26^ème VENTE GARDEN PARTY

MIROIR "de VENISE" rectangulaire à fronton en verre à moulures taillées et décor gravé de cupules, croisillons, volutes et feuillages.

Venise, Murano, fin du XIXe.

Haut. 143, Larg. 62 cm.

Grand GUÉRIDON en placage de noyer à quatre montants en console à griffes de lion, palmettes et couronnes de laurier en bronze doré (rapportés). Entretoise socle quadrilobée échancrée à accolades. Dessus de marbre bleu turquin.

Époque Restauration.

Haut. 73, Diam. 109 cm.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire ouvrant à un tiroir en placage d'acajou. Montants antérieurs en forme de femme antique en bronze doré et bronze patiné. Montants arrières en pilastre et fond de glace sur une base socle échancrée. Ornementation de bronzes dorés : lions ailés et fleurs. Dessus de marbre blanc veiné.

Époque Empire.

Haut. 83, Larg. 141, Prof. 46 cm.

Un modèle proche de cariatides en pied, bras croisés, se retrouve sur la table livrée en 1808 par Jacob D. rue Meslée pour la chambre de Joachim Murat à l'Elysée, aujourd'hui au Trianon (T 163C).

PAIRE de BUIRES ovoïdes à piédouche en bronze patiné et bronze doré ciselé ornées de feuilles d'acanthes, rubans, feuilles de chêne et feuilles lancéolées. Anses en forme d'amours. Socles en marbre vert de mer à moulures de feuilles d'eau, rais de cœur et couronne de laurier.

Début du XIXe.

Haut. 57 cm. (quelques vis rapportées).

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

PAIRE de CONSOLES rectangulaires en placage d'acajou flammé ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs colonnes à bagues et chapiteaux de bronze doré décorés à la molette, montants arrières en pilastres sur une base socle. Dessus de marbre bleu turquin.

Époque Empire.

Haut. 82, Larg. 90, Prof. 41 cm.

GUÉRIDON en placage d'acajou flammé à trois montants colonnes sur une base socle triangulaire échancrée. Ceinture ornée de trois étoiles et d'une moulure de bronzes dorés (rapportés).

Époque Restauration.

Haut. 69 cm, Diam. 97 cm.

PAIRE de FAUTEUILS à dossier plat en acajou et placage d'acajou. Montants antérieurs en carquois surmontés d'une sphère, pieds arrières en sabre. Accotoirs à manchettes sculptés de feuilles de lotus. Ornementation de bronzes dorés : fleurons et fleurs (rapportés).

Époque Empire.

Haut. 95, Larg. 83, Prof. 55 cm.

Grand LUSTRE en forme de lampe antique en bronze doré et tôle patinée à six bouquets de trois lumières à décor de feuillages, rais de cœur et feuilles d'eau.

Style Restauration.

Haut. 115, Larg. 90 cm.

PAIRE de grands VASES MÉDICIS en porcelaine dans le goût de Capodimonte à décor polychrome et doré en haut relief de nymphes, godrons, cannelures et tors de lauriers. Deux anses à agrafes à têtes de faune.

Fin du XIXe.

Haut. 84, Diam. 54 cm. (réparations).

Importante DESSERTE rectangulaire formant jardinière en citronnier, placage de citronnier et bois teinté acajou. Montants antérieurs en console à enroulements et pieds à griffes de lion à décor de feuilles d'acanthe et fleurons. Montants arrières en pilastres. Base socle.

Attribuée à Jacob Desmalter.
François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (1770–1841) est l'ébéniste parisien le plus en vogue sous l'Empire et la Restauration.

Époque Charles X.

Haut. 95, Larg. 133,5, Prof. 53 cm. (petits accidents au placage).

Plusieurs tables, avec des pieds très semblables, furent livrées par Jacob Desmalter en 1837 à Versailles. Ce type de meuble figure sous l'appellation "pied de jardinière formant console" dans ses mémoires.

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze patiné et bronze doré ornés d'une figure de Renommée tenant une trompette et un bouquet de quatre lumières. Socles ornés d'un mascaron et de feuilles d'acanthe.

Époque Empire.

Haut. 90 cm.

On trouve des figures semblables sur des candélabres livrés par Galle pour le salon de l'Impératrice au Palais de Fontainebleau en 1807 (F 3851), et par Feuchère pour le château de Compiègne en 1810.

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

CONSOLE rectangulaire en placage d'acajou, ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs à protomes et jarrets de lions ailés en bois sculpté à patine vert antique. Montants arrières en pilastres à fond de glace sur une base socle. Dessus de granit noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 90,5, Larg. 130, Prof. 49,5 cm. (accidents et réparations).

PAIRE de VASES balustres ovoïdes, couverts, en bronze patiné ornés de feuilles de laurier, acanthes, fleurons, lyre et cygne en bronze doré. Bases à piédouche sur un socle carré.

Style Restauration.

Haut. 57 cm.

LUSTRE en bronze et laiton doré à neuf bras de lumière feuillagés et binets évasés ornés de palmettes. Fût central en forme de vase surmonté d'une couronne feuillagée. Ornementation d'olives et pampilles en cristal taillé.

Début du XIXe.

Haut. 105, Diam. 70 cm. (réparations et parties refaites).

PAIRE de MIROIRS dans des encadrements églomisés à bordure de laiton à décor polychrome et or sur fond blanc de volutes feuillagées, fleurons et palmettes.

Style Restauration.

Haut. 29, Larg. 30 cm. (petits accidents).

BUREAU MINISTRE double face en acajou rouge et placage d'acajou blond, ouvrant à un tiroir central et sept tiroirs en deux piles. Plateau gainé d'un cuir havane doré aux petits fers. Montants à têtes d'aigles, feuilles de lotus et griffes de lion à l'imitation du bronze patiné. Serrures à " piques ".

Attribué à Marcion.
Pierre Benoit Marcion (1769-1840), ébéniste, fournit régulièrement le Garde-meuble impérial et devient ainsi un des principaux ébénistes travaillant pour Napoléon, le second après Jacob-Desmalter

Époque Empire.

Haut. 74,5, Larg. 147, Prof. 97 cm.

PAIRE de grands CANDÉLABRES en gaine en porphyre de Suède (fracturé) à six bras de lumière en corne d'abondance en bronze doré.

Signés "Chi et Chibout".
Pierre Chiboust, bronzier actif entre 1806 et 1824.

Début du XIXe.

Haut. 88 cm.

PAIRE de VASES MÉDICIS en bronze patiné ornés de nymphes, vestales, personnages du Panthéon grec, masques de silènes et acanthes en bronze doré. Socle en marbre rouge griotte et bronzes dorés.

Époque Restauration.

Haut. 49, Larg. 18, Prof. 18 cm.

Le fondeur Ingé livra en 1843 au Garde Meuble un vase très semblable, actuellement conservé au Grand Trianon. (T 33962). Ingé père et fils étaient spécialistes de la reproduction en bronze de modèles de l'Antiquité ou de la Renaissance.

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou flammé, ouvrant à un tiroir. Deux montants sinueux en corne d'abondance sur une base socle échancrée. Dessus de marbre bleu turquin. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de fruits, godrons, palmettes et acanthes.

Vers 1820/1825.

Haut. 95, Larg. 114, Prof. 45 cm. (petits accidents)

Des cornes d'abondance sinueuses similaires couronnées du même type de composition de fruits en bronze doré se retrouvent sur des consoles de Bellangé et Youf.

Bibliographie :
- Sylvain Cordier, "Bellangé", éd. Mare et Martin, 2012, p 508.
- Denise Ledoux-Lebard, "Les ébénistes du XIXème siècle", Ed. De Nobele, 1965, p 643.

LUSTRE corbeille à six lumières à têtes de personnages à couronne ajourée décorée d'une course de zéphyrs, soleils rayonnants et guirlandes. Ornementation d'olives et pampilles de cristal taillé.

En partie d'époque Empire.

Haut. 120, Diam. 88 cm.

PAIRE de VASES MÉDICIS en albâtre sculpté de guirlandes de fleurs et mascarons. Bordures et bases à godrons. Ils reposent sur une colonne cannelée surmontant un socle mouluré veiné.

XIXe.

Haut. 151, Larg. 37, Prof. 37 cm. (petits accidents, électrifiés).

Le travail de l'albâtre, en particulier l'adaptation de modèles antiques, connut un grand succès à la fin du XVIIIe et au XIXe siècles.

PAIRE de JARDINIÈRES basses carrées en citronnier et acajou mouluré, la base ornée d'un bandeau en marqueterie Boulle d'étain à décor de rinceaux, volutes, feuillages et palmettes. Doublures métalliques.

Époque Louis-Philippe.

Haut. 27, Long. 54,5, Prof. 47,5 cm.

Petite CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou flammé ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en colonne à chapiteaux et bases de bronze guilloché et doré. Montants arrières en pilastres. Base socle. Dessus de marbre noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 88, Larg. 64, 5, Prof. 36, 5 cm.

SELLETTE fuselée en placage d'acajou blond, le plateau soutenu par trois sirènes ailées dans le goût de Falconet. Ornementation de médaillons à têtes de Minerve, moulures de feuilles d'eau et palmettes en bronze doré. Dessus de marbre blanc incrusté.

Style Louis XVI.

Haut. 131 cm. Diam. 36,5 cm.

Grand MIROIR "de VENISE" ovale biseauté dans un encadrement rectangulaire à fronton à décor de moulures taillées et gravées dans des écoinçons feuillagés.

Fin du XIXe.

Haut. 178, Larg. 108 cm. (petits accidents).

GARNITURE DE CHEMINÉE en forme de vases ovoïdes à piédouche en cristal taillé à pointes de diamant. Monture en bronze doré : anses à col de cygne, base feuillagée. Elle comprend une pendule à cadran d'émail annulaire et deux vases.

Époque Restauration.

Haut. pendule : 36,5 cm.
Haut. vases : 28,5 cm. (légère différence de décor pour les garnitures de bronze, petits éclats).

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

PAIRE de VASES ovoïdes à piédouche en cristal taillé à pointes de diamant. Montures en bronze ciselé et doré : anses à col de cygne, col et base feuillagés à pieds galettes.

Époque Restauration.

Haut. 27 cm.

CONSOLE rectangulaire en acajou et placage d'acajou. Montants antérieurs en bustes d'égyptiennes ailées, en gaine, en bronze doré et griffes de lion. Montants arrières en pilastre à fond de glace. Pieds galettes en bronze. Dessus de marbre bleu turquin.

Époque Empire.

Haut. 93, Larg. 113,5, Prof. 47,5 cm.

Petite TABLE DE SALON en bronze à piètement X fuselé cannelé à entretoise à nœuds godronnés et feuillages. Ceinture à décor de godrons feuillagés. Dessus de marbre vert de mer.

Style Louis XVI, d'après un modèle de Weisweiler.

Haut. 78, Larg. 71, Prof. 41 cm.

PAIRE de COLONNES cannelées en bois sculpté peintes à l'imitation du porphyre. Bases à tors de laurier sur un socle octogonal en marbre vert de mer simulé.

Haut. 112 cm.

