-de-lampe, sabots -à décor de rocailles, coquilles et volutes. Dessus de marbre brèche d'Alep à doucine.

Travail ancien du XIXe, dans la tradition des productions du XVIIIe, notamment de l'ébéniste Migeon. (Accidents et manques.)

Haut. : 87,5 cm. Larg. : 75 cm. Prof. : 54 cm.

Provenance : propriété de la Sarthe.

Deux PAREMENTS en soie brodée « à fil passé» polychrome et or. Décor de vases fleuris, de fruits, d'entrelacs, de plumes et coquilles aux oiseaux.

Louis XIV.

240 × 67 cm et 310 × 67 cm.

CABINET EN ARMOIRE, en bois de placage marqueté de bois exotiques d'essences contrariées noir, brun, camel et ivoire. Il ouvre à deux vantaux et un tiroir en partie inférieure, et deux vantaux en partie supérieure. Ceux-ci découvrent dix tiroirs sur quatre rangs et deux paires d'arcades cernant une porte centrale. Montants à demi-colonnes corinthiennes cannelées. Riche fronton: deux vasques cernent une balustrade ajourée; au centre figure un édicule en forme de façade de temple décoré de deux consoles balustres surmontées de vasques.

Les deux vantaux en partie inférieure sont ornés d'une scène d'intérieur vue en perspective, à voûtes sur croisée d'ogives et décorée de vases. Les deux vantaux en partie supérieure sont décorés d'un intérieur en trompe l'œil, à voûte à caissons, et encadrements gothiques à niches, ornés de vases à anses et d'une statue d'Apollon cytharède, sur un volet amovible. Le fronton est décoré d'une châsse gothique, dans laquelle on trouve un vase de fleurs. Les encadrements sont décorés de motifs géométriques (triangles, carrés, étoiles, entrelacs) inspirés du Proche-Orient.

En partie supérieure, l'intérieur est orné des mêmes éléments décoratifs, auxquels se joignent quatre-feuilles stylisés, cercles et astérisques. La partie centrale est ornée d'un puits d'où jaillissent des fleurs, tandis que quatre tiroirs latéraux sont ornés de fleurs naissant d'un cercle central. Les côtés sont eux-mêmes ornés de vases fleuris en perspective cavalière.

Travail du sud de l’Italie (Amalfi ?), fin du XIXe siècle.

Haut. : 262 cm. Larg. : 133 cm. Prof. : 53,5 cm.

« En Italie, la marqueterie prend le nom arabe de tarsia ou intarsia. Elle deviendra un art typique de la renaissance italienne. Une fois de plus, la relation entre les différents domaines artistiques, entre la théorie et la pratique, se trouve démontrée lorsque les études de perspective et les théories picturales rencontrent les goûts et les préoccupations des maîtres artisans, qui transforment les meubles en de véritables architectures. Dès le milieu du XVe siècle, les maîtres de la perspective et les intarsiatori s'influencèrent mutuellement ; les techniques du bois et de la peinture s'étendirent à d'autres surfaces pour créer de faux paysages, de fausses arcatures, tout un décor magique... qui connaîtra un succès phénoménal en Allemagne au XVIe siècle. »

Au XIXe siècle, cette tradition était encore vivante à Amalfi, où des artisans locaux ont pu réaliser cette pièce exceptionnelle.

Référence : P. M. Montavez, C. R. Bravo-Villasante, L'Islam en Europe, Éditions Herscher, 1991,p.123.

Provenance : demeure du Val du Loir.

TABOURET en bois sculpté et doré, à entretoise en H et piètement balustre. Décor de feuilles d'acanthe, cannelures et quatre-feuilles. (Accidents.)

Louis XIV, XVIIIe.

Capitonnage en velours de soie du Second Empire.

Haut. : 43 cm. Long. : 51 cm. Larg. : 38 cm.

Provenance : château des Tuileries, selon la tradition familiale. Ce tabouret aurait été donné par l'impératrice Eugénie à l'une de ses dames de compagnie avant l'incendie du château. Conservé dans la famille depuis.

COMMODE en bois de placage, ouvrant à trois rangs de tiroirs, dont deux dans le haut. Rainures – des montants arrondis et entre les tiroirs – foncées de cuivre. Ornementation en bronzes dorés et ciselés: entrées de serrure, mains, cul-de-lampe, sabots en appliques.

Dessus de marbre brocatelle (restauration).

Louis XIV, début du XVIIIe siècle.

Haut. : 83 cm. Long. : 107 cm. Prof. : 63 cm.

Provenance : propriété de la Vallée de l'Eure.

COFFRET de voyage, en bois naturel, avec compartiments et secrets. Pentures, coins, poignées latérales et ornementation en fer.

XVIIIe.

