BROCHE en métal doré, ornée de pierres d'imitation, retenant en pendentif un motif plus important de même décor.
Christian DIOR ?

BROCHE barrette en or gris 18K, ornée de sept petites perles de culture, celle du centre plus importante, alternées de motifs feuilles sertis de diamants taillés en rose.
Long. 5 cm. Poids brut : 5 g.

Large BRACELET-MONTRE de dame, en argent ajouré, la montre de forme carrée, cadran émaillé noir, le tour de poignet à décor de quadrillage, mouvement mécanique.
REGLEX.
Poids brut : 76 g.

UNIVERSAL Genève.
MONTRE-BRACELET de dame, en or jaune 18K, la montre de forme rectangulaire, chiffres arabes pour les heures, tour de poignet articulé, mouvement à quartz.
Long. 17 cm. Poids brut : 32 g. (manque à l'émail des chiffres)

COLLIER articulé en or jaune 18K, retenant en pendentif un motif rond ajouré "Plus qu'hier moins que demain" orné de pierres de synthèse rouges.
Long. du collier : 44,5, Diam. du pendentif : 3,8 cm. Poids brut total : 28 g.

SAUTOIR et BRACELET articulés en or jaune 18K, les maillons de forme ovale agrémentés de perles de culture grise et d'une blanche, de forme baroque.
Long. 75 et 21 cm. Poids brut : 57 et 13 g.
Poids brut total : 70 g.

BRACELET articulé en or jaune 18K, les maillons à décor de torsade en chute.
Long. 21 cm. Poids brut : 61 g.

COLLIER articulé en or jaune 18K, pouvant former deux bracelets et une rallonge, les maillons gourmette limés. Un bracelet et la rallonge signés BOUCHERON Paris, n° 4.719 et 4.720. Le deuxième bracelet non signé, mais portant le même numéro, poinçon de fabricant effacé.
Long. totale : 42, Long. de chaque bracelet : 18,5, Long. de la rallonge : 5 cm.
Poids total : 85 g.

ÉTUI À CIGARETTES en or jaune 18K à décor de godrons et monogrammé "LB" en bas à droite, l'intérieur gravé d'un envoi : "à "Jules / en gage d'une amitié / indéfectible et / avec toute ma / reconnaissance / signature / décembre 1950 S.E.C.P.".
Haut. 12,5, Larg. 8, Prof. 1 cm.
Poids brut : 205 g.

BROCHE plaque en or gris 18K et platine ajouré, entièrement sertie de diamants ronds de taille ancienne et taillés en rose, dont quatre plus importants.
5,5 x 3 cm.
Poids brut : 17 g. (manque le diamant du centre et un petit sur la monture)

BAGUE de forme rectangulaire à pans coupés en or de deux tons ornée au centre d'un rubis taille ovale d'environ 4 carats dans un un entourage de 18 diamants taille moderne.
Tour de doigt : 54,5.
Poids brut : 9,4 g.

Certificat TLG 23021418.

BAGUE pompadour en or de deux tons ornée au centre d'un saphir taille ovale d'environ 2,35 carats dans un entourage de 16 diamants taille moderne.
Tour de doigt : 56.
Poids brut : 9,1 g.

BAGUE en or jaune 18K gravé, figurant une tête d'aigle retenant un diamant rond demi taille serti clos.
Tour de doigt : 59.
Poids brut : 11 g.

Paire de BOUTONS DE MANCHETTES étrier en or jaune 18K décoré d'un filet.
BOUCHERON Paris, signé et numéroté 26.604. Écrin.
Poids brut : 13 g.

Paire de BOUTONS DE MANCHETTES en or jaune 18K, de forme ronde à décor rayonnant.
BOUCHERON Paris, signés, n° 27.218.
Poids brut : 10 g.

COLLIER articulé en or jaune 18K, les maillons à décor de torsade en chute.
Long. 42 cm.
Poids brut : 72 g.

ROLEX. MONTRE-BRACELET d'homme, la montre de forme rectangulaire en or jaune 18K, cadran satiné, chiffres romains pour les heures, trotteuse à six heures, tour de poignet en cuir noir, le fermoir boucle à ardillon en métal. Mouvement mécanique.
Vers 1930-1940.
Poids brut : 32 g. (accidents au verre, manque à l'émail).

Large BRACELET ceinture souple, en or jaune 18K, l'extrémité ornée de deux lignes de diamants ronds taillés en huit-huit et de brins d'or en pampille.
Long. 21,5, Larg. 3 cm.
Poids brut : 81 g.

BRACELET articulé en or jaune 18K, à décor de torsade, les maillons amatis et unis alternés.
Long. 19 cm.
Poids brut : 86 g.

BAGUE en or blanc ornée au centre d'un rubis taille poire probablement birman d'environ 3 carats, agrémenté de 82 diamants taille moderne et 14 diamants taille baguette.
Tour de doigt : 54.
Poids brut : 8 g.

BAGUE en or blanc ornée au centre d'une émeraude taille ovale d'environ 3,9 carats agrémentée de 73 diamants taille moderne.
Tour de doigt : 54.
Poids brut : 7,1 g.

BAGUE rivière en or blanc ornée au centre d'un rubis probablement birman d'environ 3 carats, agrémenté de 25 diamants taille baguette en chute.
Tour de doigt : 54.
Poids brut : 5,8 g.

Certificat GGT 6030085

BAGUE en or blanc ornée au centre d'un saphir taille coussin provenant probablement de Ceylan d'environ 3,50 carats. Il est épaulé de six diamants taille baguette.
Tour de doigt : 54.
Poids brut : 5,2 g.

Certificat GRS2013-100686

BAGUE en or jaune 18K et platine, ornée au centre d'un diamant rond de taille ancienne.
Vers 1935.
Tour de doigt : 55.
Poids brut : 7 g. (chocs et manques au diamant).

BAGUE en or jaune 18K, ornée d'un motif rectangulaire serti de douze diamants ronds de taille ancienne dans un entourage de petits saphirs calibrés.
Tour de doigt : 49.
Poids brut : 4 g.

BRACELET quatre rangs de perles de culture choker, le fermoir en or gris 18K et platine de forme géométrique entièrement serti de diamants ronds de taille brillant.
Monture BOUCHERON, signée. Écrin.
Long. 18,5 cm.
Poids brut : 16 g.

CLIP fleurs en or gris 18K et platine, entièrement serti de diamants ronds et baguettes et de saphirs de forme ovale.
Vers 1960.
Poids brut : 28 g.

BAGUE en or gris 18K et platine, ornée d'une émeraude de forme poire dans un double entourage de vingt-cinq diamants ronds de taille brillant.
Tour de doigt : 47.
Poids brut : 9 g. (émeraude fragile).

BAGUE en or gris 18K de forme géométrique, ornée au centre d'une perle de culture grise de Tahiti, dans un entourage de diamants rectangulaires.
Tour de doigt : environ 53.
Poids brut : 13 g.

Deux CLIPS de revers en or gris 18K ajouré, à décor de volutes entièrement pavées de diamants taillés en rose, taillés en huit-huit et de taille ancienne dont cinq plus importants.
Poids brut : 34 g. (manque un petit diamant).

COLLIER de chien articulé en or 18K ajouré, orné d'aigues marines de forme ovale serties clos alternées de diamants taillés en rose.
XIXe siècle.
Longueur : environ 30 cm.
Poids brut : 87 g. (accidents, monté postérieurement sur un ruban de velours noir).

MOTIF DE COLLIER en or 18K et argent, de forme volute à décor de fleurs, entièrement serti de diamant taillés en rose et de taille ancienne dont un plus important au centre, un élément en pampille.
XIXe siècle.
Monté sur un ruban de velours noir.
Longueur : 11,5 cm.
Poids brut : 40 g. (manque des diamants).

BAGUE en or gris 18K et platine, sertie d'un diamant solitaire de forme ronde et de taille brillant, pesant 3,07 ct.
Tour de doigt : 52.
Poids brut : 6 g.

BAGUE en or gris 18K, sertie d'un diamant solitaire de forme ronde et de taille brillant, pesant 3,78 ct.
Tour de doigt : 57.
Poids brut : 4 g.

BAGUE en platine, ornée d'un diamant solitaire de forme coussin et de taille ancienne pesant 6,30 ct, la monture signée CHAUMET Paris et numérotée 2725.
Poids brut : 5 g. (monture coupée).

VAN CLEEF AND ARPELS. POUDRIER en or jaune de forme circulaire à motif de vannerie. Signé et numéro 101714.
Diam. 5,5 cm.
Poids brut 61 g. (choc).

BROCHE fleurs en or jaune, partiellement sertie de quartz rose gravé.
Poids brut : 10 g.

à charge

CHAÎNE GILETIERE, or. Poids brut : 45 g.

BAGUE en or blanc ou platine orné d'une perle dans un entourage de brillant.
Poids brut 4,2 g.

CARTIER. MONTRE-BRACELET de dame de forme tank en acier et or jaune. Le cadran de forme rectangulaire, gradué pour les minutes avec les heures en chiffres romains, signée et numérotée 592381000. (manque la pierre en cabochon du bouton).

ROLEX PEARLMASTER en or gris (ref. 80299), lunette sertie de 32 diamants (environ 1,45 carat). Bracelet or gris Pearlmaster (ref. 72949+).
Poids brut : 114 g.
Joint : une maille additionnelle or gris (ref. 21734).

BAGUE sertie d'un diamant solitaire de forme ronde demi-taille pesant environ 4,80 à 5,20 ct. La monture en platine à huit griffes.
Tour de doigt : 57,5. Poids brut : 6 g.

COLLIER draperie en or jaune 18K gravé, supportant des motifs à décor de chutes de culots. Avec une allonge de même décor.
XIXe siècle.
Long. du collier : 37, Long. de l'allonge : 7 cm. Poids : 63 g.

BAGUE en platine ornée d'un diamant solitaire rond pesant environ 1 à 1,2 ct. La monture à huit griffes.

Poids brut : 4,7 g.

École FRANÇAISE du début du XIXe.
Projet pour un arc de triomphe, place de la Concorde, à Paris.

Encre, aquarelle et lavis.

Étiquette de vente sur la vitre : "74 École française XVIIIe projet pour un Arc de Triomphe."
Cachet à l'encre sur le montage au verso : "Collection A.A. Rateau" numéroté "230".

31 x 44,5 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, galerie d'exposition du 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 178.

La galerie d'exposition du 17 quai Conti est le sujet d'une variation sur les dessins d'arcs de triomphe. Notre dessin rappelle les projets d'arcs napoléoniens, à commencer par celui de l'Étoile à Paris. Notre projet reprend, comme celui du Carrousel des Tuileries, les trois arches de l'arc de Septime Sévère à Rome. Plus ambitieux que le dessin retenu de Percier et Fontaine, il double les colonnes et prend place sur l'actuelle place de la Concorde.

TAPIS ROYAL en laine à fond brun et olive à décor de bouquet central, avec entrelacs et acanthes.

Manufacture de la Savonnerie.

Époque XVII-XVIIIe.

170 x 130 cm.
(en l'état).

Provenance :
- Château des Tuileries, selon une étiquette ancienne cousue au verso
- collection Armand Albert Rateau, par descendance.

A rapprocher de modèles livrés pour Louis XIV et Louis XV à Versailles et aux Tuileries.
Pierre Josse-Perrot installé à la Savonnerie de 1725 à 1750 donnera de nombreux dessins et mènera ce style royal à son aboutissement : couleurs éclatantes, emblèmes royaux, coquilles, fruits, cornes d'abondance et feuilles d'acanthes caractérisent son oeuvre.

École FRANÇAISE du XVIIIe.
Projet de chenet au lion.

Sanguine monogrammée E.

38 x 48 cm.
(pliures, déchirure, coins arrachés).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

École FRANÇAISE de la fin du XVIIIe, début du XIXe.
Projet de boiserie à décor néoclassique.

Encre et aquarelle légendée en bas "10 pieds de France".
Cachet à l'encre sur le montage au verso : "Collection A.A. Rateau" numéroté "274".

33 x 49 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

DESSINS de JARDINS

Dans un ALBUM à demi-reliure d'amateur, usagé (58 x 44 cm.). Ex libris AA RATEAU n°B I.
Ensemble de 46 DESSINS ANCIENS - du XVIIIe sauf indication contraire - sur les JARDINS, plans, perspectives, bosquets. Feuilles pliées, dessins aquarellés certains avec indications d'échelle…Etat divers.
Les numéros portés au verso à l'encre semblent de la même main que la signature de DUCHESNE :

- Parterre, sanguine, 64 x 47 cm.
- "Parterre de Savignis par Thomas" Savigny sur Orge, encre et aquarelle, 77 x 51 cm.
- "Plan général des bâtiments et jardins de l'Intendance d'AMIENS, dans lequel les nouveaux parterres se trouvent distribués", encre et aquarelle, 56,5 x 39 cm.
- MARLY ? vers 1720-1730 ? "élévation du portique en treillage, et de l'allée d'arbres en berceaux, avec les figures et vases…", encre et aquarelle, 30 x 116 cm.
- Parterres, et bassin, encre et aquarelle, 40 x 59 cm.
- "Le Pavillon d'habitation contient…la basse-cour contient…le potager contient…" encre et aquarelle, 70 x 43 cm. Joint "le plan du soubassement contient…" 21 x 18 cm.
- Parterres, encre et aquarelle, 48 x 28 cm.
- "Disposition d'un terrain" parterres, bassins, grille et bâtiment, encre et aquarelle, signé : fecit DUCHESNE, 72 x 47 cm.
- Parterres, et bassin, encre et aquarelle, 48 x 30 cm.
- "Plan général d'un terrain ou il y a château…" encre et aquarelle, signé fecit DUCHESNE, 47 x 67 cm.
- "Plan et élévation d'une niche projetée pour le jardin de Mr BRIZARD au Gros Caillou 1781 par DUCHESNE entrepreneur de jardins", n°333 au verso, encre aquarelle, 54 x 33 cm.
- "Rideau de treillage propriété exécutée rue de la verrerie chez Mr BOUCHER par DUCHESNE entrepreneur de jardins 1782 dont a été fait…", n° 327 au verso, encre et aquarelle, 20 x 35 cm. Joint treillages, n° 328 au verso, encre aquarelle, 11 x 26 cm.
- 3 gloriettes, dont l'une surmontée d'un croissant, n° 33 ? au verso, encre et aquarelle, 41 x 52 cm.
- Parterres, bassin, statues, encre et aquarelle, 26 x 39 cm.
- Parterres, encre et aquarelle, 15 x 25 cm.
- Parterres, allées, encre et aquarelle, 48 x 36 cm.
- Parterres, broderie à la fleur de lys, encre et aquarelle, 23 x 17 cm.
- Parterres, broderie aux coquilles, encre et aquarelle, 32 x 18 cm
- Parterres, bassin, encre et aquarelle, n° 306 au verso, 36 x 36 cm.
- Parterres, bassin, encre et aquarelle, n° 302 au verso, 36 x 36 cm.
- Parterre à la française, encre et aquarelle, 32 x 46 cm.
- Parterre à la française, déclinaison de bassins, encre et aquarelle, monogramme en bas à droite SJ ?, 27 x 21 cm.
- Parterre à la française, encre et aquarelle, 42 x 35 cm.
- Jardin à l'anglaise, encre et aquarelle, 42 x 48 cm.
- "Disposition d'un bosquet circulaire…disposition d'un bosquet carré", dessin et aquarelle, n° 266 au verso, 33 x 59 cm.
- Folies Saint James à NEUILLY ?, inscription au verso, dessin aquarelle, XIXe, 25 x 34 cm.
- "Bosquets…", dessin aquarelle, n° 304 au verso, 41 x 52 cm.
- "Parterre de broderie variée de deux façons", n°306 ? au verso, encre et aquarelle, 52 x 41 cm
- Parterres carrés, signé au verso DUCHESNE et n° 288, encre aquarelle, 34 x 22 cm.
- Parterres carrés, signé au verso DUCHESNE, dessin et aquarelle, 34 x 22 cm.
- Parterres rectangulaires, signé au verso DUCHESNE et n° 289, encre aquarelle, 34 x 22 cm.
- Parterres, encre aquarelle, 27 x 15 cm.
- Parterres, encre aquarelle, 27 x 15 cm.
- "Elévation perspective de la Cascade, avec le plan en dessous, et vue partie du Canal…", encre aquarelle, 65 x 49 cm.
- SAINT CLOUD ? bosquet de la félicité, cascades exécuté fin Louis XV - selon inscription verso, "troisième feuille, 2 figures" encre aquarelle, 44 x 58 cm.
- Jardins et parc à l'anglaise, 8 dessins encre et sépia, XIXe ?, 45 x 56 cm.
- Projet parc à l'anglaise, encre et aquarelle, fin XIXe, 42 x 20 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

Jean DUNAND (Lancy, 1877 - Paris, 1942)
VASE CORNET monté en LAMPE
en cuivre, sur piédouche. Travail de dinanderie, avec un décor de lignes sinuzoïdales et de points, en réserve de laque noire, à la façon de la calligraphie orientale.
Signé deux fois, sur le piédouche et sur une platine de montage.

