Des enchères au CCCOD : adjugé, vendu !
Samedi 23 septembre 2017
La Nouvelle République, Caroline Tronche
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Le CCCOD a fait le plein pour cette première vente publique d'art contemporain de la Région.
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La lampe de Georges Jouve présentée ce vendredi est le troisième exemplaire connu sur le marché de l'art. Une rareté. - (Photos NR, Julien Pruvost)
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Ce serait la 1re fois qu'un établissement culturel public héberge une vente aux enchères #Rouillac #Tours
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46.000€, la lampe de G. Jouve établit un nv record mondial. Mais part à l'étranger. Enchères #Rouillac au #CCCOD #tours (3)
Une nef comble, des acheteurs du monde entier : les premières enchères nationales au cœur même d’un centre d’art ressemblent fort à un succès.
La vente ne commence pas avant une demi-heure mais il faut déjà ajouter des chaises. Les curieux affluent pour cette grande première au Centre de création contemporaine Olivier-Debré : une vente aux enchères d'art contemporain."C'était une bonne opportunité, sourit le directeur du CCCOD", Alain Julien-Laferrière. "Nous connaissons les Rouillac depuis longtemps et leur amour de l'art. Quand ils ont évoqué l'idée d'enchères ici, dédiées au contemporain, on a tout de suite dit oui."
Et, cette idée, qui a donc rempli la nef ce vendredi après-midi, était une double première pour les commissaires-priseurs Rouillac. La première vente régionale entièrement consacrée à l'art contemporain, mais aussi la première à être organisée dans un centre d'art.
"On n'a encore jamais entendu le Louvre, Versailles ou le centre Pompidou proposer ce genre de rendez-vous", rappelle Aymeric Rouillac.
La suite est un joyeux ballet de mains levées – souvent pour des enchérisseurs au téléphone – et parfois d'âpres luttes pour la centaine d'objets proposée.
- La table Yves Klein, avec son célèbre bleu, a trouvé sa place chez un particulier de Tours qui l'a obtenue pour 18.000 €,
- une partie de la faïencerie Picasso part en Suisse,
- le croquis à l'encre de Le Corbusier va traverser l'Atlantique, direction Los Angeles.
Quant au trésor insoupçonné de cette vente, la lampe anthropomorphe du céramiste Georges Jouve arrivée pour expertise « enroulée dans une couverture au fond d'un sac en plastique » comme s'amuse à le raconter Aymeric Rouillac, elle est adjugée à 46.000 €, record mondial. Mais elle quitte, elle aussi, la France, l'enchérisseur français présent dans la salle ayant abandonné 1.000 € plus tôt.
Caroline Tronche