10^ème VENTE GARDEN PARTY A CHEVERNY

En provenance de grandes demeures et châteaux privés du Val de Loire

... « Ô saisons, Ô châteaux... »

CHÂTEAU DE LA NOUE

En Berry, à Bourgneuf près de Vierzon, le château de la Noue, ravissante propriété réédifiée en 1617, conserve des parties plus anciennes tels les échauguettes et 1'escalier-tourelle extérieur sur la façade de l'arrière. De 1'époque Louis XIII, il présente, en façade principale, un corps principal de bâtiment et deux pavillons latéraux en avancée, avec un appareillage entourant portes et fenêtres.

Après la Révolution, il devient la propriété des Aubertot de Coulanges, importante famille de maîtres de forges en Berry depuis le XVIIIe, dirigeant plusieurs forges dont celles de Vierzon. Rappelons que les forges de Vierzon ont été créées en 1777 par le comte d'Artois, le frère de Louis XVI, et futur Charles X.

A la fin du XIXe, héritière en biens propres de la Noue, une demoiselle d'Aubertot, la comtesse de Combarel, d'une famille originaire d'Auvergne, n'ayant pas d'enfant, légua la propriété à son filleul Charles de Mangou qui la conserva jusqu'en 1946, date à laquelle la ville de Vierzon s'en porta acquéreur pour la transformer en maison de retraite.

Le mobilier, les tableaux, l'argenterie et les objets d'art furent partagés en famille, et pour partie conservés par une branche repliée en Blésois, jusqu'à cette dispersion à Cheverny.

SIX COUVERTS et HUIT CUILLÈRES à café en argent. Modèle Art déco des années 35, de PUIFORCAT.

Poids : 1 325 g.

TIMBALE tulipe en argent décorée de coquilles, feuilles et guirlandes, le corps gravé «DUNOIYE CHARLES PAQUIER ».

Blois, fin XVIIIe.

Maître 0rfèvre : non répertorié.

Poids : 140 g.

ÉCUELLE couverte en argent, le corps uni, les oreilles à décor de coquilles, le couvercle à doucine gravé de filets, la graine formant bouton de même décor.

Maître Orfèvre : Marc BAZILLE.

MONTPELIER vers 1752-1753.

Poids : 835 g.

Longueur aux oreilles : 30 cm.

Marc BAZILLE né le 6 janvier 1706. Après avoir fait son apprentissage chez son père David BAZILLE, de 1717 à 1725, il fut reçu Maître le 8 mai 1732. Il se retire en 1766 en faveur de son fils Paul David BAZILLE et meurt en 1777.

PLAT de forme ovale en argent, à bords filets contours. Le marli est gravé d'armoiries timbrées d'une couronne comtale.

Province XVIIIe.

(Repoli.)

Long. : 35,5 cm.

Poids : 715 g.

COUPE en argent et vermeil, entièrement gravée d'entrelacs et feuillages. Le centre est appliqué d'armoiries surmontées d'un tortil de baron. Le bord est gravé d'un envoi: « Les maires de l'arrondissement de Mulhouse à M. Alfred Dubois de JANCIGNY sous préfet. »

Orfèvre : WIESE.

XIXe.

Poids : 840 g.

Diam. : 24,5 cm, Haut. : 20 cm.

CONFITURIER de forme balustre en vermeil, posant sur une base carrée à quatre pieds boule, intérieur en verre blanc.

1819-1838.

Poinçon de Maître Orfèvre DG.

Poids : 660 g.

SAUCIÈRE CASQUE ET SON PRÉSENTOIR, de forme ovale, en argent, posant sur quatre pieds. L'ensemble est décoré de feuilles d'eau, la prise en forme de tête de canard.

1819-1838.

Poinçon utilisé de 1826 à 1855 par Claude René Meinessier, Orfèvre à Paris, 38, quai des Orfèvres.

(Bosses.)

Poids : 540 g.

CHOCOLATIÈRE marabout en argent uni, le manche latéral en bois brun amovible.

Paris 1738-1744.

Maître Orfèvre: JGC indéterminé.

(Réparations-accidents.)

Poids brut : 227 g.

ÉCUELLE couverte et son présentoir en argent doré à bords contours décorés d'agrafes de feuillages appliqués de moulures d'oves et agrémentés de motifs représentant des légumes tels que navets, artichauts, haricots, champignons composant généralement les mets contenus dans l'écuelle. La graine du couvercle figurant un chou, les oreilles découpées partiellement amaties, décorées de vagues et feuillages.

Poids total : 1,935 g.

Diamètre du présentoir : 26 cm.

Longueur de l'écuelle hors tout : 31 cm.

Dorure ancienne, peut-être postérieure.

PARIS 1757 (poinçon de Jurande lettre R)

Maître Orfèvre : Antoine BAILLY (reçu en 1748, présenté par les administrateurs de la Trinité, Julien Quevannes et Jean Nolan, s'installe à Paris le 10 janvier 1756 rue du Marché-Palu. Il rapporte son poinçon de la Trinité et en fait insculper deux nouveaux. Il décède en janvier 1765).

D'après certaines pièces référencées (cf. Orfèvrerie française -catalogue raisonné du Musée des Arts décoratifs et du Musée Nissim de Camondo nos 15 et 16), Antoine BAILLY ornait particulièrement ses pièces de motifs décoratifs en haut relief directement en rapport avec l'usage et le contenu de celles-ci. Cette écuelle couverte et son présentoir en sont une parfaite représentation.

Provenance : succession de Mme de L., château de Glâne, en Périgord.

BRACELET articulé en platine, composé de motifs géométriques entièrement sertis de diamants ronds.

Long. : 19 cm.

(Anneau accidenté à réparer.)

BAGUE boule en or gris entièrement sertie de diamants de taille brillant sur chaton mobile, la base du chaton décorée en repercé de motifs de cartes à jouer (pique, cœur, carreau, trèfle).

BROCHE losangique pouvant former double clip de forme triangulaire en platine ajouré entièrement pavée de diamants, ronds, baguettes et triangulaires.

COLLIER draperie en or et argent entièrement serti de diamants taillés en rose et de diamants de taille ancienne en pampille.

XIXe siècle.

BROCHE ovale en or jaune ornée d'un camée coquille représentant un profil d'homme.

BROCHE barrette en or gris sertie d'une ligne de huit saphirs ovales alternés de diamants taillés en rose.

BROCHE en or jaune ajouré partiellement émaillé, sertie de pierres précieuses ornée au centre d'une fleur de lys, timbrée d'une couronne comtale, supportant une montre de col de forme savonnette à remontoir au pendant en or jaune émaillé de même décor.

XIXe siècle.

BAGUE sertie d'un diamant solitaire demi-taille (environ 4 carats) entre deux diamants baguettes, la monture en platine.

(Égrisure au bord.)

BROCHE mouvementée en platine et or gris entièrement sertie de diamants de taille ancienne, celui du centre demi-taille plus important (environ 4/4,5 carats).

(Égrisure au bord de la pierre principale.)

École FRANÇAISE vers 1840. Portrait présumé du comte de Jumilhac. Portrait présumé de la comtesse de Jumilhac. Paire de dessins, mine de plomb, circulaires.

Diam. 11 cm.

Provenance : château de Glâne, en Périgord.

Jean-Sébastien ROUILLARD (Paris, 1789-1852).

Portrait de M. Lenoir, son beau-père.

Signé en bas à gauche et daté 1809.

Sur sa toile d'origine.

73 × 59 cm.

« Élève de David, Jean Sébastien Rouillard figura au Salon de 1817 à 1850; médaille de deuxième classe en 1822, de première classe en 1827, chevalier de la légion d'honneur. Ce fut un portraitiste très en vogue sous la Restauration et le règne de Louis-Philippe» (E. Benezit).

Une lettre originale, manuscrite et signée de DAVID, exprimant sa très grande satisfaction à Rouillard, est jointe au tableau :

« Mon cher Rouillard, mon cher élève je cède bien volontiers à la demande de Mr Lenoir votre beau-frère, il désire que je vous témoigne par écrit le bien que je lui exprimais à votre sujet: j'ai le plaisir de vous le répéter, consolidez le, mon bon ami, par la vue d'un de nos ouvrages, ou au moins par le récit des journaux, vous en avez les moyens, la nature vous a favorisé à cet égard, produisez tandis que vous êtes jeune, vous aimez le travail vous êtes rempli d'ardeur vous avez du talent, produisez produisez C'est le veu de votre ami anciennement votre maître

DAVID

PS : rappelez moi au bon souvenir de votre respectable mère, elle vous a bien élevé, elle doit actuellement en recueillir les fruits, vous êtes marié j'en suis content vous êtes père je m'en réjouis, ne faites plus que des tableaux. Le 3 juillet 1824. »

Joseph-Félix-Henri AUVRAY (Cambrai, 1800-1833). La toilette d'Esther. Sur sa toile d'origine.

65 × 54,5 cm.

Signé et daté en bas à gauche « F. Auvray / 1829 ».

Provenance : château de la Noue, en Berry.

Attribué à Gonzales COQUES (1614-1684). Portrait de gentilhomme en cuirasse et écharpe bleue.

Cuivre, ovale.

13 × 11 cm.

Sans cadre.

Les frères BALZE, Paul ou Raymond.

Portrait de Mlle Destouches, fille de l'architecte.

Mine de plomb, pierre noire et rehauts de craie.

26 × 23 cm.

Annoté à gauche: Mademoiselle / Destouche fille / de l'architecte.

Porte une signature à droite : Ingres à Rome. On y joint une lithographie sur papier-calque représentant le même modèle.

Œuvre en rapport :

Auguste J.-B. Vinchon, Portrait de la petite Nency Destouches daté 1829 (anciennement dans la collection de Mme Hector Lefuel).

Née à Paris en 1822, Mlle Nency Destouches était la fille de M. Louis-Nicolas-Marie Destouches, architecte*, et de Mme Destouches, née Armande-Edmée Charton. Elle épousa Hector Lefuel, architecte du nouveau Louvre. Une anecdote amusante mentionnée dans le catalogue de l'exposition Seligman nous indique que «la correspondance de M. et Mme Destouches paraît avoir été détruite par Mme Lefuel, leur fille ». Notre dessin est à rapprocher du célèbre dessin d'Ingres représentant Mme Louis-Nicolas-Marie Destouches, née Armande-Edmée Charton, signé et daté en bas à gauche : Ingres delineavitt / Rome 1816, conservé au Musée du Louvre (voir H. Naef, op. cit., supra, vol. IV n° 192). Sans posséder la majesté et la beauté du portrait en pied de sa mère, notre dessin présente néanmoins plusieurs similitudes fort intéressantes, hormis la ressemblance physique : Mlle Destouches, parée d'un collier imitant celui de sa mère, porte également ce fameux chapeau à plumes qu'Ingres avait jugé bon de présenter devant derrière sur la tête de son modèle, le jugeant ainsi plus seyant, coiffure étonnante et admirablement réussie « qui n'a cessé de réjouir, par son imprévu, les fervents ingristes» : voir M. Delpierre, Ingres et la mode de son temps (d'après les portraits dessinés), BM l.37, Montauban, juillet 1975. Il faut donc voir dans cette volonté de mimétisme du dessin de Mlle Destouches un double hommage : à sa mère superbement immortalisée, mais aussi au chef-d'œuvre d'Ingres demeuré dans sa famille jusqu'en 1891.