PAIRE de JARDINIÈRES en forme d'athéniennes en bois mouluré doré et relaqué vert à trois montants à décor feuillagé supportant un panier de vannerie soutenu par trois sphinges ailées en bronze ciselé doré. Contre-socles imitant le marbre rouge des Pyrénées.

Style Empire.

Haut. 148 cm.

LUSTRE corbeille à couronne en bronze doré à huit bras de lumière orné d'olives et pampilles en cristal taillé.

Style Empire.

Haut. 110, Diam. 85 cm.

TABLE VIDE-POCHES en acajou, placage d'acajou et incrustations d'ébène. Plateau ouvrant à glace découvrant une tablette écritoire et six casiers. Deux montants en forme de lyre sur patins à roulettes, réunis par une tablette d'entretoise.

Estampille apocryphe "Jacob D rue Meslée".

XIXe.

Haut. 75, Larg. 67,5, Prof. 41 cm.

D'après le modèle livré en juin 1805 par F.H.G. Jacob-Desmalter au petit Trianon pour le boudoir de la Princesse Pauline Borghèse, conservé actuellement au Grand Trianon (T 199).

Suite de QUATRE CHAISES CABRIOLETS en acajou et placage d'acajou à dossier ajouré d'une lyre surmonté d'un bandeau à moulures et losange de laiton. Pieds en sabre.
Garnies de satin de soie.

Autriche, vers 1800.

Haut. 87, Larg. 50, Prof. 41 cm.

PAIRE de MIROIRS "de VENISE" ovales biseautés dans un encadrement rectangulaire en verre églomisé et gravé à fond rouge. Fronton ajouré orné de palmettes.

Vers 1900.

Haut. 102, Larg. 61 cm.

PAIRE de GIRANDOLES en demi-lustre corbeille en bronze doré à cinq lumières en corne d'abondance. Fût cannelé torsadé décoré à la molette.

Époque Restauration.

Haut. 81, Larg. 48 cm. (modifications).

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou. Montants antérieurs en bronze doré en forme de sphinges ailées assises reposant sur des stylobates. Fond de glace sur une base à plinthe. Ornementation de bronzes dorés : lions ailés, feuilles de lotus, torches et volutes. Dessus de marbre vert de mer (réparé).

Style Empire.

Haut. 97,5, Larg. 151, Prof. 51 cm.

Modèle inspiré de la console livrée par Jacob-Desmalter en 1806 à Joachim Murat pour le palais de l'Elysée, aujourd'hui conservée à Versailles (V 13239).

GUÉRIDON en acajou et placage d'acajou moucheté à trois montants en colonne à bagues et chapiteaux de bronze doré décoré à la molette. Entretoise-socle échancré. Dessus de granit noir de Belgique à cuvette.

Époque Empire.

Haut. 72,5 cm. Diam. 82 cm.

TABLE DE SALON rectangulaire en bois mouluré et sculpté, patiné et doré. Quatre montants feuillagés sur un piètement à crosses godronnées et acanthes à entretoise à disques et godrons.

Italie, milieu du XIXe siècle.

Haut. 69, Larg. 91, Prof. 50,5 cm.

Suite de DOUZE CHAISES GONDOLES à châssis en acajou et placage d'acajou. Dossiers à faisceaux de joncs et crosses en feuilles de lotus. Pieds antérieurs en console à fleurs de lotus, pieds arrières en sabre.

Époque Restauration.

Garnies de velours frappé beige de quintefeuilles.

Haut. 84, Larg. 48, Prof. 41 cm.

MIROIR "de VENISE" octogonal biseauté à fronton ajouré dans un encadrement à pare-closes à profil renversé de baguettes taillées à fond bleu nuit et décor gravé de motifs floraux.

Vers 1900.

Haut. 126, Larg. 77 cm. (accidents).

PAIRE de grands VASES ovoïdes à piédouche en porcelaine à décor polychrome d'une guirlande de fleurs. Cols, bases des vases et piédouches à décor doré de rinceaux, palmettes, fleurons et feuillages sur fond bleu nuit. Deux anses à agrafes à mascarons masculins.

Style Empire, dans le goût de Sèvres.

Haut. 63,5, Diam. 37 cm.

PAIRE de SELLETTES en acajou à moulures de rais de cœur et oves.

Style Louis XVI.

Haut. 110, Larg. 38, Prof. 38 cm.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en cariatides en gaine en bois patiné et doré. Fond de glace à montants en pilastres sur une base socle. Dessus de marbre bleu turquin.

Époque Empire.

Haut. 87,5, Larg. 114, Prof. 44,5 cm. (poignées de tirage rapportées).

PAIRE de TÊTES de CHENETS en bronze patiné et bronze doré ornées d'un lion couché, de foudres ailées, autel et palmettes.

Style Empire, d''après Thomire.

Haut. 10,5, Larg. 19,2 cm.

Deux MIROIRS "de VENISE" formant pendant, à fronton de glace taillée et gravée, à décor de volatiles, fleurs, roseaux, renards…

Vers 1900.

Haut. 110, Larg. 66 cm.

GUÉRIDON en placage d'acajou flammé à trois montants en console à griffes de lion à entretoise mouvementée. Ornementation de bronzes dorés : palmettes, acanthes, couronnes de fleurs (rapportés). Dessus de marbre gris Sainte Anne (réparé).

Époque Restauration.

Haut. 74, Diam. 98 cm.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou. Montants antérieurs à cariatides ailées en gaine, en bois patiné et bois doré. Montants arrières en pilastre encadrant un fond de glace sur une base socle. Ornementation de bronzes dorés à têtes de Mercure, étoiles, palmettes et fleurons. Plateau en marqueterie de marbres polychromes en losanges encadrés de filets.

Travail italien du début du XIXe siècle dans l'esprit des ateliers de pierres dures florentins.

Haut. 87, Larg. 134,5, Prof. 44 cm. (marbre réparé).

LUSTRE en cristal à pointes de diamant et pampilles, à coupe centrale à seize lumières en huit branches alternées à une et trois lumières.

Fin du XIXe.

Haut. 92, Diam. 80 cm.

Suite de DIX CHAISES à dossier plat en acajou mouluré et placage d'acajou. Pieds antérieurs en gaine à griffes de lion, pieds arrières en sabre.

Six chaises d'époque Empire, quatre de style.

Haut. 86, Larg. 49, Prof. 50 cm.

TABLE de milieu à plateau de marbre blanc à décor d'étoiles et motifs géométriques en marqueterie de marbres de couleur. Deux pieds de forme mouvementée à décor marqueté.

Travail italien dans le style du XVIIe.

Haut. 73,5, Larg. 187, Prof. 90 cm.

Important MOBILIER DE CHAMBRE À COUCHER en acajou et placage d'acajou flammé. Montants en colonnes détachées. Riche ornementation de bronzes dorés : fleurons, feuillages et torsades feuillagées. Dessus de marbre blanc à double boudin.
Il comprend :
- un secrétaire ouvrant à un tiroir, un abattant compensé découvrant un intérieur en citronnier et amarante à huit petits tiroirs dont deux à secret avec deux casiers et à deux vantaux dans le bas découvrant trois tiroirs en citronnier et un tiroir en plinthe.
- une commode à l'anglaise ouvrant à deux tiroirs, deux vantaux découvrant trois tiroirs et un tiroir en plinthe.
- un chiffonnier ouvrant à six tiroirs, dont un en plinthe et deux vantaux.

Style Empire, époque Napoléon III.

Secrétaire : Haut. 147, Larg. 98, Prof. 48 cm.
Commode : Haut. 98, Larg. 130,5, Prof. 60 cm.
Chiffonnier : Haut. 147, Larg. 97,5, Prof. 48,5 cm.
(Petits accidents, fentes et réparations).

LUSTRE en bronze doré en forme de lampe antique à douze bras de lumière à palmettes et mascarons d'hommes barbus. Cinq chaînes de suspension à nœud et feuillages.

En partie d'époque Restauration.

Haut. 88, Diam. 56 cm.

LUSTRE en forme de lampe antique en bronze et tôle patinés et bronze doré à douze lumières. Riche décor doré de palmettes, cygnes, coupe et feuillage.

Époque Restauration.

Haut. 90, Diam. 58 cm.

LUSTRE couronne à huit quinquets en bronze doré et tôle patinée à décor de zéphyrs, guirlandes de fleurs, palmettes et volutes feuillagées, orné de perles taillées et pampilles de cristal.

Époque Restauration.

Haut. 112. (remis en l'état et monté à l'électricité).

MIROIR "de VENISE" biseauté dans un encadrement en verre cémenté bleu gravé dans une double baguette dorée. Fronton à volutes feuillagées.

Vers 1900.

Haut. 152, Larg. 120 cm.

PAIRE de grands VASES MÉDICIS en porcelaine à fond bleu nuit ornés de roseaux et dauphins dorés, et de paysages italiens et vases fleuris dans des médaillons.

Dans le goût du XVIIIe.

Haut. 71, Diam. 51 cm.

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze ciselé et doré ornés d'une figure d'Atalante et d'Hippomène courant et soutenant une colonne surmontée de trois bras de lumière ornés de zéphyrs, faisceaux de licteurs, feuilles de laurier et bouclier orné d'un amour. Bases cylindriques décorées à la molette.

Fin de l'époque Empire.

Haut. 65 cm.

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

LUSTRE couronne en bronze doré à dix lumières. Couronne centrale à plateau de verre bleu. Ornementation de perles, olives, losanges et pampilles en cristal taillé.

Dans le style russe de la fin du XVIIIe siècle.

Haut. 110, Diam. 76 cm.

Petit LUSTRE en bronze doré et tôle patinée en forme de lampe antique à six bras de lumière en forme de lampe à huile. Décor de palmettes, feuillages, mascarons et griffons.

Style Empire.

Haut. 80, Diam. 60 cm.

LUSTRE en bronze et tôle dorée en forme de lampe antique à douze bras de lumière ornés de palmettes et feuilles de lotus. Trois chaînes de suspension en bronze à bagues.

Style Empire.

Haut. 94, Diam. 55 cm.

Petite CONSOLE DESSERTE en placage d'acajou ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en gaine à cariatides en bronze doré. Socle échancré. Dessus de marbre noir.

Style Empire.

Haut. 82, Larg. 57, Prof. 34 cm. (éléments anciens).

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en acajou et placage d'acajou, ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en gaine, à bustes d'égyptiennes coiffées du klaft, en bois patiné sur une base socle. Montants arrières en pilastre et fond de glace. Dessus de marbre noir de Belgique.

Époque Retour d'Égypte.

Haut. 94, Larg. 102,5, Prof. 46,5 cm. (petits accidents).

GUÉRIDON en acajou et placage d'acajou. Fût balustre sur une base socle trèfle. Riche ornementation de bronzes dorés de palmettes et feuillages. Plateau de marbre noir de Belgique à cuvette.

Début de l'époque Restauration.

Haut. 74, Diam. 98 cm.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en acajou et placage d'acajou, ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en colonne à section carrée, montants arrières en pilastre encadrant un fond de glace (rapporté). Base socle. Ornementation de bronzes dorés : fleurons, couronnes de fleurs, étoiles et palmettes. Dessus de marbre bleu turquin.

Époque Empire.

Haut. 86, Larg. 129, Prof. 45,5 cm.

