29ème VENTE GARDEN PARTY - I
Lot 134
Pauline de TALLEYRAND-PÉRIGORD (Paris, 1820 - Rochecotte, 1889)
Ensemble de cinq lavis d'encre, signés et datés 1829 (mouillures).
- vue d'une villa 19,5 x 25,5 cm,
- vue d'une colline boisée 17,5 x 27,5 cm,
- vue de village 16,5 x 31 cm,
- la maison au puit 13 x 19 cm,
- l'escarmouche 24,5 x 15,5 cm.
Provenance : château de Rochecotte, souvenirs relatifs aux familles de Talleyrand et Castellane.
Pauline de TALLEYRAND-PÉRIGORD. Set of five landscapes. Ink wash drawing. Signed and dated 1829.
Troisième enfant légitime de Dorothée de Courlande, duchesse de Dino, et d'Edmond de Talleyrand-Périgord, duc de Dino, Pauline est souvent donnée comme la fille naturelle de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prince de Bénévent, qu'il surnomme « l'ange de la maison » ou « ma chère Minette ». Toute sa vie, il lui voue une très grande affection. Elle grandit dans l'hôtel de Saint-Florentin, rue Saint-Florentin dans le 1er arrondissement de Paris.
En 1839, elle épouse Henri de Castellane, fils du maréchal de Castellane dont elle a deux enfants Marie (1840-1915), qui épouse en 1857 le prince Antoine Radziwill (1833-1904), et Antoine (1844-1917), père du fameux dandy Boni de Castellane.
Veuve en 1847, elle vit la plupart du temps au château de Rochecotte en Indre-et-Loire, qui lui a été donné par sa mère. Très liée aux catholiques libéraux en particulier à Alfred de Falloux qui effectua de très nombreux séjours à Rochecotte et avec qui elle entretint une importante correspondance et à Monseigneur Dupanloup, évêque d'Orléans (qu'elle introduit auprès de Talleyrand pour lui faire signer sa rétractation), elle mène une vie simple et dévote. Elle y meurt en 1889 âgée de 70 ans.
Estimation : 6 000 € ~ 8 000 €