En effet à l'époque où est réalisé notre dessin par Balze (probablement entre 1830-1834), Mme Destouches était décédée (elle meurt en 1831, à l'âge de 45 ans).

*Louis-Nicolas-Marie Destouches, né à Paris en mai 1788, élève de Peyre, Vaudoyer et Percier, remporta en 1814 le grand prix d'architecture sur Une bibliothèque-musée. Au concours ouvert en 1829 par le préfet de la Seine pour les embellissements de la place Louis-XVI, son projet fut préféré. Il fut, comme architecte du gouvernement, chargé de la conservation et de l'entretien du Muséum d'Histoire naturelle, de l'École vétérinaire d'Alfort et du Panthéon.

Provenance : conservé dans la famille Balze depuis ses origines.

GAYARD (actif en France dans la première moitié du XIXe siècle). Portrait du roi Louis-Philippe devant le palais des Tuileries. Pastel.

58,5 × 41 cm.

Signé et daté en bas à droite Gayard / 1838.

Accidents.

Collection tourangelle.

Attribué à Henri-François RIESENER (Paris, 1767-1828).

Portrait de Mlles de Lihu : Mme Bonnet chantant, et Mme Jean-Baptiste Labadye jouant de la harpe.

Toile, couture à la toile.

129 × 97,5 cm.

Restaurations.

Par son atmosphère d'intimité raffinée, notre tableau se rapproche d'autres doubles portraits féminins peints dans les années 1810 comme le portrait de deux sœurs de Jacques-Augustin-Catherine Pajou et le portrait de Mlles Mollien de Georges Rouget (tous deux conservés au Musée du Louvre) ou bien encore le portrait de Mlles Gilbert de Riesener passé récemment en vente (Paris, Hôtel Drouot, vente du mobilier du château de Mello, MC Tajan, 16 octobre 1997, n° 6, reproduit).

Provenance : conservé dans la famille Labadye depuis ses origines.

Jacques de LÉTIN (Troyes, 1597-1661).

La Madeleine en prière.

Toile.

104,5 × 81 cm.

Restaurations.

Avec ses yeux baissés, à l'arcade sourcilière fortement ombrée, le visage de la sainte rappelle de façon frappante celui de la Vierge dans La Vierge et l'Enfant de l'église de Saint-Rémi de Troyes et dans L'apparition de la Vierge et l'Enfant à saint Robert de l'église Saint-Robert des Loges-Margueron, deux tableaux dont l'attribution à Jacques de Létin a été confirmée depuis l'exposition monographique de 1976 (Troyes, Musée des Beaux-Arts, nos 15 et 20, reproduits). La mise en page, l'éclairage « caravagesque » et l'attitude élégante du personnage portent la marque de l'influence des œuvres italiennes de Simon Vouet, que Létin a fréquenté lors de son séjour à Rome entre 1622 et 1625. Il s'agit peut-être de cette Madeleine mentionnée par les sources anciennes qui se trouvait autrefois aux Riceys (Champagne), dans la collection des Carteron, descendants de Jacques de Létin (op. cit., supra, p. 133).

Provenance : demeure de la vallée du Loir, succession M. M.-L.

Charles Toussaint LABADYE (1771-1798).

Autoportrait de l'artiste dessinant. Fusain, ovale.

25 × 22 cm.

Inscription au revers du montage: Fait par lui-même / Charles Toussaint Labadye / peintre / 1771-1798/ mort à 27 ans.

Charles Toussaint Labadye, élève de Vincent, a exposé au Salon de 1798 et participé cette même année au concours du Prix de Rome, que sa mort précoce l'a empêché de terminer.

Provenance : conservé dans la famille Labadye depuis ses origines.

Joseph PARROCEL (Brignoles, 1646 -Paris, 1704). Après la bataille.

Toile.

62,5 × 89,5 cm.

Provenance : château de Glâne, en Périgord.

École FLAMANDE vers 1600, suiveur de Martin de VOS. Les noces de Cana. Panneau parqueté.

92,5 × 176 cm.

Fente au panneau et manques.

Reprise avec des légères variantes de la gravure de Collaert d'après Martin de Vos (voir A. Zweite, Martin de Vos als Maler, Berlin, 1980, reproduit fig. 230).

Provenance : demeure de Touraine.

Alessio de MARCHIS (Naples, 1684 -Pérouse, 1752).

Scène de pêche au bord d'une rivière.

Toile.

99 × 129 cm.

Usures.

Provenance : ancienne collection Toussaint à Paris.

École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, entourage de Jean-Baptiste HUET. Cinq études d'oiseaux. Papiers marouflés sur toile.

32 × 44,5 cm; 33 × 46 cm; 32,5 × 44,5 cm; 31,5 × 47 cm et 45 × 32 cm.

Provenance : collection parisienne d'un grand amateur.

Simon HARDIMÉ (Anvers, vers 1664 -Londres, 1734). Vases de fleurs dans une niche.

Paire de toiles, sur leur toile d'origine.

129 × 107,5 cm.

L'un porte un monogramme en bas à droite M. D. Accidents.

Provenance: château de la Noue, en Berry.

Ces tableaux appartiennent à la période anglaise de Simon Hardimé.

Claude-Joseph FRAICHOT (Besançon, 1732-1803).

Buffet d'huîtres, coquillages et écrevisses. Pots de fleurs sur un entablement avec un perroquet.

Paire de toiles, sur leur toile d'origine.

70,5 × 95 cm.

Accidents sur l'un.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

Le premier de ces deux tableaux doit être rapproché d'une série de compositions regroupées sous le nom du peintre de Besançon Claude-Joseph Fraichot, spécialisé dans un style de natures mortes simples et rustiques (voir M. et F. Faré, La vie silencieuse en France. La nature morte au XVIIIe siècle, Fribourg, 1976, p. 342-344 et fig. 559-570) : « Leur style archaïque leur confère une saveur très attachante : une simplicité rustique, une constante recherche d'authenticité donnent à ces compositions un charme poétique et discret que leur envieraient les grands maîtres. Au nom de Fraichot est désormais attachée cette disposition de modestes objets. Faïences et vaisselles sont posées sur des tables robustes, à demi couvertes d'une nappe à gros plis raides. Fraises et cerises, jambons et pâtés, écrevisses ou friandises satisfont le goût mais, en sollicitant les autres sens, ouvrent aussi les chemins de l'intelligence et du cœur» (op. cit., supra, p. 344). Dans beaucoup de ces tableaux reviennent des motifs caractéristiques de l'artiste comme le plat d'écrevisses, l'assiette de petits pâtés et le gobelet de verre blanc. En revanche, les natures mortes de fleurs semblent avoir été exceptionnelles dans son œuvre.

Parf LUMIÈRE (actif en France à la fin du XVIIIe siècle). Le triomphe de Silène. Le triomphe de Flore. Paire de gouaches.

16 × 48 cm.

La seconde signée et datée en bas vers la droite Parf Lumière 1792.

Probablement des projets pour une frise décorative qui peuvent être rapprochés (sont probablement de la même main que) de l'ensemble des fragments d'une frise autrefois dans l'hôtel Bonaparte et aujourd'hui conservés dans les collections du château de Malmaison (voir N. Hubert et A. Pougetoux, Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau -Musées napoléoniens de l'île d'Aix et de la Maison Bonaparte à Ajaccio – catalogue sommaire illustré des peintures et dessins, Paris, 1989, n° 1. 94, reproduit).

Provenance : demeure de la vallée de la Loire.

Attribué à Michelangclo MAESTRI (actif à Rome au début du XIXe siècle). Scène d'offrande. Scène d'hypnose. Paire de gouaches.

18 × 45 cm.

Provenance : demeure de la vallée de la Loire.

École FRANÇAISE, vers 1830, entourage de Richard Parkes BONINGTON. L'antiquaire.

Sur sa toile d'origine.

24 × 19 cm.

Accidents.

Provenance : ancienne collection Audra.

Exposition : Décor de la vie à l'époque romantique, Paris, Pavillon de Marsan, Palais du Louvre, avril-mai 1930.

Bibliographie : Catalogue de l'exposition, 1930, p. 3, n° 18.

Reprise de l'aquarelle conservée à la Wallace Collection à Londres.

Attribué à Andréa SCHIAVONE (1522-1563). Minerve et les Muses sur le mont Hélicon.

Toile, dessus-de-porte.

42 × 139 cm.

Sans cadre.

]ean-Baptiste-Auguste LABADYE (Paris, 1777-1850).

Deux personnages et un chien dans un paysage de ruines antiques. Plume, encre brune et lavis.

65,5 × 42 cm.

L'auteur et le lieu sont identifiés par une inscription en bas à droite: « COLONNES QUI/DÉCORAIENT LA / PORTE ROYALE DE / L'AVANT-SCÈNE DU / THÉATRE ANTIQUE / D'ARLES / ET DIVERS FRAG¬MENTS / DÉTERRÉS DANS / CET ENDROIT / mesurés et dessinés par Auguste LABADYE / Architecte ».

Provenance : conservé dans la famille Labadye depuis ses origines.

Louis Léopold BOILLY (La Bassée, 1761 - Paris, 1845).

Les cinq sens.

Crayon noir et blanc.

27,5 × 20 cm.

Provenance :

Vente M., Me Lafontaine, 20 avril 1874.

Vente D C., Me Delestre, 5 mai 1891.

Bibliographie: H. Harisse, Louis Bailly, peintre, dessinateur et lithographe, Paris, 1898, n° 1033.

On y joint la lithographie.

Paul SIGNAC (1863-1935). Bateaux dans le port.

Aquarelle, gouache et mine de plomb.

Signée en bas à droite, et datée: 1910.

23 × 48,5 cm.

Provenance : collection d'Auvergne.

Émile-Othon FRIESZ (1879-1949). Saint-Malo, les remparts, la mer.

Huile sur toile.

Signée en bas à droite.

65 × 81 cm.

Succession Mlle Laloy, collection de Normandie.

Maximillien LUCE (1858-1941). Les meules.

Huile sur toile.

Signée en bas à gauche.

27 × 41 cm.

Provenance : collection parisienne M. T

André BAUCHANT (Château-Renault, 1873 - Montoire, 1958).

Épisodes de la vie de Jeanne d'Arc :

Trois fresques à l'huile sur support de chaux; murs en briques.

Vaucouleurs : 100 × 210 cm.

Domrémy : 180 × 210 cm.

Chinon : 144 × 210 cm.

Soit 9,42 m2 de surface totale.

Bauchant vécut à Auzouer en Touraine dans la maison qu'il se fit construire spécialement en 1928, au lieu dit Tournebœuf. Il acquit cheminées, fenêtres, planchers, ferronneries du château de La Boisnière à Villedomer, ces éléments de décoration -autour desquels il construisit sa maison. Il y résida jusqu'en 1954 et partit pour Montoire.

Ces fresques – inédites jusqu'à aujourd'hui –, étaient recouvertes de papier peint depuis plus de quarante ans.