Grande CONSOLE DESSERTE rectangulaire en placage d'acajou, ouvrant à un tiroir. Montants à section carrée sur une base socle à tablette d'entretoise bordée de croisillons. Poignées de tirage en bronze doré à mufles de lion et anneau mobile. Dessus de marbre noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 98, Larg. 146, Prof. 54 cm. (modifications).

LUSTRE en forme de lampe antique à huit bras de lumière en bronze doré et tôle patinée à décor de têtes de faune, feuilles de laurier, palmettes et feuillages. Quatre chaînes à maillons feuillagés.

Style Restauration.

Haut. 85, Diam. 66 cm.

PAIRE de FAUTEUILS à dossier plat en acajou. Montants antérieurs en cariatides en gaine à griffes de lion, pieds arrières en sabre.

Attribués à Jacob Desmalter.

Époque Consulat.

Garnis de velours beige frappé de quintefeuilles.

Haut. 91, Larg. 60, Prof. 50 cm. (bronzes rapportés).

MIROIR "de VENISE" rectangulaire biseauté à fronton ajouré à encadrement décoré de guirlandes de fleurs dorées sur fond brique.

Haut. 124, Larg. 73 cm.

COMMODE à portes en placage d'acajou flammé ouvrant à un tiroir en surplomb et deux vantaux découvrant trois tiroirs à l'anglaise. Montants à cariatides en gaine à têtes de femme antique en bronze patiné. Pieds en bois patiné à griffes de lion. Dessus de marbre noir de Belgique. Entrées de serrure marquetées d'un écusson en ébène. Serrures à double canon.

Vers 1800.

Haut. 92, Larg. 130, Prof. 61 cm.

Grande CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire ouvrant à un tiroir en placage d'acajou flammé. Façade à quatre montants à cariatides en gaine à têtes de femme antique en bronze et pieds en bois patiné. Fond de glace entre deux larges montants plats sur une base socle à ressaut. Entrées de serrures à lions ailés et volutes en bronze doré. Dessus de marbre blanc.

Époque Empire.

Haut. 89, Larg. 158,5, Prof. 52,5 cm. (parties refaites).

LUSTRE corbeille en bronze doré et bronze patiné à huit bras de lumière à décor ajouré de volutes feuillagées, courses de feuillages et palmettes.

Style Restauration.

Haut. 100, Diam. 73 cm.

Grand MIROIR rectangulaire "de VENISE" à fronton et encadrement ajouré taillé à décor de volutes et feuillages.

Haut. 200, Larg. 132 cm.

PAIRE de PRÉSENTOIRS en bronze doré à trois coupes (manque une) en cristal taillé à pointes de diamant. Pieds ornés de feuilles de lotus et rais de cœur. Prises en anneau.

Attribués à Thomire.

Époque Empire.

Haut. 55 cm. (coupes rapportées).

GUÉRIDON en acajou et placage d'acajou flammé. Trois montants en jarrets de lion feuillagés sur une base socle échancrée. Ornementation de bronzes dorés : fleurons et palmettes. Dessus de marbre vert de mer.

Époque Restauration.

Haut. 75, Diam. 93 cm.

CONSOLE rectangulaire d'applique en placage d'acajou ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs à cariatides en gaine à têtes de bronze doré. Fond de glace entre deux pilastres. Base socle. Dessus de marbre noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 88, Larg. 97, Prof. 41 cm. (certains bronzes rapportés).

PAIRE de FAUTEUILS à dossier plat en acajou et placage d'acajou. Supports d'accotoirs en balustre. Pieds antérieurs réticulés, pieds arrières en sabre.

Estampillés "Jacob D Rue Meslée".
Estampille utilisée par François Honoré Georges Jacob, associé à Georges Jacob entre 1803 et 1813.

Époque Empire.

Haut. 90, Larg. 57, Prof. 49 cm.

PENDULE PORTIQUE à quatre colonnes en cristal taillé à pointes de diamant. Monture en bronze doré : chapiteaux, astragale et base à pieds galettes. Cadran doré signé "Chopin à Paris". Balancier compensé.

Époque Restauration.

Haut. 46, Larg. 22, Prof. 14 cm. (cristal réparé);

PAIRE de PRÉSENTOIRS en bronze doré à deux coupes en cristal taillé, ornés de feuilles lancéolées et rais de cœur. Bases triangulaires échancrées à trois consoles inversées à enroulements.

Signés Thomire à Paris.
Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), est l'un des plus remarquables bronzier de sa génération, reconnu pour sa production de bronze d’ameublement sous l’Ancien Régime et l'Empire.

Époque Empire.

Haut. 34, Larg. 19 cm. (les petites coupes rapportées et de modèles différents, petits éclats).

Une paire de présentoirs du même modèle à trois coupes, vendus à Drouot chez M° Artus, 2 juillet 2004, lot n° 48.

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

PAIRE de VASES ovoïdes à piédouche sur une base à section carrée en cristal taillé à pointes de diamant. Anses en bronze doré à crosses feuillagées, moulures et bases feuillagées à griffes de lion.

Époque Restauration.

Haut. 45,5 cm.

LUSTRE en forme de lampe antique à quinze lumières à têtes d'aigle soutenues par cinq chaînes.

Époque Restauration.

Haut. 105, Diam. 63 cm.

LUSTRE en forme de lampe antique à douze bras de lumière en bronze patiné et bronze doré à décor de fleurons, feuilles de laurier et feuilles lancéolées.

Époque Restauration.

Haut. 93, Diam. 76 cm. (modifications).

LUSTRE dit "suédois" en bronze doré à deux couronnes ornées de palmettes et entrelacs avec un plateau de verre bleu. Huit bras de lumières en arc ornés de pampilles en cristal taillé.

Dans le style des années 1800.

Haut. 104, Diam. 84 cm.

Important LUSTRE couronne en bronze doré à décor de fleurons, frise feuillagée, feuilles de lotus et palmettes, à vingt bras de lumière sur deux rangs. Ornementation d'olives et pampilles en cristal taillé.

Style Restauration.

Haut. 145, Diam. 96 cm.

Large CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou. Montants antérieurs en chimères ailées et jarrets de lion en bois patiné et doré. Fond en placage d'acajou à pilastres encadrant un miroir cintré. Base socle. Dessus de marbre noir. Ornementation de bronzes dorés : griffons ailés, têtes de Mercure, palmettes et rinceaux ajourés.

Époque Empire.

Haut. 91, Larg. 162, Prof. 48 cm. (réparations).

Le modèle de ces cariatides en chimères, ailes déployées, s'inspire d'une esquisse de Percier et Fontaine, conservée au Musée des Arts Décoratifs de Budapest (n° 24-283).

PAIRE de COUPES rondes ajourées à piédouche en porcelaine de Paris à décor doré.

Style Empire, milieu du XIXe siècle.

Haut. 22, Diam. 22 cm.

CHIFFONNIER en placage d'acajou moucheté ouvrant à six tiroirs. Montants en gaine à têtes de femme antique en bronze doré. Poignées de tirage à mufles de lion et anneau mobile en bronze doré. Serrures à double canon. Dessus de marbre noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 142,5, Larg. 99, Prof. 45 cm. (pieds rapportés).

Suite de HUIT FAUTEUILS en acajou à dossier à fronton feuillagé. Supports d'accotoirs en fleurs de lotus. Pieds antérieurs réticulés, pieds arrière en sabre.

Époque Restauration.

Garnis de velours.

Haut. 92, Larg. 62, Prof. 50 cm. (renforts).

LUSTRE à cinq bras de lumière feuillagés en forme de lampe antique en bronze doré et tôle patinée.

Style Empire.

Haut. 70, Diam. 56 cm.

Petit LUSTRE à cinq lumières en bronze doré et bronze patiné orné de pendeloques et pampilles de verre et cristal, autour d'une lampe antique.

Style Empire.

Haut. 62, Diam. 40 cm.

Petit LUSTRE en bronze doré et bronze patiné à six bras de lumière à volutes et palmettes autour d'un vase sphérique. Ornementation d'olives et pendeloques en cristal taillé.

Style Empire.

Haut. 30, Diam. 52 cm. (percé pour l'électricité).

LUSTRE en forme de lampe antique flammée en bronze doré, bronze et tôle patiné à douze bras de lumière à mascarons de faunes, palmettes et feuillages.

Style Restauration.

Haut. 98, Diam. 62 cm.

LUSTRE corbeille à couronne en bronze doré à douze bras de lumière feuillagés à frise ajourée ornée de mascarons féminins, torches, vases, cornes d'abondance et cygne. Couronnement à palmettes. Ornementation d'olives, pampilles et bobèches en cristal taillé. Bobèches en cristal.

Style Empire.

Haut. 125, Diam. 90 cm.

PAIRE de FLAMBEAUX en bronze doré montés en candélabres à trois lumières (anciennement rapportées). Fûts cannelés à trois cariatides. Bases rondes à palmettes et feuilles d'eau.

Attribués à Galle.
Claude Galle (1759-1815), reçu maître en 1786, est l’un des plus éminents bronziers et fondeurs-ciseleurs de la fin de l’époque Louis XVI et l’Empire,

Époque Empire.

Haut. 51 cm.

CACHE-POT évasé et son support en porcelaine de Paris à décor en camaïeu d'un couple romantique. Bordure et base à filets et palmettes dorées.

Époque Restauration.

Haut. 24, Diam. 22 cm.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire à côtés arrondis en placage d'acajou et fond de glace (rapporté) ouvrant à un tiroir et deux secrets. Montants antérieurs à colonne à section carrée sur une base socle. Ornementation de bronzes : fleurons, palmettes et feuillages. Dessus de marbre noir de Belgique.

Fin de l'époque Empire.

Haut. 95, Larg. 140, Prof. 44 cm.

PAIRE de CHAISES en acajou et placage d'acajou à dossier plat. Pieds en sabre.

Estampillées P. Bellangé.
Pierre Antoine Bellangé (1758-1827), reçu maître en 1788, fut un des fournisseurs attitrés de Napoléon Ier puis de Charles X.

Époque Empire.

Haut. 90, Larg. 48, Prof. 42,5 cm.

PAIRE de MEUBLES ÉTAGÈRES demi-lune à hauteur d'appui en acajou, placage d'acajou et moulures de bois noirci, à six niveaux. Montants en colonne. Petits pieds en console. Dessus de marbre portor.

Époque Restauration.

Haut. 146, Larg. 64, Prof. 44 cm. (modifications, un marbre réparé).

MEUBLE ÉTAGÈRE de milieu de forme ronde en acajou, placage d'acajou et bois fruitier. Six montants colonne à chapiteau godronné à quatre plateaux d'entretoise hexagonaux.

Époque Restauration.

Haut. 122,5, Diam. 57,5 cm. (réparations).

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze patiné et bronze doré ornés d'une femme à l'antique sur un globe tenant une corne d'abondance à bouquet feuillagé de cinq lumières.

Style Restauration.

Haut. 67 cm.

Suite de HUIT CHAISES en acajou, placage d'acajou blond et filets marquetés d'ébène pour l'une et de bois noirci pour les sept autres. Dossiers cintrés en forme d'écu retourné. L'une porte la marque au fer du Garde Meuble Royal d'époque Restauration, un numéro d'inventaire (illisible) et une étiquette ancienne : "n° 1862, Marquis de Mornay".

