BEL AMEUBLEMENT

Etablissement Gallé
Petit vase gourde

en verre multicouche jaune et rouge, à décor dégagé à l'acide de branches de cerisier en fleur.
Signé.

Haut. 10,3 Diam. 13 cm.
(infimes éclats)

Muller Frères à Lunéville
Petit vase

à large panse en verre multicouche, à décor dégagé à l'acide d'anémones.
Signé et situé.

Haut. 15,5 cm.
(frotté)

Legras
Vase quadrilobé

en verre multicouche à décor dégagé à l'acide figurant un paysage vosgien.
Signé Legras en partie basse.

Haut. 22 cm.
(petites égrenures et défauts de cuisson)

Legras
Vase fuseau

en verre multicouche, à décor dégagé à l'acide de paysage lacustre.
Signé.

Haut. 35 cm.

dans le goût de François-Théodore Legras (1839-1916)
Deux vases rouleau

en verre teinté vert, pressé et moulé, à décors de fleurs polychromes variées et rehaussés de motifs et entrelacs végétaux or.

Haut. 27 cm. 8,2 cm.
Haut. 24,5 cm. Diam 10 cm.
(petits accidents).

Joint : Manufacture Kolek, petite coupe quadrilobée en verre teinté jaune rehaussé de liserés noirs. Signé. Haut. 6,5 Larg. 15 cm. (petits accidents).

Daum Nancy
Petit vase soliflore

à col allongé en verre multicouche dégagé à l'acide, teinté, à décor de violettes peintes sur fond marbré.
Signé sur la panse "Daum Nancy" à la croix de Lorraine.

Haut. 21,5 cm.
(petits accidents)

Dans le goût de Tiffany
Paire de lampes de table

les pieds en bronze patiné formant un tronc d'arbre et les abat-jours en verre cloisonné et polychrome formant un feuillage automnal.

Haut. 33,5 cm.
(usures, éclats, soudures en étain à conforter)

Provenance : d'après la tradition familiale, anciennes lampes du Fouquet's ou du Moulin Rouge.

Attribué à la Württembergische Metallwarenfabrik (WMF)
Coupe circulaire évasée

en cristal soufflé à lustre métallique reposant sur un pied circulaire.

Haut. 9,5 Diam. 12 cm.

attribué à la manufacture Johann Loetz Witwe (1848-1933) à Klostermühle
Vase, c. 1900

en verre irisé soufflé et travaillé à la pince à décor "papillon". La lèvre quadrilobée, la panse à quatre cavités. Riche monture en étain à deux anses en forme de feuilles de roseau terminées par des feuilles de nénuphars.
Numéroté "1680". Poinçon à la couronne impériale.

Haut. 17,5 Larg. d'anse à anse 29,5 cm.

Oeuvre en rapport : Vente Joshua Kodner, Miami, 25 août 2018, n°37.

Emile Gallé (Français, 1846-1904)
Paire de lions-torchères

en faïence, à décor en camaïeu mauve de grand feu, rehauts rouges et jaunes de petit feu sur émail stannifère bleuté. Les lions soutiennent une tour crénelée aux armes de France et posent leurs pattes sur une terrasse aux enroulements.
Candélabre à cinq lumières en métal avec, au centre, une fleur de lys.

Signées "Gallé à Nancy" et "Saint Clément".

Haut. 39 Larg. 25 Prof. 19 cm.
Haut. totale : 70 cm.
(accidents et restaurations ; manques dont une partie d'une langue, restaurations dont deux créneaux, une patte cassée-recollée, petits accidents).

Oeuvre en rapport : Paire de lions-torchères, Munich, Müncher Stadtmuseum reproduit in : Hofmann, Helga D., "Gallé avant Gallé : Zum keramischen Frühwerk des Gründers der "Ecole de Nancy", in Festschrift Luitpold Dussler, Munich, 1972, p. 435 et dans "Gallé", cat.exp., Paris, Musée du Luxembourg, 2 novembre 1985 - 2 février 1986, Paris, Editions de la RMN, 1985, p. 99-100, n°14.

La forme des lions-torchères est probablement créée en 1865, comme en témoigne la paire réalisée pour Sir William Drake à Saint-Clément (Meurthe) en 1874 dans un décor Imari. Aujourd'hui conservé au Münchner Stadtmuseum, elle se distingue, à l'instar de notre luuxuese paire, des nombreux exemplaires de qualité modeste produits en plus grande série.

Maison Edouard Diot
Salle à manger Art Nouveau

en noyer mouluré, aux montants sinueux et arqués dans la partie supérieure de 12 pièces, comprenant :
- Buffet-bibliothèque : buffet bas, ouvrant à 2 portes et 2 tiroirs, plateau avec étagère à gradin surmonté d'un miroir - encadré de 2 vitrines hautes - sommé d'étagères. Haut. 225, Long. 198, Prof. 57 cm.
- Desserte ouvrant à deux tiroirs surmontés d'une étagère cintrée à gradin et deux étagères en partie inférieure. Haut. 145, Long. 145, Prof. 44 cm.
- Etagère d'applique. Haut. 50, Long. 65, Prof. 39 cm.
- Table. Haut. 74, Long. 125, Larg. 114 cm. (Jointes : 3 rallonges centrales).
- Huit chaises cannées. Haut. 96, Larg. 47, Prof. 44 cm.

Provenance : demeure de la Vallée du Loir, puis collection versaillaise.

Modèle référencé et reproduit : " Desserte de salle à manger en acajou par Diot " page 67, in " Meubles et ensembles Style 1900 " par Edith Mannoni, Paris, éditions Charles Massin, 1968.

dans le goût de Louis Majorelle (1859-1926)
Pied de lampe "aux chardons"

en bronze argenté à quatre lumières reposant sur quatre pieds. Abat-jour en dentelle à décor floral.

Travail d'époque Art nouveau.

Haut. 41,5 cm.

Louis Vuitton
Malle haute pour dame, c. 1900

en toile enduite sur âme de bois, décor au monogramme LV, renforts de bois cloués de laiton, arrêtes et bois mobiles métalliques en finition mauresque. Chiffrée "P.D" sur les cotés, courroie verticale avec passants gauffrés à la marque. Intérieur de tissu capitonné en partie supérieure et rayé de rouge sur la partie inférieure.
Etiquette de la marque et numérotée "129096".
Signée sur la serrure.

Haut. 71 Long. 111 Prof. 62 cm.
(toile usée et insolée, absence des compartiments intérieurs, intérieur taché et légères oxydations des ferrures)

Bibliographie : Pierre Léonfonte, Eric Pujalet-Plaà "Louis Vuitton, 100 malles de légende", Paris, Ed. de la Martinière, 2011, p. 391 (pour une variante du modèle).

Louis Vuitton
Malle haute pour dame, c. 1900

en toile enduite sur âme de bois, décor au monogramme LV, renforts de bois cloués de laiton, arrêtes et bois mobiles métalliques en finition mauresque. Chiffrée "P.D" sur les cotés, courroie verticale avec passants gauffrés à la marque. Intérieur de tissu capitonné en partie supérieure et rayé de rouge sur la partie inférieure.
Etiquette de la marque et numérotée 160796.
Signée sur la serrure et étiquette à l'intérieur.

Haut. 70 Long. 111 Prof. 62 cm.
(compartiments intérieurs absents, petits manques et insolations, intérieur taché, légères oxydations des ferrures)

Bibliographie : Pierre Léonfonte, Eric Pujalet-Plaà "Louis Vuitton, 100 malles de légende", Paris, Ed. de la Martinière, 2011, p. 391 (pour une variante du modèle).

Psyché et sa cuvette

en bronze et émaux de Longwy. La glace biseautée dans un encadrement à fronton à l'imitation du bambou. Deux bougeoirs mobiles, la cuvette à décor d'entrelacs. Quatre pieds, dont les antérieurs à décor de griffes.

Travail japonisant de la fin du XIXe siècle.

Haut. 45 cm.
Larg. cuvette 32 cm.
(usures, éclats)

Bernhard Hoetger (Allemand, 1874-1949)
Le mendiant, c. 1902

Bronze patiné, signé et situé Paris.

Haut. 26 cm.

Oeuvre en rapport : le musée d'Orsay à Paris conserve également une épreuve de ce bronze (RF 4207), qui comme la notre est située Paris sans mention de fondeur, contrairement à d'autres épreuves présentées sur le marché de l'art.

Edgar Brandt (Français, 1880-1960)
Trophée de la Légion d'Honneur, 1933

en acier et fer forgé. Dans un faisceau de lances, avec une médaille de la Légion d'honneur entourée de feuilles de laurier et de chêne, est inscrit : 'Les anciens de la 38ème division / et de la 1ère Division du Levant / à leur chef / le Général Dufieux / 26 janvier 1933" en mémoire de la "Grande Guerre / Alsace Strasbourg" pour les batailles de "Kehl / Cilicie / Adana".
Signé du cachet frappé en creux sur la terrasse "E.Brandt".

Il repose sur un socle en bois circulaire.

Haut. 55 Diam. 21 cm.
Haut. total avec le socle 60 cm.
(système électrique à restaurer)

Le 26 janvier 1933, le général Dufieux est fait Grand Croix de la Légion d'honneur dans la cour des Invalides par le général Weygand. Ce militaire, qui se distingua particulièrement au Maroc, exerça d'importantes responsabilités lors de la première guerre mondiale avant de sauver la situation de la France en Cilicie contre les Turcs.

Provenant de la collection Raymond Subes à Larnagol
Raymond Subes (Français, 1891-1970)
Ciboire pour l'école Boulle, c. 1911

en laiton. Le couvercle sommé d'un fretel en forme de toupie. La coupe moulurée repose sur un pied balustre, la base de forme circulaire.

Haut. 23,5 Diam. 23,2 cm.
(taches)

Provenance :
- collection Raymond Subes, château de Larnagol ;
- par descendance familliale, Blois.

Provenant de la collection Raymond Subes à Larnagol
attribué à Ferdinand Marrou (1836-1917)
Paire de candélabres à trois lumières

en fer forgé martelé, les binets à décor de feuilles d'acanthe se terminant en enroulements, le fût torsadé. Piètement tripode.

Haut. 44 cm.

Provenance : collection Raymond Subes, château de Larnagol, salle à manger ; par descendance familiale, Blois.

Oeuvre en rapport : Lampadaire aux pavots en fer forgé, 1905, Paris, Petit Palais, Inv. OGAL192.

Provenant de la collection Raymond Subes à Larnagol
Iran qajar, début XXe siècle
Paon

en fer ou acier damasquiné d’or et d’argent, le bec entrouvert et la queue amovible formée de cinq longues plumes en éventail. Les ailes sont ornées de motifs de plumes stylisées. Le paon se tient sur un socle carré.

Haut. 36 Long. 35 cm.

Provenance : collection Raymond Subes, château de Larnagol, salle à manger ; par descendance familiale, Blois.

Provenant de la collection Raymond Subes à Larnagol
Iran qajar, début XXe siècle
Canard-coffret

en fer ou acier damasquiné d’argent. Le corps est entièrement recouvert de motifs d’œil de paon, la partie supérieure articulée s’ouvre par une charnière sur un large réceptacle rouge formé du corps du volatile et faisant office de rangement. Le canard repose sur un socle carré à pieds et bords festonnés.

Haut. 40 Larg. 30 cm.

Provenance : collection Raymond Subes, château de Larnagol, salle à manger ; par descendance familiale, Blois.

Provenant de la collection Raymond Subes à Larnagol
Manises, XVIIIe siècle
Grand plat creux

en faïence hispano-mauresque, à décor ocre lustré sur fond chamois au centre d’un pardalot parmi des fleurs stylisées.

Diam. 41,5 cm.
(accidents)

Provenance : collection Raymond Subes, château de Larnagol ; par descendance familliale, Blois.

Expert : Cyrille Froissart - 01 42 25 29 80

Attribuée à Philippe-Joseph Brocard à Paris (Français, 1831-1896)
Superbe lampe de mosquée de style mamelouk, c. 1870

en verre émaillé. Lampe sur piédouche munie de six agrafes de suspension, en verre transparent très légèrement teinté vert à décor émaillé. Le col évasé est orné d’un large bandeau élégamment calligraphié en thuluth au nom du sultan mamluk Nasser al-Din Mohammed, réservé et dessiné d’un trait rouge sur fond bleu, bordé par deux frises de rinceaux floraux. Sur la panse, des bouquets floraux alternent entre les anses et, sous la panse, se trouvent des médaillons en amande alternant avec des rondeaux meublés d’inscriptions stylisées sur fond floral. Le piédouche est orné d’une inscription répétitive bleue dont les lettres sont surlignées de rouge.

L’inscription autour du col indique : "izz li-mawlâna al-sultân al-malik al- âlim al- âdil al-malik al-nâsir izz nasrahu" (Gloire à notre maître le sultan le roi savant et juste, al-Malik al-Nasir, que sa victoire soit glorieuse !)
L’inscription sur le piédouche est la répétition des lettres du mot « al- âlim » (Le savant).

Haut. 32 Diam. 25 cm.
Diam. ouverture 22,5 Diam. base 14 cm.
(corps en excellent état, infimes égrenures et fêles de cuisson sur les anneaux)

Provenance : Château chartrain. Conservé dans la descendance de Nicolas Pierre Dominique Billard, maire de Chartres sous l'Empire et la Restauration.

A ca. 1870 Mamluk-style enameled light green glass mosque lamp attributed to Philippe-Joseph Brocard, Paris. Thuluth inscription around the mouth and on the foot praising Mamluk sultan an-Nasir Muhammad.

Philippe-Joseph Brocard (1831-1896) est un maître-verrier émailleur et orientaliste parisien qui débute sa carrière comme restaurateur. Il est célèbre pour avoir imité à la perfection de très nombreux verres égyptiens mamelouks.

Cette lampe de mosquée, qui reprend le modèle des lampes de mosquée égyptiennes mameloukes en verre émaillé, est la copie presque parfaite d’une lampe au nom du sultan Malik Nasir Muhammad, ou al-Nâsir Nâsir-al-Dîn Muhammad ibn Qalâ’ûn (règne 1294-95, 1299-1309 et 1309-1340) conservée actuellement au musée Arabe du Caire, (Gaston Wiet, Catalogue du musée Arabe. Lampes et bouteilles en verre émallé, Imprimerie de l’IFAO, Le Caire, 1929, n° 4259, pp. 140-42, ill. Pl. XI).
D’après Gaston Wiet, le style décoratif de la lampe du musée du Caire date du premier quart du XIVe siècle, ce qui correspond au début du troisième règne du sultan Malik Nasir Muhammad ibn Qalaoun.