Même si elles ne sont pas toutes achevées, certains traits de crayon ne recouvrent que du blanc, elles n'en sont pas moins très intéressantes, car elles prolongent brillamment la connaissance que nous avons du peintre comme celle de l'art mural au XXe siècle.

L'artiste travaillait sans gomme, ses repentirs et les états successifs apparaissent nettement dans ses coups de crayon, et cela sans nuire à la qualité picturale de l'ensemble. Parallèlement l'ensemble n'est pas toujours entièrement recouvert de couleurs; ce qui donne un attrait supplémentaire.

Elles illustrent trois épisodes de la vie de Jeanne d'Arc, se présentant comme un tryptique :

1 / Domrémy : Jeanne garde ses moutons.

2 / Vaucouleurs : Jeanne, présentée par son cousin Durand Lassart, est reçue par

le sire de Baudricourt.

3/ Reconnaissance du Dauphin par Jeanne au château de Chinon, parmi la Cour.

Ces fresques – inédites – sont uniques dans toute l'œuvre du peintre; elles figureront dans le catalogue raisonné des œuvres complètes d'André Bauchant en préparation.

L'enlèvement comme la dépose sont à la charge de l'adjudicataire (démontage possible des murs).

Un devis de dépose et transposition des peintures murales peut être communiqué sur demande.

Les fresques sont visibles sur rendez-vous à Auzouer près de Château-Renault.

INDE MOGHOLE. MINIATURE. Épisode de la vie de Joseph. Fête à la cour pour le mariage de Youssof. Le jeune homme assis sous une tente la tête nimbée entouré de dignitaires assiste à un ballet. Lignes de texte en haut et en bas de la miniature.

XVIIIe.

Encadrée sous verre 24 × 14 cm.

Collection parisienne de M. J. -J. P.

milles de Péronne, qui se sont servies des pages blanches du manuscrit comme livre de raison, y inscrivant les dates de naissance et noms de leurs enfants (ff. I-3, 22, 139 v -141, 150 v, 198 v -199). La séquence des possesseurs peut être restituée grâce aux différents ex-libris inscrits au recto du fol. 16: «Ces heures appartiennent à Loyse Lévesque, femme de Foursi Dubrulle, procureur du roy à Péronne; et de présent à Jehanneton Dubrulle, leur fille, femme de Lyon Guyot, procureur à Péronne, 1540; et à présent à Nicolas Guyot, bourgeois de Péronne, fils dudit Guyot et de la dite Dubrulle, 1612 ; et du depuis par la mort dudit Nicolas Guyot, appartiennent à Jean Guyot son fils, 1616; et du depuis par le decedz de Jean Guyot, appartiennent à Pierre Guyot son fils. »

Texte:

– les 4 ff. n. ch. du début, sur papier, sont une addition du XVIIe siècle: oraison pour se préparer à la confession sacramentelle : « Conditor cely et tere, rex regum... » ;

– ff. n. ch. 1-3: notes des naissances, lieux de baptême et parrains et marraines des enfants de Louise Lévesque nés de son premier mariage avec Fursy Dubrulle, (1517-1523), puis de son deuxième mariage avec Fursy Rouet (1524-1524) ;

– fol. 3 v : page héraldique avec armoiries de Henri desraines, prieur du prieuré clunisien de Cappy, près Péronne (écu «d'azur au chevron d'or acc. de deux étoiles d'or en chef et d'une marguerite en pointe », accompagné de la devise« Désir me vaille »). Une inscription en lettres dorées sur une banderole de couleur rougeâtre donne le nom du destinataire «CESTE HEVRES APPARTIENNENT A DOM HENRI (sic pour Henri) DESRAINES, PRIEVR DE CAPPI » ;

– ff. n. ch. 4-15: calendrier (entrées à l'encre rouge et bleue; on y relève la présence de nombreuses fêtes clunisiennes (29 avril: saint Hugues, abbé de Cluny; 11 mai : saint Maieul, 13 mai: translation de saint Hugues; 25 octobre: dedicatio ecclesie Cluniacensis) panachés avec des saints du Nord, région où était implanté le prieuré de Cappy (2 mai : elevatio sancti Quintini ; 31 octobre : Quintini martyris ; ce saint très local apparaît aussi dans les suffrages, où son office est accompagné d'une miniature). Au 1er avril, dedicatio ecclesie beateMargarete;

– fol. 16 : ex-libris des différents possesseurs du manuscrit, depuis Louise Lévesque jusqu'à Pierre Guyot.

Au revers, composition héraldique à pleine page, avec écu d'Henri Desraines soutenu par deux licornes, et sa devise « Désir me vaille» ; encadrement azur semé de fleurs de lis :

– ff. 17-22 r : prières latines pour différentes circonstances de la journée, au Christ et à la Vierge. a la fin, note sur la naissance d'un enfant, né de l'union de Jehanneton Dubrulle et de Lyon Guyot en 1550 ;

– fol. 23 : page héraldique avec écu de Henri Desraines et sa devise: Désir me vaille;

– fol. 23 v : peinture de l'Annonciation marquant le début de l'office de la Vierge;

– ff. 24-78 : office de la Vierge « secundum usum Cluniacensis»;

– ff. 79-84 : petit office de la Vierge pour l'Avent, Noël et Pâques;

– fol. 87 r : composition décorative à feuillages, fleurs et fruits avec écriteaux portant en lettres dorées : Septem psalmi penitentiales et O Mater dei, memento mei ;

– fol. 85 v : peinture à pleine page: combat de David et de Goliath; armoiries du commanditaire répétées dans la partie inférieure;

– ff. 86-104 r : Psaumes de la pénitence (nombreux saints clunisiens et septentrionaux aux litanies) ;

– fol. 105 : composition décorative à feuillages, fleurs et fruits et deux banderones portant en lettres dorées: Incipit officium mortuorum et O Mater dei, memento mei ;

– fol. 105 v : peinture à pleine page: les trois morts et les trois vifs;

– ff. 106-139 : office des morts (suivant l'usage de Cluny?) ;

– ff. 139 v -141 : ff. blancs utilisés pour indiquer les naissances des enfants de Jean Guyot;

– fol. 142 : composition décorative à feuillages, fleurs et fruits;

– fol. 142 v : peinture à pleine page: la Pentecôte;

– ff. 143-150 : office du Saint-Esprit, suivi, fol. 150 v de la mention de deux enfants de la famille Guyot;

– fol. 151: composition décorative à feuillages, fleurs, fruits et animal monstrueux (dragon) ; sur double banderole entrecroisée, inscription en capitales dorées: O Mater dei memento mei et titre: De beata Tr(initate) ;

– fol. 151 v : peinture à pleine page: le prieur Henri desraines dans un paysage en prière devant la Trinité;

– ff. 152-157 r : prière à la Trinité (Sancta Trinitas, pater et filius et spiritus sanctus et indivisa Trinitas...) et prières diverses;

– fol. 157 v : peinture à pleine page : Arrestation du Christ;

– ff. 158-159 r: évangile de la Passion (introduit en lettres d'or sur fond pourpre, par une concession d'indulgence pour la récitation de celui-ci, attribuée au pape Jean XXII) ; inc. : In illo tempore, apprehendit Pilatus Jhesum et flagellavit eum ;

– ff. 159 v -161 r : prière attribuée à Bède le Vénérable: Domine Jhesu Christe,fili Dei vivi, qui septem verba (petite miniature : Christ aux outrages) ;

– ff. 161 v -162 r : prière introduite par concession d'indulgences attribuée au pape Boni face VIII: Deus qui voluistipro redemptione mundi (petite miniature: flagellation) ;

– fol. 162 v : peinture à pleine page: la Crucifixion et percement par Longin ;

– ff. 163-163 v : Domine Jesu Christe, qui crucis patibulum ;

– ff. 163 v -164 : prière inscrite sur pierre à Saint-Jean de Latran: domine Jhesu Christe rogo te amore illius (petite miniature: la mise au tombeau) ;

– fol. 164 v -165 v : prière indulgenciée attribuée à saint Grégoire: O domine Jhesu Criste adoro te in cruce pendente (petite miniature : messe de saint grégoire) ;

– ff. 165 v -166 v : prière indulgenciée attribuée au papeJean XXII :Anima Christi preciosissima sanctifica me (petite miniature: deux anges soutenant ostensoir avec hostie) ;

– fol. 167 r-v : prière indulgenciée attribuée à un pape Benoit : Precor te domine Jhesu (petite miniature : le Christ et les instruments de la passion) ;

– fol. 168 r-v : prière indulgenciée attribuée au pape Boniface VI (sic) : Domine Jhesu Christe qui hanc sacratissimam camem (petite miniature: le Christ apparaissant à Marie-Madeleine) ;

– fol. 169-170 r : prière attribuée à saint Bernard: Ave domineJhesu Christe, verbum patris (petite miniature : le Christ du Jugement dernier), suivie de prières au Saint Sacrement;

– fol. 170 v : peinture à pleine page: l'Arbre de Jessé ;

– fol. 171-173 r : prière à la Vierge: Ad sanctitatis tue pedes, dulcissima Virgo ;

– fol. 173 v -176 r : prière à la Vierge attribuée à un pape boniface et assortie d'indulgences sur l'écriteau du fol. 173 r : Obsecro te (petite miniature : Vierge en prière, à mi-corps) ;

– ff. 176 v -178 v : 0 intemerata (petite miniature : Vierge allaitant dans paysage, surmonté d'un écriteau indiquant la concession d'indulgences par Jean XXI pour la récitation de cette prière) ;

– ff. 179-180 v : Stabat mater (petite miniature: la Pietà) ;

– fol. 181 : les Sept Joies de Notre-Dame: Gaude flore virginale;

– ff. 182 v -192 r: suffrages à saint Michel, saint Jean-Baptiste, saint Pierre et saint Paul, saint Jacques le Majeur, saint Quentin (fol. 174 : scène du martyre du saint), saint Christophe, saint Prejectus (scène de martyre : l'évêque à genoux et bourreau tenant épée), saint Benoît, saint Claude, saint Maur, saint Fursy (en évêque entre deux bœufs couchés à ses pieds), sainte Marie-Madeleine, sainte Marguerite, sainte Barbe, chacun de ces suffrages introduit par une petite miniature figurant le saint ou la sainte;

– fol. 192 v -193 v : prière Deus meus omnipotens qui elegisti locum istum, avec petite miniature représentant le prieur Henri Desraines à genoux sur un prie-Dieu dans un paysage;

– ff. 194-197 : quatre feuillets de papier ajoutés au XVIIe siècle, avec prières à dire après la communion (les deux premières attribuées à saint Thomas d'Aquin et saint Bonaventure) ;

– fol. 198: peinture héraldique avec armes d'Henri Desraines et sa devise «Désir me vaille» ;

– ff. 198 v -199 et feuillet contrecollé au contreplat inf. de la reliure: notes sur le remariage de Jeanne Dubrulle, veuve de Martin Gondrée, avec Lyonnet Guyot et mention de la naissance de sa fille posthume, Marie, et des naissances des enfants nés de son second mariage (1539-1548).

Décoration peinte :

Calendrier illustré avec en tête de chaque mois, sous une double arcade dorée, l'occupation du mois et le signe du zodiaque correspondants.

