MONNAIES, OR & ARGENTERIE

PORTUGAL - Sébastien Ier (1557-1578)
SEBASTIANVS : I :REX :PORTVG. Ecu du Portugal* couronné. R/. (fleuron) IN : HOC : SIGN : VINCES. Par ce signe tu vaincras. Croix de Jérusalem.
Fr 41 ; Gomez 57-04
Cruzado d’or de 500 Reis (non daté) Lisbonne.

Poids 3,70 g.
T.B.

*Traditionnel blason monarchique portugais d’argent aux cinq écussons d’azur chargés chacun de cinq besants d’argent, à la bordure de gueules chargée de sept châteaux d’or. Les cinq écussons d’azur symboliseraient les cinq rois musulmans que le roi Afonso Henriques défit lors de la bataille d’Ourique en 1139, les cinq besants sur chaque écusson représentent les stigmates du Christ et les châteaux symboliseraient les sept châteaux du royaume maure d’Algarve, dernière partie du Portugal continental à avoir été conquise en 1249. La bataille d’Ourique (sud du Portugal) a eu lieu le 25 juillet 1139 au cours de laquelle les forces portugaises ont vaincu celles dirigée par le gouverneur almoravide de Cordoue.

Sébastien est le fils de Jean III (1521-1557) et le petit-fils de Charles Quint par sa mère, Jeanne. Il est né le 20 janvier 1554. A la mort de son père, il fut sous la régence de Catherine et du Cardinal Henri. Le gouvernement personnel de Sébastien débuta le 20 janvier 1568. Il décida de porter la guerre en Afrique du Nord, ou il trouva la mort le 4 août 1578, ne laissant pas d'héritier direct. C'est son oncle, Henri qui lui succéda.

Expert : Madame Françoise Berthelot-Vinchon : 01 42 97 50 00 - 06 52 04 24 14

COLOMBIE CHARLES III d’Espagne 1759 1788
CAROL . III . D . G . HISP . ET IND . R. Son buste cuirassé et drapé à droite. Dessous, 1788.
R/. IN . UTROQ . FELIX . AUSPICE . DEO. Armoiries couronnées entourées du collier de la Toison d’or. De part et d’autre : 8 - S. Dessous, NI . P . - . SF.

Pièce de 8 escudos d’or frappé à Popayán en 1788. (26,90 g)

Léger coup sur la tranche à 3h au revers. Très beau/T.B.

Le roi Charles III d’Espagne est né le 20 janvier 1716 à Madrid et décédé le 14 décembre 1788 dans la même ville. Il fut roi d'Espagne et des Indes de 1759 à 1788, à la mort de son demi-frère Ferdinand VI. Il est le fils de Philippe V et de sa seconde épouse, la princesse Elisabeth Farnèse. Il fut d'abord duc de Parme et Plaisance sous le nom de Charles Ier en 1731, roi de Naples en 1734 puis de Sicile en 1735 sous les noms de Charles VII (Naples) et Charles V (Sicile), par conquête du royaume de Naples et du royaume de Sicile. Il fut sacré et couronné roi de Sicile et de Jérusalem à Palerme le 3 juillet 1735.
En devenant roi d'Espagne, il cède les royaumes de Naples et de Sicile en 1759 à son troisième fils, Ferdinand. A sa mort, il laissa le souvenir d'un roi philosophe et philanthrope.
Popayán est une ville au sud de la Colombie. Elle est surnommée « la ville blanche de Colombie ». Les meilleurs architectes et artisans de l'époque coloniale sont intervenus à Popayán, qui est, avec Carthagène des Indes, l'une des villes les plus importantes de Colombie pour son architecture. Depuis la période espagnole, de nombreuses communautés religieuses telles que les jésuites, les dominicains, les franciscains, les carmélites et les Augustins ont fait bâtir à Popayán leurs églises ou temples devenus des édifices historiques. Popayán, édifiée à la croisée des routes commerciales reliant Quito (Equateur) et les grands ports de la côte des Caraïbes, voit sa position géographique privilégiée favoriser son développement et son prestige.