Expert : Laure Soustiel 06 09 47 27 31

Lalique France
Vase "Bacchantes", le modèle créé en 1927

en verre moulé pressé.
Signé sur le pied.

Haut. 24,3 Diam. 18,6 cm.
(éclat au pied)

Bibliographie : Félix Marcilhac, "Lalique", Paris, Editions de l'Amateur, n°997, p. 438 "modèle créé le 22 juillet 1927, figure au catalogue de 1928 et de 1932 et sur le tarif de 1937 continué en 1947 sous le n°2005 ; repris sous le n°12-200".

d'après Artur Plewa (1903-)
Vase "Ingrid", c.1934

en verre moulé et dépoli. La panse à décor de femmes en alternance de cannelures.
Porte une signature apocryphe "Daum Nancy" sous la base.

Haut. 24,7 cm.
(petites égrenures)

Oeuvre en rapport : Vase "Ingrid", en verre de jade, vers 1934, Passau Glasmuseum, Inv.No. Ho 56 216.

Le professeur Artur Plewa enseigne dans les années 1930 à l'école technique de l'industrie bijoutière de Jablonec nad Nisou, puis à l'école de verre de Reinbach après la Seconde Guerre mondiale. Ce modèle a sans doute été réalisé pour l'entreprise Curt Schlevogt à Jablonec, en Bohème, qui en assurait aussi la finition après un pressage par la verrerie Josef Riedel à Polaun.

Travail probablement français vers 1940
Paire de chaises

en noyer sculpté de motifs végétaux et floraux sur les montant de l'assise. L'assise et le dossier à pans coupés sont garnis de cuir brun. Les pieds antérieurs octogonaux sont fuselés.

Haut. 93 Larg. 50 Prof. 49 cm.
(usures, trous d'insectes xylophages et restaurations d'usage)

Provenance : collection d'un château de la vallée de l'Indre.

suiveur d'André Groult (1884-1966)
Paire de lampes

en bronze et galuchat, le fût et la base de forme hexagonale.
Monogrammées "AG".

Epoque Art Déco.

Avec leurs abat-jour.

Haut. 10 cm.
Haut. 21,5 cm.

Paul Dupré-Lafon (1900-1971) pour Hermès
Sous-main

en box bordeaux piqué sellier. Il ouvre par une charnière en métal patiné, intérieur avec un côté cuir et un côté buvard, dos marqués d'un caducée surmonté d'une étoile.
Marqué au fer "Hermès 24 Fb St Honoré Paris".

Haut. 35,5 Long. 50 cm.
(petites rayures et enforcements)

Travail d'inspiration Art Déco
Grand lustre aux plumes

à trois couronnes de plumes en verre formant plafonnier reposant sur six petites boules, suspendu par une chaîne, le crochet habillé d'une quatrième couronne de plumes.

Haut. totale. env. 70 Diam. 75 cm.

Charlotte Perriand (Française, 1903-1999)
Enfilade, 1959-1963

en frêne, formica noir et blanc et métal laqué noir, ouvrant en façade par deux portes coulissantes
et quatre tiroirs.
Editeur Steph Simon, réalisation Métal Meuble.

Haut. 73,5 Larg. 158 Prof. 45 cm.
(petits accidents)

Provenance présumée : cité de Cansado, en Mauritanie.

Charlotte Perriand (Française, 1903-1999)
Trois tabourets, c. 1947

en bois massif et paille. Quatre pieds de section circulaire réunis par des barreaux d'entrejambes.

Haut. 45 Larg. 36 Prof. 36 cm.
(manque un barreau d'entrejambe, patine d'usage)

Provenance :
- collection Paul Dubayle (1923-2019), Noisy-le-Sec ;
- par descendance familliale, Vallée du Loir.

La ville de Noisy-le-Sec, dont les infrastructures ferroviaires ont été détruites par les bombardements alliés, devient un enjeu symbolique pour le Ministère de la reconstruction après la Seconde Guerre Mondiale. Un chantier expérimental est lancé, avec un premier projet de Maison familiale minimum en pierre, initié par l'architecte communiste américain Paul Nelson. Présenté en juillet 1947 à l'Exposition internationale de l'urbanisme et de l'habitation au Grand Palais à Paris, le mobilier de cette maison témoin est créé par Charlotte Perriand, parfois associée à Pierre Jeanneret.

Charlotte Perriand écrivait à le Corbusier, dès juin 1946, à son retour d’Asie : « D’ici deux mois, je veux en avoir terminé avec ce problème d’équipement standard en grande série, ( ) obtenu par des éléments standardisés utilisables par mes architectes et par le public, et susceptibles d’être réalisés aux prix les plus bas, industriellement pour tous les éléments usinables, ou sous forme artisanale pour les éléments de production plus limitée ». Jacques Barsac (2019, p. 245) rappelle qu’elle contribue finalement au développement d’une gamme de meubles en bois fabriqués artisanalement par une firme grenobloise, L’Equipement de la maison.

Le projet de Nelson est abandonné, dû à son coût jugé trop important en raison de l'usage de pierres de taille, et les meubles de Perriand garnissent d'autres projets, comme par exemple les préfabriqués des frères Henri et Jean Prouvé retenus pour le chantier expérimental de reconstruction.

Ces sièges proviennent d'un baraquement de la Rue des noyers, livré à Paul Dubayle, qui crée en 1965 la société de chauffagistes Cosmac et déménage avec ses meubles dans les années 1940. De la même provenance, trois bahuts, dont un prototype ensuite identifié pour le Salon des arts ménagers de 1948, ont déjà été vendus en 2019 (vente Rouillac, arts+design #3, Tours,17 novembre 2019, n°362, 364 et 365).

Charlotte Perriand (Française, 1903-1999)
Sept chaises, c. 1947

en bois massif et paille tressée. Le dossier droit, quatre pieds de section circulaire réunis par des barreaux d'entrejambes.

Haut. 76 Larg. 43 Prof. 37 cm.
(patine d'usage, paillage accidenté, petits accidents)

Provenance :
- collection Paul Dubayle (1923-2019), Noisy-le-Sec ;
- par descendance familliale, Vallée du Loir.

La ville de Noisy-le-Sec, dont les infrastructures ferroviaires ont été détruites par les bombardements alliés, devient un enjeu symbolique pour le Ministère de la reconstruction après la Seconde Guerre Mondiale. Un chantier expérimental est lancé, avec un premier projet de Maison familiale minimum en pierre, initié par l'architecte communiste américain Paul Nelson. Présenté en juillet 1947 à l'Exposition internationale de l'urbanisme et de l'habitation au Grand Palais à Paris, le mobilier de cette maison témoin est créé par Charlotte Perriand, parfois associée à Pierre Jeanneret.

Charlotte Perriand écrivait à le Corbusier, dès juin 1946, à son retour d’Asie : « D’ici deux mois, je veux en avoir terminé avec ce problème d’équipement standard en grande série, ( ) obtenu par des éléments standardisés utilisables par mes architectes et par le public, et susceptibles d’être réalisés aux prix les plus bas, industriellement pour tous les éléments usinables, ou sous forme artisanale pour les éléments de production plus limitée ». Jacques Barsac (2019, p. 245) rappelle qu’elle contribue finalement au développement d’une gamme de meubles en bois fabriqués artisanalement par une firme grenobloise, L’Equipement de la maison.

Le projet de Nelson est abandonné, dû à son coût jugé trop important en raison de l'usage de pierres de taille, et les meubles de Perriand garnissent d'autres projets, comme par exemple les préfabriqués des frères Henri et Jean Prouvé retenus pour le chantier expérimental de reconstruction.

Ces sièges proviennent d'un baraquement de la Rue des noyers, livré à Paul Dubayle, qui crée en 1965 la société de chauffagistes Cosmac et déménage avec ses meubles dans les années 1940. De la même provenance, trois bahuts, dont un prototype ensuite identifié pour le Salon des arts ménagers de 1948, ont déjà été vendus en 2019 (vente Rouillac, arts+design #3, Tours,17 novembre 2019, n°362, 364 et 365).

Yves Klein (Français, 1928-1962)
Table basse IKB

Pigment bleu IKB, verre et plexiglas.
Tag n°"MIC-TRVX".

Haut. 38, Long. 126, Larg. 100 cm.
(rayures sur le plateau, un petit éclat à un angle, petites traces de matières étrangères dans les pigments)

Provenance :
- vente Rouillac, arts+design#1, Tours, 22 septembre 2017, n°10 ;
- collection particulière, Touraine.

Déposant son célèbre bleu IKB (International Klein Blue) en 1960, fruit d'une collaboration avec les chimistes et marchands de couleurs Sennelier et Adam, Klein crée également trois modèles de tables basses monochromes bleu, rose et or. Le bleu est, pour l'artiste, la couleur sensible, capable du passage du matériel à l'immatériel : " Toutes les couleurs amènent des associations d'idées concrètes, matérielles et tangibles, tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu'il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible".

Gae Aulenti (Italien, 1927-2012) ou Luigi Massoni (né en 1930) pour Guzzini
Lampe de table "Quadrifoglio", modèle conçu vers 1969

Le piétement en métal chromé et l'abat-jour en polymère camel. Une lumière.
Etiquette de l'éditeur "IGuzzini made in Italy".

Haut. 50 cm.
(bon état général, deux déformations mineures sous l'abat-jour probablement dues à la chaleur, cablage électrique mis à neuf)

Antoniucci Volti (Franco-italien, 1915-1989)
Les Trois Grâces, c. 1960

Terre cuite.
Signée sur la terrasse.

Haut. 49, Long. 32 cm.
(accidents, manques et restaurations)

Provenance : collection particulière, Vendômois.

Nous remercions Monsieur Nicolas Antoniucci, fils de l'artiste, qui nous a précisé que cette terre cuite est vraisemblablement un exemplaire de fonderie. Antoniucci Volti diffuse régulièrement ses modèles les plus importants en différentes tailles, à l'instar des "Trois Grâces" monumentales en pierre créées pour la fontaine du jardin Albert Ier à Nice. Les archives Volti recensent ainsi plusieurs fontes chez Valsuani et Bisceglia.

Michel Audiard (Français, né en 1951)
Petit totem

Bronze.
Signé et justifié "EA II/IV".

Haut. 26,5 cm.
Présenté sur un socle (Haut. totale 33 cm).

Provenance : collection tourangelle, offert par l'artiste.

dans le goût des artisans de Marolles
Lampadaire

en fer forgé et cuivre à trois lumières. Une girouette au coq de Mercurey surmonte trois lumières avec leurs réflecteurs reposant sur base de section quadrangulaire.
Abat-jour en tissu crème.

Haut 223 cm.
(légères traces d'oxydation)

Jean-Bérenger de Nattes (Français, né au XXe siècle)
Lampadaire de section carrée, c. 1990

d'une suite de cinq en métal et cuir bordeaux, les abat-jour en papier japonais.
Certains monogrammés "JBN Paris" et justifiés.

Haut. 162,5 Larg. 42 Prof. 42 cm.
(rayures, trace de papier bulle, deux à la base dévissée)

VENTE D'UN LAMPADAIRE, AVEC FACULTE D'ACQUISITION DES AUTRES AU MEME PRIX.

attribué à Ada Loumani (né en 1959)
Grand vase

en verre soufflé à fond orangé, à décor polychrome et irisé. Il est enrichi par un travail à la pince et orné de chutes de verre soudé à chaud.

Haut. 34 cm.
(petits accidents et restaurations anciennes)

Jean-Claude Novaro (Français, 1943-2005)
Vase boule

en verre soufflé blanc et incrustation mouchetée.
Signé au revers.

Haut. 13,5 cm.
(petits éclats au revers)

Véronique Lutgen (Française, née en 1962)
Coupe, 1986

en verre teinté céladon et rose et décor de lignes libres en émail peint.
Signée et datée.

Haut. 14,5 Diam. 22,5 cm.

Travail contemporain
Fauteuil ondulé

en lamelles de bois et piétement métallique. Le dossier à décor d'une tête d'oiseau, deux accotoirs et assise mouvementée.
Petite plaque signée en métal.

Haut. 101 Larg. 80 Prof. 50,5 cm.

Provenance : collection particulière, Touraine.

Barcrest
Machine à sous "Ambassadeur", c. 1980

en bois mélaminé, placage et métal.

Haut. 184 Larg. 64 Prof. 55 cm.
(en l'état, sans garantie de fonctionnement)

Rock-Ola manufacturing corporation (firme américaine créée en 1927)
Jukebox modèle 1422, c. 1946.

en placage de bois, plastique, verre et métal chromé. N° de série 92290.

Haut. 148 Larg. 76 Prof. 66 cm.
(lumières s'allumant, accidents, placage à recoller, amplificateur à réinstaller, en l'état)

La firme Rock-Ola est lancée en 1927. Son fondateur David Cullen Rockola spécialise l'entreprise dans la commercialisation de flippers, machines à sous et évidemment jukeboxes. S'il met sa firme au service de l'armée américaine durant la Seconde Guerre mondiale, en livrant notamment fusils et munitions, il reprend la production de jukeboxes dès 1946 en lançant notamment le modèle 1422. En tout, 15.425 exemplaires sont produits.

Giovanni Banci (1942-1999) pour la Maison Hermès
Table basse, c. 1970

en métal doré. Le plateau en verre de forme rectangulaire repose sur quatre pieds de section ronde réunis par une entretoise en X dont le centre se compose d'un anneau symbolisant un mors de cheval.

Haut. 42 Long. 128 Prof. 59 cm.
(petite usure à la dorure)

Paul Jouve (Français, 1878-1973)
Panthère couchée

Lithographie en couleur sur papier.
Signée dans la planche. Signée et justifiée "30/69" au crayon en bas à gauche. Cachet "Edité au profit du groupe des XII".

Haut. 49,7 Larg. 65 cm.
(petites piqûres et insolation)

Monsieur Dominique Suisse, ayant droit de Paul Jouve, nous a aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre.

Albert Tormos (Français, XXe siècle)
Lampe à poser, c.1970

en pierre de forme parallélépipédique à 9 trous circulaires.
Monogrammée au dos.

Haut. 30 Larg.19 Prof. 10 cm.
(système électrique changé)

Dans le goût d'Angelo Mangiarroti (1921-2012)
Plateau de table à manger

en marbre de forme circulaire.

Haut. 3,8 Diam. 133 cm.
(petits accidents)

d'après Diego Giacometti (Suisse, 1902-1985)
Le couple, c. 1957

Épreuve en bronze à patine brune.
Signée et monogrammée sur la terrasse.