Les différents offices comportent les illustrations classiques à pleine page:

– office de la Vierge : Annonciation (fol. 23 v), Visitation (fol. 34 v), Nativité (fol. 42 v), an¬nonce aux bergers (fol. 47 v), Adoration des Mages (fol. 54 v), Circoncision (fol. 61 v), Fuite en Égypte (fol. 68 v), et Couronnement de la Vierge (fol. 74 v) ;

– Psaumes de la pénitence : David décapitant Goliath (fol. 85 v) ;

– office des morts : les Trois Morts et les Trois Vifs (fol. 105 v) ;

– Heures du Saint-Esprit : la Pentecôte (fol. 142 v) ;

– Évangile de la passion : Arrestation du Christ au mont des Oliviers (fol. 157 v).

Deux autres peintures à pleine page introduisent une prière à la Trinité (fol. 151 v : le prieur Henri Desraines en prière devant la Trinité), une prière au Christ (fol. 162 v : Crucifixion) et une prière à la Vierge (fol. 170 v: l'Arbre de Jessé).

Les prières finales sont dotées de petites miniatures (ff. 159 v, 161 v, 163 v, 164 v, 165 v, 167v, 168v, 169v, 173v, 176v, 179, 181 et 192v), de même que les suffrages des saints des ff. 182 v -192 r (voir leur description dans la partie consacrée au texte).

Des compositions décoratives accompagnent également les armes et la devise du commanditaire.

Sans être de facture exceptionnelle, ce décor est cependant de qualité honnête et a sans doute été exécuté dans un atelier local, peut-être à Amiens.

POÊLE EN FAIENCE DE SAXE PROVENANT DE CHAMBORD.

En 1745 les troupes françaises remportent l'éclatante victoire de Fontenoy. A leur tête le maréchal Maurice de Saxe qui se voit offrir par Louis XV, en signe de reconnaissance entre autres honneurs, le domaine de Chambord. En 1748 il s'y installe en souverain, entouré d'une véritable cour, et jusqu'à sa mort à Chambord en 1750, il confère aux lieux des jours somptueux qu'ils avaient rarement connus et qu'ils ne connaîtraient plus. Le château, richement décoré et meublé, rivalise avec Versailles: ses spectacles, ses bals, ses promenades en gondole et ses chasses y sont renommés.

La chambre de parade de l'appartement du roi est transformée pour le maréchal de Saxe, grâce au don splendide que lui fait le roi Louis XV : la cheminée de marbre rouge et les boiseries de l'ancien Grand Cabinet de la duchesse d'Orléans à Versailles.

Le maréchal de Saxe commande pour chauffer ses appartements et fait installer quatre immenses poêles en faïence allemande de Meissen pour: la salle de billard, la salle à manger, un cabinet près de la chambre du roi et la Grande Antichambre.

Ces poêles en carreaux de faïence aux décors en manganèse, camaïeu violet, sont ornés de scènes de chasse et champêtres, paysages levantins et de ports, comme de fumeurs et de Chinois. Véritables monuments, à décor de faux marbre pour les parties intermédiaires et supérieures, ils sont surmontés de cassolettes, riches pots à feu, à tête de faune. Enfin ils présentent les armes du maréchal de Saxe, surmontées d'une couronne ducale.

Comme le mobilier ils n'échappèrent pas à la tourmente révolutionnaire qui conjugua ventes, et vandalisme. L'inventaire de Chambord est dressé le 10 novembre 1790. Avec le mobilier, les boiseries et les glaces, ces quatre poêles ont été vendus aux enchères à la Révolution, par le District de Blois du 22 octobre au 8 novembre 1792, pour la somme globale de 64200 livres et 18 sols.

Au XIXe siècle, à Chambord même, on a essayé, à l'initiative des Grandes Familles du Val de Loire, de reconstituer l'un des quatre poêles que Maurice de Saxe y avait fait apporter.

Un autre poêle est conservé à Blois à l'Hôtel de Ville, bâtiment de l'ancien évêché; un troisième poêle se trouverait au château des Grotteaux jusqu'en 1876 (?). Le quatrième et dernier est celui que nous présentons.

Ce poêle, présenté en applique et à étages, est classé Monument Historique. Il mesure : 5,20 m de haut, 1,82 m de long et a une profondeur de 1,08 m.

La signature de : Johan Michaël Schmidt est à relever sur l'un des carreaux (18 carreaux n'ont pas été retrouvés).

L'enlèvement et le démontage sont à la charge de l'adjudicataire; ce poêle étant visible sur rendez-vous à 20 km de Cheverny.

Bibliographie :

– Chambord, par Christian Trezin, 1992.

– Les Arts décoratifs en Lorraine, par Chantal Humbert, 1993.

– Der Kachelofen, par Rosemarie Franz, 1969.

– Les poêles des XVIIIe et XIXe siècles, par Michèle Célice, Gazette Drouot, 6 février 1998.

– La vente du mobilier de Chambord, parJoseph Raymond, in La Nouvelle Revue, 1935.

– Archives départementales de Loir-et-Cher: notamment « Dossier Chambord », réquisition de la vente des poêles de Chambord, le 2 novembre 1792. Cote Q1033.

CARTIER. Grand cerf. Bronze à patine brune monté sur un socle en marbre vert antique. Signé sur la terrasse.

Cachet d'éditeur à Marseille : Granoui (?) et Cie.

Hors tout : Haut. 73 cm, Larg. 62 cm.

Animalier, Thomas-François Cartier (1879-1943) expose au début du XXe au Salon des Artistes français ainsi qu'au Salon d'Automne.

Référence : P. Kjellberg, Les bronzes du XIXe, p. 194-196.

CARTIER. Cerf. Bronze à patine brune et or.

Signé sur la terrasse.

Haut. 44 cm, Larg. 36 cm.

Animalier, Thomas-François Cartier (1879-1943), expose au début du XXe au Salon des Artistes français, ainsi qu'au Salon d'Automne.

Référence: P. Kjellberg, Les bronzes du XIXe, p. 194-196.

Provenance : château de l'Orléanais.

BARYE. Levrette. Bronze à patine brune.

Signé sur la terrasse. Refonte.

Haut. 27 cm, Larg. 32 cm.

Animalier, Antoine-Louis Barye (1795-1875) est un des grands maîtres de la sculpture romantique.

Référence: P. Kjellberg, Les bronzes du XIXe, p. 55-84.

Provenance : château de l'Orléanais.

CARDE. Cerf. Bronze à patine brune et or.

Signé sur la terrasse.

Haut. 30 cm, Larg. 24 cm.

Provenance : château de l'Orléanais.

GROUPE en bronze à patine brune, figurant un chariot tiré par un attelage à deux chevaux, le postillon.

Haut. 8 cm, Larg. 10 cm, Long. 30 cm.

Provenance : château de l'Orléanais.

CONSOLE en acajou et placage d'acajou. Elle ouvre par un tiroir en ceinture. Pieds antérieurs en consoles renversées et postérieurs droits, réunis par une tablette d'entrejambe. Ornementation de bronzes ciselés et dorés de cygnes, feuillages, guirlandes de fleurs et couronnes de lauriers. Chutes en griffes de lion.

Empire - Restauration.

Haut. 93 cm, Larg. 163 cm, Prof. 48 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

ALBARELLO en faïence polychrome, à décor de grand feu, personnage dans un médaillon, et de fleurs.

Sicile (Catagione). XVIe (Éclats et restauration.)

Haut. 26 cm, Diam. 11,5 cm.

Collection parisienne M. T.

PICHET en grès vernissé, à décor en relief de rosaces et de volutes stylisées sur un fond gris et bleu. Le bec est orné d'un grotesque. Couvercle et poucier de forme coquille en étain.

Germanie. XVIIe-XVIIIe. (Accdts et restaurations.)

Haut. 21 cm, Larg. 14,5 cm.

Collection parisienne M. T.

CHOPE DE BIÈRE en grès vernissé, à décor de moulures, de frises de pointes de diamants, de rosaces et de cerclages de cuivre sur un fond gris et bleu.

Germanie. XVIIIe-XVIIIe.

Haut. 15,5 cm, Larg. 14,5 cm.

Collection parisienne M. T.

PICHET en grès vernissé à décor de moulures et de rosaces sur un fond gris et bleu.

Couvercle et poucier de forme coquille, en étain.

Germanie. XVIIe-XVIIIe.

Haut. 23 cm, Larg. 16 cm.

Collection parisienne M. T.

IZNIK. Assiette creuse en céramique, à bord rond et à décor polychrome sur fond blanc, de fleurs stylisées, d'arcs outrepassés et de feuillages.

Travail ancien.

Diam. 26 cm.

Collection orléanaise.

PAIRE DE CHEVRETTES en faïence polychrome, à décor de grand feu, d'un cuir découpé orné d'un coq en son centre, de poissons, de feuillages pour l'une et d'escargot pour l'autre. Inscriptions: « MEL ROSATO » pour l'une.

« SV D CORTI CITRI » pour l'autre.

Daruta. XVIe. (Mques et cheveux.)

Haut. 21 cm, Larg. 20 cm.

Collection parisienne M. T

GALLÉ. Jardinière en verre, en forme de barque aux extrémités relevées. Gravée à l'acide, à décor mauve sur un fond vert de nénuphars.

Signature en relief.

Haut. 10,5 cm, Long. 42 cm, Larg. 16 cm.

GALLÉ. Vase balustre à six pans, en cristal fumé. Décor émaillé blanc et camaïeu bleu, d'oiseau et papillon dans un entourage de fleurs et de pampres.

Signé à la roue, suivi d'une croix de Lorraine.

Haut. 21,5 cm, Diam. 13 cm.

Collection parisienne M. T

COUPE de forme circulaire à six lobes, sur piédouche, en verre blanc en partie irisé. Décor de filets et de fleurs de pavots, dans des tons dorés, mauves et verts.

Début XXe.

Haut. 9 cm, Diam. 14,5 cm.

Provenance : château de Glâne, en Périgord.

CANAPÉ BIPLACE en bois naturel. Dossier à la Reine, accotoirs en coup de fouet et ceinture mouvementée. Il repose sur six pieds cambrés. Décor mouluré et sculpté de feuilles d'acanthe, coquilles et volutes.

Louis XV. (Pieds entés.) Travail de Nîmes.

Haut. 100 cm, Larg. 123 cm, Prof. 63 cm.

GLACE en bois doré à décor de rangs de perles, de rosaces, d'un vase au bouquet et de guirlandes de fleurs sur un fond laqué blanc.

118 × 74 cm.

Style Louis XVI. XIXe.

Provenance : collection blésoise, place du Château.

FAUTEUIL en hêtre sculpté et mouluré. Dossier à la Reine, consoles d'accotoirs en coup de fouet, ceinture nerveuse et pieds-cambrés.

Décor de rosaces, de feuilles d'acanthe et d'agrafe.

Louis XV. (Trois pieds restaurés.)