Expert : Madame Françoise Berthelot-Vinchon : 01 42 97 50 00 - 06 52 04 24 14

FRANCE. 1 PIECE de 10 FRANCS OR, Coq, 1906.

FRANCE. 1 PIECE de 20 FRANCS OR, Génie, 1876, Paris.

FRANCE. 1 PIECE de 20 FRANCS OR Napoléon III tête nue, 1857, Paris.

FRANCE 1 PIECE DE 20 FRANCS OR, Napoléon III tête nue, 1855.

FRANCE. 1 PIECE de 100 FRANCS OR, Napoléon III tête laurée, 1869, Strasbourg.

FRANCE. 2 PIECES de 20 FRANCS OR, 1909 et 1912.

FRANCE. 3 PIECES de 20 FRANCS OR :
- 2 x Génie, 1878 et 1897, Paris ;
- 1 x Coq, 1907.

FRANCE, 9 MONNAIES OR :
- 8 x 10 FRANCS : 1 x Cérès 1851, 2 x Napoléon III tête nue 1860, 3 x Napoléon III tête laurée 1863, 1866 et 1867 et 2 x Coq 1906 et 1907.
- 1 x 5 FRANCS Napoléon III tête laurée de 1863 (percée).

FRANCE et BELGIQUE, 33 PIECES de 20 FRANCS OR :
- Belgique. 2 x 20 francs Léopold II, 1869 (1) et 1875 (1).
- France. 3 x 20 francs Cérès, 1851.
- France. 9 x 20 francs or Napoléon III tête nue, 1853 (1), 1854 (1), 1855 (1), 1856 (2), 1857 (3), 1860 (1).
- France. 6 x 20 francs Napoléon III tête laurée, 1861 (1), 1862 (2), 1863 (1), 1865 (1), 1869 (1).
- France. 6 x 20 francs Génie, 1875 (1), 1890 (1), 1895 (1), 1896 (1), 1897 (2).
- France. 7 x 20 francs Marianne 1901 (1), 1905 (1), 1906 (1), 1907 (1), 1908 (1), 1910 (1), 1911 (1).

FRANCE et BELGIQUE. 48 PIECES de 20 FRANCS OR :
- 1 x 20 francs belge Léopold II, 1867.
- 4 x 20 francs Cérès, 1850 et 3x1851 (3).
- 11 x 20 francs Napoléon III tête nue, 1852 (1), 1854 (4), 1855 (1), 1856 (1), 1857 (2) et 1858 (2).
- 7 x 20 francs Napoléon III tête laurée, 1862 (1), 1866 (2), 1867 (1) et 1868 (3).
- 8 x 20 francs Génie, 1875 (1), 1878 (2), 1887 (1), 1890 (1), 1895 (1), 1896 (1) et 1897 (1).
- 17 x 20 francs Coq, 1901 (2), 1905 (1), 1906 (3), 1907 (4), 1908 (2), 1909 (2), 1912 (2) et 1913 (1).

ANGLETERRE. 1 SOUVERAIN OR, Victoria, 1892.

ROYAUME-UNI et SUISSE. 7 MONNAIES OR :
- Royaume-Uni. 3 x 1 souverain or. 2 x Georges V 1913 et 1925 et 1 x Edouard VII, 1904 ;
- Suisse. 4 x 20 francs or. Confederatio Helvetica 1888 et 1892, Helvetia 1935 et 1947.

ETATS-UNIS. 4 MONNAIES OR :
- 3 x 20 dollars or, Liberty 1897, 1908, 1924.
- 1 x 5 dollars or, Indien, 1909.

ETATS-UNIS. 2 PIECES de 20 DOLLARS OR "LIBERTY", 1897 et 1900.

MEXIQUE. 2 PIECES de 2,5 PESOS OR, Miguel Hidalgo, 1945.