Art Déco, c. 1920-1930.

Haut. 46, Diam. 34 cm.
(électrifié).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, salle-à-manger du 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 186.

rouillac.com, le plus :
- vue à 360° réalisée par le photographe Nicolas Roger.

Vente sous réserve de la faculté de réunion avec le lot suivant.

Tout au long des années 1920, Rateau et Dunand partagent un certain nombre de clients, que ce soit le couple de collectionneurs new-yorkais, Blumenthal, ou la couturière Jeanne Lanvin. Lors de l'Exposition de 1925, Rateau décore et meuble le pavillon de l'élégance, pour lequel Dunand prête quelque vases, afin d'agrémenter le stand de la modiste Madame Agnès. Notre vase est directement conçu pour servir de lampe, et être posé sur une gaine. C'est ce que fait Rateau dans sa salle à manger du 17 quai Conti, où ce vase trône comme le témoignage de l'amitié et d'une estime réciproque. Après la mort de Rateau, en 1939, Dunand signe un très émouvant portrait commémoratif du décorateur, consultant dans sa bibliothèque un ouvrage ancien d'architecture et de jardins.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
GAINE de section carrée en chêne cérusé, lestée en partie basse. Plateau incrusté en marbre noir de Belgique.

Art Déco, c. 1930-1931.

Haut. 125, Larg. 22,5, Prof. 22,5 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, salle à manger du 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 186.

Vente sous réserve de la faculté de réunion avec le lot précédent.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
CONSOLE et table aux oiseaux.

Dessin à l'encre et lavis pour un projet de mobilier en bronze.

Art Déco, c. 1920-1921.

37 x 47 cm.
(papier insolé, plis et déchirures).

Provenance : document de travail d'Armand Albert Rateau, par descendance.

Au début des années 1920, Rateau décline les oiseaux dans le bronze pour ses meilleurs clients : table, console, mobilier bains, luminaire.... Notre étude, qui ne semble pas avoir été réalisée, correspond à la série pour la salle de bain de la duchesse d'Albe, récemment dispersée aux enchères à Paris.

André METTHEY (Laignes, 1871 - Asnières, 1920)
et Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882 - Paris, 1938)
VASE AUX DANSEUSES

de forme balustre et pansu en grès, à décor de quatre danseuses blanches sur fond montagneux sombre. Frise de godrons sur le col, et triangulaire à la base. Numéroté "N 321 X" et signé au dessous. Sur un SOCLE rectangulaire en chêne cérusé.

c. 1903-1907.

Vase : Haut. 49 cm.
Socle : 18, Larg. 24, Prof. 24 cm.
Haut. totale : 67 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

En 1903, Metthey quitte Dijon et s'installe dans un atelier à Asnières. Il y travaille le grès et s’associe, jusque vers 1906-1907, avec de jeunes peintre fauves, dont certains sont de ses amis : Denis, Rouault, Vlaminck, Maillol, Derain, Van Dongen, Roussel, Vuillard... Une série de danseuses créée avec Jean Puy (Roanne, 1876-1960) retient notamment l'attention du couple de collectionneur troyen : Pierre et Denise Levy.

rouillac.com, le plus :
- André Metthey - céramiques", L"oeuvre du mois, musée des beaux arts de Dijon, février 2012."

"Metthey concilie le goût et l’art de la couleur issus de son expérience avec les peintres, avec un goût de la plastique hérité des ateliers de sculpture qu’il fréquenta. Son art est un compromis “entre la belle matière qui ne s’obtient qu’aux hautes températures et l’éclat de la couleur qui ne résiste pas au grand feu”. Avec ces dernières œuvres, Metthey annonce les thèmes chers à l’art déco et plus spécifiquement l’œuvre de trois céramistes de la génération suivante : R. Buthaud, E.Cazeaux et J.Mayodon. Il marque ainsi une transition entre les réformateurs du XIXe siècle et la modernité."
In "André Metthey - céramiques", L"oeuvre du mois, musée des beaux arts de Dijon, février 2012."

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
PAIRE de CHAISES CHAUFFEUSES aux palmiers

en hêtre mouluré, sculpté et doré, à dossier cabriolet en hotte, sobrement souligné d'une bordure imitant un plissé, repris et doublé sur tout le tour de la traverse. Elles reposent, à l'avant, sur deux pieds fuseaux sculptés à la manière d'un tronc de palmier, traités au naturel en partie haute et rainurés en corolle en partie basse, et, à l'arrière, sur deux pieds sabres.

Art Déco, c. 1920-1925.

Garniture en soie plissée capitonnée bleue.

Haut. 82, Larg. 53, Prof. 65 cm.
(petits manques à la dorure, qui a été restaurée par l'atelier Bouillon, Paris 15e, d'après la dorure d'origine).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, la paire de chauffeuses de Jeanne Lanvin reproduite pp. 36-37.

Au début des années 1920 Rateau conçoit ses ensembles les plus ambitieux et les plus prestigieux. Notre paire de chauffeuses s'inspire de celle dessinée pour la chambre à coucher de Jeanne Lanvin, conservée aujourd'hui au musée des Arts Décoratifs. Elles ont les mêmes proportions, un plissé identique en ceinture et une garniture de soie similaire. Elles diffèrent par le motif des pieds antérieurs, et par la couleur de leur bois. Contrairement aux chauffeuses de Jeanne Lanvin, nos sièges ne sont pas peints en gris, mais entièrement dorés, comme le lit de repos de la Duchesse d'Albe.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
Miroir

rectangulaire en bois mouluré, sculpté, stuqué et doré à décor de deux cordelettes et d'une frise de lotus, avec deux roses dans chaque angle..

Haut. 60, Larg. 50 cm.
(éclat à la moulure).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, 17, quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, miroir reproduit page 194, accroché au dessus d'une cheminée, dominant la tête d'enfant de Fau présentée également dans cette vente.

André FAU (1896-1982), Marcel GUILLARD (1896-?)
et Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
TÊTE d'ENFANT en terre cuite émaillée blanche, signée à l'intérieur "FauGui", située "Boulogne" et titrée "Lochse", sur un SOCLE en noyer à trois doucines cannelées.

Tête : Haut. 33,5 cm.
Socle : Haut. 11,5, Long. 17,5, Larg. 18,3 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, la tête d'enfant reproduit page 194, posée à même le marbre d'une cheminée, sous notre miroir en bois doré.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
PAIRE de largesFAUTEUILS CURULES en poirier noirci, les accotoirs détachés reliés l'un à l'autre au moyen d'une lyre passant par l'assise, soulignant la volute frontale. Les dossiers droits épousent les lignes de la lyre. Ils reposent sur un piètement quadrangulaire en doucine.

Art Déco, c. 1930-1931.

Garniture de tissus rouge.
Haut. 73, Larg. 85, Prof. 75 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, salon du 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit pp. 180-181.

Rateau fait de son hôtel particulier un florilège de ses oeuvres. Meubles et objets peuvent être des variantes de modèles déjà présents chez des clients, ou, le plus souvent, des créations originales. Ces fauteuils en sont l'exemple. Ils réinterprètent la forme curule à l'antique et présentent plusieurs traits propres aux meubles de Rateau dans les années 1930. Il emploi désormais le bois naturel, noirci ou cérusé, la paille collée, les beaux cuirs et le marbre noir. Laboratoire d'idée, ces fauteuils sont déclinés dans une variante, en 1934, pour l'appartement de Monsieur Duplan, avenue Foch à Paris.

Jean-Michel FRANCK (Paris, 1895 - New-York, 1941)
et Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
BERGÈRE "COLE PORTER" de forme fuselée cubique, en placage d'ébène, et gainée de skaï crème. Le dossier droit légèrement incliné se prolonge par des accotoirs enveloppants. Elle repose sur quatre pieds à section quadrangulaire, en gaines droites à l'avant, et sabres à l'arrière. Deux coussins, l'un pour l'assise, l'autre pour le dossier assurent le confort du siège.

Art Déco, c. 1927.

Haut. 70, Larg. 60, Prof. 66 cm.
(petits accidents et manques de placage).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, bibliothèque du 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 141.

Conçu en 1927, après le château de Malbosc des Blumenthal, cette bergère est commandée à Rateau par Cole Porter (1892-1964), le roi de la comédie musicale américaine, pour son salon de musique. La sobre magnificence du résultat représente un cas exceptionnel de collaboration entre deux maîtres de l'Art Déco, puisque Rateau travaille avec Jean-Michel Franck. Franck signe des meubles aux formes épurées, tout en effets de volumes et de lignes, qui s'insèrent avec aisance sous la buée d'argent et les marbrures de platine, entre les laques noirs et veloutés, d'un Rateau qui résume son univers baroque en quelques notes étincelantes et sévères.

Jean-Michel FRANCK (Paris, 1895 - New-York, 1941), attribué à
Table basse

en marqueterie de paille de forme quadrangulaire à table d'entrejambe. Elle repose sur quatre pieds à pans coupés. Les plateaux à décors rayonnant en marquetterie de paille. Numéro 649 de l'inventaire Rateau marqué sous le plateau.

Haut. 45, Larg. 50, Prof. 50 cm.
(en l'état : accident, manques)

Provenance : collection Armand Albert Rateau, 17 quai Conti, par descendance.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938).
BUREAU LYRE, type "7098" en chêne cérusé de forme droite, ouvrant par trois tiroirs en doucine. Il repose sur deux montants pleins en forme de lyre, dont la partie supérieure est gravée d'un chapiteau à motifs de draperies, et la partie inférieure est en doucine. Une entrejambe terminée en enroulements réunis les montants.
Estampillé "A.A.RATEAU" et numéroté "7098".

Art Déco, c. 1925.

Joint une clé de bronze en forme de chat.

Haut. 74, Larg. 139, Prof. 66 cm.
(plateau usé par endroit).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, 17 quai Conti, par descendance.

Bibliographie :
- Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 160.
- Pierre Kjellberg, "Le mobilier du XXe siècle", éd. l'Amateur, Paris, 1994. Bureau similaire reproduit p. 536.

Contrairement aux autres créateurs de l'Art Déco, Rateau a conçu moins d'une dizaine de bureau et aucun secrétaire. Ce bureau type "7098" a été produit à quelques rares exemplaires, pour l'essentiel réservés à la famille. Les petites-filles d'Armand Rateau travaillaient ainsi sur ce meuble, dans leur chambre d'enfants à Paris.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
TROIS JEUX de POIGNÉES de PORTES, "perruches" et "coeurs" en bronze, constitués d'une poignée longue, champlevée d'une multitude de cœurs, et d'un bouton en volutes inversées, imitant le plumage d'une perruche.

Art Déco.

Cœurs : Long. 13 cm
Perruche : Haut. 9 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 169.

Les poignées de bronze ciselé de Rateau nous ouvrent les portes du royaume enchanté d'un décorateur total, qui coordonne composition d'ensemble et accessoires.

NÉCESSAIRE DE BUREAU
comprenant une ÉCRITOIRE droite en marbre veiné à deux godets, une PAIRE de COUPES oblongues en opaline blanche et un PORTE-PIPE anglais en acajou.

Écritoire : Haut. 4, Larg. 22, Prof. 16,5 cm.
Coupes : Haut. 10,5, Larg. 29,5, Prof. 13 cm.
Porte-pipe : Haut. 14,5, Larg. 31, Prof. 8 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

PAIRE de PORTE-FEUILLES DE VOYAGE en cuir, à soufflets, et chiffré "A. A. Rateau". Fermeture à deux courroies et intérieur garni de soie.
Marqués: "Brew and Sons 33 Picadilly Circus".

Haut. 26, Larg. 50 cm.
(un porte-feuille avec des traces de brulures de pipe).

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
SALON de JARDIN, type "6388", en chêne mouluré, sculpté et cérusé, comprenant une paire de bancs et un guéridon.
Les BANCS de JARDIN, de forme droite, ont leurs dossiers ajourés en partie médiane de trois fois huit toupies à cinq graines ; chaque accotoir est ajouré de six toupies du même motif. L'assise est ajourée de 38 lattes droites. Chaque banc repose sur huit pieds droits, reliés les uns aux autres par une entretoise centrale. Montage de froissartage et visserie.
Le GUÉRIDON, de forme circulaire est recouvert d'un plateau ajourés de 36 lattes dans un motif hexagonal rayonnant. Il repose sur quatre pieds droits, réunis par une ceinture intérieure, ajourée dans sa partie haute de quatre fois quatre toupies à cinq graines. Montage de froissartage et visserie.
Le guéridon est estampillé "A.A. Rateau" et numéroté "6388".

Art Déco, c. 1927.

Bancs : Haut. 74, Long. 200, Prof. 53 cm.
Guéridon : Haut. 72, Diam. 94 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

Comme rue Barbet de Jouy pour Jeanne Lanvin, Rateau, qui est architecte et décorateur ensemblier, ne néglige aucun détail. La place du mobilier qu'il créé est fléchée sur les plans du jardin. En fer, d'une robuste simplicité, ou en bois, avec un décor intégré à leur structure, on retrouve différents modèles dans chaque propriété de ses différents clients. Le type "6388" a, lui, été créé pour la propriété suisse d'un couple intime des Rateau : les Clavel.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
Villa Beaulieu, façade sur le lac, 1927.

Projet d'architecture à l'aquarelle et au lavis, signé en bas à droite, légendé "Façade sur le lac (Midi) " et daté 8 août 1927.

55 x 91 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

En 1927-1928, Rateau office, à la demande du baron et de la baronne de Klitzing-Baud, en qualité de décorateur ensemblier, de paysagiste, d'architecte et de maître d'oeuvre pour la villa Beaulieu, à La Tour-de-Peilz, sur les bords du lac Léman en Suisse. Notre projet correspond à la feuille n°8 de l'affaire 6092 de l'architecte parisien qui est encore domicilié 97 boulevard Berthier.

Armand-Albert RATEAU (Paris, 1882-1938)
Le Hohwald, Alsace, 1935.

Plan à l'aquarelle et gouache.

64 x 94 cm.

Provenance : collection Armand Albert Rateau, par descendance.

Bibliographie : Franck Olivier-Vial et François Rateau, "Armand Albert Rateau", éd. de l'Amateur, Paris, 1992, reproduit p. 223.

La dernière oeuvre architecturale de Rateau, en 1935, la villa Hohwald en Alsace pour Monsieur Mathis, le célèbre constructeur automobile, reprend certain des principes instaurés par le mouvement moderne : surfaces nues, blanches, lisses, grandes ouvertures vitrées, en les insérant dans une composition très classique, dominées par la symétrie. La légende de notre plan à l'échelle montre l'importance de l'automobile dans ce projet : l'arrivée des voitures, la rampe d'accès à la maison et la descente au garage viennent avant la piscine, la patinoire et la rivière naturelle.

Michel DUFET (Deville-les-Rouen, 1888-1985)
Bureau ovale

formant cartonnier en placage de sycomore. Le plateau ovale partiellement foncé en triangles d'un cuir fauve. Le montant droit est constitué d'un caisson ouvrant à trois tiroirs en façade et ouvrant, sur le côté, par une porte. Ce caisson est surmonté d'une étagère-cartonnier, à quatre casiers ouverts, dominant le plateau. Le montant comporte deux étagères ouvertes, épousant l'ovale du bureau. Une entrejambe agrémentée d'un repose pied arrondi et gainé de cuir fauve réuni les deux montants.
Trois clés sont jointes, avec leur bouton circulaire chromé.

Art Déco, c. 1930.

Haut. 89, Larg. 141, Prof. 85 cm
(petits accidents et manque, cuir tâché).

Provenance :
- vente à Paris (Hôtel Drouot), 8 janvier 1993, n°323.
- collection François Rateau, par descendance.

Bibliographie :
- Florence Camard, "Michel Dufet", éd. de l'Amateur, 1982. Le bureau personnel de Michel Dufet, variante de celui-ci, est reproduit pp. 135, 225.

Notre bureau est une variante du bureau personnel de Dufet, qu'il créé au printemps 1930, à l'occasion de la IVe Exposition de la Décoration française contemporaine, organisée par un groupement d'industriels d'art, dont fait partie sa société d'édition Le Bucheron. Son bureau de dame est une variation du prototype en zinc présenté au Salon d'Automne de 1929, aujourd'hui dans la collection Marcilhac.

rouillac.com, le plus :
- extraits de la biographie de Dufet, "Le décorateur spécialisé dans les meubles de luxe et de séries", publiée dans la revue Mobilier et Décoration n° 4 de mai 1954.