Haut. 96,5 cm, Larg. 70 cm, Prof. 70 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

GRAND TAPIS D'AUBUSSON. Décor central de composition florale sur fond crème dans un cartouche feuillagé d'acanthes surligné d'une guirlande de fleurs. Bordure ornée de guirlandes de feuilles d'acanthe, de coquilles et cartouches dans les écoinçons et au centre. Dominante de motifs à quatre-feuilles lie-de-vin dans des losanges carmin.

Napoléon III.

560 × 440 cm.

Provenance : grand salon orléanais.

PENDULE BORNE à personnage, en bronze doré et patiné, figurant Scipion en soldat romain sur les ruines de Carthage, casque et glaive. Le cadran à chiffres romains est entouré d'une couronne de feuilles de chêne. La base est ornée d'une frise de feuilles d'eau. Pieds droits à décor d'une rosace entourée de palmettes. Cadran signé LEDURE bronzier et HEMON horloger.

Empire - Restauration.

Haut. 60 cm, Long. 45,5 cm, Prof 22,5 cm.

Un modèle proche est conservé dans les collections nationales espagnoles.

Référence : Catalogo de Relojes deI Patrimonio Nacional, par J. Ramon Colon de

Carvajal, p. 209.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

GUÉRIDON en acajou et placage d'acajou. Il repose sur trois pieds en colonnes réunis par une entretoise. Plateau de marbre gris Sainte-Anne.

Empire -Restauration. (Mques au placage.)

Haut. 72 cm, Diam. 98 cm.

Provenance : collection blésoise, place du Château.

PAIRE DE FAUTEUILS en acajou et placage d'acajou. Dossiers droits, ceinture bombée, accotoirs renversés sculptés de cannelures et de feuilles de lotus, pieds sabres.

Restauration. (Restaurations.)

Haut. 87,5 cm, Larg. 52 cm, Prof. 60 cm.

Provenance : château de Glâne, en Périgord.

POTICHE ET SA SELLETTE en céramique vernissée bleu turquoise, à décor de coulures.

La potiche, en forme de vase Médicis à trois anses, est à décor d'écailles et de palmes, tandis que la sellette est formée d'un enfant chevauchant un dauphin.

Sarreguemines (?). (Légers éclats.)

Haut. 136 cm, Diam. 50 cm.

Provenance : collection blésoise, place du Château.

IMPORTANT TAPIS D'AUBUSSON à points ras. Décor dans un encadrement de rangs d'oves, d'un médaillon au chiffre « C. T» (Courlande-Talleyrand) surmonté de la couronne ducale des TALLEYRAND-PÉRIGORD entourant une tête de lion. Nœuds, bouquets et guirlandes de fleurs, coquilles, volutes feuillagées et carrelages s'ordonnent tout autour sur un fond lie-de-vin. Réserves de fleurs aux angles. Importante bordure ornée de rinceaux ainsi que de quatre médaillons: deux monogrammés, un à la coquille et un à composition florale.

Restauration.

800 × 600 cm.

Provenance : château de Touraine.

COMMODE de forme tombeau en placage de satiné à jeu de frisage. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs dont deux dans la partie supérieure. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de cartouches, feuillages et volutes aux entrées de serrure, poignées, chutes et sabots. Dessus de marbre brèche.

Marques: JME (J urande des maîtres ébénistes) et MM. (estampille inconnue).

Régence -Louis XV:

Haut. 84 cm, Larg. 130 cm, Prof. 65,5 cm.

Provenance : hôtel particulier de Neuilly.

CONSOLE mouvementée en bois sculpté et redoré à décor d'aile, d'agrafes et de chutes de fleurs. Elle repose sur deux pieds cambrés à double évolution, réunis par une entretoise dont la noix figure un chien de chasse saisissant un gibier. Dessus de marbre brèche rose.

Louis XV. (Accdts.)

Haut. 90 cm, Larg. 83 cm, Prof. 46 cm.

Provenance : collection blésoise, place du Château.

TÉLESCOPE de type GRÉGORIEN, à deux tirages, en laiton. Il repose sur un fût cylindrique à piétement tripode. Signé VINCENT CHEVAUER à Paris.

XIXe.

Haut. 40 cm, Long. 93 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

PAIRE DE SPHÈRES TERRESTRE ET PLANÉTAIRE, en bois et papier peint. L'une présentant le globe terrestre et ses continents, l'autre présentant les signes du zodiaque, les mois ainsi que la rotation de la terre et des planètes autour du soleil. Fût balustre et socle bombé en bois noirci. Globe terrestre dressé par Fx DELAMARCHE, gravé par BARRIÈRE et écrit par PELICIER. 1831.

Restauration.

Haut. 42 cm, Diam. 27,5 et 25,5 cm.

Provenance : château de Glâne, en Périgord.

BUREAU PLAT de forme mouvementée, marqueté de cubes dans des réserves de bois fruitier. n ouvre à trois tiroirs en ceinture et repose sur quatre pieds cambrés. Riche ornementation de bronzes ciselés : poignées de tirage fixes à attaches rocaille et entrées de serrures, sabots feuillagés, chutes en feuilles d'acanthe.

Louis XV.

Plateau ceinturé d'une astragale rapportée.

Haut. 75 cm, Larg. 163 cm, Prof. 81 cm.

Il est à rappeler que c'est le grand ébéniste Jean-François OEBEN, mort en 1763, qui a mis en vogue cette marqueterie de motifs géométriques réguliers de cubes sans fond.

Provenanc e: collection blésoise, place du Château.

RARE FAUTEUIL DE BUREAU en hêtre, à dossier cabriolet, fond de cannage, et pied avant central. Riche décor sculpté de: branches florales sinueuses aux épaulements, grenades éclatées, coquilles et cartouches feuillagés en ceinture, tores de lauriers. Il repose sur cinq pieds cambrés. Les accotoirs sont garnis de manchettes en cuir.

Travail germanique.

Milieu du XVIIe. (Bouts des pieds entés.)

Haut. 94 cm, Larg. 72 cm, Prof. 62 cm.

SAXE. Glace en porcelaine de style rocaille (Dresde-Meissen ?). Encadrement mouvementé aux bords chantournés, surmonté d'une corbeille de fleurs. Fond blanc à rehauts or, rose et bleu pastel. Très riche décor d'agrafes et de feuilles d'acanthe en enroulement, ainsi que de fleurs, branchages, oiseaux et amours rapportés.

Marque aux épées croisées.

(Qq. accdts et rest.)

Haut. 145 cm, Larg. 90 cm.

Succession M.

SAXE. Pendule aux Amours, en porcelaine de style rocaille (Dresde-Meissen ?). Sur un fond mauve à décor niellé, reposent un oiseau, des grappes de raisin et un tapis de fleurs avec lesquels jouent cinq amours. Le boîtier est surmonté d'un vase au bouquet et aux guirlandes de fleurs. Décor sur le socle de paysages peints dans des réserves et de frises de rangs de perles dans des cannelures. L'ensemble repose sur six pieds miches. Cadran émaillé à chiffres romains.

(Légers mques et accdts.)

Haut. 51 cm, Larg. 45 cm, Prof. 20 cm.

Succession M.

SAXE. Paire de vases couverts, de forme balustre en porcelaine de style Rocaille (Dresde-Meissen ?). Riche décor d'application de multiples fleurs et tiges sur fond vert d'eau. Deux médaillons figurent des scènes galantes et de bergerie dans un parc. Lisérés roses et filets dorés. Base ornée d'oiseaux dans des branchages.

Marque aux épées croisées sur un vase.

Haut. 44 cm, Diam. 27 cm.

Succession M.

SAXE. Paire d'appliques-miroirs à trois feux en porcelaine de style rocaille (Dresde-Meissen ?). Encadrement mouvementé aux bords chantournés. Fond blanc à rehauts or, rose et bleu pastel. Trois bras en S portent les binets. Riche décor de feuillages et de volutes, ainsi que de fleurs, de branchages et d'un amour ailé, rapportés.

Marques « SA » en violine sur les bobèches.

(Mque un bras.)

Haut. 47 cm, Larg. 28 cm.

Succession M.

s d'olivier, agrémentés de carrés de sycomore teintés en vert. Montants droits à cannelures simulées, pieds cambrés. Décor de bronzes ciselés: poignées de tirage et entrées de serrures en tores de lauriers et nœuds, pieds griffes.

Dessus de marbre brèche rose.

Estampille: ROUSSEL.

Transition. XVIIle. (Mques et accdts au placage.)

Haut. 89 cm, Larg. 132 cm, Prof. 64 cm.

Reçu Maître en 1745, Pierre Roussel est un ébéniste réputé qui laissa une production abondante, diverse et d'excellente qualité.

Référence : P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe, p. 728-743.

Provenance : collection blésoise, place du Château.

CLODION (d'après), Les Bacchantes. Groupe en bronze à patine médaille. Socle en marbre rouge.

Hors tout : Haut. 65 cm, Diam. 30 cm.

XIXe.

De son vivant, Clodion modela une quantité énorme de petits sujets en terre cuite d'après les très nombreux dessins qu'il avait rapportés d'Italie. Ses satyres, ses faunes et ses bacchantes, pleins de mouvement eurent un immense succès et servirent de modèles pendant tout le XIXe siècle et même pendant le XXe.

PAIRE D'ENCOIGNURES en laque de Coromandel à décor de chinoiseries. Façades en arbalète ouvrant à une porte cintrée ornée de feuillages, de rosaces et d'animaux stylisés, d'un bouquet de jasmin et d'un cerf sur l'une, d'une corbeille de fruits, d'une couronne de fleurs et d'une aiguière sur l'autre. Montants en contre-courbe de part et d'autre, à décor de paysages d'Orient dans lesquels évoluent des personnages, entre arbres et rochers. Sur l'une, une cavalière et un voyageur sur un pont, sur l'autre des hommes en prière.

Dessus de marbre brèche.

Estampilles: MIGEON.

Louis XV.

Haut. 90 cm, Larg. 55 cm, Prof. 55 cm.

Pierre II Migeon, reçu Maître vers 1738, est le second représentant de cette illustre famille de Maîtres et marchands ébénistes à Paris, au cours du XVIIIe.

Rares sont les productions en laque de l'ébéniste Pierre II Migeon, telles une commode et une petite armoire – en laque de Chine – présentées par Kjellberg dans Le mobilier français du XVIIIe, p. 574-575.

Cette intéressante laque qui proviendrait de la frise de scènes centrales d'un paravent chinois du XVIIIe en Coromandel, technique chinoise qui combine travail en relief et de peinture, aurait pu être rapportée postérieurement.

Provenance : ancienne collection Georges Calmann-lévy éditeur.

Château du Guérinet, en Val de Loire.

PARAVENT à double face, à six feuilles rectangulaires en toile peinte. Décor de scènes pastorales : théâtre de verdure, lâcher de pigeons, montreur de marionnettes, attelage d'enfant, colin-maillard, jeu de cartes. Riche encadrement d'acanthes et de volutes fleuries. Cadre de bois clouté. Au verso, dans des encadrements rocaille, dix vues d'un domaine: moulin à vent, moulin à eau, bergerie, tours, ferme, orangerie, vieux château. Entrelacs d'initiales.

Toiles sur cadre en bois clouté, monté sur roulettes.

Travail provincial du dernier quart du XVIIIe, dans le goût des toiles peintes provençales d'Aix. (Accdts, mques, restaurations.)