Haut. 32,3 Larg. 22 Prof. 8,7 cm.

Provenance : collection particulière, Touraine.

Philippe Meier, avocat des héritiers de Diego Giacometti, et Denis Vincenot, spécialiste de l'oeuvre, ont réfuté l'authenticité de ce bronze. Il est en conséquence mis à prix 5.000 €.

Bourgogne ?, XIIe siècle
Modillon

en pierre calcaire sculptée représentant une tête aux yeux proéminents en amande bordés de paupières épaisses, sillons nasaux marqués, nez épaté, bouche ouverte montrant la langue.

Haut. 20 Larg. 18,5 cm

Soclé.
Haut. totale env. 28 cm.
(petits accidents)

Provenance : de par la tradition familiale, cette tête proviendrait de Cluny (Saône-et-Loire).

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Bourgogne, XVIe siècle
Tête d’enfant

en pierre calcaire sculptée, chevelure bouclée encadrant un visage aux joues pleines, yeux aux paupières ourlées et bouche ouverte.

Hauteur : 14 cm.
(petits accidents, érosion)

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Nord de l’Italie, fin du XVIe siècle.
Encrier à base tripode

en bronze à patine noire à décor de putti au corps se terminant par un feuillage en volute et reposant sur une patte griffue, guirlande de fleurs sur le corps.

Haut. 10,8 Diam. 12 cm.
(manque le couvercle)

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Pays-Bas, XVIIIe siècle
Fourchette d’un couvert à confiture

en argent à quatre dents, manche en agate de forme conique à pans.
Poinçon et inscription RID.

Long. 19 cm.
(petit accident)

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Pays-Bas, XVIIIe siècle
Couteau à manche tronconique

en agate, lame en acier à la base ornée d’un groupe de fruits et de feuilles, virole en argent.

Long. 22,5 cm.

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Belgique, Liège, XVIIIe siècle
Fourchette à quatre dents

en argent gravé et rehauts de dorure et manche en verre torsadé.

Long. 21 cm.

Comparable : "The J. Hollander Collection, Cutlery From Gothic to Art Deco", Anvers, 2003, p. 154, n°264.

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Limoges, milieu du XVIIe-milieu du XVIIIe siècle
Sept plaques en émail peint polychrome :

- Paire de plaques de bourse en émail peint polychrome avec rehauts d’or à décor d’un gentilhomme et d’une dame de qualité, signature I.L à la partie inférieure. Contre-émail bleu nuit. Limoges, Jacques II Laudin, fin du XVIIe-début du XVIIIe siècle. Haut. 8,4 Larg. 5,8 cm. (petits accidents, manques et restaurations)

- Plaque en émail peint polychrome avec rehauts d’or représentant le Christ enfant bénissant, inscription JESUS AGNUS DEI IL. Contre-émail saumoné. Limoges, Jacques I Laudin, milieu du XVIIe siècle. Haut. 10,1 Larg. 8 cm. (quelques manques et restaurations)

- Plaque en émail peint polychrome avec rinceaux rocaille dans les écoinçons représentant sainte Rose de Viterbe, inscription Ste Rose de viterbe. Contre-émail violacé avec signature jean. Nouajlier. jn.fe. ä Limoges. 1749. Limoges, Jean Nouailher, milieu du XVIIIe siècle, 1749. Haut. 12 Larg. 9,3 cm. (accidents et restaurations)

- Plaque en émail peint polychrome avec rinceaux rocaille dans les écoinçons représentant sainte Catherine à genoux à côté de sa roue. Contre-émail bleu. Limoges, milieu du XVIIIe siècle. Haut. 12 Larg. 9,3 cm. (légers accidents et restaurations)

- Paire de plaques en émail avec rehauts d’or et rinceaux rocaille dans les écoinçons représentant, pour l’une, saint François méditant avec inscription S.FRANCISCVS et, pour l’autre, saint Pierre en prière avec inscription S.PETRVS. Contre-émail noir avec signature "Laudin au fauxbourgs De Manigne a Limoges I.L." Limoges, Jacques II Laudin, fin du XVIIe siècle. Haut. 14,5 Larg. 10,8 cm. (accidents et restaurations)

Dans un cadre en bois sculpté et doré, XVIIIe siècle. Haut. 44 Larg 54 cm. (légers accidents)

Expert : Laurence Fligny 01 45 48 53 65

Limoges, fin du XIXe siècle
Plaque en émail peint

polychrome et doré figurant un homme et une femme dans un paysage.
Monogrammée "P.R" au revers.

Diam. 8 cm.
(accidents, cheveux)

Dans un riche encadrement en bois sculpté ajouré. Haut. 20,5 Larg. 23 cm (accidents)

Limoges ou Paris, fin du XIXe siècle
Plaque en émail peint

sur cuivre en grisaille et doré, figurant cinq angelots se balançant et chassant des papillons.
Contre-émail roux.
Dans un petit encadrement de laiton.

Haut. 9,2 Larg. 6,1 cm.
(petit accident en partie supérieure gauche)

Italie, XIXe siècle, dans le style de Sienne
Albarello

en faïence polychrome à fond bleu, à décor sur une face de rinceaux et dauphins avec l’inscription « ma pala viento », sur l’autre d'une chimère coiffée d’une coupe de fruits.

Haut. 26 Diam. d'anse à anse 23 cm.
(accidents et restaurations)

Expert : Cyrille Froissart - 01 42 25 29 80

Castelli, XVIIIe siècle
Plaque rectangulaire

en majolique, à décor polychrome de la Sainte Famille et Saint Jean-Baptiste près de colonnes cannelées dans un paysage.

Long. 36 Larg. 29 cm.
(fracture restaurée)

Provenance : conservé dans la descendance de Nicolas Pierre Dominique Billard, maire de Chartres sous l'Empire et la Restauration.

Expert : Cyrille Froissart - 01 42 25 29 80

dans le style de Castel Durante, fin du XIXe siècle
Grand vase bleu à panse renflée

en faïence, à décor italien composé de feuilles de chêne, dauphins, portrait à l'antique, mascaron ailé et phylactère portant la mention "Trifera-magna".

Haut. 37 Larg. 27 cm.
(accidents, notamment à la base, et restaurations)

Expert : Cyrille Froissart - 01 42 25 29 80

attribuée à la Maison Haas pour l'Exposition Universelle de Vienne en 1873
d'après Jeremias Metzger (1527-1592) et Caspar Behaim (actif entre 1568 et 1584)
Horloge de table astronomique

de forme rectangulaire, en galvanoplastie. La partie supérieure à décor ajouré d’une chasse à l’ours d'un côté et d'une chasse au sanglier de l'autre, est coiffée d’un chapiteau ionique stylisé reposant sur quatre feuilles d’acanthe se prolongeant par des chevaux ailés. Sur une face, trois cadrans sont entourés d'allégories. Le premier indique les jours et les heures, le deuxième les signes du zodiaque. Sur l'autre face, deux cadrans entourés d'une allégorie du Temps et une jeune femme à l'escargot, les écoinçons à la figure de Jupiter soufflant le vent. Les côtés composés chacun d'un cadran et mentionnant l'année "1562", avec textes en latin. Quatre colonnes. La base à décor d’un triomphe.

Seconde moitié du XIXe siècle, style néo-Renaissance.

Haut. 25 Larg. 18,3 Prof. 11,5 cm.
(manque à la partie supérieure, usure à l'argenture, manque des mécanismes, non fonctionnelle, en l'état)

Les exemplaires originaux sont réalisés à Augsbourg. Un exemplaire daté de 1564 est conservé à Vienne au Kunsthistorisches Museum (inv. Kunstkammer 852), un autre de 1568 au Metropolitan Museum de New-York (17.190.634a-d).

Venise, XIXe siècle
Grand verre d'apparat

en verre transparent orné, dans un registre ceint de trois fils d'or, de rinceaux, fleurs et couronnes jaunes rehaussées d'or. Il repose sur un spectaculaire pied à décor torsadé spiralé et est enrichi par une frise géométrique et trois fils d'or.

Haut. 28,3 cm.

Dans un coffret en bois garni de satin.

Provenance : propriété de la vallée de la Loire.

Face à main dit de Charles Quint

en bronze doré et finement ciselé. Riche ornementation de trois paires de personnages à l'antique entourant un miroir à pans coupés. Dans la partie supérieure, scène de bataille et, en partie inférieure, une Renommée dans un médaillon. Anneau de suspension au revers. Inscriptions : "CONCOURS CROZATIER" et "PLUS ULTRA", devise de Charles-Quint, empereur du Saint-Empire.

Haut. 22,5 Larg. 9,5 cm.
(petits manques)

Provenance : collection de l'Indre.

Charles CROZATIER (1795-1855) sculpteur, fondeur, ciseleur, institue un prix à son nom pour promouvoir son métier à travers un concours. Enseignement et émulation comme voie de perfectionnement animent ce concours dont le premier prix de ciseleur était doté d'une récompense. Force est de constater que, bien que recherché, ce prix conforte des carrières déjà assises plus qu'il n'en révèle de nouvelles.

Travail de qualité, probablement anversois, dans le goût du XVIIe siècle
Grand plat à offrandes du siège d'Ostende

en laiton repoussé et ciselé, figurant le double portrait équestre d'Albert et Isabelle de Brabant devant le siège d'Ostende. Légendé "Albertus et Isabella D.C. Archid. Austriae. Duces Burgun. Brabant Com. Flandriae".

Signé "JB VD Broek fecit Antwerpen".

Diam. 95 cm.
(accidents et manques)

LA GRAVURE DU SIEGE D'OSTENDE PAR GERRITZS

Après leur mariage en 1599, l'archiduc Albert d'Autriche et l'infante Isabelle-Claire-Eugénie poursuivent la lutte contre les Provinces-Unies et conquièrent la ville d'Ostende au cours de l'un des sièges les plus longs et les plus sanglants de l'Histoire (1601-1604). Notre plat, les représentant dans un double portrait équestre devant la ville assiégée, est réalisé d'après une gravure attribuée à Hessel Gerritsz avant 1632 et conservée au Rijksmuseum (RP-P-OB-52.612). L'image a également été utilisée par Emmanuel van Meteren pour son " Histoire des Pays-Bas et de ses guerres voisines jusqu'en 1612 ", publiée à Amsterdam chez Jan Jacobsz. Schipper en 1652.

Coffre

en chêne mouluré et sculpté, présentant en façade des personnages à l'Antique se faisant face et des rosaces dans un losange sur les côtés. Les bords du coffre et du plateau sont ornés de moulures de fleurs et de végétaux. Plaque de serrure ajourée.

Travail dans le style de la Renaissance, composé d'éléments anciens.

Haut. 52 Larg. 79 Prof. 52 cm.
(accidents, manque serrure)

Commode formant oratoire

en marqueterie d'os sur fond de sycomore dans des encadrements d’olivier et moulures en bois noirci. Le plateau est décoré d'une importante réserve dans laquelle se présente une scène figurant un homme en habit et une femme l'implorant. Il ouvre en façade par trois tiroirs et un agenouilloir se déployant en partie basse, dans une façade à pans rentrés. Ils sont marquetés d'allégories des vertus, dont la Justice. Les côtés à décor d'un losange dans un encadrement en prunier sur fond de merisier.
Poignées de tirages rapportées en laiton à décor de tritons et feuillages.

Autriche, XVIIIe siècle.

Haut. 84 Larg. 66,5 Prof. 48 cm.
(petits accidents, restaurations, traces de boutons)

Expert : Xavier de Clerval - 06 42 03 33 23

Paire de flambeaux "aux profils"

en bronze doré et ciselé. Le binet à pans coupés à décor d'oiseaux et vases à l'antique, le fût orné de profils dans des médaillons surmontant des trophés d'armes et instruments de musique. Ils reposent sur un pied octogonal décoré dans les écoinçons de guirlandes feuillagées et soulignés par un décor d'instruments et portraits de profil.
Numérotés "7".

Style Louis XIV, XIXe siècle.

Haut. 25 cm.
(usures à la dorure)

Joints : Paire de bras à quatre lumières pour former candélabres, dont les binets sont décorés de feuilles d'eau. Style Louis XV. Haut. totale 40 cm.

Louis Ourry, horloger mort à Paris en 1699
Pendule religieuse

en bois noirci et décor de bronzes dorés. La caisse de forme rectangulaire à chapeau de gendarme est décorée d'un médaillon central entouré de rinceaux, fleurs et feuillages de bronze doré, les côtés ajourés vitrés. Le cadran en métal gravé des heures en chiffres romains et des minutes en chiffres arabes.
Les quatre angles sont décorés de mascarons, feuillages stylisés. Un médaillon en partie basse est signé "Ourry Paris".
La platine signée "Louis Ourry / A Paris".

Travail en partie d'époque Louis XIV.
Suspension Brocot rapportée.

Haut. 44,5 Larg. 30,5 Prof. 13 cm.
(restaurations, remontages)

Butterfield à Paris, début du XVIIIe siècle
Cadran solaire

en argent à platine octogonale à trois divisions horaires gravée de réserves et rinceaux, boussole et gnomon à "l'oiseau". Au revers, indication de latitude de villes européennes.
Signée.

Long. 6,5 cm Larg. 5,7 cm.
Poids brut : 30 g.

Dans son étui en chagrin, l'intérieur gainé en velours vert.

Provenance : collection Raymond Subes, chateau de Larnagol ; par descendance familliale, Blois.

Grand buffet à deux corps dit de présentation

en chêne mouluré. Il ouvre par quatre vantaux brisés décorés de cartouches en partie supérieure et deux tiroirs en ceinture. Les montants sont arrondis et le sommet forme une corniche cintrée en chapeau de gendarme, il repose sur une plinthe à degré.

Travail d'époque Louis XIV.

Haut. 260 Larg. 140 Prof. 51 cm.
(manques et restaurations)

Provenance : collection de la Vienne.

Bibliographie : Nicole de Reyniès, "Le mobilier domestique", t.1, Paris, Imp. Nationale, 1987, p. 553 (à rapprocher d'un buffet-cloison de présentation languedocien du milieu du XVIIIe siècle).

Paire de flambeaux

en cuivre doré. Le binet octogonal reposant sur un fût à trois côtés décorés en partie supérieure d’une coquille entre deux enroulements et surmontant des croisillons à motifs de feuilles. La base circulaire en cloche est gravée de rinceaux et feuillages, la doucine soulignée de perles.

Travail de qualité de style Louis XIV, XIXe siècle.