Époque Consulat.

Haut. 95, Larg. 47, Prof. 38 cm. (réparations).

Des chaises d'un modèle semblable, attribuées à Jacob Frères, provenant de la salle de billard du château de la Malmaison sont conservées au Wittelsbacher Ausgleichsfonds (Munich). Augustin de Mornay, député, fondateur et premier président de la Société Hippique de France, était le petit-fils du Maréchal Soult.

LUSTRE en bronze doré à couronne ajourée de feuilles de chêne à neuf paires de bras de lumière à volutes et mascarons féminins. Deux couronnes à plateau de verre rouge cémenté. Ornementation de perles, olives, pendeloques et pampilles de cristal.

Dans le style de l'Europe du Nord de la fin du XVIIIe siècle.

Haut. 125, Diam. 100 cm.

MIROIR "de VENISE" biseauté dans un encadrement à profil renversé à fond de glace gravé. Fronton mouvementé à palmettes et fleurs.

Époque Napoléon III.

Haut. 152, Larg. 92 cm. (petits accidents et parties refaites).

PAIRE d'APPLIQUES à un bras feuillagé sinueux en bronze doré soutenant, sur une bobèche à pampilles, un bouquet de quatre lumières en cristal moulé et taillé de pointes de diamant.

Milieu du XIXe.

Haut. 29, Larg. 30 cm. (petits accidents).

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en acajou et placage d'acajou ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en console à volutes, à griffes de lion sculptées de feuilles d'acanthe et laurier. Montants arrières en pilastre. Base socle échancrée. Poignées en bronze doré. Dessus de marbre blanc veiné.

Époque Restauration.

Haut. 94,5, Larg. 161, Prof. 49,5 cm. (restaurations);

Plusieurs tables, avec des pieds très semblables, furent livrées par Jacob-Desmalter en 1837 à Versailles.

MOBILIER DE SALON comprenant un canapé trois places et cinq fauteuils curules en bois fruitier teinté acajou. Montants évasés sculptés de têtes de lion. Dossier à bandeau cannelé. Pieds cintrés à griffes de lion.

Travail étranger du XIXe.

Canapé : Haut. 71, Larg. 164, Prof. 45 cm.
Fauteuils : Haut. 72, Larg. 69, Prof. 42 cm.

LUSTRE à trois couronnes en bronze doré à décor de palmettes, panaches, volutes feuillagées et fleurons, à douze lumières en corne d'abondance, orné de perles, olives et pampilles en cristal taillé.

Style Empire.

Haut. 115, Diam. 84 cm.

LUSTRE corbeille à couronne de huit lumières en bronze doré et laiton à décor de chars de l'Amour, foudres, palmettes et têtes de personnages antiques, orné de perles, pendeloques, pampilles en verre et cristal taillé. Fût orné d'un vase ovoïde.

Fin de l'époque Empire. (monté à l'électricité).

Haut. 135, Diam. 86 cm.

SERVICE À THÉ et À CAFÉ en porcelaine de Paris de forme ovoïde à décor dans des réserves de paysages sur fond violine et doré. Il comprend une cafetière, une théière, un pot à lait, un bol à feuilles et douze tasses et soucoupes.

Époque Restauration.

Large GUÉRIDON en placage d'acajou à cinq montants en colonne à bases et chapiteaux de bronze doré guilloché. Entretoise socle en étoile ornée d'un vase Médicis. Dessus de marbre noir de Belgique à cuvette.

Époque Empire.

Haut. 75, Diam. 113 cm. (modifications).

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze doré à trois lumières à décor d'une bacchante en gaine, d'un thyrse, de têtes de félins et volutes feuillagées.

Époque Empire.

Haut. 54 cm.

Important BUFFET À TRANSFORMATION en placage d'acajou flammé ouvrant à trois tiroirs en surplomb soutenus par quatre colonnes à section carrée et à quatre vantaux. Ornementation de bronzes dorés. Dessus de marbre noir de Belgique coulissant et découvrant un dressoir escamotable se développant en deux niveaux d'étagères.

Premier tiers du XIXe.

Haut. 103, Larg. 186, Prof. 64 cm.

PAIRE de grands VASES balustres ovoïdes à piédouche en porcelaine dorée mat et brillant ornés de paysages animés et vues de port sur fond bleu. Anses en col de cygne.

Style Empire.

Haut. 102 cm.

Petit BUREAU à gradin en acajou et placage d'acajou flammé toutes faces. Montants antérieurs en console à pieds griffes en bronze doré sur une base socle échancrée. Gradin à quatre cartons garnis de cuir doré et quatre petits tiroirs, dont un secret. Un tiroir en ceinture. Plateau coulissant garni de maroquin vert doré aux petits fers.

Époque Charles X.

Haut. 103, Larg. 82,5, Prof. 54 cm.

PAIRE de petits VASES MÉDICIS sur des socles moulurés en bronze ciselé et bronze patiné à décor émaillé de fleurs, oiseaux et papillons sur fond bleu nuit.

Époque Napoléon III.

Haut. 25 cm. (petites réparations).

Suite de DOUZE CHAISES en acajou et placage d'acajou à dossier plat à bandeau sculpté de fleurs de lys. Pieds en sabre.
Marques à l'encre au pochoir : "A N-E, numéros d'inventaire et plaques numérotées en zinc.
Cachet de Victor Coulon, tapissier de la Chambre des Députés, rue de l'Université."

Époque Empire.

Haut. 86, Larg. 49, Prof. 41 cm. (restaurations)

PAIRE d'AIGUIÈRES ovoïdes à piédouche en bronze patiné et bronze doré à décor de palmettes et feuilles lancéolées. Anses à têtes de griffons, feuillages et agrafes à têtes de faune. Base en marbre griotte.

Style Empire.

Haut. 49,5 cm.

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

LUSTRE corbeille à monture cage en bronze doré à six paires de bras de lumière torsadés, à décor de têtes de bouquetins et fleurons. Riche ornementation d'olives et pampilles de cristal taillé en draperies.

Style Louis XVI.

Haut. 114, Diam. 86 cm.

PAIRE de VASES ovoïdes à piédouche et anses sur des socles cylindriques en bronze patiné et bronze doré décorés à la molette. Abat-jours réglables en tôle laquée (rapportés).

Époque Restauration.

Montés en lampes.

Haut. 70 cm.

BUREAU PLAT en placage d'acajou toutes faces, ouvrant à trois tiroirs et deux tirettes latérales. Montants en console à griffes de lion, feuilles d'acanthes et fleurons en bronze doré. Entretoise socle en H. Dessus de cuir vert doré.

Époque Restauration.

Haut. 75, Larg. 160, Prof. 80 cm. (petits accidents)

FAUTEUIL DE BUREAU en acajou blond et placage d'acajou. Dossier à large bandeau cintré et croisillons ajourés en bois patiné. Supports d'accotoirs arqués à têtes de lion. Pieds en sabre.

Attribué à Georges Jacob.
Georges Jacob (1739-1814), reçu maître en 1765, fut le plus célèbre des menuisiers en siège du XVIIIe français et le fondateur d'une dynastie d'ébéniste.

Époque Directoire.

Garni d'un maroquin havane doré aux petits fers.

Haut. 90, Larg. 57,5, Prof. 48 cm. (réparations).

BIBLIOTHÈQUE à DEUX CORPS en placage d'acajou, la partie supérieure en retrait, ouvrant à trois portes vitrées surmontant trois tirettes et trois vantaux. Montants en console à griffes de lion. Corniche à doucine.

Époque Restauration.

Haut. 249, Larg. 234, Prof. 50 cm. (petits accidents).

SERVICE DE VERRES à pied en cristal taillé de croisillons, comprenant douze carafes, un service de dix huit verres en cinq tailles (90 pièces).

Style Empire.

PAIRE de CASSOLETTES ovoïdes en bronze ciselé et doré en forme de pots à feu. Prises en têtes de bouquetins. Socles à décor d'autel embrasé et mascarons féminins.

Début du XIXe.

Haut. 34,5 cm.

SUSPENSION à coupe en forme Médicis et pare-fumée en verre rouge. Monture en bronze doré à trois bras de lumière, ornée de pendeloques et pampilles de cristal taillé. Bouquet intérieur à trois lumières.

Style Restauration.

Haut. 100, Diam. 50 cm.

Important BUREAU PLAT en placage d'acajou moucheté ouvrant à cinq tiroirs dont quatre en caissons et deux tirettes latérales. Pieds en gaine. Ornementation de bronzes dorés : fleurons, feuillages et palmettes. Plateau gainé de maroquin doré aux petits fers.

Vers 1800.

Haut. 77, Larg. 195, Prof. 91,5 cm.

FAUTEUIL DE BUREAU à dossier bandeau. Accotoirs sculptés de têtes de lion. Pieds antérieurs en jarrets, pieds arrières en sabre.

Époque Empire.

Haut. 81, Larg. 56,5, Prof. 50 cm. (accidents).

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze doré en forme de Victoires ailées sur une sphère, soutenant un bouquet de six lumières feuillagées. Bases colonnes à décor de palmettes, lyres et pampres.

Style Empire, d'après un modèle de Galle.

Haut. 75 cm.

Large CONSOLE DESSERTE rectangulaire en acajou et placage d'acajou flammé ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en jarrets de lion sculptés d'une palmette. Fond de glace entre deux pilastres sur une base socle. Ornementation de bronzes ciselés et dorés : casques romains, feuilles de chêne et de laurier, fleurons, palmettes et rinceaux feuillagés. Dessus de granit noir de Belgique.

Fin de l'époque Empire, d'après un modèle de Jacob Desmalter.

Haut. 94,5, Larg. 158, Prof. 55 cm.

Des bronzes identiques figurent sur un secrétaire à abattant et une commode réalisés par Jean Jacques Werner, vers 1820 et se trouvant actuellement au Musée des Arts Décoratifs.

Bibliographie :
- Janine Leris-Laffargue, "Le mobilier français Restauration et Louis Philippe", Ed. Massin, 1994, bronzes identiques repoduits p.42.

PAIRE de petits CANDÉLABRES à trois lumières en bronze patiné et bronze doré, le fut en forme de femmes vêtues à l'antique. Base colonne à décor de trophées et caducées.

Début du XIXe.

Haut. 44,5 cm. (petits accidents).

rouillac.com, le plus :
- Vue 360°.

MIROIR "de VENISE" rectangulaire à fronton ajouré en verre taillé, verre bleu et verre filé à décor gravé d'amours et peint de rinceaux.

Dans le style du XVIIe.

Haut. 132, Larg. 82 cm.

CONSOLE rectangulaire d'applique en placage d'acajou moucheté. Montants antérieurs à têtes de femmes antiques en gaine en bronze doré. Fond de glace encadré de pilastres sur une base socle. Ornementation de bronzes dorés. Dessus de granit noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 90,5, Larg. 111,5, Prof. 40,5 cm.

PAIRE de TABOURETS rectangulaires de forme curule en acajou et placage d'acajou. Pieds en sabre.

Époque Empire.

Garnis d'une tapisserie au point à décor de couronne feuillagée et fleurons.

Haut. 44, Larg. 49,5, Prof. 39,5 cm. (accidents et renforts).