PAYS-BAS, GRANDE-BRETAGNE, FRANCE, ET SUISSE. 33 MONNAIES OR :
- Pays-Bas. 26 x 10 florins ou 10 gulden, Wilhelmina, 1913.
- Grande-Bretagne. 1 x 1 souverain "Victoria", 1892.
- France. 5 x 20 francs : Napoléon tête nue 1854 (1), Napoléon tête laurée 1865 (1) et 3 x Marianne 1907 (1), 1908 (1), et 1913 (1).
- Suisse. 1 x 20 francs "Vreneli", Berne, 1980.

SUISSE. 13 PIECES de 20 FRANCS OR, 1914 (1), 1927 (6), 1930 (3), 1935 (3).

AUTRICHE, BELGIQUE et ITALIE. 4 MONNAIES OR :
- Autriche. 1 x 8 florins - 20 francs, Joseph Ier, 1877 ;
- Belgique. 2 x 20 francs, Léopold II, 1867 (1) et 1877 (1) ;
- Italie. 1 x 20 lires, Umberto Ier, 1879.
(salissures)

GRANDE-BRETAGNE. 12 SOUVERAINS OR : Victoria 1890 (1), 1893 (1), 1895 (1), 1901 (1) ; Georges V, 1912 (2) 1913 (1) ; Edouard VI 1902 (1), 1903 (1), 1905 (1), 1909 (1) et 1910 (1).

ETATS-UNIS. 3 PIECES de 20 DOLLARS OR 1904 (1) et 1924 (2).

FRANCE. 31 MONNAIES OR :
- 1 x 20 francs, Cérès, 1850, Paris ;
- 1 x 20 francs, Louis-Napoléon Bonaparte, 1852, Paris ;
- 6 x 20 francs, Napoléon III tête nue, 1854 (3), 1856 (1), 1857 (1), 1858 (1) ;
- 5 x 20 francs, Napoléon III tête laurée, 1862 (1), 1864 (1), 1865 (1), 1866 (1), 1867 (1) ;
- 5 x 20 francs, Génie de la République, 1878 (3), 1897 (2) ;
- 12 x 20 francs, Coq, 1902 (1), 1905 (2), 1906 (1), 1907 (1), 1908 (3), 1909 (1), 1911 (2), 1912 (1) ;
- 1 x 10 francs, Napoléon III, 1864, Strasbourg.

ETATS-UNIS. 2 PIECES de 5 DOLLARS OR, 1880 (salissures).

FRANCE. 100 MONNAIES ARGENT :
- 87 x 5 francs Semeuse 1960 (29), 1961 (6), 1962 (16), 1963 (22), 1964 (8), 1965 (4) et, 1966 (2).
- 11 x 10 francs Hercule 1965 (5), 1966 (1), 1967 (2), et 1970 (3).
- 2 x 100 francs La Fayette, 1987 (1) et Fraternité, 1988 (1).

Joint : France. 1 pièce de 10 francs "Hercule", 1966, montée en pendentif dans une monture en argent.

Poids total : 1353,5 g.

FRANCE. 16 PIECES de 50 FRANCS "Hercule", 1974 (4), 1976 (7), 1977 (4) et 1978 (1).

FRANCE. 9 MONNAIES ARGENT :
- 1 x 10 francs "Hercule", 1965.
- 1 x 50 francs "Hercule", 1974.
- 1 x 50 francs "Hercule", 1974.
- 4 x 50 francs "Hercule", 1977.
- 1 x 50 francs "Hercule", 1978.
- 2 x 50 francs "Hercule", 1979.

ALLEMAGNE, BAHAMAS, FRANCE, SUISSE, VATICAN
42 pièces diverses.

Travail dans le goût du XVIIIe siècle
Timbale sur piédouche à anse avec un couvercle

en argent. Monogrammé "EF".
Poinçon indéterminé mais à rapprocher de celui de la jurande de Lille.

Bibliographie : Louis Carré, " Les poinçons de l'orfèvrerie française", ed. Louis Carré, Paris, 1928.