"Ancien élève de l'Ecole Supérieure des beaux-arts pour l'architecture et la peinture Michel Dufet fait partie de l'ordre des architectes. Dès 1913 il fonde la Société M.A.M. où il présente des modèles de meubles.
Il expose dès 1919 aux salons d'Automne et des Artistes Décorateurs dont il fut d'emblée sociétaire. Il présente au Salon d'Automne de 26 un important ensemble mobilier d'esprit cubiste ; participe à l'Exposition Coloniale de 31 avec les Bureaux du Maréchal Lyautey et du Commissaire Général ; à l'Exposition Internationale 37 il organise avec René Gabriel la classe des papiers peints dont il dessine la présentation, il est nommé en 38 architecte d'opération de la Participation française à l'Exposition de New-York.
Il a aménagé les installations privées de nombreuses personnalités parisiennes. Particulièrement intéressé par les bateaux il avait organisé la salle de jeux des enfants pour la première "Île de France" et a exécuté depuis de grands ensembles de luxe pour le "Foch", le " Normandie " et surtout s'est spécialisé dans l'architecture et la décoration intérieure de yachts privés.
Dès 1928 Bourdelle l'avait chargé d'établir les plans du musée qu'il voulait faire édifier place d'Iéna. Il a participé à l'organisation de l'actuel Musée Bourdelle et se consacre depuis lors par expositions, conférences, etc., à Paris, en Province et à l'Etranger à la diffusion de l'oeuvre du Maître. "
in "Le décorateur spécialisé dans les meubles de luxe et de séries", la revue Mobilier et Décoration n° 4, Mai 1954.

Michel DUFET (Deville-les-Rouen, 1888-1985), attribué à
Fauteuil de bureau

en placage en bois vernis à la façon du sycomore, l'assise garnie d'un skaï couleur café au lait. Le dossier cabriolet, les accotoirs à enroulement, l'assise en ressaut. Il repose, à l'avant, sur deux pieds en gaine cylindrique et, à l'arrière, sur deux pieds sabres.

Haut. 90, Larg. 60, Prof. 55 cm.
(petits accidents et usures).

Provenance : collection François Rateau, par descendance.

Louis MAJORELLE (Toul, 1859 - Nancy, 1926)
CABINET de TRAVAIL aux ALGUES MARINES en noyer mouluré et sculpté comprenant : une bibliothèque, un bureau et un fauteuil.
La BIBLIOTHÈQUE ouvre par trois portes vitrées, surmontées chacune d'un verre moulé coloré imitant les ondoiements marins. La porte centrale à vitre compartimentée et glace biseautée est surmontée d'une niche ouverte. Les portes latérales protègent des casiers. Les tablettes intérieures sur crémaillère sont amovibles.
Le BUREAU À CAISSONS est flanqué de tablettes latérales débordantes, à la façon d'un vaisseau. Son plateau rectangulaire est gainé de cuir fauve gaufré et protégé par une vitre. Il ouvre en façade par quatre tiroirs dans les caissons. Il repose sur quatre montants galbés, sculptés d'algues en relief. Poignées de tirage en bronze doré.
Le FAUTEUIL gondole, garni de cuir fauve, repose sur des pieds postérieurs sabres et antérieurs galbés, sculptés d'algues marines.

Art Nouveau, c. 1910.

Bibliothèque : Haut. 240, Long. 212, Larg. 44 cm.
Bureau : Haut. 84,5, Long. 79, Larg.104,5 cm.
Fauteuil : Haut. 74, Larg. 66, Prof. 73 cm.

Bibliographie :
- Alastair Duncan "The Paris Salons, 1895 -1914, Volume III Furniture", modèle reproduit p. 411.
- Alastair Duncan "Louis Majorelle master of Art Nouveau design", H. Abrams New York, 1991, modèle référencé et reproduit sous la planche 34, p. 175 "study furniture". La bibliothèque reproduite en pleine page sous le chapitre "The Exposition Universelle (1900) and the fruit of success" p. 49 : "bookcase aux algues with carved decorations and wrought-iron mounts".
- Roselyne Bouvier "Majorelle", éditions serpenoise - la bibliothèque des arts, 1991. La bibliothèque reproduite p.178 et le fauteuil p. 201.

Remerciements à M. Éric Müller pour la réedition du catalogue Majorelle.

Jacques GRÜBER (Sundhouse, 1870 - Paris,1936)
Paire de vitraux aux algues

en verre à motif d'algues marines aux étoiles de mer, laminés bleu et vert, avec travail à l'acide. Montés sur des portes. Un signé "Jacques Gruber, Nancy".

Art Nouveau, c. 1904.

Panneau : 68 x 28 cm. (accident à l'un).
Porte en pin : 81 x 42 cm.

Provenance :
- Panneau des portes d'une vitrine encoignure de la villa "La Clef des champs", au 17, rue du maréchal Leclerc à Saint Georges de Didonne (Charente Maritime). Architecte : Entrepreneur : Barriteau. Selon la tradition familiale, cette maison a été occupée par le général Pershing.

A rapprocher des vitraux de la porte du pavillon-aquarium d'Eugène Corbin, pour sa propriété rue du Sergent-Blandan à Nancy. Vers 1904.

Exposition :
- Nancy, Exposition internationale de l'Est de la France, catalogue 89, 1909.

Bibliographie :
- Françoise-Thérèse Charpentier, "Le vitrail Musée de l'École de Nancy", 1981, p.5, 9, 20, nº 10 et 11.
- Musée de l'École de Nancy, "Jacques Grüber et l'Art Nouveau", 2011, reproduit p.227, nº 152.

DAUM. VASE à panse aplatie reposant sur un piédouche en verre. Décor dégagé à l'acide de mûres bleutées et feuillage rouge-orangé sur fond marmoréen à dominante jaune.
Signature à la croix de Lorraine.

Art Nouveau, c. 1900.

Haut. 21, Larg. 15, Prof. 8,5 cm.

Provenance : collections particulière, Paris.

DAUM. VASE de forme ovale à panse aplatie en verre. Décor dégagé à l'acide d'une scène lacustre dans les tons rouge.
Signature à la croix de Lorraine.

Art Nouveau, c. 1900.

Haut. 12, Larg. 14, Prof. 7 cm.

Provenance : collection particulière, Paris.

Carlo BUGATTI (Milan, 1856 - Molsheim, 1940)
"Lampe de table ".

Exceptionnelle lampe de table à décors symbolistes d'animaux fantastiques.
Épreuve en bronze à patine noire à fond brun nuancé, fonte à la cire perdue, signée sur la base: ''Cire perdue C. Bugatti", vers 1907/1910.

55,6 x 33,5 cm.

Provenance : Collection particulière.

Le musée d'Orsay conserve un moule partiel pour cette lampe en plâtre, filasse, goupillottes et cordelettes sur armature métallique. Ce moule à pièces est constitué de trois parties : une chape comprenant 42 pièces mobiles pour la face extérieure et 2 pièces/chapes comprenant l'une 12 pièces et l'autre 8 pièces pour l'intérieur. Ce moule correspond au quart de la constitution pour ce pied de lampe et a été acquis par le musée lors de la vente Bugatti en 1979, provenance de l'ancienne collection d'Ettore Bugatti, le fils ainé de Carlo. Il est répertorié sous le n° OAO 440 réf.12.61 page 135 du catalogue sommaire de l'exposition Carlo Bugatti au musée d'Orsay.
Le musée a présenté une paire de lampes identiques lors de cette exposition de 2001.
La complexité de la réalisation de cette pièce ne laisse aucun doute quant à la rareté d'édition en bronze de cette œuvre.

Bibliographie :
- Bulletin "En direct du nouveau Drouot" d'octobre 1983, page 7.
- Catalogue Drouot Montaigne du 1er et 2 juillet 1991, Ader Picard Tajan, page 153, n° 373.
- Catalogue Bugatti, exposition Beurs Van Berlage à Amsterdam du 19/12/98 au 07/03/1999, page 22.
- "Carlo, Rembrandt, Ettore, Jean Bugatti" de P. Dejean, Édition du Regard Paris, 1981, page 108.
- Catalogue de l'exposition "Bugatti, les meubles, les sculptures, les autos", Galerie Beaubourg à Vence en juillet/septembre 1995, page 150.

Paul DAUM (Nancy, 1888 - Neue Bremm, 1944), Verreries d'Art Lorrain.
VASE à FERRONERIE en verre jaune-orangé jaspé de rouge soufflé dans une armature de fer forgé.
Signé "LORRAIN" à l'émail.

Art Déco, c. 1925.

Haut. 30,5, Diam. 17,5 cm.

Bibliographie :
- Giuseppe Cappa, "Le Génie verrier de l'Europe", Mardaga, Sprimont, 1998, pp. 326 à 328.

Au début des années 1920, Paul Daum (le fils d'Auguste Daum), ouvre les "Verreries de Belle Étoile Daum & Cie" à Croismare. Active jusqu'en 1936, cette compagnie signe ses pièces "Lorrain".

Hector GUIMARD (Lyon, 1867 - New-York, 1942)
Jardinière

de forme oblongue en fonte de fer à décor ajouré de motifs floraux stylisés.

Art Nouveau, c. 1900.

Haut. 19, Larg.101, Prof. 28 cm. (corrosion).

Bibliographie :
- Catalogue des Fonderies de Saint-Dizier, "Fontes artistiques pour constructions, fumisterie, articles de jardin et sépultures, style Guimard ", ill. planche 41.

Émile GALLÉ (Nancy, 1846 - 1904).

LAMPE CHAMPIGNON en verre à décor de digitales de couleur carmin, dégagées à l'acide.

Signatures sur le pied et l'abat jour.



Haut. 42 cm.



Provenance : collection particulière de Limoges.

Pierre LE FAGUAYS (Rezé, 1892 - Paris, 1962)
"Diane".

Bronze à patine brune mordorée numéroté sur la terrasse "7479" et signé.
Socle de marbre noir.

Haut. 47 cm. Haut. totale 50 cm.

Maurice DUFRÈNE (Paris, 1876 - Nogent-sur-Marne, 1955)
BUREAU de SALON ROGNON en placage de marbre noir, reposant sur deux caissons ouvrant chacun par quatre tiroirs, plus un tiroir en ceinture, reposant sur six pieds boules. Poignées de tirage en laiton.

Art Déco, c. 1925.

Haut. 77, Larg. 160, Prof. 63 cm.
(manque une poignée de tirage).

La chambre de dame que Dufrène décore pour le pavillon de la Maîtrise des Galeries Lafayette à l'exposition de 1925 est garnie d'un bureau coiffeuse de même forme rognon. Un autre bureau de salon de forme rognon, de dimensions comparables, mais en bois de placage, est également répertorié. Enfin, une imposante enfilade à plateau de marbre vert veiné en forme rognon et placage palissandre édité par la Compagnie des Arts Français est reproduit in "Art et Décoration" 1928.

"Nul n'effectua la transition ente l'Art nouveau et l'Art déco avec autant de bonheur et d'aisance que Maurice Dufrène. Il enseigna la composition à l'école Boulle de 1912 à 1922 (...) Dufrène était très présent à l'Exposition des arts décoratifs de 1925 : outre le pavillon de la Maîtrise, ses oeuvres étaient visibles dans un petit salon d'une ambassade française".
in Alastair Duncan, "Art Déco", éd. citadelles et Mazenod, 2009, p. 34.

Émile LAMORINIÈRE, artisan-marbrier boulevard Rochechouart à Paris, emploie jusqu'à 300 personnes. Il est actif pour de nombreux chantiers emblématiques des années 1920-1930. Avec l'architecte Georges Wybo, il participe à la reconstruction du Printemps Hausmann, après l'incendie de 1921. Albert Laprade lui demande, en 1925, de réaliser le bassin du Jardin des Nymphéas, lors de l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris. La qualité de ses marbres est également appréciée par la Compagnie Générale Transatlantique, pour laquelle il équipe, avec René Prou, le Champlin (1932) ; puis il réalise une luxueuse salle à manger du Normandie, où collabore également Raymond Subes (1935). La Seconde guerre mondiale porte un coup d'arrêt à son activité florissante.

Raymond SUBES (Paris, 1891-1970), attribué à.
GUÉRIDON à PLATEAU de forme octogonale en marqueterie de marbre et piétement en fer forgé. Le plateau à décor géométrique rayonne d'une étoile blanche sur fond rouge, en réserve jaune sienne, à l'intérieur bordure vert de mer. Le piètement est constitué de quatre consoles à enroulement surmontées de trois billes. Chaque console est réunie à une platine centrale via une boule aplatie, le tout posé sur un petit plateau en marbre vert de mer de forme octogonale.

Art Déco, c. 1930-1940.

Piètement : Haut. 60,5, Long. 77, 5 cm.
Haut. totale : 72,5, Long. du plateau : 79 cm.

Provenance : collection Émile Lamorinière, par descendance, Touraine.

Bibliographie :
- Pierre Kjellberg, "Le mobilier du XXe siècle", éd. l'Amateur, Paris, 1994. Un guéridon daté de 1925, à plateau de marbre de forme hexagonale, avec le même ornement de consoles à enroulements et de billes reproduit p. 622.
-"Frenche Art Deco Ironwork Design, Raymond Subes and Others", Dover Publication, Mineola, New York, 2007, pp. 35 à 37.

Maison DOMINIQUE, attribué à.
André DOMIN (Caen, 1883 - Paris, 1962) et Marcel GENÈVRIÈRE (Rouen, 1885-1967).
COMMODE de forme rectangulaire en placage d'acajou flammé. Elle ouvre en façade par deux vantaux découvrant deux étagères. Les montants antérieurs détachés à pans coupés. Elle repose sur quatre pieds sabre en gaine.

Art Déco, c. 1930.

Haut. 90, Larg. 120, Prof. 46,5 cm.
(soulèvements et manques au placage du plateau).

Provenance : collection Émile Lamorinière, par descendance, Touraine.

Maison DOMINIQUE, attribué à
André DOMIN (Caen, 1883- Paris, 1962) et Marcel GENÈVRIÈRE (Rouen, 1885-1967)
Vitrine de salon

en placage d'acajou sapelli et loupe de thuya en forme de psyché. La porte vitrée de la vitrine de forme rectangulaire en bronze argenté (chromé). Les montants à trois gradins allant en se resserrant vers une base quadrangulaire à pans obliques.

Art Déco, c. 1930.

Haut. 148, Larg. 50, Prof. 34 cm.

Provenance : collection Émile Lamorinière, par descendance, Touraine.

Bibliographie :
- Félix Marchilac, "Dominique", éd. l'Amateur, 2008. Des vitrines de salon présentant le même principe de cage vitrée suspendues, ou des secrétaires, dans un entourage métallique sur un piétement en placage reproduits pp. 127 et 159.

TABLE À JEU et PAIRE de CHAUFFEUSES
en placage géométrique d'acajou sapelli et loupe de thuya. La table de forme rectangulaire repose sur quatre pieds droits. La paire de fauteuils de forme hémisphérique à dossier enveloppant repose sur un piétement en bronze argenté. Deux petites dessertes de forme rectangulaire en métal blanc, reposant sur quatre pieds à roulette se glissent sous la table. Une est garnie d'un plateau de verre sablé.

Art Déco, c. 1920-1930.

Table à jeu : Haut. 61,5, Long. 100, Larg. 75 cm. (marquée 16978 et 18978 à l'encre).
Fauteuils : Haut. 66, Larg. 56,5, Prof. 44 cm. (garniture de tissu beige).
Tables dessertes : Haut. 56,5 Larg. 42, Prof. 29,5 cm. (en l'état)

Provenance : collection Émile Lamorinière, par descendance, Touraine.

Cette luxueuse paire de chauffeuses, avec son subtil travail de placage et l'utilisation précoce du métal argenté, évoque tant les créations de Robert Mallet Stevens pour la villa de Paul Cavrois à Croix, que celles de René Prou, notamment pour des paquebots. Le piétement de la table et l'enchevêtrement des formes montrent, eux, de leur côté, l'influence de Jean Dunand.

BUFFET d'ANGLE en placage de bois exotique.
La partie centrale de forme hémisphérique à pans coupés est plaquée de bois clair. Elle ouvre sur trois étagères par un vantail arrondi décoré en son centre d'un médaillon marqueté d'ivoire et de bois précieux de motifs géométriques. Deux casiers ouverts plaqués de bois sombre, à quatre niveaux, encadrent la partie centrale à gauche et à droite. Le tout repose sur une estrade hémisphérique. Étiquette au dos n°"18707".

Art Déco, c. 1920-1930.

Haut. 170, Larg. 101, Prof. 98 cm.
Diam. du médaillon d'ornement : 30 cm.
(petits manques et usures au placage).

Provenance : collection Émile Lamorinière, par descendance, Touraine.

ENSEMBLE DE SALON comprenant :
- une ÉTAGÈRE de forme cylindrique à quatre caissons ouverts en bois naturel vernissé et placage de bois exotique.
- un petit GUÉRIDON de forme ronde en acajou, et quatre montants obliques réunis par une tablette d'entretoise reposant sur une base circulaire.
- une PAIRE de FAUTEUILS BRIDGE en bois teinté à l'imitation de l'acajou, reposant sur quatre pieds sabre.