Grand GUÉRIDON en placage d'acajou à cinq montants en colonnes à bagues et chapiteaux de bronze doré. Entretoise socle en étoile à cinq branches. Dessus de marbre blanc veiné à cuvette.

Fin de l'époque Empire.

Haut. 74,5, Diam. 128,5 cm. (petites réparations).

Bibliographie :
- Anne Forray-Carlier, "Le mobilier du château de Chantilly", Faton, 2010, p.115.

Un guéridon similaire (également anonyme), provenant du Palais Bourbon, se trouve à Chantilly (OA 4736). Aujourd'hui qualifié de guéridon, ces tables rondes étaient souvent appelées "tables à thé" en raison de leur dessus de marbre plus adaptés aux collations que les plateaux de bois ou gainés de cuir.

PAIRE de BUIRES ovoïdes à piédouche en bronze patiné et bronze doré à décor appliqué de palmettes et feuilles lancéolées. Anses à têtes de griffons et agrafes en forme de têtes de faune. Socles en marbre vert de mer à moulures de bronze.

Style Empire, milieu du XIXe siècle.

Haut. 38,5 cm.

LUSTRE en forme de lampe antique à trois chaînes de suspension en bronze doré, bronze et tôle patinés, à six bras de lumière à volutes. Décor de palmettes, étoiles et feuilles d'acanthe.

Époque Restauration.

Haut. 110, Diam. 66 cm. (une étoile manquante).

PAIRE de CONSOLES d'APPLIQUE en placage d'acajou, ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en colonnes à chapiteau et base en bronze doré guilloché. Montants arrières en pilastre encadrant un fond de glace sur une base socle à ressaut. Dessus de granit noir de Belgique.

Époque Empire.

Haut. 85, Larg. 129,5, Prof. 46 cm. (entrées de serrures rapportées).

LANTERNE cylindrique en bronze doré à décor de balustrades, perles, rubans et turlupets. Bouquet de quatre lumières. Avec son pare-fumée.

Style Louis XVI. (montée à l'électricité)

Haut. 86, Diam. 38 cm.

LUSTRE corbeille à couronne à douze lumières en bronze et feuilles de laiton repoussé redoré à décor de palmettes et fleurons, orné de pampilles et olives en cristal taillé.

Style Empire.

Haut. 115, Diam. 90 cm.

Important LUSTRE couronne à douze bras de lumière torsadés orné de branches de vigne, entrelacs, bustes d'égyptiennes en bronze doré à décor de perles, pampilles et poignards en cristal taillé.

Europe du Nord, style Restauration.

Haut. 115, Diam. 95 cm. (monté à l'électricité).

LUSTRE couronne à douze lumières sur deux rangs à décor de palmettes, coquilles et feuilles d'acanthe en bronze doré orné de pampilles et perles taillées de cristal

Style Restauration.

Haut. 110, Diam. 90 cm.

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en placage d'acajou flammé. Montants antérieurs à cariatides en gaine à bustes et pieds de bronze patiné. Montants arrières en pilastre sur une base socle. Ornementation de bronzes dorés : œillets, palmettes et têtes de zéphyrs. Dessus de marbre gris Sainte Anne.

Estampillée Chapuis.
Jean-Joseph Chapuis (1765-1864), ébéniste bruxellois, était le fournisseur, entre autres, du château royal de Laeken en Belgique.

Époque Empire.

Haut. 91, Larg. 140, Prof. 58 cm. (accidents et restaurations).

CONSOLE d'APPLIQUE rectangulaire en acajou et placage d'acajou, ouvrant à un tiroir. Montants antérieurs en console à volutes et griffes de lion, ornés de feuilles d'acanthes et cannelures. Montants arrières en pilastre à fond de glace. Base socle échancrée. Ornementation de bronzes dorés : volutes de branches fleuries, palmettes et couronnes de feuillages. Dessus de marbre portor (réparé).

Estampillée A. Jacob Fs et Cie. R de Bondy 30.
Estampille utilisée par Georges Alphonse Jacob-Desmalter de 1825 à 1830.

Époque Restauration.

Haut. 94, L. 130, Prof. 45 cm.

Fils de François Honoré Georges Jacob Desmalter et petit fils de Georges Jacob, il est le dernier représentant de la plus importante dynastie d'ébénistes qui participa à l'essor et la diffusion du gout français de l'époque Louis XVI à la monarchie de Juillet. Fournisseurs de la Cour et de la famille royale sous l'Ancien Régime, ils durent leur salut et la survie de l'entreprise à la protection du peintre David. Dès le Consulat, ils bénéficièrent des commandes de Bonaparte et deviendront les plus importants fournisseurs du mobilier impérial. Georges Alphonse Jacob-Desmalter (qui a commencé sa fonction chez l'architecte Percier) participa à la rénovation du style du mobilier en développant le style néo-gothique et gothique troubadour. Ainsi, dans la période 1825-1831, où il utilise l'estampille frappée sur notre console, il meuble le château de Rosny de la Duchesse de Berry. Dans cette période de transition, notre console est l'une des dernières réalisées dans la tradition du mobilier néoclassique impérial.

LUSTRE aux liserons en bronze doré orné d'un panier de vannerie orné d'un bouquet à six branches de lumière. Bobèches en corole, fleurs et feuilles en opaline et verre teinté.

Style Louis Philippe, fin du XIXe siècle.

Haut. 95, Diam. 70 cm.

Des lustres semblables figuraient dans la collection Maria Félix, vente Ader-Picard-Tajan, 6 juin 1990, n°23, 77 et 111.

PAIRE DE FAUTEUILS et PAIRE de CHAISES À CHÂSSIS à dossier plat légèrement renversé en frêne à décor marqueté en amarante de fleurons, palmettes et volutes. Pieds avants en console, pieds arrières en sabre. Accotoirs à enroulements.

Époque Charles X.

Garnis de crin grège.

Chaises : Haut. 84, Larg. 45, Prof. 37 cm.
Fauteuils : Haut. 88, Larg. 55, Prof. 44 cm. (réparations).

PENDULE BORNE en bronze doré mat et brillant, le mouvement entouré de palmettes et feuilles de lotus. Façade ornée de corne d'abondance, vase et volutes fleuries. Quatre pieds patins. Cadran d'émail. Suspension à fil.

Époque Restauration.

Haut. 36, Larg. 13,5, Prof. 10 cm.

Joint :
PAIRE de BOUGEOIRS en bronze doré à fût en colonne à base étranglée à cannelures et godrons. Chapiteaux en corbeille de fleurs et de fruits. Base à palmettes, branches fleuries et feuilles d'eau.

Époque Restauration.

Haut. 27 cm. (petits accidents).

PAIRE de FLAMBEAUX en bronze ciselé doré à fûts en colonnes cannelées. Chapiteaux en forme de corbeilles de fruits et de fleurs. Bases rondes à ombilics à décor de courses de roses, couple de colombes, flèches, papillons et fleurs.

Époque Restauration.

Haut. 32,5 cm. (petits accidents).

PAIRE de grands VASES MÉDICIS en porcelaine polychrome et doré à décor de personnages dans des ruines antiques au bord de la mer. Anses à mascarons de faunes.

Style Empire, dans le goût de Sèvres.

Haut. 72, Diam. 46 cm.

PAIRE de SELLETTES en acajou à moulures de rais de cœur et oves.

Style Louis XVI.

Haut. 110, Larg. 38, Prof. 38 cm.

PAIRE de très grands VASES COUVERTS de forme ovoïde à piédouche en cristal taillé de cannelures et pointes de diamant. Montures en bronze doré ornées de feuilles d'eau, chutes de piastres et acanthes. Bases à pieds griffes.

Style Empire.

Haut. 160, Larg. 35 cm.

COMMODE et SECRÉTAIRE en placage de loupe de frêne. Tiroirs supérieurs en surplomb, montants en colonnes réticulées. Dessus de marbre brèche des Pyrénées. Riche ornementation de bronzes dorés : char de Junon, palmettes, amours et bagues feuillagées. Serrures à double canon.
La commode ouvrant à quatre tiroirs, le secrétaire ouvrant à un tiroir, un abattant découvrant une niche à fond de glace entourée de onze tiroirs et deux vantaux dans le bas découvrant trois tiroirs.

Attribués à Werner.
Jean-Jacques Werner (1791-1849) né en Suisse et naturalisé en 1826 est l'un des plus importants fabricants de meubles de la Restauration..

Époque Charles X.

Commode : Haut. 91, Larg. 132, Prof. 61 cm.
Secrétaire : Haut. 144, Larg. 98, Prof. 46,5 cm.

TABLE À JEUX à plateau serviette en placage d'érable moucheté à décor marqueté de filets, palmettes et volutes feuillagées en amarante. Pieds tournés à bagues d'amarante.

Époque Charles X.

Haut. 73,5, Larg. 85, Prof. 41,5 cm.

Suite de TROIS CHAISES à châssis en citronnier à décor marqueté, en amarante, de filets et trèfles. Dossiers ajourés en quatre-feuilles. Pieds antérieurs fuselés et annelés, pieds arrières en sabre.

Époque Charles X.

Haut. 80, Larg. 43, Prof. 37 cm.

GUÉRIDON en placage de frêne à trois montants colonnes à bagues et chapiteaux de bronze à entretoise échancrée. Plateau de lave à décor pompéien en figure rouge sur fond noir et polychrome d'un char de Vénus et de quatre divinités entourés de griffons ailés et rinceaux feuillagés.

Époque Charles X.

Haut. 75 cm, Diam. 61,5 cm.

Sous la Restauration, les guéridons sont à la mode. Mises au goût du jour par l'administrateur de la Manufacture de Sèvres, Alexandre Brongniart, dont il arrête lui-même les principes généraux dans un mémoire destiné au Garde Meuble de la Couronne en 1823, ces petites tables rondes font l'objet de nombreux projets de décor. Si la peinture sur porcelaine connaît, avec Jean-Charles Develly et Moïse Jacobber, son heure de gloire, les recherches sur d'autres supports comme l'ardoise, la lave volcanique ou la pierre mobilisent tout autant les peintres que les savants. C'est ainsi que pour l'Exposition des Produits de l'Industrie de 1834, l'architecte Jacques-Ignace Hittorff présente un panneau émaillé sur lave volcanique dont la critique loue aussi bien la perfection matérielle que la richesse des couleurs. Malgré le soutien actif du comte Chabrol de Volvic, préfet de la Seine sous Louis XVIII, ces recherches n'aboutiront pas, faute de moyens et de véritable intérêt commercial.
La peinture sur ardoise demeura, elle aussi, toujours marginale.