Jean-Baptiste Garnier (actif à Paris entre 1839 et 1848)
Calice et sa patène

en vermeil. Le calice à lèvre évasée, à décor sur la fausse coupe de trois médaillons figurant le Christ, la Vierge Marie et saint Jean dans un entourage de rinceaux et pampres de vigne. Le fût balustre est orné de roseaux, épis de blé et pampres en alternance de rosettes. Le pied circulaire décoré de la Fuite en Egypte, la Déploration et l'Ascension, se termine par une doucine soulignée de têtes de putti, cartouches et motifs végétaux. La patène gravée au revers d'une couronne d'épines entourant le monogramme du Christ "IHS".

Poinçon Minerve 1er titre.
Poinçon d'orfèvre "Garnier", dans un losange entouré de deux burettes et quatre grains, insculpté le 23 juillet 1839.

Calice : Haut. 31,5 Diam. 16cm.
Patène : Diam. 16,5 cm.
Poids total 787 g.
(usure à la dorure)

Petite boîte

en argent de forme rectangulaire, à décor d'un panier fleuri dans un entourage de frises de piastre. Intérieur vermeillé.

Poinçon Minerve 1er titre.

Haut. 1,5 Long. 5 Prof. 3,8 cm.
Poids : 48,2 g.

Antoine-Léonard Dupasquier (Français, 1748-1828) pour l’atelier Odiot
Huilier

Plume sur papier.
Signé « DuPasquier in an X ». Numéroté « C.193 [?] » en bas à droite.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 193 ».

Haut. 45,7 Larg. 35,5 cm.
(rousseurs)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Pierre-Paul Prud’hon (Français, 1758-1823)
"L'Hospitalité" et "Reconnaissance"

Mine de plomb, encre et rehaut de blanc sur papier. Titrés. Inscription "Prudhon", au crayon, au dos de la feuille de montage.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot, sans numéro.
Projet pour deux médailles qui auraient été réalisées en or et repris pour un vase à destination de Sir David Dundas (1735-1820)

Haut. 20 et 21 Larg. 14,5 et 15,5 cm.
Montés sur une feuille Haut. 29 Larg. 40 cm.

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Ces dessins ont été utilisés notamment pour un vase de présentation, daté vers 1819 et destiné à Sir David Dundas. Le vase aurait été offert par des membres de la noblesse française, dont les Princesses de Noailles de Poix, d’Alsace-Chimay-d’Henin, de Talleyrand-Périgord-Chalais, probablement en reconnaissance de la protection de leurs vies et de leurs biens durant les guerres napoléoniennes. (voir Anthony Philips, Jeanne Sloane, « English and French Silver-Gilt from the collection of Audrey Love », Christie’s, 1997, p.128). Le dessin préparatoire de ce vase est réalisé par Henri Auguste, d’après les compositions de Prud’hon d’une part, et de Cavelier d’autre part.

Atelier Odiot
« Coupe de course de Mgr le Dauphin », c.1827

Mine de plomb sur papier en grandeur d'exécution.
Titré à la plume sur un cartouche de papier collé au milieu. Numéroté « C344 » en bas à droite.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 344 ».

Haut. 55 Larg. 38,2 cm.

Monté dans un passe-partout bleu (Haut. 80 Larg. 60 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Ce projet de trophée est un travail préparatoire, destiné à répondre à une commande du Dauphin, Louis-Antoine de France, duc d'Angoulême - fils aîné de Charles X et de Marie Thérèse de Savoie. Il n'est pas certain que cette composition ait été retenue, comme en témoigne un autre trophée de course référencé sous le n°430 dans les archives de l'orfèvre. Les têtes de chevaux ne sont plus disposées sur les anses mais habillent le piétement de la coupe. Quoi qu'il en soit, Odiot présente à l'Exposition des Produits de l'Industrie en 1827 l'oeuvre finale qui est décrite comme "une coupe commandée par Monseigneur le Dauphin [qui] est destinée aux prix des prochaines courses de chevaux".

Ce dessin est référencé dans les archives Odiot sous le numéro 344 : « Croquis, mine de plomb, en grandeur d’exécution. Coupe pour prise de course de chevaux. Socle carré mouluré. Sur la face, médaillon ovale entouré de guirl., lauriers et rosaces, représentant deux chevaux de course montés, au galop. Pied haut gorge ornée de feuilles d’eau. Corps à ressaut culot godronné anses têtes de chevaux antiques ressaut de culots acanthe et adornés de rinceaux palmettes ».