Une feuille : Haut. 160 cm, Larg. 64 cm

Paravent : Haut. 160 cm, Larg. 380 cm

Provenance : château de la vallée du Loir.

SUITE DE QUATRE FAUTEUILS en bois naturel mouluré et sculpté de fleurs, agrafes et volutes feuillagées. Dossiers droits et assises cannées. Accotoirs en coup de fouet et pieds légèrement cambrés réunis par une entretoise en X.

Régence - Louis XV. (Restaurations entretoises et mques manchettes.)

Haut. 94 cm, Larg. 61 cm, Prof. 51 cm.

Provenance : château de la vallée du Loir.

EXCEPTIONNELLE ET RARE ARMOIRE à battants de côté, en châtaignier. Galbée sur les trois faces, elle ouvre à deux battants antérieurs et un battant sur chaque côté. Large corniche à chapeau de gendarme, suivant le jeu de courbes et de contre-courbes, elle est ornée en son centre d'un cartouche sculpté tenu par deux volutes feuillagées. Ceinture mouvementée découpée en rinceaux et ornée en son centre d'une rose. Pieds en enroulements. Riche mouluration rocaille et abondant décor sculpté de rosaces et de feuillages stylisés, de rinceaux, d'agrafes et d'un réseau de quadrillages.

Entrées de serrures, système de fermeture intérieure et fiches en fer forgé.

Ce beau travail de ferronnerie du système de fermeture comme la qualité générale du meuble et des sculptures font penser à un travail bordelais.

Louis XV.

Haut. 248 cm, Larg. 195 cm, Prof. 80 cm.

A rapprocher de la grande armoire de salle à manger conservée au Musée d'Aquitaine à Bordeaux.

Références :

– Jacqueline du Pasquier, Les arts décoratifs bordelais, Les Éditions de l'Amateur, 1991, p. 126-127 (reproduite en double page).

– Nicole de Reyniès, Le mobilier domestique, t. I, Imprimerie nationale, 1987, p. 557 (reproduite).

Provenance : Mlle Q., collection orléanaise.

COMMODE SAUTEUSE galbée, en placage de bois de rose et de violette, dans des encadrements à filets de sycomore. Elle ouvre à deux tiroirs en façade et repose sur un piétement cambré.

Marbre gris brèche.

Estampille: FROMAGEAU.

Louis XV.

Bronzes en forme de volutes feuillagées et agrafes : prises de poignées, entrées de serrure et tablier.

Haut. 84 cm, Larg. 64 cm, Prof. 46,5 cm.

Reçu Maître en 1755, l'activité de l'ébéniste et marchand Jean-Baptiste Fromageau s'est poursuivie jusqu'en 1777.

PAIRE DE VASES-FLAMBEAUX en forme d'Athéniennes. En bronze ciselé et doré. Le couvercle amovible présente un flambeau. Décor de frises de culots, de feuillages, de câble et de cannelures.

Piétement tripode formé de pilastres à chapiteaux feuillagés, ils sont ornés d'entrelacs de branches de lierre et de rosaces, et reposent sur des pieds griffes.

Empire - Restauration.

Haut. 19,5 cm, Larg. 8 cm.

PENDULE BORNE au spectacle, encadrée de deux allégories drapées à l'antique, jouant du triangle et des cymbales. Trophée au spectacle et belle ornementation en bronze sur le pourtour du cadran. Cadran émaillé de PIOLAINE, à Paris, s'inscrivant dans un entourage de forme carrée. Base oblongue en marbre blanc, ornée d'un décor en bronze doré et ciselé : frise figurant des amours jouant d'instruments,' mascarons, guirlandes feuillagées, rinceaux, médaillons noués, drapés et passementeries, frises de feuilles d'eau, de perles, de cordage. L'ensemble repose sur six pieds toupies.

Louis XVI.

Haut. 45 cm, Larg. 51 cm, Prof. 13 cm.

François Piolaine fut reçu maître en 1787, des œuvres de sa main sont conservées aux musées de Copenhague, Bruxelles et Madrid.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

CONSOLE en acajou et placage d'acajou à façade droite et côtés mouvementés. Elle ouvre à un tiroir en façade et repose sur des montants balustres cannelés. Pieds à cannelures torsadées. Marqueterie de filets de bois clairs formant des encadrements. Ornements en bronze doré formant bouton de tirage, baguettes d'encadrement et galerie ajourée. Plateau de marbre blanc.

Louis XVI.

Haut. 83 cm, Larg. 120 cm, Prof. 55 cm.

Travail bordelais à rapprocher du modèle aux côtés concaves mis au point par le grand ébéniste parisien Claude-Charles Saunier.

Référence : Jacqueline du Pasquier, Les arts décoratifs bordelais, Les Éditions de l'Amateur, 1991, p. 142.

Provenance : demeure de la vallée du Loir.

FAUTEUIL CURULE en acajou mouluré et sculpté, à dossier rectangulaire à fronton. Piétements en arceau se retournant pour former les supports des accotoirs et du dossier. Ornementation de rubans, palmettes et volutes.

Travail de JACOB non signé.

Directoire. (Les bras probablement rapportés.)

Garniture ancienne en canevas et broderies entourées de soie, à décor de palmettes et bouquet de fleurs aux animaux.

Haut. 98,5 cm, Larg. 60,5 cm, Prof. 46 cm.

Le dispositif du piétement pourrait avoir été inspiré par les Desseins du Costume parisien publiés dès l'an II ou réalisé par G. Jacob d'après un dessin de Percier. Provenance : château de la vallée du Loir.

CABINET en placage d'écaille rouge dans des entourages de frises d'ondulations en bois noirci. Il est surmonté d'une balustrade d'ivoire, ornée en son centre d'un cartouche en écaille, dans un entourage de rinceaux, cornes d'abondance et coquilles en cuivre. Il ouvre à neuf tiroirs et une porte décorés de pierres peintes de paysages.

Italie. XVIIe.

La porte découvre un petit théâtre, orné de miroirs et colonnes sur une base de carrelage d'ébène et ivoire.

Haut. 88 cm, Larg. 91 cm, Prof. 40 cm.

Piétement postérieur : Haut. 92 cm, Larg. 100 cm, Prof. 44 cm.

Provenance : demeure de la vallée du Loir.

CAVE A LIQUEUR en placage de bois clair moucheté, à marqueterie de filets d'amarante. L'intérieur du coffret est formé de sept réceptacles accueillant six carafes en cristal moulé et taillé, ainsi que deux présentoirs avec deux fois six verres à pied.

Restauration.

Haut. 25 cm, Larg. 35 cm, Prof. 26,5 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

BUREAU-TABLE A JEU en bois de placage, bois de couleurs, filets de marqueterie, ouvrant à deux tiroirs latéraux. Plateau escamotable, double face, marqueté d'un damier. Il découvre un plateau orné d'un cuir doré au fer. Pieds gaines.

Louis XVI.

Haut. 75 cm, Larg. 76 cm, Prof. 41,5 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

CARTEL D'APPLIQUE en bronze ciselé et doré (usures). Il est coiffé d'un vase à l'antique dans un entourage de quatre pommes de pins. Le cadran émaillé est coiffé par une étoffe qui s'enroule sous des feuilles d'acanthe. Décor d'un mascaron et d'une palmette, de frises de flots, de piastres et de cannelures. Mécanisme signé Nicolas CLÉMENT, à Paris.

Louis XV - Louis XVI.

Haut. 95 cm, Larg. 44 cm.

Un modèle similaire est conservé dans les collections nationales espagnoles.

Référence : Catalogo de Relajes dei Patrimonio Nacional, par J. Ramon Colon de Carvajal, p. 61.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

ENSEMBLE CHARLES X: TABLE DE SALON ET SIX FAUTEUILS en marqueterie d'amarante sur placage d'érable moucheté.

Table ronde ouvrant à quatre tiroirs en ceinture. Le fût hexagonal s'appuie sur une base tripode à plinthes arquées, ornées de volutes et reposant sur des pieds miches. Marqueterie de filets découpant le plateau en douze compartiments et un médaillon central, dans lesquels s'ordonnent des palmettes. Listels sur tout le corps du meuble.

Haut. 76 cm, Diam. 105 cm.

Fauteuils à dossiers renversés et à accotoirs en crosses. Pieds antérieurs en cuisses de grenouilles et postérieurs sabres. Marqueterie sur le dossier et en ceinture de rinceaux et branches feuillagées.

Haut. 92 cm, Larg. 60 cm, Prof. 50 cm.

Provenance : ancien château de la Côte-d'Or; hôtel particulier de Bourges.

BRÛLE-PARFUM, en bronze ciselé et doré. Le couvercle est ajouré de rosaces, de feuillages et d'étoiles, il est surmonté d'un fretel en cygne aux ailes déployées. La coupe est ornée de frises de lauriers, de fleurs sous des ogives et de feuilles d'eau. Elle est portée par trois amours ailés desquels partent des rinceaux.

Le socle tronconique est couvert de fleurs et repose sur trois pieds en pattes griffées.

Empire - Restauration.

Haut. 42 cm, Diam. 19 cm.

Travail inspiré de Thomire.

Provenance : ancienne collection Debenay à Bourg-en-Bresse.

ENSEMBLE CHARLES X: SECRÉTAIRE ET COMMODE en marqueterie d'amarante sur placage en érable moucheté.

Marqueterie de filets formant des encadrements sur les tiroirs et décor de palmettes, rosaces, volutes, rinceaux et branches feuillagées.

Le secrétaire ouvre à un tiroir, un abattant et deux portes en façade. Sa corniche est en doucine. L'abattant est lesté par des contrepoids qui facilitent son ouverture. Il découvre un théâtre en acajou, dont le soubassement• est formé de cinq tiroirs et de deux secrets. La partie supérieure, soutenue par deux consoles en volutes inversées, est formée d'un large tiroir. Les portes découvrent trois pantalonnières en acajou. Pieds antérieurs miches et postérieurs droits.

Dessus de marbre bleu turquin.

Haut. 146 cm, Larg. 98 cm, Prof. 44 cm.

La commode ouvre à quatre tiroirs en façade. Sa corniche est en doucine. Pieds antérieurs miches et postérieurs droits.

Dessus de marbre bleu turquin.

Haut. 92 cm, Larg. 130 cm, Prof. 59 cm.

Le secrétaire porte les cachets du marchand VAUTHIER à Dijon.

Provenance : ancien château de la Côte-d'Or; hôtel particulier de Bourges.

LAMPE A HUILE à l'antique, de forme navette. Elle est en bronze patiné et doré, à décor de rinceaux et de rosaces. Prise en forme de serpent et pied cylindrique reposant sur un socle rectangulaire.

Empire - Restauration.

Haut. 16,5 cm, Larg. 16,5 cm, Prof. 7 cm.

Provenance : ancienne collection Debenay à Bourg-en-Bresse.

PENDULE BORNE à l'astronomie. Bronzes ciselés et dorés. Femme drapée à l'antique étudiant les astres : télescope, mappemonde bleuie, équerre, compas et règle à proximité. Décor en relief de personnages à l'antique, de trophées à l'astronomie, de lyres et d'un amour. Frise de feuilles d'eau sur la base.