Haut. 24,3 Diam. Base 13,6 cm.

Ecole coloniale hispanique du XVIIIe siècle
Sainte Wilgeforte

Figure en plâtre, toile et yeux en billes de verre.

Haut. 21 cm.
(bras manquants, accidents)

Paire d'appliques à un bras de lumière

en bois sculpté, polychromé et doré à riche décor de feuilles d'acanthe en enroulements.

Travail italien du début du XIXe siècle.

Haut. 31 cm
(petits manques, restaurations dont éléments recollés)

Gobelins, XVIIe siècle
Le Triomphe de Bacchus

Fragment de tapisserie, laine et soie, retissage en réplique aux Gobelins de la tenture tissée à Bruxelles en 1560, du Triomphe des Dieux, d’après les dessins de Giovanni da Udine avec l’assistance de Raphaël et de Jules Romain, pour le pape Léon X, à décor de grotesque.

Au pied de la fontaine de vin se trouvent des bouteilles, un satyre décharge un tonneau du dos d’un dromadaire, un amour brandissant des grappes de raisin chevauche une panthère sur fond de thermes et grappes de raisin. Avec une bordure rapportée figurant un cadre.

Haut. 180 Larg. 285 cm.
(restaurations, petits accidents, déchirures)

Bibliographie : Jean Vittet & Arnaud Brejon de Lavergnée, La Collection de Tapisseries de Louis XIV, pp.149 à 151, Fig. 123, 260, 262, Fig. 221 Fenaille, tome II, p. 232.

Cette tenture est retissée aux Gobelins, à partir de 1701, d’après les cartons de Noël Coypel, dans les ateliers de Jean et Dominique de La Croix et livrée au Garde Meuble le 23 octobre 1708. Il s’agit de la partie du bas à droite de la tapisserie GMTT 211 tissée aux Gobelins.

Expert : Aymeric de Villelume - 06 07 72 03 98

Aubusson, fin XVIIe-début XVIIIe siècle
Fragment de tapisserie

en laine et soie, verdure avec des cavaliers turcs chassant un lion.

Haut. 227 Larg. 197 cm.
(doublée, petites déchirures)

Audenarde, fin XVIe siècle
Fragment de tapisserie

en laine et soie. Les prêtres de Bel et leurs familles sont amenés devant le Roi, avec la bordure basse et haute.

Haut. 268 Larg. 150 cm.
(usures)

A rapprocher de : Ingrid de Meuter, "Tapisseries d’Audenarde", p. 158 (une tapisserie comparable est reproduite).

Pont-aux-Choux ou Lunéville, XVIIIe siècle
Buste du roi Louis XV

en faïence blanche émaillée représentant le roi en armure, drapé, sur une base ornée d'un cartouche rocaille et d'un lion couché en ronde-bosse.

Haut. 53 cm.

Provenance : famille Bertrand de Boucheporn ; par descendance, hôtel particulier du cloître Saint Aignan, Orléans.

Bibliographie : Chantal Humbert, "Les arts décoratifs en Lorraine", Les éditions de l'Amateur, Paris, 1993, p.71 (reproduit).

Oeuvres en rapport : exemplaires conservés au Musée des arts décoratifs à Paris et au Musée national de Céramique à Sèvres.

Expositions :
- Sèvres, 1969, nos 84 et 85.
- Paris, "Louis XV un moment de perfection de l'art français", Hôtel de la Monnaie, 1974, p. 380-1, n°525 (reproduit).

Des bustes du Roy Louis XV et de la Reine sont signalés dans l'inventaire réalisé en 1747 dans la manufacture du Pont-aux-Choux, rue de Charenton. Pour une discussion sur l'attribution à Pont-aux-Choux ou Lunéville de ces bustes, voir Christian Maire, "Histoire de la Faïence fine française", 1743-1843, 2008, pp. 106-109.

Expert : Cyrille Froissart - 01 42 25 29 80

Provenant du château de Chanteloup
Commode

en noyer ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs, ornés de réserves moulurées, reposant sur des petits pieds galbés. Le plateau légèrement mouvementé.
Marque au fer CP sous une ancre de marine, pour Chanteloup Penthièvre.
Entrée de serrure en laiton à écussons.

Epoque Louis XV.

Haut. 84 Larg. 117 Prof. 58 cm.
(restaurations d'usage, pieds antés)

Provenance : collection particulière, Amboise.

Modèles à rapprocher :
- Musée des Beaux-Arts de Tours reproduite in Véronique Moreau (dir.), "Chanteloup. Un moment de grâce autour du Duc de Choiseul", cat. exp., Tours, Musée des Beaux-Arts, 7 avril - 8 juillet 2007, Paris, Somogy, p. 252, fig. 1.
- Vente Rouillac, Vendôme, 20 janvier 2019, n°147.
- Vente Rouillac, Artigny, 4 juin 2023, n°94.

La marque CP a été apposée sur le mobilier du château de Chanteloup après son entrée en possession par le duc de Penthièvre, Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), à la mort du duc de Choiseul, en 1786.

Provenant du château de Chanteloup
Console

en placage d’acajou et acajou mouluré de forme rectangulaire. Elle ouvre en façade par un tiroir souligné par une frise de perles en laiton et entouré de deux motifs de feuilles de chêne dans des encadrements de perles se prolongeant de chaque côté. Quatre pieds fuselés, cannelés et rudentés sont réunis par une tablette d’entrejambe en chêne teinté encadré par une galerie ajourée en laiton et terminés par des sabots.
Marque au fer du château de Chanteloup : "CP" séparés d'une ancre marine sous une couronne fermée.
Dessus de marbre blanc veiné souligné sur trois côtés par une galerie ajourée.

Epoque Louis XVI.

Haut. 89 Larg. 82 Prof. 35 cm.
(marbre accidenté, manque le marbre de la tablette, restaurations)

Provenance familiale :
- Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, au château d'Amboise ;
- Acquis en 1823 à la vente du mobilier de Chanteloup, par M. Henry François de Chapuiset (1775-1838) gentilhomme, fonctionnaire public à Amboise, fait chevalier de la Fleur de Lys le 19 août 1814 par S.A.R. Monseigneur le Duc de Berry ;
- conservé dans sa famille depuis l'origine, Touraine.

Texte de présentation sur le domaine de Chanteloup et son démantellement à découvir dans le catalogue et sur le site www.rouillac.com.

A rapprocher de la console citée dans l'inventaire du château de Chanteloup dressé à partir du 29 pluviôse an II, sous le numéro 1681 : "une table de bois acajou [sic.] en forme de console garnie de trois tiroirs sous dessus de marbre blanc balustre de cuivre doré" (Tours, Archives départementales, 1Q31).

Commode tombeau

en placage de bois de rose ouvrant par cinq tiroirs sur trois rangs séparés par des traverses foncées de laiton. Les côtés galbés sont incrustés de laiton et décorés d'une marqueterie en losange.
Dessus de marbre rouge des Pyrénées.
Estampillée "C*F".

Fin d'époque Régence-début d'époque Louis XV.

Riche ornementation en bronze doré rapportée à décor rocaille : entrées de serrures, chutes, poignées de tirage fixes, sabots et cul de lampe.

Haut. 86 Larg. 130 Prof. 65,5 cm.
(petits accidents et restaurations, le pied arrière droit fragilisé, légères rayures au marbre)

Fauteuil de bureau canné

en hêtre mouluré et sculpté. L’amortissement du dossier est décoré d’une fleurette, les accotoirs moulurés se terminant en enroulement sur des consoles mouvementées. La ceinture reprenant le décor de la partie supérieure. Quatre pieds cambrés à décor d’acanthe.

Style Louis XV ancien.

Haut. 87 Larg. 61 Prof. 51 cm.
(anciennement laqué en noir, petits accidents)

Bibliothèque

en placage de palissandre coiffée d’une corniche et ouvrant par deux portes vitrées à entourage chantourné dont la partie inférieure est soulignée d’un filet. L’intérieur peint en bleu. Les côtés marquetés en chevrons, le tablier mouvementé. Quatre pieds.

Epoque Louis XV.

Haut. 197 Long. 114 Prof. 25 cm.
(petits accidents)

Travail de qualité de style Louis XV ancien
Bureau plat

en placage de bois de rose sur fond de chêne ouvrant en ceinture par trois tiroirs. Le plateau gainé d’un cuir décoré aux petits fers de rinceaux et cerclé d’une lingotière en laiton. Il repose sur quatre pieds cambrés.
Ornementation en bronze comme poignées de tirage fixe, chutes et sabots.

Haut. 74 Long. 132 Prof. 71 cm.
(petits accidents et restaurations)

Petite commode sauteuse

en placage de bois de rose ouvrant par deux tiroirs sans traverse décorés d’une marqueterie en X. La ceinture chantournée, les montants pincés terminés par des pieds cambrés. Ornementation de bronzes comme entrées de serrures, poignées de tirage fixes, chutes et sabots.
Dessus de marbre violet et blanc.
Estampille apocryphe de la jurande des menuisiers ébénistes.

Travail de qualité de style Louis XV

Haut. 79 Larg. 72 Prof. 41 cm.
(sauts de placage)

Chiffonnier à façade galbée

en placage de palissandre ouvrant par six tiroirs en façade décorés de réserves en ailes de papillon. Il repose sur quatre pieds cambrés.
Dessus de marbre gris veiné.

Style Louis XV ancien.

Ornementation en laiton comme entrée de serrure et sabots.

Haut. 113 Larg. 51 Prof. 30 cm.
(sauts de placage, manque cinq entrées de serrures, restauration)

Jointe : Jolie table volante en placage de bois de rose. Le plateau carré surmontant deux tiroirs séparés par une traverse. Un côté présentant une tablette gainée d’un cuir. Quatre pieds cambrés. Style Louis XV de qualité. Haut. 70,5 Larg. 27 Prof. 25 cm. (sauts de placage)

Semainier transformé en armoire à chemise

en placage de bois de rose. La partie supérieure en doucine comporte un tiroir surmontant un vantail découvrant trois compartiments coulissants. La partie inférieure ouvre par trois tiroirs. Il repose sur quatre pieds légèrement cambrés.
Dessus de marbre blanc veiné gris.

Style Louis XV.

Haut. 151 Larg. 69 Prof. 38 cm.
(transformé, restaurations et accidents)

Coiffeuse

en marqueterie sur fond de placage de bois de rose. Le plateau décoré d’un bouquet de fleurs ouvre par deux volets découvrant deux compartiments, la partie centrale composée d’un miroir. La ceinture chantournée se compose d’une tablette et deux tiroirs.
Ornementation en bronze dont chutes, entrées de serrures et sabots.

Style Louis XV ancien.

Haut. 71 Long. 74 Prof. 46 cm.
(petits accidents et restaurations)

Table de salon

en placage de palissandre et bois de rose ouvrant par trois tiroirs sans traverse. La ceinture chantournée, quatre pieds cambrés.

Style Louis XV.

Haut. 74 Larg. 42 Prof. 34 cm.
(petits accidents)

Miroir violonné à parecloses

en bois mouluré, sculpté et doré. Il est surmonté d'un fronton ajouré à décor d'un bouquet de fleurs dans un entourage de pampres de vigne et feuilles d'acanthe. La partie inférieure est ornée d'une fleurette. Glace au mercure.

Epoque Louis XV.

Haut. 109 Larg. 70 cm.
(accidents, manques et restaurations)

Commode galbée miniature

en placage de bois de rose sur fond de chêne, ouvrant par quatre tiroirs sur deux rangs, chacun décoré de cartouches à filet de bois clair. Le tablier en cul de lampe. Les montants pincés terminés par quatre pieds.
Ornementation en bronze comme chutes, poignées de tirage fixes et sabots.
Dessus de marbre brèche jaune.
Estampillée "AC".

Traval de style Louis XV, XIXe siècle.

Haut. 41,5 Long. 58 Prof. 28 cm.
(marbre cassé-recollé, petits accidents)

Table à écrire

en noyer mouluré et sculpté. Le plateau rectangulaire à ceinture décorée de croisillons ornés de fleurettes. Quatre pieds cambrés surmontés de feuilles d'acanthe et terminés par des pieds de biche.

Epoque Louis XV.

Haut. 70 Larg. 88 Prof. 53,5 cm.
(accidents et restaurations dont une planche du plateau)

Bureau à caissons

en bois de placage d'essences variées de forme mouvementée. Il ouvre par six tiroirs décorés d'un frisage en X qui entourent un tiroir central orné d'une marqueterie en losange. Le plateau garni d'un cuir noir entouré par une galerie marquetée sur trois côtés. Les côtés sont marquetés d'un losange et de triangles, les montants à côtes pincées terminés par des pieds cambrés.
Ornementation en laiton et bronze dorés comme entrées de serrures et sabots.

Travail de qualité en partie du XVIIIe siècle.

Haut. 81 Larg. 117 Prof. 60,5 cm.
(importantes transformations et restaurations, petits accidents et manques)

Fauteuil à la Reine

en hêtre mouluré et sculpté, l'assise cannée. L'amortissement et la ceinture à décor d'une fleurette dans un entourage feuillagé, les accotoirs à manchettes terminés par des enroulements et reposant sur des consoles de forme mouvementée. Quatre pieds cambrés ornés de feuillages et terminés par des enroulements.
Estampille "M.CRESSON" non garantie.

Epoque Louis XV.

Haut. 93,5 Larg. 63 Prof. 62 cm.
(accidents et restaurations)

Brûle parfum

en cristal de roche de forme circulaire, à deux anses en forme de têtes de chien de phô. Piétement tripode. Le couvercle en bronze doré à décor de feuillages sertie de fleurs en porcelaine dans le goût de Vincennes.

Fin du XIXe siècle - début du XXe siècle.

Haut. 14 Diam. de anse à anse 15,5 cm.
(une fleur à refixer).

Console formée d'un garde-corps de balcon

en fer forgé et laqué gris et doré, à décor de vasques et d'enroulements.
Dessus de marbre gris.

XVIIIe siècle.

Haut. 81 Larg. 155 Prof. 27 cm.
(oxydations, marbre rapporté pour former console)

Provenance : ancien balcon d'un hôtel particulier du XVIIIe siècle.

D'après un modèle de Jacques Caffieri (1678-1755)
Arthur Chevalier (1830-1874)
Exceptionnel et grand baromètre

en bronze doré. La partie supérieure à décor rayonnant surmontant un putto sur son char attrapant un couple d'oiseaux. Le cadran circulaire émaillé blanc signé "Docteur A. Chevalier/ Paris". Il est entouré de deux branches aux grappes de fruits et surmonte une Vénus endormie à l'Amour. La partie inférieure est terminée par une feuille d'acanthe.

