ADJUGÉ... VENDU !
Mardi 07 juin 2016
La Renaissance Lochoise, Thomas Drousset
http://renaissancelochoise.com/adjuges-vendus/La 28e « Garden Party » des commissaires-priseurs Rouillac se tient pour la deuxième année consécutive au château d’Artigny, à Montbazon. Dimanche 12 et lundi 13 juin, 270 lots seront mis à prix entre 500 et... 100 000 € !
L’an passé, la vente aux enchères publiques « Garden party » s’était déjà déroulée au château d’Artigny, à Montbazon. Pour la première fois, en Indre-et-Loire, un objet avait été cédé plus d’un million d’euros* !
Dimanche 12 et lundi 13 juin, plus de 270 lots seront mis à pris dans ce château dominant la Vallée de l’Indre. Des milliers de personnes sont attendues par les commissaires-priseurs Rouillac dans cette demeure posée sur un parc de 25 hectares et aujourd’hui réaménagée en château-hôtel 5 étoiles.
Dimanche, la vente aux enchères débutera à 14h30 avec des bijoux. « Notamment deux paires de boucles d’oreilles que Charlie Chaplin avait offertes à sa femme », indique le commissaire-priseur.
Des tableaux classiques et modernes ainsi que du mobilier seront également proposés à la vente. Comme une toile d’Alexandre Calder (Fleurs, 1971) offerte à son dentiste d’Azay-le-Rideau (prix de départ entre 30 000 et 50 000 €). Ou la pendule au temple de l’amour et de Diane (XVIIIe, époque Louis XVI), « découverte au fond d’un château, à Châtillon-sur-Indre et qui sera mise à prix à partir de 10 000 € ».
Des « pépites » du Lochois
« Nous avons récemment mis au jour deux pépites dans le Lochois », assure le commissaire-priseur. La première : une peinture de Théodore Géricault intitulée « Quatre chevaux à l’écurie » (1821/1823, prix de départ : 10 000 €). La deuxième : un petit tableau de Gustave Courbet, « Falaises sur la côte normande » (23 x 28 cm, mise à prix : 5 000 €) que l’artiste avait réalisé avec ses élèves de l’atelier parisien, qu’il créa en 1861. « C’est d’ailleurs une toile inédite, « L’atelier de Clésinger » (1849) qui a inspiré l’atelier de Courbet », affirme Aymeric Rouillac.
« La collection d’œuvres du XIXe siècle est assez éclectique, explique le commissaire-priseur. Dimanche, la vente sera ouverte au grand public, avec des objets de très grande qualité, accessibles à partir de quelques centaines d’euros ».
La journée de lundi concernera, en revanche, « davantage les collectionneurs ». Avec des pièces datant de l’Antiquité (stèles funéraires égyptiennes, statues romaines vieilles de 2 000 à 2 500 ans) et des œuvres importées d’Asie par un diplomate au XXe siècle.
Ainsi que des collections de photographies du pionnier en la matière : Gustave Le Gray (1820-1884). « Une sélection de dix marines de celui qui inventa Photoshop avant l’heure seront mises à prix entre 2 000 et 50 000 € », précise Aymeric Rouillac.
Pour clore ce week-end, une collection d’objets relatifs à la guerre d’indépendance des États-Unis (cartes d’État-major,…) attirera surement quelques enchérisseurs américains.
Du vendredi 10 au dimanche 12 juin, de nombreuses œuvres seront aussi exposées au château d’Artigny, qui deviendra alors « un musée éphémère ».
Dimanche 12 et lundi 13 juin, 28e Garden party, au Château d’Artigny, 92, rue de Monts, à Montbazon. Commissaires-priseurs Rouillac, tél. 02 54 80 24 24. Web : www.rouillac.com
Ordre de vente : dimanche 12 juin, à 14h30 : bijoux (lots 1 à 21), le XXe siècle (40 à 76), les temps modernes, XVIe – XVIIIe siècles (100 à 148), le XIXe siècle (170 à 196) ; lundi 13 juin, à 14h30 : l’Antiquité (200 à 225), arts d’Asie (230 à 278), marines de Le Gray (300 à 311), American war of Independence (330 à 376).
*Le chronomégaphone Gaumont, le premier appareil cinématographique parlant, avait été cédé pour 1 240 000 €.