Pieds ornés de frises de cannelures.

Cadran émaillé à chiffres romains, signé MUGNIER, Horloger de Monsieur Frère du Roi.

Restauration.

Haut. 60 cm, Larg. 45,5 cm, Prof. 22,5 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

PAIRE DE BRÛLE-PARFUMS de forme balustre, en bronze ciselé, doré et patiné. Le couvercle est ajouré de feuilles et de rosaces, il est surmonté d'un fretel en fruit. Les prises sont formées d'un cygne assis sur une palmette. Le vase à piédouche est à décor de frises de palmettes et culots, de cannelures, et de bandes torses de rosaces. Le piédestal est orné de couronnes de fleurs nouées et de cariatides portant un panier sur la tête, dans un entourage de rinceaux et de volutes.

XIXe.

Haut. 45,5 cm, Larg. 19,5 cm.

Provenance : ancienne collection Debenay à Bourg-en-Bresse.

PENDULE en bronze doré. Cadran s'inscrivant dans un vase balustre, anses en cygnes et décor de palmettes, de frises de feuillages, d'une couronne de fleurs, de brûle-parfums, d'insectes stylisés et d'un dieu antique. Cadran émaillé à chiffres romains, signé CHAFSEVANT, à Chartres.

La base carrée repose sur quatre pieds miches.

Empire. (Légers mques.)

Haut. 33 cm, Larg. 16 cm, Prof. 11 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

PAIRE DE CAISSES A PLANTES quadrangulaires, en porcelaine. Col doré, évasé et ajouré de feuilles. Décor bleu à rehauts or sur le corps, Chinois en équilibristes, à la balançoire, à la pêche, à la musique et à la danse dans des paysages de roches et d'arbres. Quatre pieds dorés, en coquilles enroulées.

Restauration - Milieu XIXe.

Haut. 15 cm, Larg. 11,5 cm, Prof. 11,5 cm.

Provenance : ancienne collection Debenay à Bourg-en-Bresse.

PAIRE DE CANDÉLABRES à cinq lumières, en bronze ciselé, doré et patiné. Fûts formés de femmes drapées à l'antique, qui portent un panier de grenades, duquel s'échappent des bras en cornes d'abondance stylisées, ornés de rinceaux. Décor de rosaces, de frises d'entrelacs, de palmettes et de feuillages. L'ensemble repose sur un piédestal tronconique, avec base et corniche, orné de tores de lauriers et d'un treillis géométrique. Socle rectangulaire.

Début XIXe - Restauration. (Mque un bracelet.)

Haut. 59 cm, Larg. 22 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

COIFFEUSE en placage de palissandre et marqueterie d'amarante. Elle ouvre à un tiroir en façade et présente une glace octogonale portée par deux crosses. Piétement à patins et colonnes. Marqueterie à décor de rosaces, de rinceaux de végétaux et de filets.

Plateau de marbre blanc.

Charles X.

Haut. 80 cm, Larg. 83 cm, Prof. 44 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

CABINET en laque du Japon à fond noir, rehaussé à décor or, argent, brun et rouge: d'arbres fleuris et feuillagés, paysages montagneux aux architectures hardies, papillon et couples de perdrix. Il ouvre par deux portes laquées qui découvrent dix tiroirs également laqués.

Dessus en bois de placage.

Riches ornements de bronze ciselé de feuillages et rinceaux à charnières, écoinçons, entrées de serrure et poignées en anneaux.

XVIIIe.

Haut. 79 cm, Long. 93 cm, Prof. 52 cm.

Piétement en bois doré postérieur.

Haut. 79 cm, Long. 105 cm, Prof. 57 cm.

Provenance : château du Val de Loire.

SÈVRES (porcelaine dure). Paire de vases soliflores à panse renflée et au col bagué. Décor de bouquets de fleurs champêtres et d'une guirlande de violettes.

Marque de fabrication en 1871 et de décor en 1873.

Haut. 32,5 cm, Diam. 14 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

PAIRE DE CHAISES en acajou et placage d'acajou. Dossiers droits, à enroulements dans la partie supérieure, pieds antérieurs en cuisses de grenouilles et postérieurs sabres.

Restauration.

Haut. 82 cm, Larg. 45 cm, Prof. 43 cm.

TABLE A JEU en acajou et placage d'acajou. L'abattant découvre le plateau, orné d'un médaillon en feutrine. L'ensemble pivote pour reposer sur la ceinture. Elle ouvre par un tiroir en façade et repose sur quatre pieds arqués réunis par une entretoise tournée.

Louis-Philippe.

Haut. 74 cm, Larg. 76 cm, Prof. 66 cm.

CHIFFONNIÈRE-TABLE A ÉCRIRE en bois de placage toutes faces. Elle ouvre à trois tiroirs sans traverse. Marqueterie de couleur à décor de trophée à la Science sur le plateau et d'un bouquet de fleurs sur les quatre faces. Montants droits et pieds cambrés.

Le tiroir supérieur découvre un casier et trois compartiments.

Louis XV.

Haut. 74 cm, Larg. 46 cm, Prof. 34 cm.

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

TABLE A OUVRAGE en bois naturel et noirci. Elle ouvre à un cylindre à lattes et repose sur quatre pieds colonnes réunis par une tablette d'entrejambe.

Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Travail ancien de style XVIIIe. (Restaurations.)

Haut. 83 cm, Larg. 43 cm, Prof. 34 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

TABLE A ÉCRIRE en acajou et placage d'acajou. Marqueterie toutes faces de cubes sans fond en citronnier, bois de rose et bois de violette. Elle ouvre par un tiroir latéral. Elle repose sur quatre pieds gaines, cannelés, réunis par une tablette d'entrejambe.

Louis XVI - fin XVIIIe.

Haut. 67 cm, Larg. 35,5 cm, Prof. 27 cm.

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

GARNITURE DE CHEMINÉE en bronze doré et ciselé, de forme mouvementée, à décor rocaille d'enroulements, de feuilles d'acanthe, de fleurs, et de volutes feuillagées. Le cartel, juché sur un socle feuillagé, est surmonté d'un amour au bouquet de fleurs assis sur un rocher. Il est orné d'un trophée à la Musique. Le cadran est en bronze doré à chiffres romains émaillés.

Signé DENIÈRE, Paris.

Haut. 59 cm, Larg. 45 cm, Prof. 22 cm.

Paire de candélabres à six feux.

Haut. 62 cm.

Napoléon III - Style Régence.

Travail d'inspiration rocaille inspiré des productions de Juste-Aurèle Meissonnier.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

MOBILIER PROVENANT DU CHATEAU D'EU SOUS LOUIS-PHILIPPE : PAIRE DE BUFFETS en chêne, ouvrant à trois tiroirs et trois portes en façade. Ils sont ornés d'une corniche à rang d'oves, de quatre demi-colonnes torsadées en façade avec chapiteaux à feuilles d'acanthe. Ceinture découpée en culs-de-lampe. Décor en bois sculpté et rapporté, de frises de rangs de perles, de feuillages et de cartouches formés de volutes. Décor en bronze d'encadrements, de quatre-feuilles et de feuilles d'acanthe. Plaques de tôle à l'intérieur.

Louis-Philippe.

Haut. 114 cm, Larg. 195 cm, Prof. 60 cm.

Marque au feu, fer chaud: EU sous couronne royale.

Numéro d'inventaire du garde-meuble du château d'Eu au pochoir, à la peinture noire: 10851 et 10852.

Cette paire de buffets, d'un ensemble de trois, sous les nos 10851, 10852, 10853, de style Louis XIII, a été livrée en 1840 et devait évoquer le passé du château d'Eu entre la fin de la Renaissance et la période de la Grande Demoiselle. Il est à noter que tant la salle à manger que la galerie Victoria furent également garnies, comme les appartements de Louis-Philippe et de Marie-Amélie, de ce type de mobilier de style Louis XIII.

Précisons que les plaques en tôle à l'intérieur de notre paire de buffets ont été conçues, selon l'inventaire conservé à Eu, « pour laisser passer la chaleur du calorifère ».

A rapprocher du mobilier de JEANSELME, présenté dans le catalogue Un âge d'or des arts décoratifs 1814-1848, édité par la Réunion des Musées nationaux en 1991, p. 251, 252.

CAMPAGNOLA. Ben Hur sur son char, tiré par deux chevaux fougueux. Bronze à patine brune.

Signé sur la terrasse. Socle en marbre brèche.

Hors tout : Haut. 49,5 cm, Larg. 76 cm.

MEUBLE DE CHANGEUR, formant commode et armoire-secrétaire à volets. Marqueterie toutes faces de bois de violette formant jeu de frisage. Il ouvre en façade par quatre tiroirs et un battant simulant des tiroirs. Il est surmonté d'un volet formant table à écrire et découvrant deux petits volets abritant deux cases.

XVIIe-XVIIIe. (Mques au placage.)

Haut. 75,5 cm, Larg. 91,5 cm, Prof. 36 cm.

Modèle semblable reproduit dans Le mobilier domestique, t. II, de Nicole de Reyniès, Imprimerie nationale, 1987, p. 1145.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

Antony DEBON (né à Paris au XIXe, mort en 1901). Panneau sculpté en bois naturel (poirier ?), figurant une victoire ailée et des putti, couronnant un travailleur au marteau et à l'enclume. Il est interpellé par un diable aux ailes déployées qui s'est emparé d'une personne agonisante. Signé « A. DEBON ». Étiquette imprimée et manuscrite de participation à l'exposition de 187?

Haut. 200 cm, Larg. 97 cm, Prof. 18 cm.

Il s'agirait du relief avec lequel Debon débuta au Salon de 1878 : Le Bien et le Mal, le bien symbolisant l'étude et le travail tandis que le mal incarne l'ignorance et la débauche.

A. Debon est un sculpteur du XIXe qui a participé aux Salons de 1878, 1879, 1882, 1884, 1885, 1886, 1888 et 1892, exposant principalement des allégories et quelques portraits en plâtre et en bois.

Provenance : château de la Noue, en Berry, puis grande villa blésoise.

CONSOLE-DESSERTE formant table d'applique, en marbre brèche rouge royal belge. Le plateau repose sur des consoles renversées réunies par un tablier à compartiments d'un seul tenant.

Style Louis XIV, Napoléon III, fin XIXe.

Haut. 91 cm, Long. 240 cm, Haut. 63 cm.

Modèle à rapprocher des tables de buffet de présentation, tables de chasse des grands châteaux. Ou des dessertes de salle à manger des grands hôtels particuliers, telle la salle à manger de l'hôtel d'Aumont remontée à l'hôtel de la Tour d'Auvergne (ambassade du Chili) – reproduite dans Grands décors français de Bruno Pons, Dijon, Éditions Faton, 1995, p. 345.

COMMODE de forme tombeau en placage de bois de violette à jeu de frisage. Elle ouvre à trois rangs de tiroirs dont deux dans la partie supérieure. Décor de cannelures dorées sur les traverses et ceinture découpée.

Ornementation de bronzes ciselés et dorés en forme de volutes feuillagées, feuilles d'acanthe, fleurs et agrafes : chutes, poignées de tirage, entrées de serrures, sabots.