Art Déco, c. 1930,
dans le goût de Louis SOGNOT (Paris, 1892 - 1970).

Étagère : Haut. 140, Larg. 50, Prof. 25 cm. (manques et accidents au placage)
Guéridon : Haut. 61, Diam. 59 cm. (l'envers du plateau étiqueté et marqué "18706" à l'encre)
Fauteuils : Haut. 84, Larg. 54,5, Prof. 53 cm. (garniture de tissu beige)

Provenance : collection Émile Lamorinière, par descendance, Touraine.

Jules LELEU (Boulogne-sur-Mer, 1883 - Paris, 1961)
"Projet de salon pour Monsieur pour le Docteur LANDRY ".
Ensemble de 21 documents.

Réunion de 10 PLANCHES, dessin à l'encre de Chine - sur calque collé aux angles sur papier fort.
Huit signées.
- 3 vues d'ensemble, plans avec rehauts gouache.
- 7 dessins ameublement : buffet, lit, armoire, 2 guéridons, 2 cheminées, en sanguine et fusain.
31,5 x 41,5 cm.

Réunion de 11 TIRAGES ARGENTIQUES du studioMarius Gravot, avec les timbres-cachets de Leleu (65, avenue Victor Emmanuel III, Paris 8ème) et de Gravot - suite à la réalisation du projet.
22,5 x 16,5 cm.
Collées aux angles sur papier fort. 31,5 x 41,5 cm.

Marius GRAVOT, actif entre 1910 et 1930, travaille avec Le Corbusier, Charlotte Perriand et Jules Leleu. Auteur d'une série sur l'Architecture de la Villa Savoye et le pavillon suisse de la Cité Universitaire, il est connu pour sa lumière dans les scènes d'intérieur.

Un cache-pot identique au décor différent est conservé au musée d'Art et d'Histoire de Toul. Il est reproduit dans le catalogue de l'exposition "Couleurs et Formes, l'héritage du XVIIIe siècle dans
l'école de Nancy" (Roselyne Bouvier, Musée de l'École de Nancy, Somogy éditions d'Art, p. 70, Paris, 2005).

Auguste Majorelle, père de Louis Majorelle, installe son atelier en 1858 à Toul où il collabore avec la faïencerie Toul-Bellevue. Il invente la technique de laquage sur céramique qu'il brevète en 1864. Fort de son expérience des faïences peintes, il s'intéresse à cette technique qu'il personnalise en ajoutant des poudres de métaux. Il dépose pour cela un nouveau brevet d'invention en 1878 pour «l'incrustation de faïence combinée avec le décor de la laque». Nombre de ses productions présentent une ornementation japonisante. De fait, Auguste Majorelle apparaît comme un précurseur de l'École de Nancy, de l'Art Nouveau.

Suite de CINQ CHAISES à BRAS, en bois naturel mouluré, tourné et sculpté à hauts dossiers se terminant par des motifs sculptés et dorés. Les accotoirs droits reposent sur des consoles à balustre prolongeant des piétements droits terminés à l'avant en griffe. Les montants antérieurs et postérieurs réunis par des entretoises latérales. Assise rectangulaire, à feuilles de cuir gaufré et passementerie.
Marque S.M.P. sur le revers d'un dossier.

Travail espagnol Baroque, première moitié du XVIIe.

Haut. 139, Larg. 65,5 cm.
(restaurations, petites différences, usures au cuir).

Provenance : collection particulière parisienne, acquis à Biarritz, en 1952.

CHAIRE à COFFRE à dossier ouvrant, en noyer mouluré et sculpté.
Dossier richement sculpté de volutes feuillagées, bestiaire monstrueux, trophées d'armes. Deux pilastres à chapiteau composite. Accotoirs à enroulement moulurés. Assise rectangulaire sculptée en façade formant coffre.

Époque Renaissance, XVIe.

Haut. 225, Larg. 95, Prof. 48 cm.
(restaurations d'entretien).

Provenance : collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.

Siège très haut en raison de l'exhaussement du lit à côté duquel il est toujours placé comme on le constate sur de nombreuses gravures, et comme l'indique l'écrivain-imprimeur de la Renaissance Gilles Corrozet. Ce siège d'apparat est traité comme un morceau d'architecture, avec corniche, fronton, chapiteaux. Il se pare d'ornements à la mode tels motifs à candélabres, personnages et animaux. Cuirasse, casque, trophées, tête de cerf et attributs guerriers font de cette chaire un meuble d'exception vraisemblablement réalisé pour un personnage civil de très haut rang.

DRESSOIR AUX CHIMÈRES. Meuble deux corps en noyer au décor sculpté de panneaux, en partie inférieure en retrait - à motifs d'oves et godrons. Il ouvre à deux vantaux en corps supérieur sculptés de trophées : cuirasses, boucliers, faisceaux, lances, drapeaux, heaumes et glaives. Figure centrale entre les portes de personnage ailé semi accroupi. Montants fantasmagoriques et supports exceptionnels de faunes, chimères et harpies.

Époque Renaissance, XVIe.

Haut. 142, Larg. 122, Prof. 50 cm.
(plancher postérieur et restaurations d'entretien).

Provenance :
- Vente Tajan, 29 novembre 1999, n°76.
- Collection Sylvain Durand, château de Renay en Vendômois.

Vente sur ordonnance de Madame le Juge des Tutelles de Blois en date du 15 octobre 2013. Frais : 12% H.T.

Les chimères sont à rapprocher de celles d'une table d'apparat en noyer conservée au Louvre. (Legs de Charles-Antoine-Benoït Rochard, 1903, inv. OA. 5940). Dressoir de Jacques Androuet du Cerceau. Le mobilier du Moyen Age et de la Renaissance, 1998. Hugues Sambin, 1989.

rouillac.com, le plus :
- reprise de la présentation de l'expert Bruno Perrier lors de la vente de 1999.

Exceptionnel dressoir
Dès le XVIe, le recours aux gravures constitue un nouveau système de références. Huchiers et sculpteurs ne copient jamais servilement les modèles que l'imprimerie met à leur portée en diffusant répertoire de formes et d'ornements et estampes de maître. Ils prennent en compte les contraintes techniques, le substrat régional qui a pu façonner le goût, les choix du commanditaire, et les intentions allégoriques, les proportions de meuble, ses références et les figures ou scènes des panneaux sculptés sont rarement notés dans le cadre d'un contrat passé devant notaire. C'est donc là qu'interviennent l'inventivité et la qualité d'exécution qui désignent les grands ateliers, voire les grands maîtres. C'est dans cette veine que se place d'emblée ce dressoir d'exception.
La forme générale du dressoir se perpétue mais le décor change et les proportions aussi. L'architecture incorpore des éléments rapportés comme les consoles en forme de harpies qui soutiennent le corps supérieur.

Deux corps d'importance égale (le vide et le plein) souligné de bandeaux horizontaux et de panneaux aux encadrements très lisibles envahis par un décor ordonné d'oves, palmettes et godrons, donnent au meuble sa stabilité.
Les vantaux du corps supérieur accueillent le motif des trophées en vogue, depuis qu'Henri II en a fait décorer la chambre de parade au Louvre. Il dispose sur chaque vantail selon un double axe de symétrie, vertical (stabilité) et oblique (mouvement) : les cuirasses, boucliers, faisceaux, lances, drapeaux, heaumes et glaives qui célèbrent les vertus héroïques de l'Ancienne Rome, exaltées par la littérature.
Les montants et supports ordonnent les fantasmagories que les ornemanistes d'Italie du Nord ont transmis à l'Europe et les chimères et harpies que le Rosso a importé à Fontainebleau.
Les figures ailées rythment le corps supérieur, féminines au centre, masculines aux angles, semi accroupies, contorsionnées. L'excentricité des figures réside dans l'image, pas dans son exécution. La disposition oblique des faunes contamine les chimères qui servent de supports expressives, puissantes mais dont le profil introduit les vides qui allègent l'ensemble.

La division ternaire du registre inférieur n'introduit aucun désordre. Chaque panneau décoré de plaques qui ne sont pas sans rappeler (ou annoncer ?) les décors géométriques compartimentés de certaines armoires languedociennes, s'articule sur un miroir bombé ou une rosace centrale.

Meuble original, il semble cependant interprété à partir d'une proposition de dressoir de Jacques Androuet du Cerceau (voir illustration). Les deux panneaux du corps supérieur s'ornent de trophées, la figure centrale se tasse en un personnage ailé semi accroupi, les termes latéraux remontent et deviennent sur le corps supérieur des faunes contorsionnés alors que les sphinges centrales glissent sur les côtés, pivotant à 45° pour s'aligner sur les faunes.
Cette interprétation privilégie le répertoire excentrique prisé de la région toulousaine (référence : vantail attribué à Antoine Morizot). La nature du bois - le noyer, les proportions du meuble, la qualité irréprochable, de la sculpture rendent plausibles l'hypothèse d'une attribution à l'atelier de Nicolas Bachelier, voire au maître lui même.

FLANDRES.
Tapisserie verdure en laine. Bordure à fleurs et à fruits.

XVIIIe.

529 x 272 cm.

Provenance : collection parisienne.

ÉCRITOIRE en bronze ciselé et doré et bronze patiné figurant un PORTEUR d'EAU. Les réceptacles de forme cylindrique contenant, l'un le sablier, l'autre l'encrier. Il repose sur une base oblongue ornée de feuilles d'acanthe stylisées. Godets en verre.

Travail ancien de style Louis XV.

Haut. 20,5, Long. 15, Larg. 12,5 cm.

Jean-François ROSSET (Saint-Claude, 1703/06-1786),
dit aussi Joseph du Pont ROSSET
Montesquieu, 1769.

Buste en ivoire sculpté en ronde bosse représentant l'auteur de l'Esprit des lois. Signé en dessous "ROSSET PÈRE F", "AST CLAUDE" et daté 1769.

Haut. 7,5 cm. (refixé au dessous).

Sur un socle circulaire en bois noirci.
Haut. totale 18 cm.

Provenance : collection particulière, Paris.

Une variante (Haut. 11,6 cm) de ce buste, vers 1770, est conservée au musée du Louvre, provenant de la collection Thiers.

TÊTE D'HOMME IMBERBE,
l’Empereur Marc Aurèle (161-180 après J.-C.) ?
Marbre.

Haut. 43, Long 30, Prof. 25 cm.
(accidents, manques).

Provenance :
- Collection du Cardinal de Richelieu, château de Richelieu (Indre-et-Loire).
- Collection M. Gillet, juge à Chinon, signalé par Bosseboeuf en 1890.
- Collection Me B., notaire à Richelieu, acquis avec le Clos des Demoiselles de Bournais, 1918.
- Par descendance, collection particulière, Richelieu.

Bibliographie :
- Louis-Auguste Bosseboeuf, "Histoire de Richelieu et de ses environs au point de vue civil, religieux et artistique", éd. Péricat, 1890, cité p. 500 : "M. Gillet, juge à Chinon, dont le goût égale la bienveillance, outre des monnaies romaines trouvées à Richelieu, possède une jolie tête de marbre et des fragments de statues".
- Collectif, "Richelieu à Richelieu. Architecture et décors d’un château disparu", Silvana Editoriale, 2011, reproduit p. 164.

Exposition :
- "Richelieu à Richelieu, architecture et décors d'un château disparu". Musée des Beaux-Arts d'Orléans, 12 mars-13 juin 2011, n°40 reproduit. Inédit.

"Christine Toulier m'a signalé cette tête d'homme imberbe aux cheveux bouclés qui doit appartenir à une statue drapée plutôt qu'à un buste comme permet de le supposer la forme du cou. Les grands yeux ouverts et la chevelure veulent imiter le style des portraits romains de l'époque antonine. La facture semble moderne. On pensera donc à un complément d'une sculpture antique restaurée. Dans les jardins de Richelieu, en décor de demi-lune, un Marc Aurèle disparu mais connu par l'un des dessins au folio 6 de l'album Canini (cat.34) présentait une tête de ce type."
Jean-Luc Martinez, conservateur général, directeur du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre - actuel directeur général du Louvre, in catalogue d'exposition, Richelieu, 2011, p. 164.

rouillac.com le plus
- Rapport d'expertise complet du cabinet Rolland chargé du nettoyage et de la préparation du soclage.

Château YQUEM.
Grande verticale de 67 bouteilles étiquetées de 1933 à 2005.

67 millésimes compte tenu des six années sans production (1951, 1952, 1964, 1972, 1974 et 1992).
Les étiquettes des années 1940, 1941, 1944, 1945, 1946 et 1949 ont été changées au printemps 2006 au Château, par les soins de Sandrine Garbay, maître de chais - ainsi que les éiquettes, bouchons et capsules des années 1950 à 1975.

Vente sur désignation - conservation excellente dans une cave climatisée.
Rendez-vous possible, tél. 02 54 80 24 24.

ARMAGNAC. 1937

Maison Saint Vivant.

Bouteille soufflée à la bouche, au col déformé. Bouchon, cachets.

Caisse bois d'origine.

Haut. 30 cm.

PAIRE DE MIROIRS peints d'un couple de dignitaires chinois. Encadrement en bois sculpté et doré. Ornementation iconographique de la Régence telle que volutes feuillagées, feuilles d'acanthe stylisées, guirlandes de fleurs et agrafes.

Style Rocaille.

Dimensions totales : 134 x 62 cm.
Dimensions des miroirs : 78,5 x 47 cm. (accidents, un miroir fendu).

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

BUSTE d'EMPEREUR ROMAIN en pierre calcaire sculptée et montée postérieurement sur un socle de marbre rouge.

D'après l'Antique, XVIII-XIXe.

Haut. 10,5 cm. Haut. totale 20,5 cm.
(tête refixée, veines fêlées).

Provenance : collection particulière, Paris.

Importante TABLE DE MILIEU en bois fruitier sculpté, stuqué et doré et rechampis gris perle. Le plateau encadré d'une frise torse. Traverses mouvementées à décor de feuilles d'acanthes, rinceaux, agrafes, volutes feuillagées et coquilles stylisées. Elle repose sur quatre pieds cambrés à enroulements réunis par une entretoise mouvementée en X centrée d'une toupie.

Empire Austro-Hongrois, travail ancien de style baroque.

Haut. 74, Long. 202, Larg. 110 cm.
(modifications, restaurations d'usage, usures et petits manques)

Provenance : anciennes collections du château de Chatigny, Touraine.

GRAND MIROIR AUX GRAPPES DE RAISINS à pare closes, de forme mouvementée en bois sculpté, stuqué et redoré à riche décor de pampres et feuilles de vignes, volutes feuillagées et agrafes. Le fronton orné d'une corbeille de fruits.

Époque Louis XV, XVIIIe.

Haut. 209, Larg. 118 cm.

Provenance : collection particulière, Blois.

NEVERS. Grand SALADIER en faïence à bord contourné à décor polychrome dit à "l'Arbre d'Amour". Il figure au centre, un arbre dans lequel sont perchés les amants récalcitrants que les belles s'efforcent de faire descendre par tous les moyens. Cupidon, à l'amortissement, domine la scène. Les rebords à décor circulaire de croisillons et fleurons en alternance souligné des paroles d'un chant populaire. Ce saladier est au patronyme de Marie Thaché et daté, deux fois, 1736. L'extérieur de l'aile orné de côtes torses.

Première moitié du XVIIIe.

Haut. 8, Diam. 34 cm. (fêle).

Bibliographie :
- L'oeuvre des Faïenciers français du XVIe à la fin du XVIIIe siècle, Hachette, Lausanne, 1966, pp. 82 et 83.

rouillac.com, le plus :
- présentation des décors "à l'arbre d'amour".

Le décor "à l'arbre d'Amour" est tiré d'une gravure populaire mettant en scène de façon humoristique la lutte des femmes contre les hommes. Certaines tentent de les amadouer à l'image de "la charmante isabeau (qui) lui présente un beau chapeau". D'autres en revanche emploient les grands moyens et scient tout bonnement le tronc ! Ce décor, avec celui "au pont de Nevers", est le plus célèbre des faïences populaires nivernaises dites "faïences parlantes". Ces pièces patronymiques millésimées, sans doute offertes à l'occasion d'une fête ou d'un anniversaire, jouissent tout au long du XVIIIe siècle, d'un grand succès.

CHAISE À PORTEURS AUX MARINES en bois richement sculpté, stuqué et doré de motifs rocaille. Les panneaux des côtés et de la porte peints de scènes portuaires, de batailles navales, de tritons et autre dieux fleuves en camaïeu dans un entourage virtuose en trompe l'œil, dans le goût d'Adrien Manglard. Les portes et côtés sont garnis de verres biseautés, l'intérieur est capitonné de velours cramoisi, avec des accotoirs à franges rouges. Le dessus gainé de cuir est surmonté de quatre toupies.

Chaise probablement réalisée à la Restauration, vers 1830-1840, d'après un modèle conservé au Musée des carrosses dans les Écuries royales du château de Versailles, datant des années 1725-1730.

Haut.174, Larg. 77, Prof. 87 cm.
(accident au cuir du toit, restaurations).