Haut. : 19 cm. Long. : 48 cm. Larg. : 32 cm.

BANDEAU de BRODERIE à fond rouge en soie et filets d'argent, polychrome, à décor de rinceaux et arabesques.

Louis XIII.

250 × 25 cm.

Paire de BUFFETS bas à tiroirs d'encoignures, en acajou et placage d'acajou. Ils ouvrent à deux vantaux et quatre tiroirs en ceinture. Ils reposent sur cinq pieds toupies. Montants à demi-colonnes surmontées de pilastres. Riche ornementation de cuivre doré: galeries ajourées, grattoirs, chapiteaux, cannelures, bases à tores de laurier. Encadrements des portes et tiroirs, bagues et filets, entrées de serrures, poignées de tirage. Dessus de marbre blanc. (Accidents.) Porte au dos une étiquette marquée « 840 ».

Louis XVI ancien, XIXe.

Haut. : 95,5 cm. Larg. : 154 cm. Prof. : 52,5 cm.

D'après la tradition familiale, cette paire de meubles de salle à manger proviendrait de l'appartement parisien du maréchal Berthier. Cédée par son fils à la maison Émery, de la place Vendôme. Conservée depuis.

TOUR à IVOIRIER. Il repose sur deux consoles à patins réunies par des croisillons encadrant deux rangs de tiroirs, et une pédale. Sur le plateau, rectangulaire, est fixé un rail en métal, avec le système de vitesses du tour, relié à la roue. Un râtelier à outils (?) repose sur le plateau. Riche ornementation de bronze patiné et ciselé: protomes de lion, rocailles et volutes, feuilles d'acanthe, trophées musicaux. Un Chinois accroupi en ronde bosse orne l'arbre de la roue.

Joint lot de rails et d'outils destinés à être fixé sur le meuble.

XVIIIe.

Haut.: 185 cm. Larg. : 97,5 cm. Prof. : 58 cm.

Provenance : château de Chanteloup.

Selon la tradition familiale, ce meuble aurait servi au duc de Choiseul, ministre de Louis XV, en exil à Chanteloup de 1770 à 1774. Proche du parti philosophique, il s'efforçait de joindre aux talents de l'esprit ceux de la main. Dans la tradition des grands personnages tels Louis XVI qui, à Versailles, s'adonnait à la serrurerie et Louis XV qui travaillait l'ivoire.

POLYPHON de marque STELLA. Caisse en placage de bois exotiques et marqueterie de fleurs en bois de couleurs contrariées sur les deux faces du couvercle. Numéroté 4422, et dates de brevet du 22 septembre 1885 au 29 juin 1897.

24 disques en métal, dont des extraits d'opéras (Faust, Carmen, Rigoletto, Tannhaüser….), des marches (Marche nuptiale de Mendelssohn, Marche des petits Pierrots...), des valses (La Gitana, Loin du bal, Valse de Roméo et Juliette, Le Danube bleu...)...

Fin XIXe.

Haut. : 30,5 cm. Long. : 74 cm. Prof. : 55 cm.

Joint une TABLE-BUREAU en pitchpin, à un tiroir en ceinture.

Haut. : 72 cm. Long. : 100 cm. Larg. : 58 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

CABINET en bois relaqué blanc et bleu-gris. Façade en arbalète et côtés galbés. Il se dresse sur quatre pieds cambrés reposant sur des coquilles. Il ouvre à quatre tiroirs sur trois rangs, et deux vantaux en partie supérieure, ceux-ci découvrant seize petits tiroirs sur deux rangées. Fronton à volutes. Montants à pans coupés à cartouches. Décor mouluré de volutes et enroulements. Riche ornementation de bronzes dorés – entrées de serrures, poignées –, à décor de rocailles feuillagées. Les charnières dorées ne sont pas sans rappeler les productions d'Augsburg. Marques importantes manuscrites, dans le dernier tiroir: L.M. 13, et sur le plateau en partie inférieure:

L.M. 16. (Accidents.)

Allemagne, Bavière(?), XVIIIe.

Haut. : 186,5 cm. Larg. : 117 cm. Prof. : 50 cm.

Provenance : château de la vallée du Loir.

COMMODE en bois laqué et peint en camaïeu bleu. De forme galbée sur trois faces, elle repose sur quatre pieds cambrés. Elle ouvre à trois tiroirs. Le décor présente des oiseaux, des fleurs et des scènes aux Chinois, dans des encadrements rocaille – dans le goût de Pillement. Riche ornementation de bronzes ciselés et réargentés : entrées de serrure et poignées à rocailles feuillagées.

Louis XV.

Marbre blanc postérieur (restauration).

Haut. : 86 cm. Larg. : 109 cm. Prof. : 53 cm.