Dessus de marbre gris brèche.

Estampille: HEDOUIN.

Étiquette portant la mention manuscrite: « A Monsieur Dambrière... envoi de ... »

Louis XV (Mques et accdts au placage.)

Haut. 86 cm, Larg. 130 cm, Prof. 65,5 cm.

Jean-Baptiste Hédouin fut reçu Maître en 1738.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

PAIRE DE CANDÉLABRES AUX AMOURS, tenant un bouquet de fleurs. Bronze ciselé, doré et patiné.

Bases en marbre blanc et bronze doré à frises de rangs de perles et de feuilles d'eau.

Style Louis XVI. Fin XIXe.

Haut. 67,5 cm, Larg. 25 cm, Prof. 19 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

ndes officielles et plusieurs de ses œuvres sont conservées au musée d'Orsay et au Bowes Museum, Barnard Castle en Angleterre.

Référence : Denise Ledoux-Lebard, Les ébénistes du XIXe, p. 493-495.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

SECRÉTAIRE VERTICAL EN PLACAGE D'IF à colonnes détachées. Il présente un tiroir dans sa partie supérieure, un abattant et deux vantaux dans la partie inférieure. Le théâtre intérieur découvre un portique soutenu par deux colonnes d'albâtre aux chapiteaux en bronze doré, dont le soubassement est formé de deux rangées de deux tiroirs. Elles encadrent un petit escalier escamotable surmonté de deux vases à l'antique en marbre. Le fond est foncé par une glace rythmée de quatre colonnes et l'entablement ouvre à deux tiroirs. Entrée de serrure à trèfle.

Décor de bronzes ciselés et dorés formant chapiteaux et bases des colonnes, couronne de lauriers et compositions florales aux entrées des serrures et amours à la Musique et à l'Astronomie sur les entablements des colonnes.

Dessus de marbre gris Sainte-Anne.

Empire.

Haut. 142 cm, Larg. 96,5 cm, Prof. 43,5 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

BOL A PUNCH en porcelaine de Chine. Décor sur le pourtour, d'enfants écoutant les préceptes d'adultes dans des paysages de rivage. Des oiseaux et des branchages sont figurés dans des médaillons. Frise de fleurs sur le pied et à l'intérieur, rose sur le fond.

Chine. XVllle-XIXe.

Haut. 11 cm, Diam. 26 cm.

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

POTICHE en porcelaine. Prise de couvercle en forme de Chinois assis et anses en forme de têtes d'éléphants. Décor floral, frises de végétaux stylisés, liséré doré et armoiries sous couronne comtale.

Monture de style Louis XVI, en bronze doré, à décor de tores de lauriers. Dans le goût des porcelaines de la Compagnie des Indes.

(Légers mques.)

Haut. 63 cm, Larg. 31 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

PAIRE DE MEUBLES D'ENTRE-DEUX en bois noici, à façade en arbalète et côtés galbés. Bandeau et portes à marqueterie «Boulle» de cuivre, à décor de : rinceaux, palmes, feuillages, vases à l'antique et grappes de raisins. Riche décor en bronze doré de rosaces, mascarons, frises de feuillages formant médaillons, coquilles, enroulements et d'enfants formant chutes. Ceintures mouvementées, pieds miches et plateaux de marbre blanc.

Napoléon III.

L'un porte une étiquette « TAGINI, antiquaire à Lyon ».

Haut. 114 cm, Larg. 144 cm, Prof. 45,5 cm.

Provenance : collection parisienne.

MERCURE NOUANT SES SANDALES AILÉES. Bronze doré.

XIXe.

Haut. 30 cm, Larg. 11,5 cm, Prof. 12,5 cm.

PENDULE en bronze doré. Quatre pilastres plats cannelés aux chapiteaux à feuilles de lotus soutiennent une voûte ornée d'étoiles, dans laquelle s'inscrit le mouvement. Cadran émaillé à chiffres romains signé « MORIZE à Paris ». Balancier formé d'un soleil au masque. Socle en marbre noir à décor de palmettes, feuillages et volutes. Pieds miches.

Restauration.

Haut. 42 cm, Larg. 23 cm, Prof. 10 cm.

Provenance : ancienne collection Debenay à Bourg-en-Bresse.

SUITE DE SIX CHAISES (4 + 1 + 1) à dossier rectangulaire, en bois naturel mouluré. Pieds gaines, cannelés et rudentés. (Réparation à la ceinture à l'une.)

Estampilles:JME et A. P. DUPAIN.

Louis XVI.

Haut. de 87 à 89 cm, Larg. de 47 à 52 cm, Prof. de 49 à 54 cm.

Reçu maître le 10 décembre 1772, Adrien-Pierre Dupain reçoit des commandes de la Cour et fournit notamment des sièges pour Marie-Antoinette au château de Saint-Cloud. Ses modèles sont parfaitement équilibrés, de belles proportions, aux bâtis solides, épais sans jamais tomber dans la lourdeur.

Référence : Pierre Kjellberg, Le mobilier du XVIIIe, p. 286-290.

Provenance : collection Duriez-Costes.

GLACE A PARCLOSES en bois sculpté, ajouré et redoré. Riche décor d'oiseaux fantastiques, de feuilles d'acanthe, de chutes de fleurs, de frises de rangs d'oves, de canaux et d'enroulements. Elle est surmontée d'une tête d'Indien empanaché.

Travail ancien de style XVIIIe. (Mques.)

Haut. 180 cm, Larg. 119 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

BILLARD en bois de placage d'acajou et riche marqueterie de bois clair d'érable à décor de lions encadrant des armoiries, et de rinceaux. TI repose sur quatre pieds tronçons. Ornementation en bronzes ciselés et redorés de griffes de lion et de quatre gueules de lion.

Charles X, milieu XIXe.

Haut. 92, Long. 248, Larg. 136 cm.

Provenance : château de la Sarthe.

Ce billard est en parfait état, la table finition Chevillotte à Orléans.

TABLE TRIC-TRAC en acajou et placage d'acajou. Elle ouvre par un tiroir latéral. Le plateau est à double face, garni de cuir doré au fer et de feutrine, il découvre le fond en bois teinté noir orné d'incrustations en ivoire. Piétement à colonnes cannelées sur roulettes.

Louis-Philippe.

Haut. 74,5 cm, Larg. 115 cm, Prof. 56,5 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

BIBLIOTHÈQUE à deux corps en bois naturel, et noyer, ouvrant à quatre portes vitrées dans la partie supérieure et quatre portes pleines dans la partie inférieure. Plinthe.

XIXe.

Haut. 280 cm, Long. 258 cm, Prof. 63 cm.

Provenance : hôtel particulier blésais.

TABLE A PATINS, COLONNES ET ARCATURE de style Renaissance en bois noirci. Riche ornementation toutes faces au triple décor d'os, d'ivoire, de nacre et de filets de cuivre.

Décor en os de scènes de chasse, de mascarons, d'atlantes, de rosaces, de cannelures, de pots à l'antique et de feuilles. Décor en nacre, d'oiseaux, de fleurs et d'insectes. Encadrements de filets, rinceaux, pan, chimères, volutes et paysages en cuivre.

Modèle de la fin du XVIe, réalisé au XIXe, et signé en filets de cuivre : LEBOIS.

Haut. 77,5 cm, Larg. 120 cm, Prof. 67 cm.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

COMMODE en bois fruitier, mouluré et sculpté de coquilles, volutes feuillagées et fleurs. Elle ouvre par trois rangs de tiroirs, dont deux dans la partie supérieure. La ceinture est découpée, les montants sont arrondis et les pieds en griffes. Poignées de tirage et entrées de serrures en bronze ciselé et doré à décor de feuillages, cartouches, coquilles et volutes.

Dessus de marbre brèche rouge royal.

Régence. Travail de la vallée du Rhône.

Haut. 88 cm, Larg. 148 cm, Prof. 69 cm.

Provenance : collection blésoise, place du Château.

PAIRE DE MIROIRS VÉNITIENS en bois doré. Très riche décor sculpté, sous un dais dont le panache contient des fruits. Une gueule de lion, un visage de femme et des grotesques sont reliés par un jeu de volutes, de contre-volutes et de feuilles d'acanthe entremêlées sur fond de quadrillage.

XVIIIe-XIXe. (Légers mques et accdt à l'une des glaces.)

Haut. 80 cm, Larg. 51 cm.

Provenance : château de la vallée du Loir.

Étiquettes manuscrites au verso « Glace italienne achetée en 1859 pendant la guerre d'Italie par G. de S. ».

GUÉRIDON en bois et stuc doré. Le plateau soutenu par un cep de vigne, sur lequel sont perchés un singe et un chien. Deux enfants dos à dos retiennent les pampres. Ceinture décorée en relief d'une large frise de perles. Socle octogonal à décor de galets, reposant sur quatre pieds boule.

Dessus en «Pietra Dura», formé d'une rosace de marbres de couleurs (griotte, campan, brèche, brocatelle, portor...) et d'une réserve centrale de papillons.

Italie, premier quart du XIXe.

Haut. 89 cm, Diam. 88,5 cm.

Contrairement à la technique de juxtaposition traditionnellement utilisée pour la réalisation des marqueteries de marbre, la conception de la décoration de ce plateau est très particulière, car chaque élément de marbre de couleur est enchâssé dans une alvéole préalablement évidée dans la plaque de support de marbre blanc.

Provenance : château de l'Orléanais.

eux frères Coulon – Gaspard élu principal de sa communauté en août 1757 et Balthazar – utilisèrent la même estampille.

Le C couronné est un poinçon apposé sur tous les bronzes – taxe fiscale – entre 1745 et 1749.

Provenance : château de la Noue, en Berry.

CARPEAUX (d'après). Pourquoi naître esclave. Buste en argile peint.

Signé sur la base.

Haut. 57 cm, Larg. 43 cm, Prof. 38 cm.

Reprend la tête de l'Afrique, d'après la fontaine des quatre parties du monde, avenue de l'Observatoire, l'une des trois plus célèbres œuvres de Carpeaux avec La Danse de l'Opéra de Paris et la décoration du pavillon de Flore au Louvre.

Provenance : hôtel particulier de Bourges.

GRANDE BOITE A MUSIQUE SYMPHONION VERTICALE, jouant sur deux claviers face à face de 96 lames chacun, soit 192 lames en tout (moins une).

A monnayeur et à manivelle extérieure, elle porte des plaques «Mettez 10 centimes» et «Distributeur 1910 ». En chêne et noyer, elle ouvre par une porte cintrée, vitrée et accostée de colonnes aux trois quarts engagées. Elle est surmontée d'une galerie de balustres et d'un fronton central et repose sur un caisson à façade basculante, dégageant un classeur pour les disques. (Mque un écoinçon.)

Haut. 243 cm, Larg. 82,5 cm, Prof. 42,5 cm.

Un coffre à disques, assorti, en noyer, à pilastres latéraux.

Haut. 72 cm, Larg. 77 cm, Prof. 31,5 cm.

Trente disques d'un diamètre de 64 cm.

Bon état géneral, belle musicalité.

Ce modèle est similaire au n° 192 W décrit dans Bouwers, Encyclopedia of Automatic Musical Instruments, p. 231.