Remontant probablement vers 1830 ou peut-être avant, ce guéridon témoigne d'une réelle maîtrise stylistique. Si l'inspiration est d'évidence italienne, renvoyant au décor dit à raffaellesche, elle s'inscrit dans la tradition de la peinture décorative de la fin du règne de Louis XVI. En effet, le répertoire ornemental reprend les mêmes arabesques et les mêmes références à l'Antiquité que dans les hôtels particuliers de la fin du XVIIIème siècle. On pense au boudoir de l'hôtel d'Aumont, mais plus certainement au salon de l'hôtel Hosten, créé en 1793 par Claude-Nicolas Ledoux et Rousseau de la Rottière, dont les panneaux peints de grotesques sont aujourd'hui conservés dans les collections du J. Paul Getty Museum. Sur l'un des panneaux supérieurs des portes, la composition s'organise symétriquement : une vasque fleurie, un sarcophage sculpté d'une frise et deux cariatides ailées dont le corps se termine en enroulements de feuillages. Ce guéridon reprend cette forme très architecturée en substituant, aux femmes ailées, des griffons. Il pourrait avoir été exécuté par un artiste parisien qui, très certainement, a travaillé dans le domaine du grand décor intérieur.
Mais l'attribution à un peintre attaché à la Manufacture de Sèvres n'est pas exclue non plus. PH. R.

BUREAU à volets ouvrant à un tiroir, en placage d'érable moucheté, à décor incrusté, en amarante de rosaces, rinceaux, palmettes et filets. Pieds fuselés à godrons d'amarante et roulettes.

Époque Charles X.

Haut. 73, Larg. 114, Prof. 57 cm.

TABLE TRAVAILLEUSE à doucine renversée en placage de citronnier et érable moucheté à décor marqueté en amarante de filets, palmettes et fleurons. Plateau ouvrant garni d'un miroir découvrant des casiers. Un tiroir à façade. Montants sinueux à tablette d'entretoise.

Époque Charles X.

Haut. 75, Larg. 58, Prof. 40 cm.

DESSERTE en placage d'érable à décor marqueté en amarante de palmettes et volutes feuillagées à ceinture en doucine renversée ouvrant à un tiroir. Montants en console sur une base échancrée à pieds griffe. Fond de glace. Dessus de marbre gris Sainte Anne à double boudin.

Époque Charles X.

Haut. 91, Larg. 121, Prof. 51,5 cm.

PAIRE d'APPLIQUES à trois lumières en bronze doré à décor de panier de vannerie et branches de liseron à fleurs de porcelaine et feuilles d'opaline verte.

Style Charles X.

Haut. 58, Larg. 42 cm.

PAIRE d'APPLIQUES à trois lumières en bronze doré à décor de panier de vannerie et branches de liseron à fleurs de porcelaine et feuilles d'opaline verte.

Style Charles X.

Haut. 58, Larg. 42 cm.

PAIRE d'APPLIQUES à trois lumières en bronze doré à décor de panier de vannerie et branches de liseron à fleurs de porcelaine et feuilles d'opaline verte.

Style Charles X.

Haut. 58, Larg. 42 cm.

TABLE TRAVAILLEUSE en placage de loupe de frêne à décor incrusté en amarante de fleurons, palmettes et volutes. Plateau à doucine à miroir découvrant des casiers et un tiroir en ceinture. Montants en lyre ajourée sur deux patins et entretoise plate chantournée.

Époque Charles X.

Haut. 73, Larg. 52, Prof. 36 cm. (accidents au placage).

DESSERTE à ceinture en doucine renversée ouvrant à un tiroir en placage d'érable moucheté marqueté d'amarante de filets, rinceaux feuillagés et volatiles. Montants en console sur une base socle en accolade. Dessus de marbre gris Sainte Anne à double boudin.

Époque Charles X.

Haut. 86, Larg. 106, Prof. 40 cm.

Le blocus continental, à partir de 1806, limite l'importation de l'acajou qui deviendra peu à peu réservé aux meubles impériaux. Les ébénistes ont alors recours à des essences indigènes et notamment des bois clairs : frêne, orme, citronnier et surtout érable. Après l'Empire, la Restauration ne revient pas aux formes d'un passé périmé, elle innove en s'inspirant des racines historiques du gothique, retrouvant accolades et formes ogivales pour les appliquer à un mobilier plus simple et plus intime, plus accessible aussi à une bourgeoisie citadine en pleine expansion.

VITRINE BIBLIOTHÈQUE en placage de loupe de frêne ouvrant à deux portes à vitres cintrées.

Époque Charles X.

Haut. 183, Larg. 140, Prof. 51 cm. (accidents en placage sur les côtés).

SUSPENSION à coupe en forme de vase et pare-fumée en opaline blanche à décor polychrome de fleurs. Monture en laiton repoussé.

Fin du XIXe.

Haut. 65, Diam. 22 cm.

SUSPENSION en forme de vase en cristal taillé et cémenté bleu. Monture en bronze et tôle dorée. Avec son pare-fumée.

Style Louis-Philippe.

Haut. 60, Diam. 23 cm.

SUSPENSION en forme de vase en cristal taillé doublé blanc rehaussé framboise. Monture en bronze et tôle dorée. Pare-fumée en verre cémenté framboise.

Style Louis-Philippe.

Haut. 75, Diam. 29 cm.

LUSTRE suspension en bronze doré à six bras de lumière autour d'une coupe en forme de vase. Coupe, bobèches et couronnement en opaline blanche à décor polychrome de fleurs.

Haut. 90, Diam. 66 cm.

Petit CARTEL d'APPLIQUE œil de bœuf en bronze ciselé doré orné de cornes d'abondance, oves, nœuds de rubans. Cadran émaillé polychrome signé "Lacarriere-Delatour à Paris". Mouvement à balancier à spirale.

Style Louis XVI, fin du XIXe siècle.

Haut. 42 cm.

Carrière-Delatour et Cie, installés rue de l'entrepôt, étaient également reconnus pour "leur habileté dans les bronzes d'éclairage", réalisant ainsi les candélabres du Pont Alexandre III ou les lustres de l'Opéra.

PAIRE d'APPLIQUES en bronze doré à deux bras de lumière et fût en gaine sommé d'une urne.

Style Louis XVI.

Haut. 37 cm. (montées à l'électricité).

FAUTEUIL DE BUREAU à châssis à dossier gondole en acajou incrusté de filets de laiton. Pieds antérieurs en console. Supports d'accotoirs en crosse. Garniture de cuir doré.

Époque Charles X.

Haut.81, Larg. 57, Prof. 49 cm. (réparations).

BUREAU plat en placage d'acajou flammé ouvrant à trois tiroirs et deux tirettes latérales. Quatre montants en console à griffes de lion en bronze doré, reliés par des entretoises socles. Plateau garni d'un maroquin vert doré, bordé d'une cornière de laiton. Serrures à double canon.

Époque Restauration.

Haut. 74, Larg. 132, Prof. 73,5 cm. (certains bronzes et maroquin rapportés).

PAIRE de CANDÉLABRES en bronze doré à bouquet de deux lumières à volutes, feuillages et pots à feu. Binets, fûts et bases à pans cannelés.

Style Louis XVI, XIXe siècle.

Haut. 56,5 cm.

Petit LUSTRE à quatre lumières en verre soufflé à décor de retorti, latticini et filets rouges, le fût à coupes et balustres. Il est orné de clochettes, mirzas et olives rubis.

Venise, Murano.

Haut. 70, Diam. 52 cm.

BAROMÈTRE-THERMOMÈTRE à mercure dans un encadrement hexagonal surmonté d'une lyre en verre églomisé et moulures de laiton à décor de palmettes et volutes feuillagées.

Époque Charles X.

Haut. 92, Larg. 50 cm.

CONSOLE jardinière en acajou et placage d'acajou flammé. Deux montants sinueux. Montants arrières en pilastre sur une base socle. Fond de glace.

Époque Restauration.

Haut. 88, Larg. 114, Prof. 40 cm.

Suite de SIX CHAISES à dossier plat légèrement renversé en érable et loupe d'érable à décor incrusté en amarante de fleurons, branches fleuries et filets. Pieds avants en console, pieds arrières en sabre.

Époque Charles X.

Garnis de crin grège.

Haut. 86,5, Larg. 48, Prof. 41 cm. (un pied réparé).

PAIRE de COMMODES à façades et côtés galbés en placage de bois de rose dans des encadrements mouvementés de bois de violette à décor marqueté de branches fleuries dans des réserves. Elles ouvrent à deux tiroirs sans traverse. Riche ornementation de bronzes rocaille ciselés dorés, marqués CP. Dessus de marbre fleur de pêcher.

Estampillées : "P. Bernard, ébéniste".

Ancien travail de style Louis XV.

Haut. 80. Larg. 105. Prof. 54,5 cm.
(éléments anciens dont certains bronzes, petites réparations).

PENDULE de L'AFRIQUE
en bronze ciselé, doré ou patiné, à décor d'une Africaine assise sur le cadran. Elle est vêtue d'un pagne à plumes. Ses yeux sont émaillés en sulfure bleue. Elle tient un arc à la main gauche et porte un carquois sur son dos. Ses pieds en bronze doré reposent à droite sur une tortue, alors qu'elle est flanquée à gauche par un fauve. Le cadran indique les heures et les minutes en chiffres arabes, par tranche de dix. Les aiguilles dorées sont à motif de fleurs de lys. La pendule repose sur une base ovale à doucine et ressauts, ornée en bas-relief d'une frise de puttis africains pêcheurs, chasseurs et cueilleurs, de guirlandes de fruits, de têtes de faunes et de serpents enlacés. Six pieds toupies finement ciselés de feuillages la supportent.

Le dessin original de cette pendule titré «l'Afrique» fut déposé par le fondeur-ciseleur parisien Jean-Simon Deverberie en l'An VII (1799). Il est conservé à la Bibliothèque Nationale.

Premier tiers du XIXe.

Haut. 47, Larg. 39, Prof. 16,5 cm.
(petit éclat d'émail sur le cadran).

Provenance : collection particulière, La Rochelle.

rouillac.com, le plus :
- présentation des pendules au nègre,
- vu à la télévision sur TV Tours, "Questions d'expert", 22 octobre 2013

"Les pendules "au Nègre" ont connu un succès considérable et durable, marquant, en plein règne du néo-classicisme, les débuts du courant romantique. Elles ont été produites en grand nombre sous le Directoire et sous l'Empire, et même sous la Restauration. Les bronziers s'en sont donné à coeur joie en multipliant les contrastes entre la dorure et la patine noire destinée évoquer la peau sombre des personnages. les yeux sont fréquemment peints ou émaillés. Une certaine naïveté se fait jour dans la plupart des pièces et leur confère une saveur particulière. En fait, tous ces "Nègres" et "sauvages" sont charmants, bien habillé, plutôt joyeux, bref, très idéalisés alors que, dans la plupart des cas, leur existence n'avait rien d'idyllique. (...)

Les modèles plus luxueux, plus nobles pourrait-on dire, représentent une femme élégante, toujours noire de peau, vêtue d'un pagne, assise avec dignité sur le cadran. L'une d'elles, armée d'un arc, de flèches et d'une lance est accompagnée d'une lionne et d'une tortue et symbolise l'Afrique."

in Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule Française", les éditions de l'Amateurs, 1997, pp. 347-348, modèle reproduit pp. 350-351.

PAIRE de CANDÉLABRES à cinq lumières en bronze doré et bronze patiné. Le fût figurant une femme, pour l'un, et un homme, pour l'autre, vêtus à l'antique tenant de leur main droite une hampe feuillagée d'où s'échappent les bras de lumière. Ces derniers adoptent la forme de rinceaux feuillagés terminés par un col de cygne. Le binet central formant pot à feu. Socle piriforme à décor de guirlandes de fleurs, godrons et larges feuilles d'acanthe. L'ensemble repose sur une base carrée.