Travail de style Louis XV, après 1870.

Haut. 107 Larg. 57 cm.
(usure à la dorure)

Bibliographie :
- Hans Ottomeyer et Peter Pröschel, "Vergoldete Bronzen", Munich, 1996, vol. 1, p. 117.
- Jean-Pierre Tardy, "La pendule française des origines au Louis XV", p. 190, fig. 1.

Arthur Chevalier est le dernier représentant d'une dynastie d'ingénieurs opticiens fondée à Paris en 1760, sous le règne de Louis XV. Après Vincent, puis Charles à qui l'on doit notamment la rencontre entre Niépce et Daguerre, Arthur assure la direction de l'entreprise familiale à partir de 1859. L'entreprise reçoit "des médailles d'or et d'argent aux expositions nationales, puis le rappel de médaille à l'Exposition universelle de 1878". Arthur Chevalier reçoit en 1870 un doctorat honorifique de l'Université de Rostock. A partir de la réception de ce diplôme, il signe ses pièces "Docteur. A. Chevalier". A la mort d'Arthur, l'entreprise est transmise à ses deux filles. Elle est rachetée en 1881 par les frères Avizard.
Notre baromètre s'inscrit à la fois dans la recherche scientifique menée par la dynastie Chevalier, mais également dans le goût de l'époque pour la réinterprétation des styles du passé. En effet, il est la réplique du modèle réalisé par Jacques Caffieri vers 1745, et aujourd'hui conservé au Musée des Arts décoratifs de Boston.

d'après Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785)
Enfant à la cage

Marbre.

Haut. 40 Larg. 23 Prof. 26 cm.
(petits accidents, veine au nez)

Le modèle original daté de 1749 est conservé au Musée du Louvre sous la référence (RF 654).

Deux fauteuils à dossier à la reine

en hêtre mouluré, sculpté et laqué gris. L'amortissement du dossier et la ceinture à décor d'une fleur épanouie entourée d'enroulements et de guirlandes feuillagées se prolongeant sur les épaules. Les accotoirs à manchettes reposant sur des consoles mouvementées. Quatre pieds cambrés, les antérieurs sculptés de fleurs.

L'un d'époque Louis XV, l'autre de style Louis XV.
Garniture en velours.

Haut. 94 Larg. 66 Prof. 73 cm.
(attaques d'insectes xylophages, accidents, manques, un pied anté, renforts)

Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806)
Commode à léger ressaut central

en placage de bois de violette et bois de rose. Elle ouvre par cinq tiroirs sur trois rangs séparés par des traverses. Ils sont décorés de placage en ailes de papillon et chevrons bordés par des filets de bois clair aux angles à la grecque. Les montants arrondis à cannelures simulées, les côtés en frisage en V. Elle repose sur quatre pieds, les antérieurs cambrés et les postérieurs droits. Ornementation en bronze doré comme entrées de serrures, tirettes et sabots.

Estampille JME, pour la Jurande des menuisiers ébénistes.
Estampillée "J.STUMPFF", pour Jean Chrysostome Stumpff, reçu maître le 27 août 1766.

Epoque Transition Louis XV-Louis XVI.
Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Haut. 89 Larg. 101,5 Prof. 52,5 cm.
(petits sauts et manques, restaurations d'usage)

Bibliographie : Pierre Kjellberg, "Le mobilier du XVIIIe siècle. Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers", Paris, Editions de l'Amateur, 1989, p. 824 (pour un modèle en rapport).

Jean-Chrisostome Stumpff nait à Schweigen en 1731 et s'établit à Paris au faubourg Saint-Antoine en 1760. Il est recensé ensuite rue Saint-Nicolas, comme artisan libre, où il continue de tenir une boutique après sa réception à la maitrise en 1766. Son activité est encore attestée en 1791. Son oeuvre est principalement connue pour ses commodes et secrétaires d'époque Transition en placage bordé de grecques à décor en marqueterie d'ailes de papillon et motifs géométriques.

Secrétaire à abattant

en placage de bois de rose et marqueterie en aile de papillon. Il ouvre en façade par un tiroir dans la partie supérieure. L'abattant foncé d'un cuir vert décoré au petit fer dévoile une étagère, trois compartiments et quatre tiroirs sur deux rangs. La partie basse ouvre par deux portes soulignées d'un filet rectangulaire aux angles rentrés et entrelacés. Les montants à pans coupés, le tablier en cul de lampe. Il repose sur quatre pieds de section rectangulaire.
Dessus de marbre, probablement rouge royal.

Epoque Louis XVI

Garniture en bronze rapportée : poignées de tirage, chutes d'angles, entrées de serrures et cul de lampe.

Haut. 140 Larg. 79 Prof. 37 cm.
(restaurations, dont marbre)

Coiffeuse

en placage de bois de rose et essences variées. Le plateau rectangulaire à décor en frisage en X encadré par un filet aux angles à la grecque, à deux abattants entourant un abattant central foncé d'un miroir. La ceinture ouvre par un tiroir central, deux tiroirs à droite et un tiroir à gauche. Les montants à cannelures simulées. Quatre pieds gaines terminés par des sabots en laiton et roulettes.
Anneaux de tirage en laiton.

Epoque Louis XVI.

Haut. 77 Larg. 88 Prof. 53,5 cm.
(accidents et restaurations, manque une entrée de serrure)

Pendule à l'Amour endormi

en bronze doré. Sur une base de colonne cannelée dans laquelle est inscrit un cadran émaillé signé "Le Roy, Horloger de Madame à Paris" repose une nacelle dans laquelle un amour bacchique est endormi.
Suspension à fil. La platine numérotée "N°261", "L176".

Travail néo-classique, fin du XVIIIe-début du XIXe siècle.

Haut. 38,5 cm.
(petits accidents au cadran, usures à la dorure)

Héritier d'une dynastie d'hologers parisiens, Basile-Charles Le Roy devient en 1805 « Horloger de l'Empereur » Napoléon Ier, « Horloger de Madame Mère », ainsi que d'autres membres de la famille impériale.

attribuée à Fidelys Schey (reçu maître le 5 février 1777)
Commode demi-lune

en placage de bois de rose, amarante et buis, ouvrant par deux tiroirs sans traverse décorés d'une marqueterie aux essences variées figurant un trophée d'armes dans un encadrement de filets de bois clair et teinté noir. Les côtés ornés de marqueterie au décor de vases fleuris, les montants à cannelures simulées. Quatre pieds gaines.
Ornementation en laiton comme entrées de serrures et sabots.

Epoque Louis XVI.
Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Haut. 83 Larg. 81 Prof. 34,5 cm.
(accidents et restaurations)

Oeuvre en rapport : Pierre Kjellberg, "Le mobilier français du XVIIIe siècle", Paris, Ed. de l'Amateur, 1989, p. 784 (pour une commode d'époque Louis XVI présentant un décor comparable aux vases et cannelures simulées).

Bergère

en bois mouluré, sculpté et doré. L'amortissement à décor d'un noeud, le dossier en médaillon, les accotoirs à manchettes reposant sur des supports en console ornés de feuilles d'acanthe, les dés de raccordement à fleurette épanouie, la ceinture décorée d'un noeud. Elle repose sur quatre pieds fuselés, cannelés et rudentés.

Epoque Louis XVI.
Garnie d'un tissu beige à décor de fleurs et bouquet dans un médaillon.

Haut. 99 Larg. 67 Prof. 67 cm.
(petits accidents et manques, garniture tachée et déchirée)

Paire de bougeoirs-cassolettes

en marbre blanc de forme ovoïde sur un piétement tripode en bronze doré et ciselé. La partie supérieure en dôme présente un fretel en forme de grenade sur une terrasse de feuilles se renversant pour former bougeoirs. Le piétement tripode en athénienne à décor de têtes de bélier se terminant par des sabots. Un fût central fuselé terminé par une terrasse végétale. La base circulaire moulurée est soulignée par une frise de perles et soutenue par trois pieds à patins.

Travail de qualité de style Louis XVI.

Haut. 25 Diam. de la base 10,5 cm.
(petites restaurations, dont chaîne)

Pendule borne à l'Amour

en marbre blanc et bronze. Dans un entourage de rinceaux et écoinçons, le cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres arabes, les minutes par des pointillés. Il est décoré de guirlandes de fleurs polychromes et signé "MARTINOT HORLOGER DU ROY". Il est surmonté d'un médaillon au portrait de femme soutenu par un Amour en bronze à patine brune à côté duquel reposent des branches de laurier et une épée dans son fourreau. La base à décor de rubans entrelacés dans des feuilles de laurier. Cinq pieds toupies. Suspension Brocot. Platine numérotée "1904".

Travail du XIXe siècle, de style Louis XVI.

Haut. 38,5 Larg. 24 cm.
(petits accidents)

Paire de candélabres

en marbre blanc et bronze doré, à quatre bras de lumière stylisés formant un bouquet de roses et fleurs variées. L'ensemble repose sur des Athéniennes ornées de trois têtes de boucs réunies par des guirlandes florales. Piétement tripode terminé par des sabots reposant sur une base circulaire moulurée ornée d'une frise de perles et rinceaux et soutenue pas trois pieds boules.

Style Louis XVI, XIXe siècle.

Haut. 41,5 cm.
(accidents, un pied décollé)

Pendule au guerrier et fûts de canon

en bronze doré et ciselé. Le cadran surmonté d'un guerrier sortant son glaive et se tenant sur une base en marbre bleu Turquin. Il est signé "Deverberie / à Paris" et indique les heures et les minutes en chiffres arabes. Il est entouré de deux fûts de canon soutenus par des bases aux attributs et trophées militaires. La base rectangulaire en marbre blanc veinée à décor de deux rangs de perles et une graine en façade se compose de huit bornes reliées par des chaînes. Elle repose sur quatre pieds patins.
Suspension à fil.

Epoque Louis XVI.

Haut. 38,5 Larg. 28 Prof. 10,5 cm.
(restaurations, manques dont la lunette arrière et une aiguille, mouvement à réviser)

Oeuvres en rapport : Pierre Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen-Age au XXe siècle, Paris, Editions de l'amateur, 1997, p. 204-205, réf. A, E et G.

Table de salon

toutes faces en bois noirci et plateau de marbre brèche d'Alep inscrit dans une galerie en bronze ajouré et souligné par une lingotière à décor de branches de laurier. Elle ouvre en façade par un tiroir se déployant par un bouton caché au revers. Très riche garniture de bronzes en applique sur la ceinture avec une réserve aux Amours entourée de draperies nouées dans des entourages de rangs de perles. Quatre pieds fuselés à huit pans réunis par une tablette d'entrejambe.

Travail de la seconde moitié du XIXe siècle, de style Louis XVI.

Haut. 74,5 Larg. 89 Prof. 54 cm.
(fêles au marbre)

Chaise ponteuse

en hêtre mouluré, sculpté et laqué blanc. Le dossier cintré est surmonté d'un appui, les dés de raccordement à fleurettes. Quatre pieds fuselés, cannelés et rudentés.

Style Louis XVI.
Garniture de velours vert.

Haut. 88 Larg. 45 Prof. 46 cm.
(manques et restauration)

D'après Clodion (1738-1814)
Femme à l'urne antique

Terre cuite.
Signature apocryphe au revers.

Haut. 43,5 cm.
(petits accidents et restaurations)

Maison Jansen
Bibliothèque à ressaut central

en bois de placage. Elle ouvre en partie supérieure par trois tiroirs, la partie centrale à deux portes vitrées entourée par deux vantaux à décor de tables aux angles rentrés. Les montants à pans coupés, le tablier en cul de lampe. Six pieds cambrés.
Dessus de marbre blanc veiné gris.
Ornementation en bronze comme belles frises d'enroulement, chutes et sabots.

Style Louis XVI.

Haut. 153 Larg. 144,5 Prof. 39 cm.
(petits manques au placage, manques à un pied)

Provenance : collection de la Princesse Radziwill, avenue Foch, Paris.

Maison Jansen
Bibliothèque

en bois de placage, ouvrant par deux portes vitrées cerclées d'un motif d'oves et dards. Les montants à pan à décor de cannelures simulées, les côtés à décor de croisillons et graines, la traverse en cul de lampe. Quatre pieds gaines.
Dessus de marbre brèche.
Ornementation en bronze comme frises d'enroulement, chutes et entrées de serrures.

Style Louis XVI.

Haut. 172,5 Larg. 82 Prof. 41,5 cm.
(petits sauts de placage)

Provenance : collection de la Princesse Radziwill, avenue Foch, Paris.

Buffet à pans coupés

en noyer mouluré, ouvrant en façade par deux tiroirs surmontant deux vantaux décorés de vases sur piédouche dans un entourage de filet de bois clair. Le plateau reprenant le même décor. Les côtés composés d'un tiroir et un vantail, le tablier mouluré en petit cul de lampe. Quatre pieds gaines, dont les antérieurs à cannelures simulées.
Entrées de serrures et boutons de tirage en laiton.

Travail italien de la fin du XVIIIe-début du XIXe siècle.

Haut. 102 Larg. 142,5 Prof. 52,3 cm.
(petites restaurations, vantail gauche verrouillé)

Verre à jambe

en cristal soufflé, taillé et gravé. Le calice à décor d’une scène de billard avec l'inscription « Ich ziehle die Finahl Schaaff Madame die geben acht / ob Fhre Kugel nicht merdt in das Loch gebracht ». La paraison godronnée. Le pied de forme balustre reposant sur une cuvette circulaire.

Allemagne, fin XVIIIe-début du XIXe siècle.

Haut. 22 cm.

Pendule portique

en marbre blanc et noir et riche décor de bronze doré, composée de deux colonnes soutenant le cadran décorées de lyres, carquois, lauriers et rubans, surmontées de pots à feu. Le sommet figure un pot à feu fleuri. Elle repose sur un socle de marbre blanc à décor en alternance de frises végétales et de fleurs et sur quatre pieds patins. Le cadran émaillé indique les heures en chiffres romains.

Travail d'époque Louis XVI.

Haut. 54 Larg. 37 Prof. 11 cm.
(manque le cache du boitier arrière, usures de la patine et infimes éclats au marbre)

Paire de lampes à pétrole en forme d'Athénienne

en bronze et métal patiné. Le bol est décoré de guirlandes de fleurs et repose sur trois pieds à bustes de satyres terminés par des sabots de béliers et feuilles d'acanthe. La base trilobée présente en son centre une pomme de pin sur une terrasse de feuilles.