Bibliographie
- Marie Maggiani, "Chaise à porteur à décor de marines", in Musée d'Arras, "Roulez carrosses - Le château de Versailles à Arras", éd. Skira Flammarion, Paris, 2012. La chaise originale décrite et reproduite p. 70.

rouillac.com, le plus :
- présentation vidéo de la chaise aux marines versaillaise par Madame Hélène Delalex, en charge des collections du Musées des carrosses au château de Versailles.

Adrien Manglard (Lyon, 1695 - Rome, 1760) élève de Van der Kabelle, fut admis à l'Académie royale de Paris en 1736, et membre de l'Académie Saint-Luc à Rome à partir de 1735. Résidant longtemps en Italie, il fut le maître de Joseph Vernet.

Guillaume I COUSTOU (Lyon, 1677 - Paris, 1746), d'après
Les chevaux de Marly.

Paire de bronzes patinés.

Haut. 58, Long. 50, Larg. 22 cm.
(la queue d'un cheval légèrement désolidarisée).

Ces « Chevaux retenus par des palefreniers» ont été exécutés en seulement deux ans, dans des blocs monolithes de marbre blanc de Carrare, par Guillaume Coustou, pour l'abreuvoir en arc-de-cercle du parc de Marly, où Louis XV se rendait dans l'intimité. Transférés à l'entrée des Champs-Élysées sous la Révolution, les originaux se trouvent maintenant au département des sculptures au Louvre.

Jean-Louis LEMOYNE (Paris, 1665-1755), d'après
Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), architecte, surintendant des Bâtiments du roi, protecteur de l'Académie royale de peinture et de sculpture.

Réduction en marbre signée "Regley".

Haut. 55, Larg. 40 cm.

Provenance : château du Bourbonnais.

Bibliographie :
- Bertrand Jestaz, "Jules Hardouin-Mansart. Vie et œuvre", Picard, Paris, 2008.

Morceau de réception de Jean-Louis Lemoyne à l'Académie royale de peinture et de sculpture, l'original de ce buste, aujourd'hui conservé au Louvre, est présenté le 30 juin 1703. L'Académie exigeait rarement un portrait comme morceau de réception. Celui-ci est un véritable hommage au protecteur de l'institution. À l'apogée de sa carrière, l'architecte de Versailles et des Invalides est figuré dans toute sa magnificence, en grand seigneur. Il arbore la croix l'ordre de Saint-Michel, ultime consécration pour un artiste. L'oeuvre, très appréciée, fut fondue en bronze l'année suivante et exposée au Salon de 1704.

GARNITURE DE CHEMINÉE dite "de MARIE-ANTOINETTE" composée d'une pendule et d'une paire de candélabres en bronze ciselé et doré et marbre blanc.
La PENDULE à cadran émaillé blanc, indiquant les heures en chiffres romains et les minutes en chiffres arabes protégé par un verre bombé. Il s'inscrit dans une borne architecturée soutenue par des consoles à enroulement. Un vase fleuri reposant sur quatre pieds sabots à attache en tête de bélier à l'amortissement. Base de forme rectangulaire à ressaut central incrusté d'une frise bachique figurant des putti. Elle repose sur six pieds toupie cannelés à frise feuillagée. Riche ornementation de feuillages stylisés, guirlandes de fleurs, frise d'oves, rais de perles et tores de laurier. Cadran et mouvement signés de Lemerle - Charpentier & Cie / Bronziers / 8, rue Charlot à Paris.
La PAIRE DE CANDÉLABRES à sept lumières. Le fût central agrémenté de trois enroulements feuillagés. Ils reposent sur une base tripode de forme circulaire à trois ressauts.

Style Louis XVI, seconde moitié du XIXe.

Pendule : Haut. 65, Long. 50, Larg. 20 cm. (une guirlande accidentée).
Candélabres : Haut. 78, Diam. 34 cm. (électrifiés).

Bibliographie :
- Pierre Verlet, "Les Bronzes Dorés Français du XVIIIe siècle", éd. Picard, Cahors, 1987, ill. p. 313.

Une pendule similaire à celle que nous présentons est conservée au Musée des Arts décoratifs (legs Grandjean). Créé vers 1780, ce modèle fut répété plusieurs fois par l'horloger Robert Robin (1741-1799), Valet de Chambre-Horloger Ordinaire du Roi et de la Reine. Pierre Verlet note : "Une pendule répondant à cette description (...) appartint à Marie-Antoinette (inv., n°33)".

Pierre-Jules MÈNE (Paris, 1810 - Paris, 1879)
Fauconnier arabe à cheval.

Bronze ciselé, patiné à trois couleurs et signé. Fonte posthume.

Haut. 71, Long. 71, Larg. 25 cm.

rouillac.com, le plus :
- historique des meilleures fontes de Mène.

"Considéré comme le plus grand sculpteur animalier du XIXe siècle après Barye, Pierre Jules Mène crée en 1838, l'année de ses débuts au salon, sa propre fonderie rue du Faubourg du Temple, pour éditer lui-même ses modèles. Il produit là, de 1838 à 1877, des bronzes d'excellente qualité, se chargeant personnellement des opérations de fonte et de ciselure. (...) Après sa mort, nombre de ses sculptures seront éditées par son gendre, le sculpteur Caïn, puis par la fonderie Susse Frères, qui acquiert ses modèles en 1894, sans atteindre la perfection des pièces réalisées par Mène lui-même dans sa fonderie."

in Jean-Charles Hachet, " Dictionnaire illustré des sculpteurs animaliers et fondeurs de l'antiquité à nos jours", éd. Argus Valentines, Bilbao, 2005, pp. 467, 468.

MEUBLE DE PRÉSENTATION
formant bureau à caisson, ouvrant à trois tiroirs dans chaque caisson, de part et d'autre d'un tiroir en façade surmonté d'une tirette. Riche plateau en marqueterie à décor portuaire, qui serait celui de Senigallia. Piètement gaine. Bois de placage et marqueterie toute face dont noyer et citronnier.

Travail italien de qualité, fin XVIIIe, à rapprocher des oeuvres de Maggiolini.

Haut. 83, Long. 120, Larg. 61 cm.

Provenance :
- d'après une attestation jointe : Palais Mastai Feretti, Senigallia, avant 1909,
- vendu 500 lires, par Pietro Maurini à Rome, 19 mars 1910,
- collection de l'Indre.

Giovanni Maria MASTAI FERRETTI (Senigallia, 1792- Rome, 1878) a été pape sous le nom de Pie IX. Son pontificat est le plus long de la papauté, après celui de Saint-Pierre. Il est né dans le palais familial datant du XVIe siècle, dans la ville de Senigallia, sur la cote Adriatique. Le palais Mastai Ferretti est ensuite vendu en 1909, à l'archevêque de New York, Monseigneur John Farley. Il est aujourd'hui ouvert à la visite, comme musée Pie IX.

Giuseppe MAGGIOLINI (Parabiaggio, 1738-1814), habile ébéniste italien, est attaché dès 1771 au service de l'archiduc Ferdinand d'Autriche, gouverneur de la Lombardie, et de l'archiduchesse Marie-Béatrice d'Este. Il gagne bientôt la faveur de la noblesse locale, en même temps que l'amitié de nombreux artistes. Plusieurs de ces derniers, entre autres les peintres Levati et Appiani, lui fournissent des dessins pour ses œuvres.

PAIRE de NÈGRES PORTE-TORCHÈRE
en bois sculpté, doré et peint. Coiffés d'un turban à plumet et vêtus d'une tunique drapée, ils tiennent une coupe à piédouche d'une main et un candélabre de l'autre. Les candélabres à trois lumières en verre de Murano vert et ornements floraux roses. Le binet central reçoit un cornet. Chaque personnage repose sur un socle de forme octogonale sculpté en bas relief d'un drapé et peint en partie supérieure.

Italie, Venise (?), XIXe.

Haut. totale : 250 cm.
Nègre : Haut. 132 cm.
Socle : Haut. 64 cm.
Candélabres : Haut. 54 cm.
(manques, accidents et restaurations)

Jean-Baptiste CARPEAUX (Valenciennes, 1827 - Courbevoie, 1875)
La France Impériale portant la lumière dans le monde, et protégeant l'Agriculture et les Sciences, 1863.

Trois hauts-reliefs en plâtre patiné du groupe présenté par Carpeaux à l'architecte Victor Lefuel, le 19 août 1863, pour couronner la façade sud, sur Seine, du nouveau pavillon de Flore au Palais du Louvre, réservé aux appartements de l'Impératrice et du Prince Impérial.

Pourrait être la seule maquette complète, de ce groupe en plâtre, conservée aujourd'hui,

La France : Haut. 38 Long. 25 Prof. 24 cm. (accidents, manques, restaurations).
L'Agriculture : Haut. 26,5 Long. 38 Prof. 20,5 cm.
La Science : Haut. 24 Long. 37,5 Prof. 20,5 cm.

Provenance :
- offert par Madame Louise Clément-Carpeaux, fille du sculpteur, à son ami le conservateur des musées nationaux Édouard Sarradin (1869-1957). Étiquette ancienne contrecollée.
- par descendance, conservée dans la famille, collection particulière, Paris.

rouillac.com, le plus :
- vue en 360° réalisée par le photographe Nicolas Roger.
- Bibliographie complète et recherches sur les autres études de la "France Impériale" de Carpeaux : Le Louvre, Orsay ou les Arts Décoratifs...

Critique d'art au Journal des Débats, co-fondateur du Salon d'Automne, conservateur du Musée de Compiègne, Édouard Sarradin (1869-1957) offre en 1927 au Musée du Louvre deux tirages des esquisses en plâtre de l'Agriculture et de la Science, qui sont présentés depuis 1989, dans les salles d'histoire du Louvre au musée du Louvre. Ils ont fait l'objet d'une exposition : "Le photographe et l'architecte : Edouard Baldus, Hector-Martin Lefuel et le chantier du Nouveau Louvre de Napoléon III" en 1986.

Notre groupe de trois est le seul complet, avec celui en cire du musée du Petit Palais. Il permet de mieux comprendre la genèse de l'oeuvre du couronnement du pavillon de Flore.

Les autres oeuvres en rapport sont dispersées dans différentes collections :
- Dessins : Paris musée du Louvre, fonds du musée d'Orsay, et du musée des Arts Décoratifs ; Valenciennes.
- Esquisse cire : musée de Valenciennes.
- Maquette en plâtre : Paris : musées du Louvre, du Petit Palais et d'Orsay ; musées de Compiègne, de Lyon et de Montpellier.

Bibliographie :
- Édouard Sarradin, "Carpeaux", éd. Rieder, Paris, 1937. oeuvre citées pp. 13-14 : "...qualité plastique et décorative du fronton... ces deux figures-ci (sont) inspirées de celles de Michel-Ange aux tombeaux des Médicis... Un Rubens de pierre. ... Carpeaux, continuateur de Rude, est bien, comme l'écrivait Rodin en 1912, un petit fils de Puget. On voit moins qu'il soit, comme Rodin l'affirmait aussi, à propos de la France Impériale, un émule du Bernin". p.13, 14.
- Anne Pingeot (dir.) "Catalogue sommaire illustré des sculptures du musée d'Orsay", Paris, 1986.
- Claude Jeancolas, "Carpeaux la farouche volonté d'être", Lazarus, 1987. Le groupe est analysé pp. 85-90 : "...Les deux figures d'hommes allongés sont très inspirées de Michel-Ange, jusqu'aux visages mêmes : celui de l'Agriculture est une copie de la tête du Crépuscule de la Chapelle Médicis. La figure centrale est toute autre, l'élève quitte le maître. Sa France est victorieuse, puissante, maîtrisant son avenir et dominant les peuples..."
- Michel Polleti et Alain Richarme, "Jean-Baptiste Carpeaux, sculpteur. Catalogue raisonné de l'oeuvre édité", Paris, 2003.
- Mehdi Korchane, "Michel-Ange au siècle de Carpeaux", 2012.

François RUDE (Dijon, 1784 - Paris, 1855)
Jeune pêcheur napolitain jouant avec une tortue.

Bronze à patine brune.
Cachet de réduction COLAS.

Haut. 31 cm. Larg. 34 cm. Prof. 19 cm.

Bibliographie :
- Pierre Kjellberg, "Les bronzes du XIXe siècle", Paris, Éd. de l'Amateur, 2005, exemplaire similaire reproduit p. 605.

"Ce jeune pêcheur, dont la bonne humeur est communicative, marque une date dans l'histoire de l'art. François Rude bouscule la tradition classique par l'ingénuité du sujet et la représentation non idéalisée de la nature. La grâce du jeune garçon a sans aucun doute assuré le succès de l'oeuvre, qui inspira de nombreux artistes, en particulier Jean-Baptiste Carpeaux."
in Valérie Montalbetti, musée du Louvre.

Jules MOIGNIEZ (Senlis, 1835 - Saint-Martin-du Tertre, 1894)
Chien de chasse et lièvre caché.

Bronze patine brune, signé.

Long. 32, Haut. 19 cm.

Provenance : propriété en Brenne.

Théodore GECHTER (Paris, 1796 - 1844)
François Ier chassant le sanglier.

Bronze patiné, signé, titré "François Ier", et daté 1843.

Haut. 36, Larg. 35, Prof. 18 cm.

Un bronze de ce modèle est conservé dans la salle François Ier au château de Chambord.

Pierre LENORDEZ (Waast, 1815-1892)
"Vermout".

Bronze patiné, signé P. Lenordez et V. Boyer, titré sur un cartouche et légendé : "Par The Nabot et Vermeille par The Baron. gagnant en 1864 le Prix du Printemps le Grand Prix de Paris de 100 000 F. et un objet d'art donné par S.M. l'Empereur".

Haut. 11 Long. 42 Larg. 11 cm.

Provenance : collection particulière, Sarthe.

"Professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Caen, Pierre Lenordez est un fin pédagogue qui sait transmettre à ses élèves sa passion pour la sculpture et son amour du cheval. Il participe régulièrement au Salon des Artistes français de 1855 à 1877. Il sculpte surtout des chevaux de race et d'illustres vainqueurs de courses hippiques. Son style se caractérise par un souci du détail et de la précision. Ses modèles sont minutieusement travaillés."
in Jean-Charles Hachet, "Dictionnaire illustrés des sculpteurs animaliers et fondeurs de l'antiquité à nos jours", Luxembourg, 2005, p. 435.

Pierre LENORDEZ (Waast, 1815-1892)
Gabrielle d'Estree par Fitz Gladiator et Antonia, c.1880.

Bronze patiné, signé P. Lenordez et V. Boyer, titré sur un cartouche.

Haut. 25 Long. 36,5 Larg. 11,5 cm.

Provenance : collection particulière, Sarthe.

Godefroid DEVREESE (Courtrai, 1861 - Bruxelles, 1941)
Amazone, 1886.

Bronze patiné, signé et daté "86".
Étiquette sous la base de la "Fabrique de bronzes Mrie Trossaert & Cie 15 rue des Foulons 15 Gand".

Haut. 57, Larg. 64, Prof. 19 cm.
(cravache accidentée).

Provenance : collection de la vallée du Cher.

DOCUMENT ORIGINAL DÉCERNANT À L'AMIRAL GERVAIS LE TITRE DE CITOYEN D'HONNEUR DE LA VILLE DE CRONSTADT EN DATE DU 12 AOÛT 1897.

44,5 x 31,5 cm.

Rouillac.com, le plus :
- Recherches de Marc POINTUD. Tél. 06 62 05 65 94.

Ce document est contenu dans une importante reliure in-quarto en plein chagrin chamois avec intérieur doublé de moire rouge à encadrements de filets dorés au fer à roulette.
Elle présente sur le plat du devant une belle ornementation faite d'un titre en écriture cyrillique de lettres cursives en métal appliqué signifiant " À I'Amiral Gervais la ville de Crondstadt -Année 1897 " et d'un écu aux armoiries de la ville de Crondstadt laurées, en métal appliqué et sommées de la couronne des tsars de Russie.

Les armoiries en émail et peints présentent un écu parti d'azur et de gueules. À senestre un donjon d'argent à la lanterne couronné de la couronne d'or des tsars et chargé en champagne sur un mur d'argent. À dextre un chaudron d'argent accosté d'une île.
Le donjon est en réalité une tour armée d'une lanterne. Ce fut le premier phare de Cronstadt, construit sous Pierre 1er et symbole du développement de la marine russe impériale.
Le chaudron fait référence au second nom de l'île. A l'origine suédoise sous le nom de Retsurari, elle s'appela Kotloï-Ostroff, l'île Chaudro, en devenant russe. Puis sous Pierre 1er elle prit le nom de Cronstadt, la Couronne de la Ville (de sa ville," La ville de l'apôtre Pierre ").

La reliure contient les deux pages d'origine pour lesquelles elle a été réalisée. Du même format, elles sont reliées par un cordon à glands. Elles sont imprimées sur du papier carte, le verso de la première en cyrillique faisant face au recto de la seconde qui en est la traduction en français.