Époque Restauration.

Haut. 64,5, Diam. 25,5 cm. (accidents).

Provenance : collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.

VASE MÉDICIS en opaline savonneuse. Monture en bronze ciselé et doré telle que cerclage du col à frise de lauriers et perles, anses latérales en volute feuillagée et socle de forme carrée agrémenté d'une frise fleuronnée.

Époque Restauration.

Haut. 25,5, Diam. 18 cm.

Provenance : collections particulière, Paris.

Rare BONHEUR DU JOUR-SECRÉTAIRE EN TIROIR
de forme rectangulaire en acajou et placage d'acajou flammé, sur âme de chêne, composé de deux corps. Celui en partie haute ouvre en façade par un tiroir et deux vantaux à colonnes détachées foncés d'un miroir. Ils découvrent cinq caissons de rangement et quatre tiroirs. La partie inférieure ouvre en façade par un vantail dissimulant un caisson, un tiroir situé dans la plinthe et un tiroir en ceinture. Ce dernier recèle un plan d'écriture constitué d'une tablette mobile foncée d'un cuir vert flanqué de chaque côté par trois compartiments. Deux sont de forme carrée pour le sablier d'écritoire et l'encrier, deux, au centre, accueillent un plumier et les deux derniers de forme rectangulaire.
Ornementation de bronzes finement ciselés et dorés en amati telle que palmettes et rosaces pour deux tiroirs et chapiteau et base de colonnes à guillochis. Le faux-dormant des vantaux ornés de deux flèches rubanées. Le vantail du caisson reçoit un autel flamboyant flanqué de deux griffons tendant une patte. Ils sont encadrés de sept étoiles à cinq branches disposées en demi-cercle. Coiffé d'un marbre blanc.

Époque Empire.

Haut. 147,5, Long. 81,5, Larg. 51 cm.

Provenance : collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.

Important CANDÉLABRE à huit lumières en bronze ciselé et doré et bronze à patine verte. Les bras de lumières en volutes feuillagées terminés par un buste d'Hermès. Le binet central intégré dans une urne dont les anses figurent un putto phytomorphe. Haut fût central en forme de colonne baguée d'un tore de laurier se terminant par un chapiteau à palmes. La base à piédouche ornée d'une frise de bacchantes. La base circulaire en colonne tronquée à décor de guirlandes de fleurs, couronnes de blé rubanées, palmettes et papillons.

Époque Restauration.

Haut. 69,5, Diam. 33,5 cm.

Provenance : collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.

Importante PENDULE TERPSICHORE en bronze ciselé, doré et patiné. Elle représente la muse de la danse et de la poésie lyrique Terpsichore, couronnée de lauriers, tenant dans sa main droite une flèche et dans la gauche une lyre. La Lyre est appuyée, à côté d'ouvrages et d'une couronne de laurier, sur une borne trapézoïdale qui accueille le cadran en bronze. Cerclé d'un serpent se mordant la queue, il indique les heures en chiffres romains et est souligné d'un bas-relief figurant le Génie des Arts. La base de forme rectangulaire est ornée d'un bas-relief figurant, de gauche à droite : deux amours aèdes chantant et jouant de la lyre, Apollon enseignant l'harmonie à Calliope et enfin, un amour, génie de l'inspiration, dictant un poème à un autre amour qui le transcrit. Elle repose sur une plinthe rectangulaire sommée d'une frise de palmettes et feuilles d'acanthe.

Époque Empire.

Haut. 79, Long. 51,5, Larg. 17,5 cm. (manque une aiguille, fente à l'arrière de la base).

Provenance : collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.
Bibliographie :
- José RAMÓN COLÓN DE CARVAJAL, "Catálogo de Relojes del Patrimonio Nacional, éd. Patrimonio Nacional, Madrid, 1987, un modèle semblable avec la muse Mnémé reproduit p. 271, n°256.

La représentation de Terpsichore qui orne cette pendule n'est pas sans rappeler celle d'Antonio Canova (1757-1822). En effet, outre l'attitude de la muse, on y distingue la même habileté de l'artiste à lier les proportions idéales de l'Antique à l'élégance de la Renaissance italienne. Commandée en 1809 par Lucien Bonaparte, Canova ne pourra jamais remettre sa Terpsichore à son commanditaire qui est fait prisonnier par les Anglais de 1810 à 1814. En revanche il en réalise plusieurs exemplaires entre 1809 et 1816, dont deux en marbre. L'un est conservé au Cleveland Museum of Art aux Etats Unis, l'autre à la Fondation Magnani Rocca, à Parme. La Couronne d'Espagne conserve, dans ses collections, une pendule similaire figurant quant à elle la Muse Mnémé.

" Ô lyre d'or, trésor commun d'Apollon et des muses, (...) toi que la danse, prélude de la fête, écoute; toi dont les chanteurs suivent le signal, quand tu fais vibrer le début des hymnes qui conduisent le chœur, tu éteins même les traits brûlants de l'éternelle foudre ". Cette lyre que dépeint Pindare dans le Pythique I est l'attribut d'Apollon musagète, conducteur des muses. Réduisant au silence Jupiter lui-même, elle guide et accompagne chants et danses. Sous la houlette d'Apollon, c'est Terpsichore, muse de la danse, de la poésie lyrique et des chants de chœur qui, couronnée de lauriers, hérite de cet instrument par lequel elle inspire l'artiste. Cet dernier devient, de ce fait, véritable intermédiaire entre les dieux et les hommes.
Remarquable de par ses dimensions importantes, cette pendule l'est également par sa grande qualité sculpturale. Il serait de fait réducteur de qualifier cet objet de simple "pendule à sujet" sacrifiant à la mode de cette époque. Car, le regard posé sur cette pièce, il devient difficile de trancher entre sculpture à part entière et pendule.

Karl BENZ

PAIRE de FLAMBEAUX en bronze finement ciselé et doré. Fût balustre, à riche décor mat et bruni de frises de fleurs et de feuillages, terminé par de large feuilles d'acanthe stylisées. La base de forme ronde ornée de même. La bobèche ornée d'une frise d'éventails recevant un binet à frise de feuilles lancéolées.

Époque Restauration.

Haut. 27,5, Diam. 13,5 cm.

L'un marqué à l'encre "N°76 P5908" et l'autre "Poixblanc".

PENDULE CÉRES
en bronze ciselé et doré figurant la déesse de l'Agriculture qui, coiffée d'une couronne de fleurs, porte de la main gauche une gerbe de blé et de pavots et de la droite, une faucille. Elle se tient à la droite d'une borne sommée d'une amphore qui accueille le cadran. Ce dernier se compose d'un anneau émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains et, au centre, d'un disque guilloché signé "Morache à Avallon". Il est souligné d'une large gerbe de blé et d'oeillets. Sur la gauche de la borne reposent un râteau et un fléau. La base de forme rectangulaire ornée d'un important motif floral figurant fleuron, couronne de fleurs, acanthes, pampres de vignes, thyrses et volutes. Elle repose sur quatre pieds boule à tore de laurier.

Époque Restauration.

Haut. 41, Long. 29, Larg. 11 cm. (cheveux à l'émail).

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

GUÉRIDON
de forme ronde en acajou et placage d'acajou. Il repose sur trois pieds griffes monopode à buste de griffon réunis pas une entretoise. Plateau de marbre noir.

Époque Consulat-Empire, début XIXe.

Haut. 76,5, Diam. 80 cm.

Provenance : collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.

Notre guéridon tripode est à rapprocher de deux réalisations somptueuses du début du XIXe. Le piétement d'une vasque tripode réalisée pour l'Empereur par Jacob Desmalter, à partir de la malachite offerte par le Tsar Alexandre Ier, est conservée au château de Versailles. L'ébéniste travaille d'après un dessin de Percier et Fontaine, qui reprennent des piétement vu à Rome en 1802 (Musée du Vatican).

Un groupe de vingt-deux consoles d'apparat en bois, doré reposant sur des griffons ou des lions ailés, est par ailleurs livre à la même époque au Palais du Quirinal à Rome. L'ébéniste s'inspire de certaines planches de Percier et Fontaine, tout en marquant son style, notamment dans le traitement remarquable du décor sculpté (A. Gonzalez-Palacios, Il Patrimonio artistico del Quirinale, I, Mobili italiani, pp.204 à 210).

Paire de CANDÉLABRES à quatre lumières en bronze doré et bronze patiné. Bras de lumière adoptant la forme de rinceaux feuillagés. Ils reposent sur une toupie ornée de feuilles d'acanthe et godrons. Fûts figurés par un putto. Base cylindrique à décor appliqué de deux putti jouant avec un oiseau, d'une frise de câble et d'une frise d'oves et dards. L'ensemble repose sur une base carrée.

Style Louis XVI, début du XIXe.

Haut. 53 cm.

Provenance : comte-général de Montesquiou, époux de "Maman Quiou", gouvernante du Roi de Rome ; château du Blésois.

PENDULE au CHAR DE L'AMOUR,
en bronze ciselé et doré représentant Cupidon victorieux, une palme dans la main droite, conduisant son char. Ce dernier adopte la forme d'une coquille, l'arrière figurant une vouivre. Il est tiré par deux chevaux cabrés aux yeux d'émail. Base ornée d'un bas-relief représentant le triomphe d'Apollon ornée d'une frise d'acanthe et reposant sur quatre pieds toupie guillochés. Le cadran en émail blanc indiquant les heures en chiffres romains et le mouvement squelette s'inscrivent dans la roue dont les rayons en colonne feuillagée alternent avec une palmette.

Époque Empire-Restauration.

Haut. 49, Long. 48, Larg. 15,5 cm.

Provenance : collections du château de l'Aiglerie, Anjou.

Bibliographie :
- Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la Pendule Française du Moyen Age au XXème siècle", éd. de L'Amateur, Turin, 1997, ill. p. 416.
- José Ramon Colon de Carvajal, "Catálogo de Relojes del Patrimonio Nacional, éd. Patrimonio Nacional, Madrid, 1987, ill. p. 146, n°123.

rouillac.com, le plus :
- présentation des pendules au char

Ce modèle de pendules dit «au char» connait un immense succès au cours du premier tiers du XIXe siècle. La Couronne espagnole conserve, dans ses collections, une pendule identique à celle que nous proposons dont le mouvement est signé d'Armingaut, actif à Paris de la fin du XVIIIe siècle jusque sous l'Empire. Une différence est à signaler : le Cupidon du Roi d'Espagne à perdu sa palme. Citons également une pendule des collections du maréchal Davout décrite ainsi en 1817 : "une pendule en bronze doré à char traîné par deux chevaux conduits par un amour". Elle ne semble se démarquer de la nôtre que par son socle de marbre vert de mer.

PAIRE de VASES MÉDICIS
en verre-cristal ? Décor de pointes de diamants et canaux. Base hexagonale.

Attribué à la manufacture des cristaux de Montcenis au Creusot.
XIXe.

Haut. 32, Diam. 20 cm. (éclats au pied).