Atelier Odiot
Grand vase

Plume, lavis et sanguine sur papier.
Numéroté « C436ter » en bas à droite.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 436ter ».

Haut. 54 Larg. 42,3 cm.
(taches, déchirure en partie supérieure restaurée)

Collé sur un papier fort. (Haut. 65 Larg. 50 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Ce dessin est référencé dans les archives Odiot sous le numéro « 436ter » : « Dessin au lavis. Grand vase. Socle moulure doucine unie. Pied gorge cannelé torse, en haut tore de lauriers, corps à ressaut, culot godrons longs ; panse ornée de guirlandes et chêne avec deux têtes de faune, au ressaut, moulure [ ?] de lauriers ; en haut grosse moulure godrons cernés et raies de cœur ».

Atelier Odiot
Candélabre au putto, élément de surtout

Mine de plomb et encre sur papier en grandeur d'exécution.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot sans numéro.

Haut. 80 Larg. 57 cm.
(petites déchirures)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Atelier Odiot
Projet de cuillers et confiturier

Mine de plomb et plume sur papier.
Annoté « Plan et épaisseur de la tige de feuille » et « Plan du pied-douche et du socle / Les 3 [ ?] manquent la place du dos du cuilleron ». Numéroté « C.86 » en bas à droite.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 86 ».

Haut. 49,5 Larg. 39,7 cm.
(taches, humidité, pliure au centre)

Collé sur papier fort (Haut. 69,5 Larg. 55 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Jean-Baptiste Gustave Odiot (Français, 1823-1912)
Guillemin Diomède et François Gilbert (Français, 1816-1891)
Projet de surtout, grandeur d'exécution, vraisemblablement pour le comte Louis de Chevigné

Crayon et pierre noire sur quatre feuilles collées sur toile.
Cachet en noir de la Maison Odiot à Paris.

Haut. 144 Long. 745 cm environ.
(déchirures, petits manques)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Texte de présentation à découvrir sur le site www.rouillac.com

Atelier Odiot
Lustre aux femmes ailées
Lustre aux sphinges

Deux dessins à la mine de plomb et aquarelle.
Le premier annoté « Diamètre 5 Pieds » et numéroté « N°1 ». Le second annoté « Diamètre 4 pieds ».

Haut. 37,9 Larg. 21,7 cm.
Haut. 38 Larg. 20 cm.
(déchirures, le premier contrecollé sur papier fort)

Présentés dans un même encadrement (Haut. 45 Larg. 55 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Attribué à Adrien-Louis-Marie Cavelier (Français, 1785-1867) pour l'atelier Odiot
Miroir à l’Eros debout

Plume sur papier.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 488 bis » (?).

Haut. 87,5 Larg. 54,5 cm.
(papier renforcé sur toile, pliure au centre, petites rousseurs)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Plusieurs dessins de ce miroir sont aujourd'hui recensés, dont un au lavis très abouti et conservé dans les collections du Musée des Arts décoratifs (Inv.2009.174.9). La comparaison des deux feuilles soulève toutefois des différences dans le traitement du fronton. Les deux zéphirs sont effectivement absents de notre dessin. Le miroir en vermeil réalisé entre 1809 et 1819 et aujourd'hui conservé dans la collection Bruno Ledoux (Paris, Vente Sotheby's, 13 mai 2014, n°121) semble être particulièrement inspiré par notre composition. Comme le fait remarquer Audrey Gay-Mazuel, ce modèle n'était pas destiné à la chambre de Marie-Louise (Odiot, un atelier d'orfèvrerie, p. 106). Or "cette psyché de table [est] inspirée des objets de toilette, également en vermeil, offerts par la Ville de Paris à l'impératrice. [Mais] la thématique féminine accompagnant la figure de Diane laisse penser qu'il a pu appartenir à un membre de la famille impériale". ("Napoléon intime. Les trésors de la collection Bruno Ledoux", Paris, Seuil, 2018, p. 300).