Le texte exprime l'hommage de la ville de Cronstadt à l'Amiral Gervais au cours du voyage officiel que le président Félix Faure fit en Russie avec l'escadre française. Après avoir rappelé sa brillante carrière au service de l'entente franco-russe, la ville lui décerne dans ce document établi le 12 août 1897, le titre de citoyen d'honneur, décision confirmée, selon le document toujours, l'avant-veille le 10, par Sa Majesté l'Empereur Nicolas Il.
Au bas de la page en russe, les signatures manuscrites du maire de Cronstadt et de son conseil. Au bas de la page en français la signature du maire.

Ce rare document de la période de Nicolas Il constitue un émouvant témoignage de ce que furent les fastes de l'entente franco-russe à l'orée des années bolcheviks qui scellèrent, après le séisme de la Grande Guerre, la fin de ce monde. À la lumière des événements récents de Crimée, il montre, qu'en Baltique comme en mer Noire, la question navale est, dans toute son histoire, une préoccupation stratégique majeure pour la Russie.

L'Amiral Alfred Gervais fut est des plus célèbres amiraux de la France du XIXe siècle. Brillant jeune officier de marine dès 1854, il se distingue en Cochinchine et lors du siège de Paris avec le 1er bataillon de Marins. En 1892 il est promu vice-amiral, chef d'État-Major général et Directeur de cabinet du Ministre de la Marine. Cet officiel général jouissait d'un grand prestige national et international. Fin diplomate et apprécié pour ses ambassades, il fut l'artisan expérimenté de l'alliance franco-russe voulue par le président Félix Faure qu'il accompagna lors de son voyage officiel en Russie en 1897, cadre historique du document que nous présentons.

Remerciements à Marc POINTUD pour les recherches, Tél. 06 62 05 65 94.

ASIE MINEURE. TAPIS d'Orient en laine à décor floral. Médaillon central losangique blanc et bleu sur fond rouge. Quatre écoinçons. Bordure crème.

397 x 227 cm.

PERSE
TAPIS d'Orient à fond vieux rouge. Ornementation à dominante bleue de motifs floraux et animaliers figurant notamment des lions attaquant des buffles.

375 x 277 cm. (insolé).

KAZAK. TAPIS ancien à points noués à décor de tigre, sous un fond bleu.

178 x 188 cm.

Provenance : propriété de la Vienne.

MAHAL. TAPIS en laine à fond rouge orné d'un décor floral. Bordure sur fond bleu à frise fleurie.

320 x 220 cm.

Provenance : anciennes collections du château de Chatigny, Touraine.

CHINE. TAPIS en laine à fond jaune. Décor à l'échantillon agrémenté de branches fleuries et motifs feuillagés. Bordure crème à décor de cartouches de fleurs.

355 x 275 cm.

Provenance : anciennes collections du château de Chatigny, Touraine.

TURQUIE, SMYRNE. UZAK ? Grand TAPIS d'Orient en laine à fond crème orné de motifs floraux, du style grille Lotto. Bordure sur fond vert d'eau en frise fleurie.

610 x 360 cm. (accidents, manques et réparations).

Provenance : château de Sologne.

TAPIS au point noué canevas, à dominante bleu rose vert sur fond crème, à décor floral et d'acanthes. Larges bordures sur 3 côtés.



Seconde moitié du XIXe, vraisemblablement d'origine européenne.



700 x 500 cm. (bon état général, usures, en l'état).



Provenance : château du Bordelais

EXCEPTIONNELLE COMMODE D'APPARAT à ressaut en bois de placage de sycomore, de bois de rose et d'amarante - ornée des cinq panneaux marquetés à motif de quatre feuilles dans des jeux de croisillons teintés et quadrillages. Elle ouvre par trois tiroirs en ceinture en quinconce et deux tiroirs en façade sans traverse apparente, décorés, comme n'en faisant qu'un, de trois panneaux de marqueterie alignés sous chacun des tiroirs de la ceinture. Les montants arrondis se prolongent par des pieds cambrés terminés par des griffes de lion qui remontent le long du pied sous forme de feuilles d'acanthe. Riche ornementation de bronzes ciselés et redorés tels qu'entrées de serrure, boutons de tirage, frises d'entrelacs à rosaces, frises de feuilles en encadrement, rosaces, chutes d'angles, tablier figurant un masque de Mercure au caducée et sabots. Dessus de marbre brèche mouluré d'un cavet restauré.



Estampille : JME et R.V.L.C.

Roger Vandercruse Lacroix (1728-1799), reçu maître le 6 février 1755.



Époque Transition Louis XV-Louis XVI.



Haut. 88, Long. 126 , Larg. 57 cm.



Provenance : propriété de Sologne.



Notre commode est à rapprocher de deux commodes de RVLC livrées par Joubert pour la Comtesse de Provence en 1771, et Mlle du Barry à Versailles en 1772.
Architecture, composition, panneaux et bronzes semblables.
in Pierre Kjellberg, le mobilier français du XVIIIe siècle, les éditions de l'amateur, 1989. p.754-755.



Roger Vandercruse fait partie des plus célèbres ébénistes parisiens du XVIII° siècle. D'origine flamande, Roger Vandercruse naît à Paris d'un père ébéniste au Faubourg Saint-Antoine. Il fut très lié à de nombreux et illustres artisans par le jeu des alliances familiales ou par les collaborations professionnelles: sa soeur ainée épouse Jean-François Oeben puis Jean-Henri Riesener, une autre soeur épouse Simon Oeben. Il est aussi lié d'amitié avec Pierre IV Migeon et Martin Carlin. En 1750, il épouse Marie-Jeanne Progain, fille d'ébéniste. A la mort de son père en 1755, il reprend l'atelier familial et acquiert très vite une grande notoriété que justifie la haute qualité de ses oeuvres et qu'atteste l'abondance de sa production.



Utilisant la transcription française de son nom, il choisit deux estampilles différentes, "R. Lacroix" et "R.V.L.C.", mais il n'est pas impossible de rencontrer les deux estampilles juxtaposées sur un même meuble. Fournisseur par l'intermédiaire de son confrère Gilles Joubert (1689-1775), il reçoit plusieurs commandes pour les demeures royales, entre 1769 et 1774. Il fournit ainsi des commodes très raffinées et différents meubles pour Madame Adélaïde et Madame Victoire, filles de Louis XV, pour la Comtesse de Provence, ainsi que pour Madame du Barry, la favorite de Louis XV, il répond parallèlement à de nombreuses commandes privées et collabore avec les marchands-merciers Daguerre et Poirier.



L'oeuvre de Roger Vandercruse se compose de commodes, secrétaires, petites tables et bonheurs-du-jour, exécutés dans le goût Louis XV, Transition et Louis XVI. Son répertoire ornemental est varié: marqueterie, vernis Martin et plaques de porcelaine. Ses meubles surprennent par leur originalité, par la perfection de leur exécution et par la grande délicatesse de leurs marqueteries.



Les chefs d'oeuvres de RVLC sont bien représentés dans les collections publiques telles que le musée du Louvre, le musée des Arts et Décoratifs, le musée Carnavalet, le musée Nissim de Camondo à Paris, le Victoria and Albert Museum à Londres, la Frick Collection à New York et au John-Paul Getty Museum à Malibu.

BUREAU dit MAZARIN en marquetterie d'écaille et de laiton sur 3 faces, ouvrant à neuf tiroirs sur trois rangs et reposant sur huit pieds à consoles inversées, terminés par des toupies, réunis par deux entretoises . Riche décor floral et géométrique de phénix sur les quatre faces et sur le plateau, lui-même ceint d'une lingotière.



Époque Louis XIV.



Haut.81, Long. 130, Prof. 71 cm. (restaurations).



Provenance : propriété de Sologne.



La technique de la marqueterie dite " Boulle ", ainsi que les motifs dits " à la Bérain " dominent l'ébénisterie parisienne de la fin du règne de Louis XIV. Le décor de notre bureau est sans conteste inspiré des projets d'ornement de Jean Ier Bérain. Bien que ne reproduisant pas fidèlement l'un d'entre eux, nous retrouvons figuré, sur une gravure conservée au Musée des arts décoratifs, le magot, assis sous un dais, du centre du plateau ainsi que les deux chimères affrontées. Plusieurs ateliers de marqueteurs sont alors associés aux ébénistes, leurs fournissant les panneaux nécessaires à la réalisation de divers meubles.


Si la majorité des ébénistes de cette époque nous est aujourd'hui inconnue, l'un des plus fameux est Nicolas Sageot (1666-1731). Spécialisé dans la marqueterie d'écaille et de laiton, il dirige au début du XVIIIe siècle, l'un des plus importants ateliers de Paris, et signant nombre de ses meubles avec son estampille.

Nous pouvons rapprocher notre bureau de ses productions, ou de celles qui lui sont attribuées. En effet, la richesse du décor et sa qualité d'exécution éliminent d'office de petits ébénistes familiers d'une production courante. Ses huit pieds en console le rapprochent des bureaux d'exception que sont celui du Bayerisches Nationalmuseum de Munich et du Musée de Rouen. Le musée du Petit Palais à Paris donne à Sageot un bureau qui, hormis ses pieds gaines, possède une structure et un décor forts similaires au meuble que nous présentons.

TABLE de SALON formant ÉCRITOIRE en bois de placage de bois de rose et d 'amarante - marqueterie toutes faces en bois fruitier naturels et teintés sur fond de sycomore. De forme ovale, à tablette d'entrejambe échancrée, elle ouvre à un tiroir et une tirette latérale, reposant sur quatre pieds galbés. Riche marquetterie de scènes d'architecture toutes faces et sur la tablette d'entrejambe médaillon encadré de branchages fleuris. Le dessus de marbre brocatelle ceint d'une galerie en laiton ajouré, de même que la tablette d'entrejambe. Ornementation de bronze doré sur les chutes des montants, l'entrée de serrure et les sabots.



Estampille : JME et TOPINO.
Charles Topino reçu maître le 14 juillet 1773.



Époque Transition Louis XV-Louis XVI.



Haut. 71, Long. 65, Prof. 60 cm.



Provenance : propriété de Sologne.

Grande CONSOLE en bois sculpté et redoré, reposant sur quatre pieds retenus par une entretoise surmontée d'une urne à anses. Riche sculpture de tores de lauriers, rosaces, acanthes et feuillages. Dessus marbre blanc veiné.



Époque Louis XVI.



Haut. 89, Long. 144, Larg. 60 cm.



Provenance : propriété de Sologne.

Juan Pantoja de la CRUZ (Valladolid, 1553 - Madrid, 1608), entourage de.
École ESPAGNOLE vers 1600.
Portraits de deux enfants.

Toile.

99 x 77 cm.

Il pourrait s'agir des portraits de Ferdinand d'Autriche (1609-1641) et de Philippe IV ( 1605-1665)

Provenance : collection particulière, Vallée du Cher.

Laurent de LA HYRE (Paris, 1606-1656), entourage de,
École FRANÇAISE du XVIIe.
Le sacrifice d'Iphigénie.

Toile.

172 x 102 cm.
(pliures et restaurations anciennes).

Provenance :
- collection Rochas, Rouen, avant 1880.
- par descendance, collection particulière, Touraine.

Anthonie CLAESSEINS (Bruges, 1536 - 1613), entourage d'.
École ANVERSOISE vers 1600,
Le Jugement de Salomon.

Panneau.

94 x 128 cm.
(nombreux manques et soulèvements).

Provenance : collection parisienne.

Valentin de BOULOGNE (Coulommiers, 1591 - Rome, 1632), suiveur de.
École ITALIENNE du XVIIe.
Le Reniement de Saint Pierre.

Cuivre.

29,5 x 38,5 cm.

Notre tableau est une reprise de la composition de Valentin de Boulogne conservée à Moscou, au musée Pouchkine (toile, 119 x 172 cm ; salle 21, inv. G-2767).

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

École FRANÇAISE du XVIIIème
Charles François LACROIX DE MARSEILLE (vers 1700 - 1779 ou 1782), entourage de

Scène côtière

Toile

25 x 32 cm

Charles ESCHARD (Caen, 1748 - Paris, 1810), attribué à
Vallée du Rhin

Panneau

24 x 32 cm.

Simon VOUET (Paris, 1590-1649), entourage de.
École FRANÇAISE du XVIIe.
Vierge à l'Enfant.

Toile.

81 x 67 cm. (restaurations)

École FRANÇAISE du XVIIe.
Le cardinal de Richelieu.

Huile sur toile.

70 x 80 cm. (accidents, restaurations).

École ITALIENNE du XVIIe,
Cristofano ALLORI (Florence, 1577 - 1621), atelier de.
Marie-Madeleine assise au désert..

Toile.

143 x 92 cm.
(restaurations anciennes, accidents).

Notre tableau est une reprise de la Madeleine assise dans le désert de Cristofano Allori, conservée à la Galerie Palatine à Florence (toile, 145 x 91 cm ; inv. 1890 n.2174).

École BOLONAISE vers 1700
Alessandro TURCHI (Vérone, 1578 - Rome, 1649), suiveur de.
Cléopâtre.

Toile.

158 x 125 cm. (manques, restaurations anciennes).

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

Reprise de la composition de Turchi conservée dans une collection privée ; cf Alessandro Turchi detto l'Orbetto (Verona, Museo di Castelvecchio, 19 septembre - 19 décembre 1999), Electa, Mian, 1999, p 180, n°52 : Alessandro Turchi, La mort de Cléopâtre, huile sur toile, 128 x 98 cm.

Christophe Élias HEISS (Memmingen, 1660-1731), attribué à.
Portrait de Léopold Ier (1640-1705), Archiduc d'Autriche, roi de Bohême et de Hongrie.

Toile.

143 x 104 cm.
(manques et restaurations anciennes).

Provenance selon la tradition familiale :
- offert par François 1er, empereur d'Autriche , dernier roi des romains (1768-1835) à sa fille Marie Louis, archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et de Bohème ( 1791-1847) à l'occasion de son mariage avec l'empereur Napoléon 1er en 1810 ;
- donné par Marie Louis de Habsbourg Lorraine, duchesse de Parme, à son 3è époux Charles René, comte de Bombelles (1785-1856) en 1847 ;
- offert par la famille de Bombelles au comte Fréderic Alfred Pierre de Falloux du Coudray (1811-1886) en 1856 ;
- légué au comte Georges Aymar de Blois de la Calande (1849-1906) avec le château du Bourg d'Iré en 1886 ;
- par descendance, château de la Mayenne.

Alexis Simon BELLE (Paris, 1674-1734), attribué à.
Deux portraits de deux princesses de Rohan.

Paire de toiles ovales.
Inscription au dos : "Peint par S. Belle à Paris en Août 1726".

90 x 72 cm.

Provenance :
- collection du docteur Jacques Lelong, Marrakech.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou.

Johann Ernst HEINSIUS (Weimar ?, 1740 - Orléans, 1812)
Jules Hercule Mériadec de Rohan-Guéméné, Duc de Montbazon, Pair de France, 1776.

Toile.

64 x 52 cm.
(petit manque, rentoilage).

Provenance :
- d'après la tradition familiale, donné par ordre de Monseigneur le Prince de Rohan à Mr Leleu Père.
- collection du docteur Jacques Lelong, Marrakech.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou..

Jacques André AVED (Douai, 1702 - Paris, 1766), attribué à.
Portrait de gentilhomme en veste lie de vin.

Toile.

84,5 x 67 cm.

Cadre d'époque Louis XV en pin sculpté et doré.

Jean-Baptiste van LOO (Aix-en-Provence, 1684 – 1745), atelier de.
École FRANÇAISE du XVIIIe.
Portrait de Louis XV.

Toile d'origine.

81 x 65 cm.
(manques et restaurations).

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

Notre tableau est une reprise d'une composition plus grande, le Portrait équestre de Louis XV, par Jean-Baptiste van Loo et Charles Parrocel conservée au Château de Versailles (toile, 261 x 209 cm ; inv. MV3749).

Jean Martial FREDOU (Fontenay-le-Père, 1711 - Versailles, 1795), attribué à.
Portrait du comte d'Artois en colonel général des Suisses.

Toile.

64,5 x 55 cm.

Provenance :
- collection du Marquis de Biencourt, château d'Azay-le-Rideau, Indre et Loire.
- par descendance, collection particulière, Touraine.

Plusieurs versions de ce portrait sont connues; l'une, signée et datée 1773, restée dans la descendance du marquis de Monteynard, est passée en vente chez Sotheby's Paris, le 2 décembre 2004, n° 129; (toile, 64 x 54.5cm ; 24.000€) elle a été acquise à cette vente par le château de Maisons Lafitte. Une autre version, sur panneau, est passée en vente à Parie, étude Piasa, le 25 juin 2010, n° 75 (panneau de noyer, 22 x 16,5cm).

François DUMONT (Lunéville, 1751 - Paris, 1831)
Portrait de Madame d'Aucour de Saint-Just.