Style Louis XVI, fin du XIXe-début du XXe siècle.
Cheminée en verre blanc et abats-jour en verre coloré à décor de grappes.

Haut. totale 57,5 cm.
(un petit éclat)

Paire de fauteuils

en hêtre mouluré, sculpté et laqué gris. Le dossier droit, les accotoirs à manchettes reposant sur des supports en balustre, les dès de raccordement décorés de losange. Ils reposent sur quatre pieds, les antérieurs fuselés, les postérieurs en sabre.

Époque Directoire.

Haut. 89,5 Larg. 56,5 Prof. 55 cm.
(accidents, manques et restaurations, garniture accidentée)

Ecole française du début du XXe siècle
d’après Antony Samuel Adam-Salomon (1818-1881)
Charlotte Corday (1768-1793)

Panneau en bois sculpté en bas-relief.

Haut. 45 Larg. 31 cm.

Œuvres en rapport :
- Antony Samuel Adam-Salomon, Charlotte Corday, plâtre, 51 x 40 x 1,5 cm, Blois, château de Blois, inv. 869.50.1c ;
- Christophe Thomas Degeorge, Charlotte Corday, vers 1826, huile sur toile, 55,5 x 46 X 1,5, Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot, inv. 2411.

Joints :
- Ecole française de la fin XIXe siècle d’après JL ou Carle Elshoecht (1797-1856), Charlotte Corday (1768-1793). Médaillon en bronze doré. Titré « Charlotte Corday » et porte un monogramme sous l’épaule. Diam. 25,4 cm.
- Ecole française de la fin du XIXe siècle d’après Brisson, médailleur. Jean-Paul Marat (1743-1793)
Médaillon en bronze. Titré « Marat » et porte l’inscription « Ne pouvant le corrompre ils l'ont assassiné / Marat l'ami du peuple ». Diam. 21,7 cm. Œuvre en rapport : Brisson, Portrait de Jean-Paul Marat, 1868, bronze, Diam. : 21 cm, New-York, Metropolitan Musem, inv. 09.150.1

Expert : Cabinet Sculpture et collection - 01 83 97 02 06

Jean-Joseph Chapuis (1765-1864, reçu maître en 1796)
Six chaises et un fauteuil

en bois fruitier teinté. Les dossiers renversés ajourés, le bandeau à décor d'une aiguière dans un losange allongé à filet de laiton surmontant une palmette. Ils reposent sur quatre pieds, les antérieurs fuselés, les postérieurs sabres de section carrée.
Estampillés "Chapuis" sur la ceinture arrière.

Fin XVIIIe-début du XIXe siècle.
Garniture à l'imitation d'un cuir bordeaux.

Haut. 87 Larg. 44 Prof. 48 cm.
(restaurations dont l'accotoir du fauteuil, les montants de deux chaises, un pied anté)

Provenance :
- Vente Sotheby's, Paris, 17 décembre 2014, n°112 ;
- Collection du Val de Loire.

Bibliographie :
- Denise Ledoux-Lebard, "Les Ebénistes du XIXe siècle", Paris, Les éditions de l'Amateur, 1984, p. 118-199.
- A-M Bonenfant-Feytmans, "Les meubles de l'ébéniste Jean-Joseph Chapuis aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire à Bruxelles", in "Bulletin des Musées Royaux d'Art et d'Histoire", fascicule I, T. 57, Bruxelles, 1986.

LE MOBILIER DE CHAPUIS AU CHATEAU ROYAL DE LAEKEN

En 1806, Napoléon Ier charge Chapuis, accompagné d'autres experts belges, de réaliser l'inventaire du mobilier garnissant le château de Laeken, ancienne résidence du Gouverneur général des Pays-Bas autrichiens. Devenu propriété de l'Empereur, ce dernier y réside à plusieurs reprises jusqu'en 1812. Pour meubler son palais d'outre-Quiévrain, il passe régulièrement commande à cet artisan que Denise Ledoux-Lebard qualifie de "très important ébéniste Bruxellois". L'Empire est ainsi la période la plus florissante pour son atelier de la rue de Loxum qui emploie à cette époque "vingt ouvriers et plus". Reçu Maître en 1796, il est actif jusqu'en 1824. Son ?uvre, jusqu'alors occultée par une malheureuse confusion avec un marchand homonyme parisien, est peu à peu redécouverte.

Notre suite de sièges, typique des créations de Chapuis, est d'un modèle très proche de celui d'une "chaise en merisier" conservée au Château Royal de Laeken, aujourd'hui résidence de la famille royale belge : "pieds avant gaine, pieds arrière en sabre. Dossier légèrement en crosse, terminé par une barre de prise, le centre ajouré décoré d'un vase, le bandeau orné d'incrustations en ébène présentant un vase inscrit dans un losange". Citons également "neuf chaises en merisier, le dossier présente une buire incrustée de bois d'ébène" vendues à Bruxelles les 18 et 19 décembre 1933 par la galerie Thémis.

Pendule au vase antique

en bronze doré, ornée de deux cols de cygnes entourant le cadran émaillé. Heures en chiffres romains, chemin de fer pour les minutes. Le piédouche repose sur une base quadrangulaire terminée par quatre petits pieds en forme de disque. Ornementation de palmes, feuilles de laurier et frises antiques.
Balancier au masque rayonnant. Suspension à fil.

Epoque Empire-Restauration.

Haut. 36 cm.
(un col de cygne dévissé, éclat au cadran, manque la clé)

Bibliographie : Pierre Kjellberg, "L'Encyclopédie de la pendule française", L'Amateur, 1997, une pendule comparable illustrée p. 378.

Importante paire de flambeaux

en bronze doré à quatre lumières. La partie supérieure du fût en forme de chapiteau à motifs de feuilles d'acanthe et fleurettes reposant sur des colonnes cannelées tenues par quatre pieds griffes. La base à pans coupés ornée d'une frise d'oves.
Une paire de bras de lumières aux dragons rapportée pour former candélabre.

Travail français du premier tiers du XIXe siècle.

Haut. 44,5 Larg. de la base 15 cm.
(petites usures à la dorure, accident à un bras)

Provenance : Château chartrain. Conservé dans la descendance de Nicolas Pierre Dominique Billard, maire de Chartres sous l'Empire et la Restauration.

Pendule portique

en marbre blanc et bronze doré. Le chapiteau orné d'un bas-relief aux griffons entourant une Athénienne et surmontant un cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains, les minutes par des chiffres arabes et chemin de fer. Il est signé "Piguet à Paris" et entouré de quatre colonnes balustres reposant sur des piédestaux. La base rectangulaire est soulignée d'un rang de perles. Quatre pieds patins. Suspension à fil.

Première moitié du XIXe siècle.

Haut. 42 Larg. 24 Prof. 11 cm.
(accidents et fêle au cadran, restaurations et petits manques)

Grande console

en placage d'acajou. Elle ouvre par un tiroir en ceinture et repose sur deux pieds antérieurs en console décorés, en partie supérieure, d'une applique en bronze en forme de feuilles d'acanthe ceinturée d'une frise de fleurettes et terminés par des griffes de lion. Les pieds postérieurs sont en pilastre, la base en socle. Dessus de marbre brèche de Bohème.

Epoque Restauration.

Haut. 91,5 larg. 164,7 Prof. 49 cm.
(petits accidents et manques au placage, fêles au marbre)

Pendule de Psyché et l'Amour

en bronze doré. Le cadran émaillé blanc est entouré de roses. Il indique les heures en chiffres romains et les minutes par un chemin de fer. Psychée pointant du doigt, l'Amour lui tendant les bras à côté d'un carquois et d'une couronne fleurie. A gauche, une colonne balustre reposant sur un piédestal. La base présente une applique à décor de deux tourterelles s'embrassant sur un carquois dans un entourage de branches d'olivier et de rosier. Quatre pieds patins.
Suspension à fil. La platine numérotée "HC / H225".

Epoque Restauration.

Haut. 33 Larg. 24,5 Prof. 9 cm.
(usures à la dorure, cadran accidenté, manques dont lunettes)

Provenant du château d’un ancien maire de Chartres sous la Restauration.

Pendule au Mamelouk

en bronze doré et patiné. Un cavalier enturbanné monte un cheval arabe richement harnaché au galop et sautant par dessus un rocher au pied duquel s'épanouit une fleur. Le cadran de forme circulaire entouré de deux rangs de frises de perles est inscrit sous le rocher. Il indique les heures en chiffres arabes, les minutes par un chemin de fer. La base est ornée de feuilles d'acanthe. L'ensemble repose sur quatre pieds décorés d'enroulements. Suspension à fil.

Travail d'époque Restauration.

Haut. 34 Larg. 24 Prof. 8 cm.

Bibliographie : Pierre KJELLBERG, Encyclopédie de la pendule française du Moyen-Age au XXe siècle, Paris, Les éditions de l'Amateur, modèle à rapprocher de celle illustrée p. 443.

Maison Tahan (1804-1882)
Coffret

de forme mouvementée en placage de bois de rose, nacre et ébène à décor de croisillons. Le pourtour souligné d'une lingotière en laiton. Quatre pieds patins.
La serrure signée "Tahan à Paris".

Première moitié du XIXe siècle.

Haut. 16 Long. 38 Prof. 30 cm.
(sauts de placage, accident à la charnière)

La Maison Tahan est le fruit de deux générations. Le père, Pierre Lambert Tahan, naît en Belgique avant de s'installer à Paris en 1804, où il développe sa fabrique "de boïtes et nécessaires" dans le quartier du Temple. Son fils, Jean Pierre Alexandre (1813-1892), reprend seul l'entreprise familiale en 1844 et lui donne ses lettres de noblesse. Il commence par séparer l'atelier de la rue Quincampoix du magasin de la rue Basse du Rempart. "Prince de la petite ébénisterie", il se présente lui-même comme "Fournisseur du Roi et des Princes" après l'obtention d'une médaille d'argent à l'Exposition des Produits de l'Industrie en 1849. Il déménage alors au 34, rue de la Paix (1849-1866) avant d'élire domicile au 11, boulevard des Italiens. Suivant les régimes politiques, Tahan porte ensuite le titre de "Fournisseur de l'Empereur". En 1859, il livre par exemple à Napoléon III un exceptionnel bonheur du jour pour l'offrir à la princesse Marie-Clotilde. (Source : Galerie Marc Maison).

Maison Tahan (1804-1882)
Cave à liqueur

de forme carrée en bois noirci et marqueterie Boulle de laiton, écaille et nacre. Le couvercle en doucine présente sur son dessus un décor en réserve d’un cartouche dans un entourage de rinceaux et vases dans les écoinçons, l’ensemble souligné par des filets de laiton et frise à motifs végétaux. Chaque côté est orné d’un cartouche central à croisillons dans un entourage de feuilles d’acanthe, vases godronnés et oiseaux ; les angles soulignés par des chutes en bronze de style rocaille. Il découvre à l’intérieur quatre flacons et seize verres à liqueur en cristal doré et décoré de végétaux. La ceinture à une entrée de serrure en façade est ornée sur deux faces de marqueterie à décor de rinceaux. Deux poignées et quatre pieds à décor rocaille.
Signée sur la serrure « Tahan Fournisseur du Roi Rue de la Paix 30 ».

Milieu du XIXe siècle.

Haut. 27 Larg. 36,5 Prof. 36,5 cm.
(petits sauts de placage, manque quatre verres et certains accidentés)

La Maison Tahan est le fruit de deux générations. Le père, Pierre Lambert Tahan, naît en Belgique avant de s'installer à Paris en 1804, où il développe sa fabrique "de boîtes et nécessaires" dans le quartier du Temple. Son fils, Jean Pierre Alexandre (1813-1892), reprend seul l'entreprise familiale en 1844 et lui donne ses lettres de noblesse. Il commence par séparer l'atelier de la rue Quincampoix du magasin de la rue Basse du Rempart. "Prince de la petite ébénisterie", il se présente lui-même comme "Fournisseur du Roi et des Princes", après l'obtention d'une médaille d'argent à l'Exposition des Produits de l'Industrie de 1849. Il déménage alors rue de la Paix (1849-1866), avant d'élire domicile au 11, boulevard des Italiens. Suivant les régimes politiques, Tahan porte ensuite le titre de "Fournisseur de l'Empereur". En 1859, il livre par exemple à Napoléon III un exceptionnel bonheur du jour pour l'offrir à la princesse Marie-Clotilde. (Sources : Galerie Marc Maison).

Maison Alphonse Giroux à Paris (1799-1867)
Coffret à bijoux

rectangulaire en jaspe et montures en laiton, reposant sur quatre pieds patins. Entrée de serrure gravée de motifs de bouquet de fleurs. Signée "Mon ALPH GIROUX PARIS".

Première moitié du XIXe siècle.

Haut. 15,5 Larg. 20,4 Prof. 15 cm.
(accidents, manques)

Exceptionnelle coupe

en porcelaine dans le goût de Sèvres et riche monture en bronze doré. La lèvre décorée de feuilles de lierre, deux anses en forme d'une sirène et un triton. La panse de couleur "bleue céleste" présente deux médaillons, le premier figurant l'Enlèvement d'Europe, l'autre une allégorie de l'été composée de putti moissonnant. Le pied est orné de deux dauphins et tortues dans un entourage végétal terminé par une plinthe.
Marque en bleu au revers. Certains bronzes marqués "T".

Epoque Napoléon III.

Haut. 32 Long. 51 Prof. 26 cm.

Avec le développement des manufactures européennes durant le XVIIIe siècle, la mode des objets montés en bronze se répand pour les porcelaines non asiatiques, comme celles issues de la manufacture de Sèvres. Un changement de paradigme intervient au cours du XIXe siècle, puisque le bronze devient le coeur de l'ornementation et plus uniquement le support de la porcelaine. Les pièces en bronze présentent un faste innacoutumé, tout en rappelant le décor de l'objet. Ainsi, le piétement de notre coupe propose un décor marin de sirènes, tortues et dauphins, faisant écho à l'un des cartouches de la coupe. Il se montre également très proche des productions de Thomire ou de Pitoin (voir par exemple le flambeau de Marie-Antoinette par Claude Jean Pitoin, 1781, Wallace Collection F.164). Et pour cause, cette coupe de style Louis XVI a été produite sous le Second Empire, période durant laquelle les artistes s'inscrivent dans les mouvements éclectiques et historicistes. Ce type de composition fut notamment popularisée par les objets vendus par le magasin "L'escalier de cristal" à la fin du XIXe siècle, comme les dauphins en pieds de plateau d'une table à thé reproduite dans Annick et Didier Masseau "L'Escalier de Cristal - Le luxe à Paris 1809-1923", Ed. Monelle Hayot, 2021, Saint-Remy-en-l'Eau, page 103.