Ce dessin serait référencé dans les archives Odiot sous le numéro « 488bis » avec la désignation suivante : « Dessin au trait, en grandeur. Imparfait. Grande glace, sur griffes lions ; bandeau couronne cernant un aigle [ ?] culots et palmettes, montants lyres et même motif que le montant du bas. Fronton rinceau et médaillon, amour debout ».

Atelier Odiot
Fronton de miroir à la Vénus dit de la "Princesse Gagarine", c.1815

Mine de plomb sur papier.
Numéroté « C.489 » en bas à droite.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 489 ».

Haut. 57,5 Larg. 76 cm.
(papier renforcé sur toile, deux déchirures restaurées, rousseurs et petites taches)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Oeuvres en rapport : Audrey Gay-Mazuel, "Odiot, un atelier sous le Premier Empire et la Restauration", Paris, Musée des Arts décoratifs, 2017, pour un dessin de miroir à la Vénus reproduit p.169.

La composition du fronton de ce miroir est une déclinaison de celui du miroir "à la Vénus" que Jean-Baptiste-Claude Odiot réalise jusqu'à la fin de sa carrière. Parmi les grandes livraisons de ce modèle, l'historiographie rapporte la légende d'une commande qui aurait été passée par le Tsar Alexandre Ier pour sa maîtresse, la princesse Gagarine, entre 1815 et 1819, quand bien même les sources textuelles ne peuvent l'attester. L'un des exemplaires de ce modèle est aujourd'hui conservé à la Havane, au musée Napoléon. Néanmoins, en 1827, Charles-Nicolas Odiot reprend à son tour ce modèle en présentant à l'Exposition des Produits de l'Industrie "une toilette composée d'un miroir en vermeil dont le couronnement représente la toilette de Vénus".

Atelier Odiot
Grande Psyché

Crayon sur papier.
Annoté à l’encre « [ ?] le couronnement [ ?] enfant » et daté. Annoté au crayon « Milieu » et « lyre antique ». Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 477 ». Titré au revers « miroir ».

Haut. 90,5 Larg. 53 cm.
(rousseurs, pliure)

Collé sur un papier fort (Haut. 70 Larg. 55 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Ce dessin est référencé dans les archives Odiot sous le numéro 477 : « Croquis au crayon. Grande Psyché - Griffes, rosaces, cadre rosaces culots et crossettes. Fronton couronnes et rinceaux, médaille supacusaine [ ?] - Papillon au fronton donnant un mascaron de face ».

Atelier Odiot
Grand miroir de table

Mine de plomb sur papier en grandeur d'exécution.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot sans numéro.

Haut. 92 Larg. 111 cm.
(petites déchirures et manques)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Atelier Odiot
Grand miroir au fronton à l’Amour dans un entourage de rinceaux

Mine de plomb.
Signé à l’encre « Odiot orfèvre à Paris » en bas à gauche. Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre « 481 » sur passe-partout de papier bleu.

Haut. 49,4 Larg. 39,3 cm.

Collé sur papier fort (Haut. 70,5 Larg. 54,8 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Atelier Odiot
Fronton de grande glace
Grande glace
Grande glace

Trois dessins au crayon sur papier.
Le premier annoté « Couronnement de miroir » et daté 1810.
Numérotés respectivement « C.487 », « C.479 » et « C.480 ». Chacun portant le cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre correspondant.

Haut. 22 Larg. 67,5 cm.
Haut. 22,5 Larg. 16,5 cm.
Haut. 22,5 Larg. 16,7 cm.
(taches et petites rousseurs)

Montés sur un passe-partout bleu (Haut. 60 Larg. 80 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Ces dessins sont référencés dans les archives Odiot. Sous le numéro « 487 » est désigné un « Dessin au trait. Fronton de grande glace Amour debout entre des rinceaux décroissants, extrémités lions ailés. Annoté couronnement de miroir 1810 ». Le numéro « 479 » présente un « Petit dessin au trait. Grande glace - socle sur trois griffes, bandeau appliques, mascarons et couronnes très espacées : au dessus, une lyre au centre flanqué de deux sphinx accroupis. Latéralement, deux pylones carrés sommés de deux femmes ailées se regardant et tendant des couronnes. Miroir ovale, branches lauriers et rosaces ». Enfin le numéro « 480 » décrit un « Petit croquis au crayon. Grande glace socle bas sur trois griffes, bandeau mascaron, double palmettes et couronnes. Deux pylones, décorés d’imbrications et sommés de deux vases à anses. Cadre ovale, branches lauriers et rosacés ».