Miniature signée et datée 78 (?) à gauche.


17 x 12 cm.

Riche cadre doré de la Restauration.

Provenance : château de Bouville en Orléanais.

Élève de Girardet, François Dumont est agréé de l'Académie en 1788 et est reçu académicien la même année. Il expose au Salon de 1789 à 1830. Son portrait du Dauphin Louis XVII est conservé à la Wallace collection à Londres. Née en 1765, Élisabeth Groignard est la fille d'un constructeur de navires. Elle épouse en 1786 le fils du fermier général de Saint-Just.

Adolf-Ulrich WERTMÜLLER (Stockholm, 1751 - États-Unis, 1811)
Portrait de Marie Antoinette en costume d'amazone.

Panneau ovale.
Signé, localisé et daté en bas à gauche : A. Wertmüller. f. / à Paris 1788.

16 x 13 cm.
(accident, restaurations)

Provenance :
- vente anonyme, Paris, 26 juin 1992 (Mes Ader et Tajan), lot 36.

Comme s'en était la tradition autrefois, la Reine Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI, aimait à offrir son portrait à ses amis et à son entourage proche. Pour cela, elle fit régulièrement appel au peintre suèdois Adolph Ulrich Wertmuller. Il existe ainsi plusieurs versions de notre tableau, qui furent toutes commandées par la Reine, à destination de ses proches.

Une version se trouve aujourd'hui au château de Versailles (toile, 65,5 x 53,5 cm ; inv. MV8211), tandis que d'autres sont conservées dans des collections privées et apparaissent régulièrement au gré des ventes. Nous citerons par exemple celle passée en vente à Stockholm le 12 décembre 1996 (Norden Auktionen AB ; panneau ovale 16 x 13 cm, lot 19), ou encore celle vendue à New-York le 11 janvier 1995 chez Christie's (panneau ovale, 16,2 x 13,3 cm).
Selon Xavier Salmon (Louis XVI et Marie Antoinette à Compiègne, cat. exposition 2006) cette image trouve sa source dans le portrait présenté au salon de 1785. L'image fut l'objet de plusieurs réductions, dont une conservée au Kunsthistorisches Muséeum de Vienne; une autre, datée 1793, passée en vente à New York en 1995 (...).
Certaines étaient destinées à l'entourage de la souveraine, à l'exemple de ses femmes de chambres Madame Auguié et sa soeur Madame Campan.

École HOLLANDAISE du XVIIIème siècle
Jan Van HUYSUM (Amsterdam, 1682 - 1749), entourage de.
Le Christ et les pèlerins d'Emmaüs.

Panneau, une planche, non parqueté.

23,5 x 29 cm.

Porte une signature apocryphe en bas à droite: van Huisome.
Restaurations anciennes.

Saverio Xavier della GATTA (Naples 1777-1827)
Vue de Naples, la château de l'Œuf.

Gouache, légèrement insolée, signée en bas à gauche "Xav. della Gatta" et datée 1813.

31 x 46,5 cm.

Provenance : collection parisienne Gay-Lussac.

Saverio Xavier della GATTA (Naples 1777-1827)
Vue de la campagne napolitaine.

Gouache signée en bas à gauche "Xav. della Gatta" et datée 1813.

31 x 47 cm.

Provenance : collection parisienne Gay-Lussac.

École FRANÇAISE vers 1700.
Nature morte de fleurs et de fruits un tapis sur un entablement.

Toile.

84 x 133 cm.
(restaurations anciennes).
Sans cadre.

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

Matthys SCHOEVAERDTS (Bruxelles vers 1665 - après 1702)
Cavaliers et paysans près d'une porte en ruine.
Entrée d'un village.

Paire de cuivres. L'un des deux est signé en bas à droite.

25 x 32 cm. (petits manques et restaurations anciennes).

Cadre en chêne mouluré et redoré d'époque Louis XVI.

Provenance : collection d'un château Bourguignon.

Jean PILLEMENT (Lyon, 1728 - Lyon, 1808)
Une paire : Paysages aux cascades

Pastel sur papier marouflé sur toile

46 x 70 cm chaque

Signés et datés " Jean Pillement 1792 " en bas à gauche

Provenance : collection du château de Saint-Victor, Normandie, par descendance.

Bien que né et mort à Lyon, peu de peintres ont autant voyagé à son époque que Jean Pillement. Il est apprécié en France (où il est nommé peintre de la Reine Marie-Antoinette) comme dans tous les pays d'Europe dans lesquels il se rend : Pologne où il reçoit le titre de peintre du Roi Stanislas Auguste, Vienne où il travaille pour le Prince de Lichtenstein et surtout Portugal où il séjourne de 1780 à 1785.

Jean Pillement se distingue par un double talent de paysagiste et de décorateur à l'aise avec les techniques les plus diverses : crayon, gouache, pastel, peinture à l'huile. Notre paire de paysages est un très bel exemple de Pillement comme paysagiste et pastelliste. Inspiré par les maître hollandais du XVIIème pour la composition, il utilise à merveille les couleurs des pastels pour égayer ses paysages et donner plus de vie à ses personnages.

Louis François CASSAS (Azay-le-Ferron, 1756 - Versailles, 1827)
Vues du Levant.

Ensemble de onze dessins compris dans un portefeuille annoté : "Saint-Jean d'Acre, Seyde Alep et / Tripoli, croquis, un est commencé à graver".
Ancienne étiquette n°238.

Formats divers.

Provenance :
- collection Raymond Balze (1818-1909), probablement acheté à la vente Cassas, 1885.
- par descendance familiale, Paris.

rouillac.com, le plus :
- description détaillée et reproduction des 11 dessins.

- Vue du château de Feide prise de la terrasse du camp de la nation française.
Crayon noir.
Situé en haut à droite, diverses annotations au crayon noir et numérotations à la sanguine sur la feuille.
21,5 x 33 cm. (pliures, bandes de papiers ajoutés sur le bord gauche, quelques taches).

- Vue de la ville d'Alep avec son château.
Crayon noir.
Légendé dans le haut au crayon noir "Tente de Monsieur Smith, consul anglais, sous laquelle j'ai dîné, le 20/ xbre 1784. (L.F. Cassas)"
Diverses annotations au crayon noir sur le dessin.
21,5 x 31,5 cm. (pliures et petites taches).

- Feuille d'étude recto-verso : étude de personnages avec paysage.
Plume et encre brune, sur traits de crayon noir.
Annoté : "Cassas père" en bas à droite au verso et "Cassas" au crayon noir au recto.
35 x 23 cm. (pliure centrale, petites taches).

- Vue de la ville d'Alep.
Crayon noir.
Annoté et daté en bas à droite au crayon noir de façon peu lisible : "J.eme S.Tereuze 1804 ( ?)".
Numéroté au crayon noir en haut à gauche : "n°94".
48 x 18 cm. (pliure centrale, petites taches).

- Feuille d'étude recto-verso : vue animée d'un campement ; esquisses d'architecture.
Crayon noir.
Légendé à la plume et encre noire sur traits de crayon noir en haut à droite : "Tente de Monsieur Smith, consul anglais, sous laquelle j 'ai dîné, le 20 décembre 1784 à Alep. (L.F.Cassas)" et au verso "porte d'Antioche (…) pour aller à Alep".
21,3 x 31,5 cm. (pliures et petites taches).

- Vue de la ville de Tripoli.
Crayon noir.
Situé au centre au crayon noir, diverses annotations et numérotations sur la feuille.
15,5 x 38,5 cm. (sur deux feuilles jointes, pliures et petites taches).

- Vue animée de la ville de Tripoli.
Crayon noir.
Situé en haut à gauche, numéroté à la plume et encre brune en bas à droite : "n°50", en haut au centre : "comm.d'une tour" et en bas au centre au crayon noir " olonnes Bisfée ?".
20 x 39 cm. (sur deux feuilles jointes ; pliures et petites taches).

- Feuille d'étude recto-verso : vue de Tripoli ; vue du pont de l'Oronte.
Crayon noir et plume et encre brune.
Situé au recto en haut à droite, diverses annotations et numérotations sur la feuille.
20 x 14,5 cm. (petites pliures et petites taches sur les bords).

- Vue de la ville de Saint-Jean-d'Acre prise à Ilsiem ( ?) en mer, reprise dans le haut d'éléments architecturaux.
Crayon noir.
Situé dans le bas au crayon noir, diverses annotations sur la feuille.
16 x 22 cm. (coin manquant en haut à droite, petits manques sur le bord droit, quelques rousseurs et petites pliures).

- Vue de Tripoli.
Crayon noir.
Situé en en haut à droite, diverses annotations au crayon noir sur la feuille, numéroté à la plume et encre brune : "n°90" en bas au centre.
21 x 29 cm. (petites pliures et petites taches).

- "Vue générale de la ville d'Alep prise du côté du chemin d'Antioche sur la hauteur après avoir passé les jardins".
Crayon noir.
Situé en haut à droite au crayon noir et annoté en bas à droite à la plume et encre brune :
"chemins C.portefeuille n°7".
21,5 x 55 cm sur deux feuilles jointes. (pliures et petites taches).

Jérôme Martin LANGLOIS (Paris 1779 - 1838)
Portrait dit de Joseph Balze, père de Raymond.

Toile.
Signé et daté à droite : Langlois / ... / 1813.

62,5 x 49,5 cm.
(accidents).

Cadre à vue ovale.

Raymond BALZE (Rome, 1818 - Paris, 1909)
Le Christ apaisant la tempête.

Toile.

79 x 64,5 cm.
Signé en bas à gauche : Raymond / BALZE / 47. PIT
(accidents et soulèvements).

Notre tableau illustre un épisode du Nouveau Testament (Matthieu, VIII, 23-27).
Alors que Jésus et ses disciples ont embarqué dans une barque, une tempête s'annonce. Tandis que le Christ dort, la barque est "recouverte par les vagues", et les disciples s'affolent. Remplis de crainte, ils le réveillent. Celui-ci, élevant la main au dessus des flots, menace les vents de la mer qui se calment immédiatement.

Le thème du Christ apaisant la tempête est très cher à Raymond Balze. En effet, celui-ci expose le sujet cinq fois, aux salons de 1849 (n°57), 1873 (n°54), 1882 (dessin ; n°2760), 1890 (pastel ; n°2533), 1895 (n°98).
Nous ne pouvons savoir si notre tableau figure parmi les précédents nommés. Toutefois, nous en connaissons une autre version, en couleurs, qui est probablement celle qui fut exposée en 1849. Celle-ci est aujourd'hui située dans l'église d'Yssingeaux (Haute-Loire), et une esquisse préparatoire est conservée par le musée des Beaux-arts de Beauvais (toile ; INV96.13).

Jean-Baptiste CARPEAUX (Valenciennes 1827 - Courbevoie 1875), attribué à.
Feuille d'étude recto-verso : chevaux et chaumière.

Plume et encre noire, crayon noir.

29,5 x 22 cm.
(quelques annotations, petites taches et petites déchirures sur les bords).

Provenance :
- collection des frères Balze, Raymond (1818-1909) et Paul (1815-1884), peintres et fresquistes.
- par descendance familiale, Paris.

Raymond BALZE (Rome, 1818 - Paris, 1909)
La guerre, ses causes et ses suites.

Toile.
Signé en bas à gauche : R. BALZE Pixt / 1866.

138,5 x 112 cm.
(accidents et déchirures).

Raymond Balze entre à l'école des Beaux-arts à l'âge de quatorze ans, en 1832. C'est aussi en copiant les œuvres des grands maîtres au Louvre que Balze développe son talent pour la peinture. Il y sera remarqué par le célèbre Ingres, dont il deviendra le dévoué disciple. En 1835, il quitte Paris pour Rome sous sa direction, et séjourne quelques années à la villa Médicis. Pendant douze ans, il copie les Loges de Raphaël au palais du Vatican avec son frère Paul, avant de rentrer en France. A son retour, en 1848, il est lauréat à la première épreuve du concours de Rome, et participe au décor de l'Hôtel de Ville de Paris, en collaboration avec Ingres. Les très nombreuses associations du maître et de l'élève entrainent une similarité de leurs oeuvres à la fois impressionnante et intéressante.
Nous pouvons ainsi rapprocher le groupement d'enfants visible sur notre tableau, des putti présents sur la Vénus Anadyomene d'Ingres, conservée au Musée du Louvre (toile, 31,5 x 20 cm ; inv.MI726).

Notre tableau a été présenté par l'artiste au salon de 1867, sous le numéro 60, avec l'explication suivante "De jeunes enfants se disputent une bulle de savon qui les entraîne vers un précipice".
Il existerait un dessin de notre composition, exposé sous le même titre au salon de 1878 (n°2386).

École FRANÇAISE du XIXe,
Jean Léon GÉRÔME (Vesoul, 1824 - Paris, 1904), entourage de.
Portrait d'Honoré de Balzac Jeune.

Toile.

55 x 46 cm.
(accidents et restaurations anciennes).

Vicomtesse Iphigénie DECAUX, née MILET-MOREAU (Toulon, 1780 - Saint-Germain en Laye, 1862)
Vase fleuri sur un entablement.

Toile monogrammée en bas à droite.

56 x 46 cm.

Riche cadre doré de la Restauration

Provenance : tableau conservé jusqu'à ce jour dans la famille de l'artiste, château de Bouville en Orléanais.

Fille du général Milet-Moreau, Iphigénie étudie la peinture avec Van Dael. Elle figure au Salon de Paris de 1802 à 1819.

Moritz Michael DAFFINGER (Vienne, 1790-1849)
Portrait jeune homme au ruban rouge.

Miniature non signée.

14 x 10 cm. (manques).

Riche cadre Restauration, en bronze doré à palmettes et acanthes, signé Daffinger fecit - au verso. 19 x 16 cm.

" Surnommé l'Isabey de l'Autriche, Daffinger élève de Füger à l'Académie, montra beaucoup, de talent comme portraitiste, talent qu'il améliora en étudiant avec Lawrence, qui vint à Vienne pendant le Congrès de 1814. Parmi ses œuvres figurent un portrait du duc de Reichstadt, conservé à Vienne." In Bénézit, tome 4 p.178.

Provenance: collection de Seynes.

École HOLLANDAISE du XIXe,
Philippe WOUWERMANS (Harleem, 1619-1668), dans le goût de.
Scènes de chasse à courre.

Paire de toiles.

41 x 65 cm.

Cadres à canaux, travail français du XIXe.

Provenance:
- ancienne collection de la Bigne, selon la tradition familiale.
- collection particulière, Normandie.

Nicolas ROOSENBOOM (1805-1880)
Le passage du pont.

Huile sur bois, signée en bas vers le centre.

33 x 46 cm.

Eugène PÉCHAUBÈS (Pantin, 1890 - Paris, 1967)
Chantilly, le Prix du Jockey Club gagné par "Good Luck", 1949.
Chantilly, le Prix de Diane gagné par "Seria", 1952.

Paire d'huiles sur toile signées en bas à droite.

33 x 92 cm.
(petits accidents).

Provenance : collection particulière, Romorantin.

Francisco GIMENO Y ARASA (Tortosa, 1858 - Barcelone, 1927)
Homme à la canne.

Toile signée en bas à gauche et datée 1900.

81 x 62 cm.

rouillac.com, le plus
- vu à la télévision : France 2, pilote de l'émission "Vos objets ont une histoire", juillet 2013.

Louis PICARD (Paris, 1861 - 1940)
Autoportrait présumé.

Huile sur bois.
Signée et datée 1879 en bas à gauche, mention manuscrite au verso : mon portrait à 18 ans.

33 x 23,5 cm.

Provenance :
- collection Édouard Sarradin (1869-1957) critique d'art au Journal des Débats, co-fondateur du Salon d'Automne, conservateur du Musée de Compiègne.
- par descendance, collection particulière, Paris.

Lesser URY (Birnbaum, 1861 - Berlin, 1931), dans le goût de.
Élegante en tenue de soirée.

Pastel sur papier.

53,5 x 40,5 cm.

Cipriano MANNUCCI (Italie, 1882-1970), attribué à.
Femme à la marguerite.

Huile sur toile signée et située “Paris” en haut à droite.

73 x 60 cm.

Frank BOGGS (Springfield, 1855 - Meudon, 1926)
Le port de Dieppe.

Huile sur toile, signée en bas à gauche.

37 x 54 cm.

Provenance :
- collection Liliane Aussourd, fondatrice et directrice de la maison de Haute couture "Lilianne Couture", Paris, Cannes.
- par descendance, collection particulière, Touraine.

Johan Barthold JONGKIND (Lattrop, 1819 - Saint-Egrève, 1891)
Clair de lune sur le canal à Dordrecht, circa 1888-1890.

Huile sur toile marouflée sur panneau.

10 x 15 cm.

Oeuvre en rapport : “Clair de Lune sur un canal, Dordrecht” n°826, p.306 du catalogue critique de l’Oeuvre de Jongkind par Adolphe Stein, Sylvie Brame, François Lorenceau et Janine Sinizergues, éd. Brame & Lorenceau, 2003.