Bureau plat

en acajou et placage d'acajou ouvrant par trois tiroirs en ceinture soulignés de filets d'ébène. Deux tirettes sur les côtés. Il repose sur quatre pieds fuselés et cerclés de bagues. Le plateau et les tirettes sont garnis d'un cuir fauve décoré aux petits fers de rinceaux dorés. Ornementation en laiton comme entrées de serrure aux couronnes de laurier et sabots.

Epoque Louis-Philippe.

Haut. 76 Larg. 164,5 Prof. 77 cm.
(petits accidents et manques, cuir à recoller)

Fauteuil de bureau gondole

en acajou et placage d'acajou. Le dossier à bandeau se prolongeant par des accotoirs en enroulements et reposant sur des supports en console. Quatre pieds, les antérieurs "Jacob", les postérieurs de section carrée en sabre.

Epoque Louis-Philippe.

Garniture en tissu gris à motifs losangés.

Haut. 76 Larg. 62 Prof. 50 cm.
(petits accidents et manques)

d'après Robert Osmond (1711-1789)
Pendule dite de "l'Etude"

en marbre blanc et bronze doré, figurant une femme vêtue à l'antique, accoudée au cadran émaillé blanc. Il est signé "Deniere, fournisseur de bronzes à Paris" et indique les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes. Le socle à degré comporte un décor de frise de vaguelettes et graines. Elle repose sur quatre pieds toupies.

Epoque Louis-Philippe.

Haut. 47 Long 62 Larg. 24 cm.
(un éclat au coin du socle)

Bibliographie : Pierre Kjellberg, "l'Encyclopédie de la pendule française", Editions de l'Amateur, 1997, une pendule comparable illustrée p.263.

Jean-Francois Denière (1774-1866) est connu pour la production de supports de meubles en bronze doré, candélabres, torchères et horloges de cheminée ornementales. Fournisseurs au tribunal français avant la Révolution, l'entreprise, après la révolution et avant la création du Premier Empire sous le Premier Consul Napoléon Bonaparte, exportait principalement vers les tribunaux européens et la noblesse, ainsi que les Etats-Unis émergents. Sous le gouvernement de l'Empire, l'entreprise regagne les faveurs de la France, produisant des meubles, des candélabres et des boîtiers d'horloges pour les maisons du régime.

Il reprend ici une composition très en vogue sous Louis XVI avec un usage de la figure de l'Etude ou de l'Emploi du temps. Ce type de pendule est également appelé pendule "A la Geoffrin" en raison de la livraison vers 1760, à Madame Geoffrin, de la première pendule dont la réalisation est traditionnellement attribuée à l'horloger Robert Osmond.

École française du XIXe siècle
Setter levant une bécasse sous une gerbe de blé

Bronze.

Haut. 13 Long. 19 cm.

Sur un socle en marbre.

Ferdinand Barbedienne (Français, 1810-1892)
Coupe aux têtes de béliers

en bronze à patine brune. La lèvre à décor d'une frise, la panse ornée de mascarons dans un entourage de pampres de vigne et pomme de pin. Deux anses terminées par des palmettes. L'ensemble repose sur un piédouche à têtes de béliers terminé par un pied circulaire.

Signée "F.Barbedienne" sur le pied.

Haut. 22,5 Diam. d'anse à anse : 23,5 cm.

Provenance :
- probablement château de Barante, près de Thiers, Puy-de-Dôme ;
- collection du Puy-de-Dôme.

Ecritoire en marqueterie Boulle

d'écailles teintées rouge et laiton sur fond de bois laqué noir décoré de rinceaux sur toutes les faces. Emplacements pour encrier, sablier et plumier. Riche ornementation de bronze doré dont quatre pieds en forme d'espagnolettes.

Epoque Napoléon III de style Louis XIV.

Haut. 12,5 Larg. 34,4 Prof. 25,5 cm.
(petites usures du temps)

Paris, Boyer et Voitellier
Paire de vases formant candélabres aux bouquets fleuris, vers 1850

en porcelaine et monture en bronze doré. Les vases de forme balustre à fond rouge sang de boeuf sont chacun décorés de cartouches aux bouquets de fleurs dans un entourage rocaille composé de coquilles, damier et enroulements. Un bouquet de neuf lumières les coiffe, leurs bras décorés de feuilles d'acanthe sont reliés par des guirlandes de bouquets de fleurs. Le pied cerclé repose sur une base quadrangulaire aux angles rentrés ornée de rinceaux.

Les vases signés "Boyer rue de la Paix".
Les cartouches peints signés "T.Voitellier".

Haut. 100 Diam. max. 44,5 cm.
(petites rayures)

Associé de Jean-Pierre Feuillet (1777-1840) dès 1834, Boyer, probablement Jean "Alexis" Boyer (1815-1890) s'installe au 18, rue de la Paix puis signe sous son seul patronyme, avant d'être associé à Jacques puis de céder à Blot et Hébert vers 1900. L'enseigne de Feuillet "Aux Armes de Condé" était un haut lieu de l'aristocratie sous la Restauration, réputé comme l'un des meilleurs décorateurs de l'époque. Il se fournissait auprès de la manufacture de Nast en porcelaine blanche qu'il décorait par la suite. Régine de Plinval de Guillebon relève dans "Porcelaine de Paris", éd. Vilo, Paris 1972, p.228 : "Certains décors floraux sont empreints d'une séduisante originalité". La peintre de ces compositions florales se nomme Marie Théophile Voitellier (1821-1898), née Lainé. Elle figure dans les archives de la manufacture de Sèvres comme peintre de fleurs entre 1845 et 1849.

d'après un motif de Pierre-Philippe Thomire (Paris, 1751-1843)
Lustre aux félins

en bronze doré, ciselé, à seize lumières sur deux registres. La petite couronne est décorée de quatre félins bondissants. Deux chevaux ailés entourent la colonne balustre centrale supportant huit bras de lumière en enroulements feuillagés. La partie basse ornée de graines, feuilles d’acanthe et de mascarons supporte huit bras de lumières en enroulement terminés par des bustes de Diane.

Travail de la seconde moitié du XIXe siècle.

Haut. 100 Diam. 70 cm.
(électrifié)

Provenance : château du Nord de la France et, depuis 1980, collection particulière normande.

VENTE AVEC FACULTE DE REUNION

Les félins bondissants de la petite couronne évoquent les attributs de Diane, qui figure en partie basse du lustre. Au même titre que l’arc, les flèches et le croissant de lune, la peau de léopard est régulièrement utilisée par les peintres et sculpteurs comme attribut de la déesse de la chasse. Elle est le signe de sa chasteté. Néanmoins, le léopard est rarement représenté en lustrerie. Thomire est probablement l’inventeur de ce type de félin en ronde-bosse de bronze doré. Au musée du Louvre est conservé le candélabre dit de « l'Indépendance Américaine » signé Thomire et daté de 1785 (OA 5312). La base se compose de trois léopards stylisés, dont la morphologie plus sage est à rapprocher de nos félins bondissants.

d'après un motif de Pierre-Philippe Thomire (Paris, 1751-1843)
Lustre aux félins

en bronze doré, ciselé, à seize lumières sur deux registres. La petite couronne est décorée de quatre félins bondissants. Deux chevaux ailés entourent la colonne balustre centrale supportant huit bras de lumière en enroulements feuillagés. La partie basse ornée de graines, feuilles d’acanthe et mascarons supporte huit bras de lumières en enroulement terminés par des bustes de Diane.

Travail de la seconde moitié du XIXe siècle.

Haut. 100 Diam. 70 cm.
(électrifié)

Provenance : château du Nord de la France et, depuis 1980, collection particulière normande.

VENTE AVEC FACULTE DE REUNION

Les félins bondissants de la petite couronne évoquent les attributs de Diane, qui figure en partie basse du lustre. Au même titre que l’arc, les flèches et le croissant de lune, la peau de léopard est régulièrement utilisée par les peintres et sculpteurs comme attribut de la déesse de la chasse. Elle est le signe de sa chasteté. Néanmoins, le léopard est rarement représenté en lustrerie. Thomire est probablement l’inventeur de ce type de félin en ronde-bosse de bronze doré. Au musée du Louvre est conservé le candélabre dit de « l'Indépendance Américaine » signé Thomire et daté de 1785 (OA 5312). La base se compose de trois léopards stylisés, dont la morphologie plus sage est à rapprocher de nos félins bondissants.

Théodore Deck (Français, 1823-1891)
Cache pot

en faïence émaillée polychrome. La lèvre sur fond céladon à décor de rinceaux et palmettes inscrites dans une frise de triangles. Deux anses en forme de mufle de lion. La panse à fond violet à décor de deux papillons en vol, iris et branches de cerisier en fleurs. Intérieur "bleu de Deck".
Signé au revers du cachet "TH.DECK".

Haut. 21 Diam. d'anse à anse 35,5 cm.
(petits accidents à l'émail)

Théodore Deck (1823-1891) suit une formation à Strasbourg aux côtés des compagnons poêliers faïenciers alsaciens et s'initie à la "faïence de Saint Porchaire", la production normande de la Renaissance française redécouverte au XIXème. Il fonde son atelier à Paris et gagne une première médaille à l'Exposition Universelle de 1855. Il connaît un grand succès à partir de 1862 avec son vase Alhambra qui reflète le mouvement orientaliste qui imprègne les arts décoratifs. Ce vase au décor japonisant incarne l'excellence technique du céramiste.

Pendule murale dite "Oeil-de-boeuf"

en tole laquée et laiton. Le cadran émaillé blanc indique les heures en chiffres romains, les minutes en chemin de fer. Elle est décorée par des pampres de vignes dorés sur fond rouge. Bélière en laiton en partie supérieure.
Avec la clé et son balancier.

Époque Restauration.

Diam. 33 cm Prof. 14 cm
(rayures à l'arrière, petits manques dans la laque)

Raingo Frères
Garniture de cheminée composée d’une pendule et une paire de candélabres

en onyx et bronze doré :

- La pendule borne coiffée d’un carquois et un flambeau dans une couronne de laurier surmontant un cadran émaillé blanc indiquant les heures en chiffres romains, les minutes en chiffres arabes et chemin de fer. Signé « Raingo Fres / Paris », il est entouré de deux cornes d’abondance nouées et surmonte un bas-relief à décor de rinceaux. Six pieds godronnés. La platine numérotée « 172 » avec cachet de la maison Raingo Frères. Suspension Brocot.
- Les candélabres à quatre lumières, la partie centrale coiffée d’une grenade, les binets décorés de feuilles d’acanthe en alternance de fleurettes. Les bras de lumières en rinceaux terminés par des grenades. Ils reposent sur un piédestal cannelé et rudenté entouré de cornes d’abondance. La base à trois bas-reliefs, celui du centre orné d’un carquois et un flambeau, les deux autres de guirlandes de laurier. Six pieds godronnés.

Epoque Napoléon III.

Pendule : Haut. 45 Larg. 35 Prof. 14,5 cm.
Candélabres : Haut. 50,5 cm.
(petits accidents dont un petit fêle en façade, restaurations)

Provenance :
- Château de Maugué, Loir-et-Cher, selon la tradition familiale ;
- Collection du Val de Loire ;
- Par transmission.

Bibliographie : Pierre Kjellberg, « Encyclopédie de la pendule française du Moyen-âge au XXe siècle, Paris, Les Editions de l’Amateur, 1997, p. 476 (pour un modèle très proche reproduit).

La Maison Raingo Frères a été fondée en 1823. Elle réunit les quatre fils de l’horloger Zacharie-Joseph Raingo, lui-même fils de Nicolas-Joseph et Marie-Magdelaine Decrolyet. Forte de ses réalisations, l’entreprise est récompensée d’une médaille de bronze par le jury de l’Exposition des Produits de l’Industrie en 1844. Les Raingo fournissent les plus hautes personnalités de l’époque, dont l’Empereur Napoléon III et son épouse l’Impératrice Eugénie à partir de 1860. La Maison Raingo est décrite comme l’une « des premières maisons de Paris [ ] par le mérite de ses produits ».

Antoine Louis Barye (Français, 1796-1875)
Eléphant du Sénégal, c. 1874

Bronze patiné signé.
Cachet "F Barbedienne Fondeur".
Marque à l'encre au dessous : "70" et "8607".

Haut. 7 Larg. 3 Long. 11 cm.

Bibliographie : Poletti et Richarme,"Barye catalogue raisonné des sculptures", Paris, Gallimard, 2000, n°A119 reproduit p. 251.

Les trois épreuves de l'inventaire après décès de Barye en 1875 réapparaissent dans sa vente en 1876. Cette épreuve posthume est fondue par Barbedienne. Elle connait un succès immédiat qui se poursuit en continuité jusqu'au premier tiers du XXe siècle.

Ecole française du XIXe siècle, d’après l’antique
Le gladiateur blessé

Marbre.

Haut. 17 Long. 30 Prof. 12 cm.
Sur une terrasse en marbre blanc : Haut. 22 Larg. 32 Prof. 14 cm.
(accidents et restaurations)

Provenance : Vente Mes Chapelle, Perrin et Fromantin à Versailles (étiquette).

Œuvre en rapport : "Gladiateur mourant", marbre, Haut. 93 Long. 93 Larg. 89 cm. Rome, musée du Capitole.

Le modèle de ce Gladiateur mourant suscite l’admiration des amateurs français au XIXe siècle. Le marbre antique est cédé aux troupes françaises suite au traité de Tolentino en 1797. Il est exposé dès 1800 au musée central des Arts, puis est renvoyé à Rome en 1816.

Expert : Cabinet Sculpture et collection - 01 83 97 02 06

Travail anglais du XIXe siècle
Cabinet anglo-chinois

en bois laqué à l'imitation de la laque du Japon, ouvrant par neuf tiroirs répartis sur cinq rangs. Décor de paysages lacustres en façade et d'oiseaux dans les branchages sur les côtés. Il repose sur un piétement galbé en bois laqué noir et doré.

Haut. 161 Larg. 73 Prof. 43 cm.
(petits manques)

Alfred Dubucand (Français, 1828-1894)
Chien de chasse flairant

Bronze à patine brune.
Signé sur la terrasse.

Haut. 11 Larg. 6 Long. 12,5 cm.

Table de milieu

en bois de placage de forme rectangulaire. Le plateau à décor d'un frisage en X cerné d'une lingotière en laiton. Un tiroir en ceinture orné d'un filet entouré sur les montants de motifs floraux. Quatre pieds fuselés.