Atelier Odiot
Grand miroir à fronton

Crayon et plume sur papier.
Cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot.

Haut. 102,5 Larg. 78,5 cm.
(plié, petites déchirures, taches et rousseurs)

Collé sur un papier fort.

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Atelier Odiot
Grande glace
Projet de miroir

Deux dessins à la mine de plomb sur papier.
Numérotés respectivement « C.475 » et « C.487 ». Chacun portant le cachet en rouge estampé de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot avec le numéro à l’encre correspondant. Le projet de miroir annoté et numéroté 3.

Haut. 33,8 Larg. 33,3 cm.
Haut. 28,9 Larg. 23,6 cm.

Jointe : photographie du dessin d’une « table coiffeuse » de l’Impératrice Marie-Louise, avec son miroir et son tabouret par Cavelier d’après Prud’hon, commandée par la Ville de Paris en 1810 (Haut. 28,5 Larg. 22 cm.).

L’ensemble monté dans un passe-partout bleu (Haut. 79,8 Larg. 60 cm).

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Le dessin de Grande glace est référencé dans les archives Odiot sous le numéro « 475 » : « Dessin au trait petit. Grande glace - socle culots, palmettes et rinceaux, rosaces et mascarons dans une couronne. Deux pylones faisceau de baguettes guirl [sic.] fleurs flanqués d’enfants se mirant et jouant de la flûte. Ils supportent un miroir oblong posé en largeur. Cadre couronne de myosotis avec fronton rinceaux et rosaces soutenant deux Zephirs acclamant Eros vainqueur ».

Atelier Odiot
La naissance de Bacchus
Les Muses

Deux dessins à la mine de plomb. Le premier sur calque, le second sur papier.
Cachets en rouge estampés de la collection Jean-Baptiste-Claude Odiot

Haut. 18 Larg. 26 cm.
Haut. 19,5 Larg. 25,8 cm.
(déchirures)

Provenance : ancienne collection de la maison Odiot.

Atelier de la place Vendôme, années 1932-1940
Deux carnets à dessins de bijoux

crayon, gouache et rehauts de blanc, avec les caractéristiques, poids et tailles des pierres (diamants, rubis, émeraude, saphirs) et des perles, les noms des bijoutiers auteurs des montures (Rauline, Rubel Frères) et les maisons en débit (Cartier, Boucheron, Van Cleef, Fontana, Touchard, Wurmser, Bulgari, Chaumet, Tiffany, Cokaream, Worms).
37 feuilles dans le tome I, 30 feuilles et 5 calques dans le tome II.

Format des dessins : Haut. 13 Larg. 10 cm.
Format des carnets : Haut. 17 Larg. 25 cm.

Création de Jean Gaube pour la maison Cartier
Photo hologrammme, c. 1972

d'une bague ornée d'un diamant jonquille en poire traversant un diamant taille émeraude.
Tirage réalisé par le CNRS.

Haut. 41 Larg. 31 cm.

Bague

en argent sertie d'une pierre à l'imitation d'un diamant.

Poinçon tête de sanglier.

TDD 57.
Poids brut : 2,7 g.

Joint : bague en métal doré au profil de la Vierge. TDD 49.

Deux broches barrettes et une croix pendentif

en argent, ornées de pierres du Rhin et verre vert, verre bleu ou onyx.

Poids brut total 21,3 g.

Deux bijoux

en argent :
- Un bracelet serti d'un verre bleu dans un entourage filigrané d'enroulements.
- Une bague sertie d'une pièce de 50 centimes Semeuse, 1917 (accidentée).

Poids total brut : 32,3 g.