Les meubles en bois peint à bronzes argentés sont particulièrement rares. Ainsi est conservée au Louvre depuis la dation Rothschild de 1990 la commode bleue et blanche de Mme de Mailly. Livrée le 29 janvier 1743 au château de Choisy pour la maîtresse de Louis XV, la comtesse de Mailly, cette commode avait ensuite servi à Fontainebleau dans l'appartement de Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI. Cette dernière, comme la nôtre, a redécouvert la vivacité de ses coloris originaux, qui reposent sur la technique extensivement dénommée « Vernis Martin ». Criaerd est le maître ébéniste de cette commode, Reizel autre ébéniste artiste excellait pareillement à cette technique du Vernis Martin.

Références :

― E. Julian, Technique et restauration du vernis Martin, L'Estampille-L'Objet d'art, n° 292, juin 1995, p. 34-41. ,

― Nouvelles acquisitions du Département des Objets d'art 1990-1994, Editions de la RMN, 1994, p. 134-136.

― J.-F. Watin, L'art du peintre, doreur, vernisseur, Éd. de Liège, chez D. de Bambers, 1978.

― Révérend Père Filippo Benani, Traite du Vernis, à Paris, chez la veuve d'Houry, 1723.

Provenance : château des environs de Rennes. Conservée dans la famille de Farcy de La Villedubois depuis ses origines.

GRAND BI, vers 1880.

Diam. de la roue : 121 cm.

VASQUE en porcelaine blanche décorée en bleu sous couverte de dragons parmi les nuages pourchassant la perle sacrée.

Chine, XIXe. (Fêlures.)

Haut. : 42 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

VASQUE en porcelaine blanche décorée en émaux polychromes, à l'intérieur, de cyprins, et à l'extérieur, de personnages dans les jardins d'un palais.

Chine, XIXe.

Haut. : 42,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

2 SOCLES de vases. Décor de masques de Taotie. (Accidents.)

Haut. : 89,5 cm. Diam. : 45 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de SELLETTES, en bois naturel sculpté, à trois tablettes (deux circulaires et une triangulaire). Les montants, à termes, se prolongent en sabots ou en griffes. Trois consoles feuillagées portent le tout. Ornementation gravée et sculptée de rosaces, cartouches et acanthes. (Accident à un plateau.)

Fin XIXe, dans le goût de la Renaissance.

Haut. : 86,5. Larg. : 48 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

POTICHE octogonale couverte en porcelaine blanche décorée en bleu sous couverte, rouge de fer et émail or de médaillons, de grues et pivoines sur fond de fleurs. Au dos figure une étiquette descriptive numérotée « 323 », avec l'inscription manuscrite « Collection Séchan, Vente de févr. 1875 ».

Imari, fin XVIIe. (Percée.)

Haut . : 41 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de VASES cornets, en bronze, à décor ciselé et incrusté de Shibuichi, Suaka, et Sentoku de papillons volant parmi les chrysanthèmes. Signés.

Japon, fin XIXe.

Haut . : 35,5 cm. `

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

PLAT en porcelaine de commande. Décor en émaux polychromes de la famille rose d'un vase fleuri et d'un rouleau.

Chine, XVIIIe. Qian Long.

Diam . : 35,5 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire d'importants VASES cornets, en bronze à patine brune décoré en relief d'oiseaux près d'arbres en fleurs.

Japon, fin XIXe.

Haut. : 88 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

BRÛLE-PARFUM quadrilobé en bronze à patine brune décoré en relief de phénix. Il repose sur 4 pieds en forme de têtes d'éléphants, et est pourvu de 2 anses-dragons.

Japon, XIXe.

Haut. : 47 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de grands PLATS ronds en porcelaine décorée en émaux polychromes sur fond corail, de grues parmi les nuages.

Japon, fin XIXe.

Diam. : 58 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

STATUETTE d'Amida debout sur le lotus, devant une mandorle en bois laqué or. Yeux incrustés de verre.

Japon, époque Edo, XVIIIe-XIXe. (Éclats, restauration.)

Haut. : 67 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

JARDINIÈRE quadrilobée en cuivre et émaux cloisonnés à décor d'oiseaux et fleurs. Porte sous la base une étiquette numérotée « 2 ».

Chine, XIXe, monture en bronze doré.

Long. : 45 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

BRÛLE-PARFUM quadrangulaire en bronze à patine brune à décor ciselé de fleurs.

Chine, XIXe.

Haut. : 19 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.

Paire de VASES bouteilles en porcelaine décorée en émaux polychromes et en relief, de sujets mobiliers, insectes, emblèmes. Socles en bronze doré à décor d'acanthes et godrons.

Chine, XIXe.

Haut. : 48 cm.

Provenance : château de La Ferté-Imbault.