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En garde !

Samedi 01 juin 2024

Aladin Antiquités, Daniel Cagnolati

Les 29 et 30 avril dernier, l’étude Rouillac, de Vendôme et de Tours, dispersait trois belles collections d’armes anciennes. C’était l’occasion de distinguer les pièces qui ont de la valeur de celles qui en ont moins.

Des épées du XVIIIe siècle, des sabres, des pistolets à silex et à amorce, des revolvers du XIXe siècle et des fusils de chasse des XVIII et XIXe siècles, ainsi que quelques décorations constituaient le cœur de ces enchères où l'on pouvait acheter les lots sans autorisation, puisqu’il s’agissait de pièces répondant aux critères légaux d’ancienneté.

Notons que l'on peut déjà acquérir pas mal d’épées du XVIIIe siècle autour de 250 euros. Plus généralement, pour toutes ces armes anciennes, les prix varient en fonction du nom de l'armurier (avant tout), puis de la qualité d’exécution, de l’ancienneté, de l’originalité, de la conception technique, du nom du premier propriétaire plus ou moins célèbre…

Ainsi, pour ce qui est du sabre d’officier supérieur vendu 24 000 euros (voir ci-dessus), il existait un modèle similaire qui n’a pas dépassé les 6 000 euros, parce qu’il n’avait pas pu être attribué à un armurier dont le nom fait tourner la tête des collectionneurs. II en va ainsi des armes, comme des meubles.
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