Style Louis XVI.

Haut. 69 Larg. 80 Prof. 50 cm.
(insolation, manque la clé, tiroir verrouillé)

Provenance : collection de la Princesse Radzwill, avenue Foch, Paris.

Petit bureau dos d'âne

en placage de palissandre et filets de bois clair. Il est coiffé d'un gradin à trois tiroirs décorés de marqueterie florale et surmonté d'une galerie en laiton. Il ouvre par un tiroir en ceinture actionnant le mécanisme de la partie haute de l'abattant. La partie inférieure se dépliant pour former un plateau gainé de cuir. L'intérieur comporte trois tiroirs. La ceinture mouvementée est soutenue par quatre pieds cambrés.
Ornementation en bronze et laiton comme chutes et sabots.

Style Louis XV.

Haut. 105 Larg. 75 Prof. 54 cm.
(petits accidents et manques au placage)

Provenance : collection de la Princesse Radzwill, avenue Foch, Paris.

Paire de vases balustres

en pierre verte et bronze, chacun coiffé d'une pomme de pin sur une terrasse de feuilles. Le col évasé est souligné de rubans, la panse est inscrite entre deux sirènes et trophées. Ils reposent sur un piédouche terminé par une base rectangulaire aux angles rentrés.

Style Louis XVI, début du XXe siècle.

Haut. 53 cm.
(accidents, éléments à refixer)

Aimé-Jules Dalou (1838-1902),
La porteuse de lait

Terre cuite d'édition à patine rose. Signée.
Marque et cachet de SEVRES S1923G.

Haut. 11 Larg. 6 cm.

Charles Anfrie (1833-1905)
Le porte drapeau

Bronze patiné.
Signé et orné sur la terrasse d'un écusson "Honneur & Patrie".

Haut. 59,5 cm.
(manque l'épée, vert-de-gris sur la terrasse)

attribué à Henry Dasson (1825-1896)
Trois enfants aux grappes de raisin

Bronze à patines brune et or.

Haut. 40,5 Larg. 33 cm.
(usures)

Miroir à parecloses

en bois stuqué et redoré de forme rectangulaire. Le fronton à décor d'un vase aux piastres et feuilles d'eau dans un entourage de guirlandes végétales et épaulé de deux petits vases fleuris. La glace est soulignée d'une frise de piastres stylisées et de graines, les angles ornés de feuilles d'acanthe.

Style Louis XVI, fin du XIXe siècle.

Haut. 153 Larg. 84 cm.
(petits accidents et manques)

Benoît Rougelet (1834-1894)
Cupidon

Terre cuite.
Signée « Rougelet » sur la terrasse et dédicacée à Philippe Gille.

Haut. 32 cm.
(petits accidents)

Expert : Cabinet Sculpture et collection - 01 83 97 02 06

Attribué à Giuseppe Ferrari (Américain né en Italie, 1844-1898)
Le Picador

Bronze à patine brune et rouge.
Signé sur la terrasse.

Haut. 40 Long. 57 Prof. 22 cm.

Homonyme du sculpteur de Ferrare spécialiste de monuments funéraires (1773-1864), Giuseppe Ferrari, né à Plaisance, émigre en 1872 aux Etats-Unis, où il excelle comme sculpteur sur bois, remportant une médaille à l'exposition de Philadelphie en 1876 pour un grand cabinet (Philadelphia Museum of Art, 1973-94-2). Ce Picador, parfois attribué à son homonyme, peintre de compositions religieuses (1840-43-1905), est probablement un travail alimentaire de jeunesse avant son départ pour New York.

Aimé-Charles Irvoy (Vendôme 1824-Grenoble 1898)
Buste de jeune garçon, 1873

Bas-relief médaillon en terre cuite représentant le buste d'un jeune garçon de profil vers la droite.
Signé « Irvoy 1873 » et cachet en creux au dos.

Diam. 50,5 cm.
(restauration)

Ce médaillon fut réalisé la même année que certains des seize médaillons qui ornent actuellement une façade du Muséum d'histoire naturelle de Grenoble, représentant des savants illustres, depuis Aristote jusqu'à Coenraad Jacob Temminck, en passant par Dominique Villars ou Alexander von Humboldt. D'autres oeuvres de l'artiste sont conservées au musée de Grenoble (bustes de diverses personnalités) et dans plusieurs lieux de la ville, ainsi qu'à Lyon ou Dijon.
L'artiste vendômois est également bien connu dans sa ville natale, grâce notamment à la réalisation de la statue de Ronsard qu'il offre généreusement pour les fêtes de Vendôme en 1872 et qui trône dans la cour de la bibliothèque, ou bien encore à celle du buste du maréchal de Rochambeau en plâtre patiné conservé au musée.

Fils d'un menuisier de Vendôme, Aimé-Charles Irvoy imagine dès l'âge de 12 ans tailler des figures au lieu de passer le rabot sur les planches pour faire des escabeaux ou des échelles. Il préfère apprendre à pétrir la terre et modeler des têtes. Elève de l'école de dessin linéaire créée par Gervais Launay et destinée aux enfants d'ouvriers de Vendôme, le jeune apprenti menuisier y fait preuve de dispositions pour le dessin et la sculpture. A 16 ans seulement, il réalise un buste de sa petite nièce et une tête de mort d'après un modèle qu'on lui a procuré. Enseignant artiste, Gervais Launay flaire immédiatement le talent hors du commun d'Irvoy. Il décide de faire présenter les deux oeuvres à l'exposition de Tours en juin 1841. Le jeune homme y est récompensé, recevant la médaille de bronze. A l'automne de la même année, il conçoit le buste de son père. Une année riche en rebondissements, puisque fort de ses succès, Dulong, un ancien élève du collège de Vendôme et professeur de dessin à l'Ecole polytechnique des Ponts et Chaussées, ébloui par le talent artistique d'Irvoy, le prend sous sa protection pendant son séjour à Paris et le loge gratuitement afin d'intégrer l'école royale des beaux-arts. Admis, il devient l'élève de Jules Ramey, Auguste Dumont et du sculpteur grenoblois Victor Sappey. Son talent se révèle très rapidement : il obtient par deux fois le second prix de Rome dans la catégorie sculpture en 1849 et en 1854. Un exploit remarquable !

Irvoy se spécialise dans la sculpture de bustes et de portraits en médaillon. Il oeuvre pour les monuments funéraires et religieux et devient le sculpteur favori des actrices à la mode du théâtre-italien parisien. En 1856, le poste de directeur de l'école de sculpture architecturale de Grenoble étant vacant, il obtient cette place et la conservera jusqu'en 1897. L'ancienne école (1853) et le logement de son directeur, rue Hébert, abritent aujourd'hui le musée de la Résistance et de la Déportation à Grenoble. Irvoy est enterré au cimetière Saint-Roch de la ville.

Alfred Bordas (1848 - 1923)
Le Christ soutenu par un ange

Groupe sculpté en pierre.
Signé "Bordas Sculp" et le reste effacé.

Haut. 55 Llong. 99 Prof. 40 cm
(accidents, tête et mains de l'ange ainsi qu'une main à refixer)

En 1872 Alfred Bordas crée l'atelier Saint-Savin dans l'ancienne église désaffectée du même nom.
L'atelier réalise de nombreuses commandes. Bordas ouvre des succursales à Montauban et Paris
dans lesquels il exécute des meubles liturgiques dans les styles néo-romans ou néo-gothiques
ainsi que des monuments funéraires dans des matériaux variés. Ces ateliers restent actifs jusque
dans les années 1920.

Georges Colin (1876-1917)
Couple

Bronze à patine brune.
Signé sur la terrasse. Cachet "Syndicat des fabricants de bronze 1818 / Unis France" et numéroté "1998804".

Haut. 62 cm.

Paire de candélabres aux oies

en bronze patiné. L'animal tient dans son bec trois bras de lumières en forme de roseau. Il repose sur une terrasse à pans coupés.

Fin du XIXe - début du XXe siècle.

Haut. 47,5 cm.
(percés pour l'électricité)

Julien Caussé (1869-1938)
Le moissonneur

Bronze à patine brune.
Signé.

Haut. 60 cm.

Elève d'Alexandre Falguière, Julien Caussé est issu d'une famille de sculpteurs. Fils d'Auguste-Marie Caussé (1834-1907) et frère du sculpteur Auguste Caussé (1870-1924), Julien commence à exposer au Salon des Artistes Français en 1888. Son oeuvre est plurielle. Il traite autant les nus féminins que les travailleurs de la IIIe République, à l'instar de ce "Moissonneur".

Cheval de manège, vers 1900

en bois et plâtre polychromé. Les rênes en cuir, les yeux en verre, la queue en crin.

Il repose sur une tige métallique et un socle en bois réunissant les sabots postérieurs.

Haut. 148 Larg. 138 Prof. 44 cm.
(accidents et restaurations, manques dont les étriers)

Jean Mison (-1990)
Selle camarguaise

en cuir de couleur fauve, à important pommeau et troussequin, large cale-cuisse, le siège souligné d'une frise décorative. Cartouche en cuivre avec inscription"Jean Mison sellier M.O.F. MAS-THIBERT B.R."
Avec son trépied en chêne.

Long. 54 cm.
(belle patine d'usage)

Joint : Lettre autographe de livraison, signée et datée "1964".

Débutant son apprentissage à l'âge de 14 ans, Jean Mison devient maître sellier et reçoit le titre de meilleur ouvrier de France en 1961. Son morceau de réception est évidemment une selle gardiane. Il reçoit l’Ordre du Mérite pour services rendus à l’artisanat en 1963 et se voit médaillé des Arts, Sciences et Lettres en 1965, avant de recevoir le diplôme d’encouragement et dévouement en 1973. Ainsi sa réputation, à l'instar d'autres de ses confrères, s'étend au delà des frontières camarguaises.

Belle tête de jeu de carnaval

en papier mâché polychrome.

Travail du XXe siècle.

Haut. 79 cm.
(petits accidents)

Chine - début du XXe siècle
Armoire

rectangulaire vraisemblablement en Hongmu. Elle ouvre en façade par deux portes découvrant deux étagères et deux tiroirs. Le fond formant coffre. Les montants arrondis. Quatre pieds de section ronde.

Haut. 197 Larg. 108 Prof. 52 cm.
(fentes, coffre verrouillé)

Tapis au point noué dit de la Savonnerie, possiblement manufacture des Gobelins (?), premier tiers du XIXe siècle, dans le goût de Saint-Ange

à fond gris d’une lyre avec deux cygnes dans un cadre figuré, bordure à fond vert amande de palmes dans des compartiments rouges (fragmentaire, importantes usures, déchirures, retissage)

Long 242 Larg. 283 cm.
(importante usure)

Bibliographie : Chantal Gastinel-Coural, "Les Tapis du Pouvoir", p.384 (un tapis de Saint-Ange avec le motif de la lyre et des cygnes, pour le salon des concerts aux Tuileries).

Aubusson, style Napoléon III, XXe siècle
Tapis en laine sur fondation de coton

à champs rose saumoné et décor d'un bouquet de fleurs jetées dans un large médaillon central composé d'enroulements. Il est encadré de réserves de coquilles fleuries polychromes.

Long. 264 Larg. 219 cm.
(infimes taches, doublé)

Expert : Aymeric de Villelume - 06 07 72 03 98

Mahal (?)
Tapis

en laine à fond bleu, dense décor de rinceaux de tiges feuillagées, fleurs et palmes, bordure rouge de fleurs stylisées entre des galons.

Long. 500 Larg. 366 cm.
(usures aux poils du velours, accrocs sur les côtés)

Expert : Aymeric de Villelume - 06 07 72 03 98

Caucase
Tapis Tchi Tchi

à fond bleu, décor de sept rangées de dix-huit fleurs ou motifs cruciformes, avec des S, bordure noire de motifs cruciformes et cyprès entre des galons rouge tomate ornés de bâtonnets et fleurs, bordé d’un galon bleu avec œillets.

Long. 178 Larg. 118 cm.

Expert : Aymeric de Villelume - 06 07 72 03 98

Pakistan, dans le goût des Boukhara
Tapis

en laine à fond bleu, décor de guls, bordure de fleurs stylisées entre des galons.

Long. 173 Larg. 131 cm.

Turkménistan, Hachtlou
Tapis

en laine à fond rouge brique orné de crochets, décor cruciforme, bordure géométrique.

Long. 143 Larg. 125 cm.

Baktyar
Tapis galerie

en laine à décor compartimenté dit jardin de fleurs, palmes et arbres.

Provenance: Galerie BIRJAND

Long. 381 Larg. 81 cm.

probablement Empire Ottoman, ïles Grecques (?)
Tapis

en laine et soie, fleurs stylisées dans des carrés concentriques formant carrés et losanges inscrits les uns dans les autres.

Larg 94 Long. 94 cm.

Caucase
Tapis

en laine à fond bleu, décor de trois médaillons avec abrache, bordure crème de fleurs entre des galons.

Haut. 121 Long. 228 cm.
(usures, déchirure à une extrémité)

Nord Ouest de la Perse
Tapis

à fond crème, dense décor de palmes, bordure noire de fleurs entre des galons bleus, liseré gris souris, porte une date tissée.

Haut. 147 Long. 264 cm.
(usures aux poils du velours)

Caucase
Tapis

à décor de trois médaillons rhomboïdaux sur contre fond noir chargé de palmes, bordure rouge de fleurs stylisées entre des galons.

Haut. 148 Long. 201 cm.
(usures aux extrémités)

Kirman
Tapis

à fond crème, médaillon floral dans des guirlandes de fleurs, bordé d’écailles fleuries.

Haut. 117 Long. 196 cm.
(probablement fragmentaire)

Caucase
Tapis

à fond bleu, décor de palmes polychromes, bordure géométrique rouge entre des galons turquoise.

Haut. 124 Long. 262 cm.
(déchirure au milieu)

Caucase
Tapis

à fond bleu, décor de palmes mille fleurs, bordure bayadère.

Haut. 140 Long. 275 cm.
(importantes usures, déchirure à une extrémité)

Nord Ouest de la Perse
Tapis

à fond bleu, décor d’un médaillon rose dans des branchages fleuris, entre des arcatures rouges.

Haut. 129 Long. 207 cm.
(usures, manques aux extrémités)

Joint : Tapis Kechan ou Tabriz (?), fond noir, décor de compartiments fleuris, bordure bleue de rinceaux de fleurs. Haut. 127 Long. 192 cm (importantes usures, accrocs).