COFFRET allégorique de l'Empire en argent de forme parallépipédique, reposant sur 4 aigles aux ailes déployées aux coins. Armes de l'Empire sur les cotés, et reproduction en façade et à l'arrière des tableaux d'Horace Vernet " Napoléon devant Madrid, le 3 décembre 1808 " et de Girodet de Roucy Trioson " Napoléon reçoit les clefs de Vienne à Schönbrunn, le 13 novembre 1805 ".
Couvercle représentant Napoléon en ronde bosse, L'Empereur à cheval brandissant son sabre. Riche répertoire iconographique de l'épopée impériale : glaive, couronne, initiale, trophées, Victoire.
Intérieur vermeil.

Poids 2.720 g.
Long. 26, Larg. 18, Haut. 27 cm.

Vincenzo VÊLA (Ligornetto, 1820 - Ligornetto, 1891)
"Les derniers jours de Napoléon à Sainte-Hélène".

Bronze à patine médaille signé.
Fonte de Ferdinand Barbedienne.

Haut. 56, Long. 52, Larg. 32 cm.

Repose sur une sellette en chêne.
Haut. totale : 163 cm.

Provenance :
- ancienne collection du comte de Virel, château de Ménil, Maine-et-Loire.
- par descendance, collection particulière, Saint-Cyr-sur-Loire.

Vincenzo Vêla est considéré comme l'un des plus grands sculpteurs italiens du XIXe. Originaire de Suisse, il étudie avec Cacciatari à Milan, et participe à tous les grands salons italiens. Son "Napoléon mourant à Sainte-Hélène" remporte un véritable triomphe lors de l'Exposition Internationale de Paris en 1867. L'original en marbre est acquis 120.000 francs par l'Empereur Napoléon III, qui déclara au sculpteur : "Vous n'auriez pu être plus heureux ; ce marbre est un membre vivant de notre famille et il y restera".

Mafei écrivit à propos de cette oeuvre : "Ton Napoléon, dans un corps déjà complètement exténué par les souffrances physiques et morales, montre non seulement l'intelligence dans toute sa splendeur, mais encore la flamme du génie qui rayonne et s'épanouit sur tous les nobles traits du visage et dans l'attitude magnifique de la personne. " (in Roméo Manzoni, "Vincenzo Vêla, l'homme, le patriote, l'artiste", Milan, 1906)

Exposé au château de Versailles, dans l'aile du Midi, "Napoléon mourant" est édité en bronze par Ferdinand Barbedienne dans quatre grandeurs. L'une est au format original (150 cm de haut) et les trois autres, dont la notre, en réduction.

CHEVAL DE MARLY
PENDULE BORNE en bronze à patine verte et bronze doré sommée d'un Cheval de Marly d'après Coustou. Base borne accueillant le cadran en métal argenté guilloché indiquant les heures en chiffres romains signé Parent à Paris. Cerclé d'un tore de chêne, il est flanqué d'un décor de palmettes, acanthes et rinceaux feuillagés. Repose sur quatre pieds à enroulement feuillagé.

Epoque Restauration.

Haut. 48,5, Long. 26 cm. Larg. 12,5 cm. (une aiguille accidentée, manque la seconde)

Les « Chevaux retenus par des palefreniers» ont été exécutés en marbre blanc, par Guillaume Coustou (1677-1746) pour l'abreuvoir en arc-de-cercle du parc du château Marly. Transférés à l'entrée des Champs-Élysées sous la Révolution, les originaux se trouvent maintenant au département des sculptures au Louvre.

TAPIS d'AUBUSSON en laine à fond bordeaux, guirlande fleuries de roses.

Napoléon III.

355 x 235 cm

Provenance : propriété du nord de la Touraine.

COFFRET-NÉCESSAIRE contenant une PAIRE DE PISTOLETS DE DUEL
à percussion et leurs accessoires par Gastinne-Rénette. Canons octogonaux, légèrement tromblonnés, signés à l'or sur les pans supérieurs : "Gastinne-Rénette à Paris", et numérotés 1/1 et 2/2 au tonnerre. Platines, chiens, pontets repose-doigt et calottes finement gravés d'animaux et de chimères dans des rinceaux feuillagés. Signées sous le chien. Crosses cannelées et fûts en ébène sculpté de feuillages. Pièce de pouce armoriée en argent. Accessoires : baguette de nettoyage, baguette de bourrage, tournevis, moule à balles, poire à poudre, dosette, maillet, boîte à capsules et boîte à calepin.
Coffret en placage d'ébène. Entrée de serrure et cartouche central de forme ovale en métal argenté à décor de ferronneries, volutes feuillagées et coquilles. Le cartouche aux armes d'alliance d'un prince du Saint-Empire Romain Germanique. Intérieur gainé de velours rouge. Dans son étui de protection en cuir vert estampé et monogrammé "AC".

Maison Gastine-Rénette, milieu XIXe.

Pistolets : Long. 42 cm.
Coffret : Haut. 8, Long. 47, Larg. 25,5 cm.
(quelques oxydations).

Installée en 1812 non-loin du rond-point des Champs-Élysées, la maison Gastine-Rénette fait des pistolets de duel sa spécialité. La grande qualité des mécanismes, le soin apporté aux finitions et ornements dotent ces armes luxueuses d'une renommée qui durera plus d'un siècle. Sous le Second Empire, l'armurier porte le titre de "Canonnier arquebusier de l’Empereur, du Prince Impérial, de la Reine et du Roi d’Espagne".
Ces armes sont de tous les duels, y compris en littérature. Maupassant, dans Bel-Ami, équipe Georges Duroy chez ce célèbre armurier. Notre paire de pistolets, dans un très bel état de conservation est complète de ses accessoires. Elle est l'illustration même des modèles haut-de-gamme destinés à une clientèle prestigieuse. Le coût à l'époque oscillait autour de 300 Francs or.

Important PLAT à RÔT COUVERT à BAIN MARIE
en métal argenté de forme oblongue.
CLOCHE couvre-plat à doucine et côtes droites, intérieur étamée. Prise formée de feuilles d'acanthe reposant sur une base formée de feuillages et de fruits.
PLAT à rôt comprenant une rigole. Bords à filets, feuilles d'acanthe stylisées et coquilles. Anses-poignées à coquille et feuillage stylisé se prolongeant pour former les quatre pieds terminés par un ombilic. Doublure dans le plat pour permettre l'usage du bain marie. Bouchon.
Monogrammé "A.B.".

Style Louis XV, XIXe.

Haut. 37 cm. Long. 63 cm. Larg. 48 cm.

Provenance :
- collection Jean Martin-Roch (1905-1991), abbaye de Pierredon, Saint-Rémy de Provence.
- par descendance, collection particulière, Bretagne.

"Le plat à rôti - avec une rigole aboutissant à une cavité pour le jus du rôti- s'inspire directement d'une forme anglaise et apparaît au XIXe siècle."
in Principes d'analyse scientifique. Objets civils domestiques, vocabulaire. Paris, Imprimerie Nationale, 1984, p. 126.

CHRISTOFLE. PRESSE À CANARD
en métal argenté. Système fait d'une roue stylisée à deux poignées.

Poinçon d'orfèvre.

Haut. 43, Larg. 29, Prof. 17 cm.
Sur son socle de bois chantourné. Haut. totale 47 cm.
Poids : 18,4 kg.

Provenance : ancienne cuisine de la Ferme de la Lande, à La Ferté Saint-Aubin (Loiret).

rouillac.com, le plus :
- arts et usages de la presse à canard dans la gastronomie française.

Toujours proposée dans le catalogue de la maison Christofle, la presse à canard est une pièce de haute orfèvrerie, créée à la demande, nécessitant plus de 150 heures de travail. C'est un objet de qualité, typique d’hôtellerie pour réaliser le canard au sang, dont le restaurant " La Tour d’Argent " à Paris s’est fait une spécialité. Cette recette implique une sélection des canards avant abattage qui doivent être étouffés et non saignés pour garder leur sang. Une fois cuit, le volatile est découpé devant l'hôte, la carcasse, placée dans la presse, est toujours écrasée devant le convive. Sur socle en bois, la presse est actionnée par un volant qui fait tourner la vis écrasant la carcasse placée dans son réceptacle ajouré. Le jus s'écoule alors dans le récipient placé sous le bec. La porte frontale permet d'éviter les projections pendant l'écrasement.

ODIOT. SERVICE À THÉ-CAFÉ en argent, 5 pièces.
Décor de frises d'agrafes alternées de feuilles d'acanthe et motifs floraux. Il se compose d'un samovar et de son réchaud, d'une théière, d'une cafetière, d'un sucrier et d'un pot-à-lait. Le samovar à anse en accolade baguée d'ivoire, le bec-verseur godronné. Le fretel figurant deux fleurs épanouies et un bouton sur une terrasse feuillagée. Support reposant sur piètement quadripode à pattes de canard. Les autres pièces à anse volute baguée d'ivoire. Le sucrier à anses latérales à attaches feuillagées. Reposent sur un piètement à quatre pieds à enroulements.

Poinçon Minerve. Seconde moitié du XIXe.
Signées "Odiot à Paris" et numérotées.

Poids brut total : 4.855 g. (le réchaud en métal argenté)

POT À OILLE de forme ronde et sa doublure en argent uni. Il pose sur un piédouche bordé de guillochis. Les contours du couvercle et du col ciselés d'une frise de câbles. Les anses latérales adoptent la forme d'une tête de Cérès finement ciselée et soulignée de pampres de vigne et d'un épi de blé rayonnant. Le fretel figure un cygne naissant d'un réceptacle oblong orné de palmettes.

Poinçon 1er Coq. Paris, 1797-1809.

Maître-orfèvre : Antoine Boulier, actif à Paris au 4, place des Victoires entre 1797 et 1809.
Avec son écrin de transport en bois gaîné de peau (usures).
L'envers du couvercle et du pied gravés d'un écu monogrammé "PC".

Haut. 31, Diam. 26,5 cm.
Poids : 3 735 g.

Laurent de COMMINES (né en 1960 à Bourges)
Fantaisie aux intailles et au camées.

Paire d'encres de couleur sur papier, signées et datées 2012.

75 x 55 cm.

PARAVENT "LES CHUTES DU NIAGARA"
à quatre feuilles en papier-peint de la Manufacture "ZUBER et cie" figurant "les chutes du Niagara" et au premier plan le bateau Erié animé de personnages.
La partie inférieure en trompe l'oeil de marbre veiné bleu, la monture de l'époque à châssis en bois rechampi gris-bleu.

Époque de la Restauration.

Haut. 170 Long. totale 190 cm. (accidents et restaurations)

Provenance : hôtel particulier nantais

Bibliographie :
- Odile Nouvel-Kammerer, "Papiers peints panoramiques", Flammarion, 1998. N° 80 reproduit p. 311.

Notre sujet fait partie de la série dite des "Vues d'Amérique du Nord", connu sous le titre "Les États-Unis d'Amérique". Travail de qualité exécuté à la planche d'après un dessin original de Jean-Julien Deltil (1791-1863) et les gravures du voyageur-naturaliste Milibert publiées en 1828 : "Itinéraire pittoresque du fleuve Hudson et des parties latérales de l'Amérique du Nord". Lithographies de Sabatier, Duroy Adam et Jacottet. Un exemplaire est conservé au Musée des Arts décoratifs à Paris (inv. 987-158)