Ce tableau sera reproduit dans le catalogue critique de l’oeuvre graphique, actuellement en préparation par la Galerie Brame & Lorenceau et Janine Sinizergues.

Charles Euphrasie KUWASSEG (Draveil, 1833 - Paris, 1904)
Vue du port d'Anvers : l'embouchure de l'Escaut.

Toile signée en bas à droite.

61 x 107 cm.

Provenance : collection particulière, Tours.

Olga BOZNANSKA (Cracovie, 1865 - Paris, 1940)
Portrait du marchand de tableaux Georges Thomas, 1899.

Toile signée et datée en haut à gauche : "Olga Boznanska/99"

100 x 81,5 cm

Provenance : collection du marchand de tableaux Georges Thomas, par descendance, Touraine.

"Au début de 1898, avant son installation définitive à Paris, Olga Boznanska organise, grâce à son cousin, le graveur Daniel Mordant, une exposition personnelle chez Georges Thomas, avenue Trudaine à Paris. Elle y montre vingt-quatre oeuvres. Suite au succès de cette exposition elle se fixe à Montparnasse en automne de la même année. Georges Thomas l'introduit auprès des collectionneurs parisiens et fait de Boznanska l'une des artistes de sa galerie.

Ce portrait grandiose, peint dans la période où la peintre était particulièrement fascinée par la grande manière de Vélazquez, a été exposé sous le n° 239 au Salon de la Société nationale des beaux-arts à Paris en 1899, à la Grosse Kunstausstellung à Dresde en 1904, ainsi que sous le n° 26 à l'exposition Cent tableaux. L'exposition des "Mademoiselles" au Petit Musée Baudoin, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris en 1909. Elle a aussi exécuté un autre portrait du marchand, plus âgé. Au Salon de la Société nationale des beaux-arts de 1905, Boznanska a montré un Portrait de Madame Thomas.

Le tableau sera reproduit dans le catalogue de la grande rétrospective de l'artiste qui se tiendra au Musée national de Cracovie du 25 Octobre 2014 au 14 Février 2015.

Madame Ewa Bobrowska, co-auteur des catalogues

Émile BERNARD (Lille, 1868 - Paris, 1941)
Théière sur un plateau doré.

Huile sur carton contrecollé sur panneau de bois 1935.
Signée et datée au bas au milieu “Émile Bernard 35”.

61 x 49 cm.

Provenance : collection particulière, Touraine.

Bibliographie :
- Jean-Jacques Luthi, "Catalogue raisonné de l’oeuvre peint d’Émile Bernard", Éditions Side, Paris, 1982, reproduit sous le n° 803 (où il est classé en 1910).

Exposition :
- Avril 1937, Tokyo, Société Nationale des Beaux-Arts, Émile Bernard, cat. no. 15 et reproduction.
- Automne 1943, Paris, Galerie Charpentier, Émile Bernard, n° 88 du catalogue.

Jean METZINGER (Nantes, 1883 - Paris, 1956)
Étang dans la brume, 1903-1904.

Toile, monogrammée en bas à gauche.

46 x 61 cm.

Provenance : collection Georges Thomas, par descendance, Touraine.

Madame Bozena Nikiel a confirmé l’authenticité de ce tableau.
Un certificat sera remis à l’acquéreur.

Eugène BOUDIN (Honfleur, 1824 - Deauville, 1898)
"Deux bretonnes tamisant du grain".

Aquarelle monogrammée en bas à droite.

18 x 20,5 cm.

Cette oeuvre est munie d'un certificat de Robert Schmitt en date du 3 juillet 1981.

Provenance :
- collection Rachet, Honfleur.
- Galerie Schmitt, 1981.
- collection Liliane Aussourd, fondatrice et directrice de la maison de Haute couture "Lilianne Couture", Paris, Cannes.
- par descendance, collection particulière, Touraine.

Maxime MAUFRA (Nantes, 1861 - Poncé-sur-le-Loir, 1918)
"Pics éclairés, Bourg d'Oisans", 1904.

Toile signée et datée en bas à droite, titrée au dos sur une étiquette d'exposition.

65,5 x 81 cm.

Provenance :
- Galerie Berheim, 1969.
- Collection Forgeot, Paris.
- Collection Liliane Aussourd, fondatrice et directrice de la maison de Haute couture "Lilianne Couture", Paris, Cannes.
- Par descendance, collection particulière, Touraine.

Abel LAUVRAY (1870-1950)

Bord de Loire à Montlouis.

Huile sur toile signée en bas à droite

60 x 81 cm.



Inscrit au catalogue raisonné du peintre, n°571 p. 180. 1991



Provenance : famille de l'artiste, huile au couteau réalisée en 1936, à l'occasion de la naissance de son petit-fils Claude. Propriété de Touraine.

Marie-Aimée Lucas ROBIQUET (Avranches, 1858 - Saint-Raphaël, 1959)
Dinandier dans le souk.

Pastel contrecollé sur un carton, signé en bas à droite et daté 1894.

48 x 63 cm.

Georges Antoine ROCHEGROSSE (Versailles, 1859 - Al-Biar, 1938)
L’entrée au sérail.

Huile sur ivoire.

14 x 9,5 cm.

Jacques MAJORELLE (Nancy, 1886 - Paris, 1962)
Les Kasbahs de l'Atlas, 1930.

Portfolio comprenant trente planches en quadrichromie rehaussées d'or et d'argent sur carton avec la tranche argentée, et le texte d'introduction. Emboîtage en parchemin vert de l'éditeur, reliure de l'introduction en tissu Flammannam. Lucien Vogel chez Jules Meynial, Paris 1930.
Chaque planche offre la reproduction luxueuse des vues préférées de l'artiste, et sélectionnée par lui : sites, personnages ou villages de l'Atlas...

Planches: Haut. 28, Larg. 37 cm.
Emboitage : Haut. 40, Larg. 30, Prof. 7 cm.

Exemplaire n°119 sur 500, avec envoi manuscrit de l'illustrateur : "À mes chers amis Thérèse et Jacques Lelong en toute affection, Marrakech le 14 mai 1956, Majorelle ".

Provenance :
- offert par Jaques Majorelle au docteur Jacques Lelong, Marrakech.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou.

Bibliographie :
- Félix Marcilhac, "Jacques Majorelle", Paris, 1995, reproduit pp. 112-153.
- Nancy, Musée des Beaux-Arts, Paris, Institut du Monde Arabe, "Jacques Majorelle-Rétrospective", Paris, 1999-2000, reproduit pp. 128-129.

rouillac.com, le plus :
- liste numérotée et reproduction de chaque planche.

Listes des planches :
1.Moulay Idriss. Djebel Zerhoun, Moyen Atlas. Passage voûté, 1929.
2.Moulay Idriss. Djebel Zerhoun, Moyen Atlas. Le Souk. 1929.
3.Moulay Idriss. Djebel Zerhoun. Moyen Atlas. Le Mur Blanc.1928.
4.Moulay Idriss. Djebel Zerhoun. Moyen Atlas. La Zaouïa. 1928.
5.Marrakech. Quartier de la Kasbah. La Veille Fatma. Vers 1920-22.
6.Tagadirt'N'Bour. Vallée du N'Fis, Grand Atlas. La Kasbah. 1927.
7.Tagadirt'N'Bour. Vallée du N'Fis. Grand Atlas. L'Oued. 1927.
8.Marrakech. Souk Khemis. Marchands de tapis. 1920-22.
9.Anemiter. Vallée d'Ounila. Grand Atlas. La Mare.
10.Anemiter. Vallée d'Ounila. Grand Atlas. Les Passants. 1928.
11.Anemiter. Vallée d'Ounila. Grand Atlas. Les Borjs. 1928.
12.Irounen. Vallée d'Ounila. Grand Atlas. Le village abandonné. 1928.
13.Anemiter. Vallée d'Ounila. Grand Atlas. Crépuscule. 1928.
14.Anemiter. Vallée d'Ounila. Grand Atlas. L'Heure Violette. 1928.
15.Taourirt. Ouarzazat. Anti-Atlas. Aouach. 1922.
16.Ait Ben Addou. Vallée de l'Oued. Mellah, Grand Atlas. Printemps. 1929.
17.Ait Ben Addou. Vallée de l'Oued. Mellah, Grand Atlas. La Seguïa. 1929.
18.Tazoult. Sektana, Anti-Atlas. Les Rechbs. 1927.
19.Tazoult. Sektana, Anti-Atlas. Les Amandiers en fleurs.
20.Tazoult. Sektana, Anti-Atlas. 1927. La Vallée mortuaire.
21.Freija. Vallée du Sous. La Cour aux esclaves. 1930.
22.Freija. Vallée du Sous. Les Négresses. 1930.
23.Tamtergah. Vallée de l'Ouneïn. Grand Atlas. Tigmi Amrar. 1922. 24.Marrakech. Quartier bab Heilen. Cordier. 1920-22.
25.Tassa. Haut Sexaoua, Grand Atlas. Le Ras Moulay Ali. 1929.
26.Assikis. Haut Sexaoua, Grand Atlas. Contre-jour. 1929.
27.Assikis. Haut Sexaoua, Grand Atlas. Sanguine. 1922.
28.Taourit. Ouarazazat. Anti-Atlas. La Khela Tifernine. 1928.
29.Taourit. Ouarazazat. Anti-Atlas. Le Caïd va sortir. 1928.
30.Taourit. Ouarazazat. Anti-Atlas. Les Mokhaznis. 1928.

Jacques MAJORELLE (Nancy, 1886 - Paris, 1962)
Souk à Marrakech.

Huile sur toile, signée en bas à droite.
Au verso sur l'isorel, envoi : "au docteur Lelong 15 nov 1951 Marrakech".

46 x 55 cm.

Provenance :
- acquis directement auprès de Jaques Majorelle, par son compatriote de Marrakech le docteur Jacques Lelong.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou.

André DERAIN (Chatou, 1880 - Garches, 1954)
Nu debout dans l'atelier, vers 1922-1923.

Huile sur toile, signée en bas à droite.

Nombreuses étiquettes et numéros sur le châssis :
- 1936 n°26321 Derain femme nue DCW ECW
- Bernheim - Jeune Le Nu à travers les Ages mai-juin 1954
- 1948 n°26321 Derain Le Modèle IEX
- 24.632 (en rouge, surligné)
- 26321 (en bleu)
- 181 (en vert)
- tampon circulaire : " Paris Douane Centrale "

55 x 38,5 cm.

Provenance :
- Galerie Bernheim " Le Nu à travers les Ages Mai-Juin 1954 "

- collection du docteur Jacques Lelong, Marrakech.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou.

Exposition :
- Paris, Galerie Bernheim, Le nu à travers les âges, n° de stock Bernheim Jeune : 26321, 1954.

Bibliographie :
- Michel Kellermann, "André Derain catalogue raisonné de l’oeuvre peint Tome II 1915-1934", éditions galerie Schmit, 1999, n° 906.

André DERAIN (Chatou, 1880 - Garches, 1954)
Baigneuse dans un paysage, vers 1946-1950.

Huile sur toile signée en bas à droite.

30 x 39 cm.

Bibliographie :
- Michel Kellermann, "André Derain catalogue raisonné de l’oeuvre peint Tome II 1935-1954", éditions galerie Schmit, 1999, n° 2135.

Provenance :
- collection du docteur Jacques Lelong, Marrakech.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou.

Maurice de VLAMINCK (Paris, 1876 - Rueil-la-Gadelière, 1958)
Chartres, le moulin de Ponceau sur l'Eure.

Huile sur toile, signée en bas gauche.
Inscription manuscrite sur le châssis : " achetée après Exposition Vlaminck - Galerie Bernheim - rue Richepanse autonome 1922 (?) ".

46 x 55 cm.

Provenance :
- Galerie Bernheim ?
- collection du docteur Jacques Lelong, Marrakech.
- par descendance, château de l'Aiglerie, Anjou.

RDV est pris pour soumettre ce tableau début septembre 2014 au Wildenstein Institute, en vue de recueillir un avis d'inclusion dans le catalogue critique de l'oeuvre de Maurice de Vlaminck.

Federico CANTU Heraclio GARZA (Cadereyta Jiménez , Mars 3, 1907 - Mexico, 29 Janvier 1989)
Anatomies.

Cahier d'études comprenant environ 49 dessins sur des feuilles perforées : anatomies, personnages religieux, révolutionnaire mexicain. Un dessin signé
Joint : 7 dessins anatomiques sur quatre feuilles.

Format du carnet : 24 x 20 cm.
Format moyen des feuilles jointes : 34,5 x 25 cm.
(accidents, manques).

Provenance :
- atelier du maître verrier Gustave Macquet, rue des Peupliers à Paris (13e), qui a réalisé un vitrail d'après un carton de Federico Cantu.
- collection particulière, Touraine. Un carnet de la même provenance, intitulé "Dorian Gray" s'est vendu aux enchères à Vendôme le 16 février 2014.

Muraliste, graveur et sculpteur mexicain, élève d'Adolfo Ramos Martinez, ami de Frida Kalho et d'André Breton, Cantu voyage en Europe et séjourne à Paris, rue Delambre, dans les années 1920, avant de gagner Los Angeles et d'enseigner aux États-Unis. Ses fresques ornent aujourd'hui de nombreux édifices publics et universités de la République Mexicaine.

Francis PICABIA (Paris, 1879 - 1953)
Chien de cirque.

Fusain, aquarelle, craie et mine de plomb sur papier.
Signé en bas à gauche.

16 x 24 cm.

Provenance : collection de Maître L., notaire, Tours.

Cette oeuvre a été authentifiéé par le Comité Picabia. Un certificat sera remis à l'acquéreur.

École RUSSE de la fin du XXe.
Lénine haranguant la foule place Rouge, au pied du Kremlin.

Toile signée.

81 x 89 cm.

Michel KIKOÏNE (Gomel, 1892 - Cannes, 1968)
Village à flanc de coteau.

Toile marouflée sur panneau signée en bas à gauche.

40 x 45 cm.

Provenance :
- collection particulière, Aubagne, avant la seconde-guerre mondiale.
- par descendance, Blois.

Édouard CORTES (Lagny-sur-Marne, 1882-1969)
La porte Saint-Denis, Paris.

Toile signée en bas à droite.

33 x 46 cm.

Provenance : collection particulière, Touraine.

Anders OSTERLIND (Creuse, 1887 - Paris, 1960)
Île de Bréhat, moulin à vent.

Toile signée en bas à droite, et datée "38".

73 x 92 cm.

Provenance : conservée dans la même famille de Bréhat jusqu'à ce jour.

Bibliographie : "Brides d'histoire de l'archipel bréhatin. L'album" association pour la sauvegarde et l'entretien du patrimoine religieux de Bréhat, 2006. Un tableau proche, par Osterlind - daté de 1934 - représente également le Moulin; reproduit p.37.

Jean-Pierre LAGRUE (Paris, 1939)
"L'esprit du Monde", hommage à la presse.

Toile signée et datée 1996 en haut à droite, titrée au dos.

81 x 100 cm.

Baron Karl REILLE (Paris, 1886 - Cérelles, 1974)
Scène de chasse à courre.

Toile signée en bas à gauche.

92 x 73 cm.

Provenance : propriété en Brenne.

Beauford DELANEY (Knoxville, 1901 - Paris, 1979)
Composition.

Toile marquée "Beauford Delaney / le 8 R.P.V. Coutanir (?) / Clamart Seine" et datée 60 au dos.

46 x 38,5 cm. (soulèvements).

Étiquette de la Philippe Briet Gallery, 377, Broome street à New York marquée à l'encre "Beauford Delaney
"Untitled 1960"
In Exhibition :
"B. Delaney, From
Tennessee To Paris.
Nov. / Dec. 1988".

Provenance : collections particulière, Paris.

Albert UDERZO (né à Fismes en 1927)
Le Général de Gaulle, 1986.

Peinture recto et verso sur une structure en contreplaquée, type P.L.V. Signée de chaque coté.

Haut. 240, Larg. 82, Prof. 1,5 cm.

Exposition :
- "Les années 60. 1960-1969, La Décade triomphante", Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris, du 1er au 30 septembre 1986.

rouillac.com, le plus :
- vu à la télévision sur France 2, "Vos objets ont une histoire", présenté par Charlotte de Turckheim, septembre 2014.

À l'occasion de l'exposition "Les Années 60. 1960-1969, La Décade triomphante" organisée à la Fondation Cartier pour l'art contemporain, du 1er juin au 30 septembre 1986, Albert Uderzo dessine la silhouette des cinq grands leaders politiques mondiaux de la décennie : de Gaulle, Kennedy, Kroutchev, Castro et Mao Zedoung. Nous remercions monsieur Alain Duchêne, cataloguiste d'Uderzo, pour ses précieuses recherches sur cette œuvre oubliée de l'artiste lui-même, et redécouverte fortuitement en Touraine.