Bijoux fantaisie

en métal doré comprenant un joli collier à décor feuillagé, une broche "feuilles", un pendentif porte-photo, une chaîne giletière et une gourmette marquée "Jacqueline".

Un porte-louis et une bague

en argent :
- Le porte-louis à décor de rinceaux ;
- La bague sertie d'un verre rouge et entourage de zircon. TDD 51.

Poids brut : 34 g.

Deux fume-cigarettes

en ambre, l'un à monture or, l'autre en métal doré. Chacun monogrammé dans un cuir.

Poids brut : 13,4 g.

Fume-cigarette

en nacre et bague en or jaune 750 millièmes.

Long. 6,5 cm.
Poids brut 14,9 g.

Myon, Dupont et Longchamp
Un étui à cigarettes, un briquet et un album photo :

- Myon. L'étui à cigarettes en métal argenté à décor de pointes de diamants. Long. 9 Larg. 7,5 cm. Dans son écrin ;
- Dupont. Le briquet en laque et métal argenté. Haut. 5,5 cm. Dans sa boîte ;
- Longchamp. L'album photo en cuir noir. Marqué du logo. Haut. 17 Larg. 12 cm.

Caran-d'Ache
Deux stylos bille, un porte-clé et un bloc-notes :

- Un petit stylo bille en métal argenté à pans coupés et décor strié. Long. 9,5 cm. Avec ses papiers, son écrin et un étui en cuir ;
- Un stylo en métal doré et matière noire veloutée. Long. 13,5 cm. Avec ses papiers et son écrin ;
- Un bloc-notes en cuir noir. Dans son écrin et sa pochette ;
- Un porte-clé en cuir. Dans son écrin et sa pochette.

Graf von Faber-Castell, série "Comte von Faber-Castell"l
Stylo à bille

en métal chromé et laqué.

Joint : Parker. Deux stylos plumes et deux stylos à bille.

Montblanc, modèle "Meisterstück"
Un stylo et un porte-mine

en métal doré et laque noir.

Dans un étui en cuir de la marque.

Joint : Montblanc. Etui à "pense-bête" petit modèle. Dans sa boîte.

Cartier
Pendulette de voyage

en métal doré et émail brun à la façon de l'écaille, de forme carrée, aux angles rentrés.

Signée et numérotée "751208654".

Haut. 7,5 Larg. 7,5 cm.
(manque à l'émail)

Cartier Must
Pendulette modèle "Colisée", c. 2000

en laiton doré. Le cadran signé à fond blanc indiquant les heures par des chiffres romains, les minutes par un chemin de fer. Numérotée "0534524". Socle déployant.

Diam. 78mm.

Dans sa boîte d'origine.

Hermès
Sac Kelly 35, c. 1962

en veau box bordeaux.
Avec sa pochette intérieure, sa bandoulière, son cadenas, ses clés et leurs quatre dustbags.

Haut. 36,5 Larg. 35 cm.
(excellent état : dernier entretien complet du cuir et des accessoires changés à neuf par la maison Hermès le 28 août 2022. Facture jointe. Fermeture éclair intéreure déchirée)

Hermès
Carré "Les poulains"

Soie, signée de Xavier de Poret (1894-1975)

Haut. 87 Larg. 85,5 cm.
(En l'état. Encadrement baguette en chêne).

Bibliographie : The Carré Hermès, éditions du regard, 2009.

Hermès
Carré "Séquences" d'après Marey et Muybridge

Soie.

Haut. 83 Larg. 85,5 cm.
(En l'état. Encadrement baguette en chêne).

Bibliographie : The Carré Hermès, éditions du regard, 2009.

Hermès
Carré "Sans titre" chevaux sellés dans un décor géométrique.

Soie.

Haut. 80 Larg. 78 cm.
(En l'état. Encadrement baguette en chêne).

Bibliographie : The Carré Hermès, éditions du regard, 2009.

Tissage

en fils de soie représentant une jeune vestale dans un paysage.

Travail vers 1830.

Haut. Larg. cm.
Beau cadre.

Robe de mariée

à traîne en satin ivoire, avec un voile de tulle.